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| L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] | |
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Auteur | Message |
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Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Mar 2 Sep 2014 - 14:54 | |
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| | | | Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Ven 19 Sep 2014 - 17:07 | |
| Deidre rangea l'appareil photo et ouvrit de grands yeux émerveillés lorsqu'elle vit Gideon sortir les casquettes de son sac. Lui arrachant presque la sienne des mains, elle l'admira sous toutes les coutures. « C'est une idée merveilleuse ! » lâcha-t-elle en vissant sa casquette jaune et noire sur sa tête. « On porte haut les couleurs de Poudlard, les amis ! » ajouta-t-elle en riant.
Les sacs remis sur le dos, la petite troupe suivit Luzia vers la maisonnée qu'ils avaient louée le temps de leur séjour. Leur location était ravissante, avec ses volets en bois et ses plantes grimpantes sur les murs. Aux anges, Deidre n'avait pas de mots pour décrire la sensation de bonheur absolu qui l'envahissait depuis qu'ils avaient posé le pied sur le sol espagnol. Le paysage était d'une grande beauté, la maison était ravissante et fonctionnelle, et Deidre était entourée de l'homme de sa vie, de sa cousine et de sa meilleure amie – les personnes les plus importantes de sa vie. Elle ouvrit la porte de la chambre qui leur était dévolue, à Gideon et à elle. Un grand lit couvert d'une couverture en dentelle blanche, un fauteuil face à la fenêtre et une commode en bois clair – le mobilier était plutôt simple, mais les tons clairs et les cadres de fleurs sur les murs donnaient à la chambre un petit air de nid romantique. Deidre éclata de rire lorsque la voix de Luzia résonna dans toute la maison, s'extasiant sur la taille du dressing.
Le quatuor partagea le dîner sur la terrasse, profitant des derniers rayons du soleil avant que la fraîcheur du soir espagnol ne les enveloppe. Lorsque la vaisselle fut faîte, ils sortirent pour profiter de l'incroyable chaleur nocturne, si lointaine de l'air frisquet de leur Angleterre natale. Enlacée contre Gideon, Deidre discutait avec Garance du programme des jours à venir. Soudain, l'air se fit glacial et de la buée glissant hors de leurs bouches vint confirmer les dires de Luzia. Deidre arqua un sourcil. Comment la température avait-elle pu baisser aussi rapidement sans qu'ils s'en aperçoivent ? Quelque chose ne tournait pas rond. L'Irlandaise glissa sa main dans la poche de son short, enroulant ses doigts autour du bois rassurant de sa baguette. Ils ne devaient pas s'alarmer trop vite. Si des moldus venaient à surgir dans la rue, que penseraient-ils de quatre jeunes gens tenant des morceaux de bois ouvragé ? Deidre tourna la tête vers Gideon qui semblait aux aguets.
La phrase de Garance resta en suspend, tandis que tous les quatre ouvraient de grands yeux en voyant une dizaine de formes brumeuses glisser vers eux, remontant la petite rue. Deidre plissa les yeux, tentant de mieux discerner cet étrange phénomène. Au fur et à mesure que les spectres se rapprochaient, le contour de leurs capes noires flottant au-dessus du sol dévoilèrent aux quatre Britannique la réalité de la menace qui pesait désormais sur eux : ils faisaient face à une bande de Détraqueurs.
« Qu'est-ce qu'ils font ici ? » murmura Deidre en sortant sa baguette de sa poche, prête à en découdre pour défendre ses compagnons de voyage. « Ils ne nous ont pas encore vus » ajouta-t-elle en poussant Luzia vers une ruelle adjacente, suivie de Garance et Gideon. Une fois à couvert, le quatuor échangea des regards d'incompréhension.
« Qu'est-ce que des Détraqueurs font au fin-fond de l'Andalousie ? » demanda Deidre, paniquée – le sortilège du patronus n'était pas son fort, comme la majorité des sortilèges d'attaque. Elle était plutôt de ceux qui affectionnent la défense, ce qui l'avait logiquement menée à des études de médicomagie.
Pair : un des spectres apparaît au coin de la ruelle et découvre les jeunes gens Impair : un des quatre découvre la porte ouverte d'une maison vide dans laquelle ils trouvent refuge le temps de trouver une décision
Dernière édition par Deidre H. Velazquez le Dim 16 Nov 2014 - 17:34, édité 3 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Ven 19 Sep 2014 - 17:07 | |
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'le dé ' : 2 |
| | | Wyn Jones MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 544 | AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Dim 19 Oct 2014 - 21:58 | |
| Après la petite séance photo qui avait suivi la découverte du paysage magnifique caractéristique de la région, les quatre jeunes sorciers avaient gagné leurs pénates estivales pour déballer leurs affaires et s'installer tranquillement. Gideon serait resté toute une vie dans leur petite maison si confortable s'il n'y avait pas eu l'appel du dehors et surtout l'appel de la faim pour le déloger de la chambre qu'il partageait avec Deidre. Après un bon repas typiquement espagnol, Gideon avait proposé de digérer tranquillement en se promenant dans la campagne andalouse, ce que les filles avaient tout de suite accepté. Luzia était en train de faire un exposé en trois temps à Gideon sur le sujet de la cuisine espagnole et plus précisément sur leur repas. Trop de nouvelles choses à apprendre tendaient à créer quelques amalgames dans la tête de l'apprenti auror. « Attends, attends... Si j'ai bien compris, ce qu'on a mangé tout à l'heure alors, c'étaient des tapas ? Pas des tortillas ? »Il n'eut malheureusement pas le temps d'avoir une réponse à sa question puisque la petite explication culinaire fut coupé par une réflexion de la plus jeune du groupe qui ramena tout le monde sur terre. En effet, la température était brusquement tombée de plusieurs degrés par rapport au moment où ils avaient tous quitté la maison, habillés légèrement. La raison de cette fraîcheur inopinée tomba rapidement, comme un cheveu dans la potion, repérée par Gary : des détraqueurs arpentaient les rues du petit village. A l'instar des trois filles, Gid chercha sa baguette à tâtons sans pour autant la dégainer. Deidre ne tarda pas à réagir et poussa tout le monde dans une ruelle. « Qu'est-ce que des Détraqueurs font au fin-fond de l'Andalousie ? »Il n'y avait aucune explication à la présence de détraqueurs ici. Ils ne pouvaient pas les avoir suivis en Espagne, ils n'avaient déjà aucune raison de le faire mais en plus aucun moyen. Gid posa un doigt sur sa bouche pour leur faire signe de ne faire aucun bruit mais il était déjà trop tard. Un des détraqueurs venait d'arriver au bout de leur ruelle, avait repéré ses proies sorcières et s'approcha déjà avec le râle caractéristique de ses créatures monstrueuses. Tout espoir s'envola, la joie qui avait envahi Gid depuis le matin même au moment de se lever avait fait place en un clin d’œil à la tristesse. Doucement, il sortit sa baguette pour la pointer sur le détraqueur avant de se tourner en direction des filles frigorifiées. « Vous foncez dès que je lance le sort, vous courrez, vous vous cachez. Personne ne laisse Luzia seule. »S'ils pouvaient s'en sortir sans que Luzia doive utiliser la magie et risque donc de se faire renvoyer de Poudlard, c'était encore mieux. Il fixa une dernière fois Deidre pour se remémorer plus facilement un bon souvenir avant de lancer son sort. « Spero patronum ! »Tous sauf 1 : Une forme féline surgit de sa baguette, on dirait un chat mais la démarche de l'animal semble beaucoup plus sauvage, ce qui détonne assez par rapport au caractère conciliant de Gideon. Le margay feule avant de foncer toutes griffes dehors sur le détraqueur. « Maintenant ! » 1 : Se concentrer sur un souvenir agréable pour lancer un sort, c'est beaucoup plus simple quand l'objet du souvenir n'est pas juste à côté et dépend de ce sortilège. Le patronus de Gideon n'apparaît même pas, seul un nuage opaque déstabilise le détraqueur momentanément qui se reprend vite avant de riposter en l'attaquant.
Dernière édition par Gideon Prewett le Dim 19 Oct 2014 - 21:59, édité 1 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Dim 19 Oct 2014 - 21:58 | |
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'le dé ' : 1 |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Jeu 30 Oct 2014 - 13:59 | |
| A chaque seconde, le froid prenait davantage possession d'eux. Luzia fronça les sourcils, comprenant que, manifestement, quelque chose leur échappait. Autour d'elle, les autres se plaignaient aussi de ce brutal changement de température. Puis Garance pointa du doigt le bout de la rue.
L'estomac de Luzia fit un bond. Bien loin devant eux, mais tout de même beaucoup trop près, se tenait une dizaine de... détraqueurs. D'instinct, sa main droite se saisit de sa baguette qu'elle serra de toutes ses forces. Luzia réfléchissait à fond. Un patronus, il fallait un patronus. Bien-sûr, elle en avait déjà fait un, mais c'était en classe, alors qu'il n'y avait aucun danger... Là... L'enjeu était tout autre ! Et puis elle avait toujours la Trace. Deidre sembla se réveiller. Elle saisit sa cousine par l'épaule et l'entraîna dans une ruelle étroite, suivie des deux autres.
▬ Qu'est-ce que des Détraqueurs font au fin-fond de l'Andalousie ? demanda la brune avec angoisse.
Luzia haussa les épaules, frissonnant de peur et de froid. S'il ne tenait qu'à elle, elle aurait prit la fuite à toutes jambes. Mais avec de telles créatures, c'était peine perdue. Ils n'avaient pas d'autres choix que de se défendre. De toute façon, elle avait les jambes bien trop ankylosée par la frayeur qu'elle ne se voyait pas tenter un sprint jusqu'à elle ne savait où. Elle manqua de crier lorsque la face encagoulée d'un détraqueur apparut au coin de la-dite ruelle. Une vague de désespoir envahit l'Espagnole, comme si elle venait d'apprendre qu'elle vivrait toute sa vie sans plus jamais voir la lumière du jour, comme si son cœur venait de se flétrir en quelques secondes.
▬ Vous foncez dès que je lance le sort, murmura Gideon, vous courrez, vous vous cachez. Personne ne laisse Luzia seule.
Mais oui ! Gideon était apprenti auror ! Luzia retrouva un peu d'espoir et, après avoir échangé un regard avec les deux autres filles, elle se prépara à courir. Gideon lança le sortilège. Une masse argentée surgit de sa baguette, illuminant leurs visages et désarçonnant leur adversaire avant de s'éteindre quelques secondes après...
Devaient-elles vraiment courir ? La créature avançait vers eux, flottant aux ras du sol, menaçante et épouvantable. Ils n'avaient plus le choix. Dans quelques instants, ils seraient si assommés de désespoir qu'ils n'auraient même plus la force de lever leur baguette. C'était vraiment une question de vie ou de mort. C'était vraiment flippant.
▬ ON FILE ! cria Luzia en attrapant le bras de Gideon et en se tirant à toute allure vers l'autre bout de la ruelle.
La peur donne des ailes, c'est bien connu. Aussi le quatuor dévala à toute vitesse la rue, en ne se retournant même pas pour savoir si on les suivait. Luzia courrait à n'en plus pouvoir, des larmes perlant à ses paupières à cause de la vitesse combinée au vent froid qui lui frappait le visage. Il leur fallait trouver un abri, et vite ! Heureusement, ils arrivaient au bout de la rue, et pourraient bifurquer pour semer les détraqueurs. Pair : Horreur ! Deux créatures encagoulées apparaissent à quelques mètres d'eux. Derrière, le détraqueur n'est pas bien loin. Ils sont cernés !! Impair : Ourch, Luzia dérape sur les gravillons et s'étale par terre comme une crêpe, ralentissant le groupe, alors que le détraqueur qui les poursuit fonce sur eux.- Spoiler:
Longueur : 505 mots
Dernière édition par Luzia Ozores le Jeu 30 Oct 2014 - 14:03, édité 1 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Jeu 30 Oct 2014 - 13:59 | |
| Le membre 'Luzia Ozores' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'le dé ' : 5 |
| | | | Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Lun 3 Nov 2014 - 23:00 | |
| Garance ne parvenait plus à articuler un son, rendue muette par l'horreur qu'elle ressentait face à ces créatures immondes qui rôdaient dans ce petit coin de paradis, ôtant sur leur ignoble passage tout espoir et toute vie. Heureusement, ses amis se montrèrent plus réactifs qu'elle, et la voix de Deidre tira la jeune Folkhart de sa dangereuse torpeur : elle suivit ses amis au pas de course dans une ruelle adjacente, et jeta un regard éperdu à sa meilleure amie, qui s'interrogeait sur la présence de Détraqueurs ici.
Je ne comprends pas plus que toi, reconnut-elle à voix basse, mortellement inquiète. Ils ne pouvaient pas être là par leur faute après tout, ils étaient arrivés l'après-midi même et avaient à peine pratiqué la magie depuis ! Et surtout, à sa connaissance ils n'avaient strictement rien fait de mal. Luzia portait certes la Marque, mais n'avait pas même jeté le moindre Lumos. Les Détraqueurs ne pouvaient pas être là à cause d'eux. Mais alors, comment expliquer leur présence ?
Soudain, ce fut comme si quelqu'un lui avait versé un seau de glaçons dans le dos : Garance fut agitée d'un long frisson et sentit son moral chuter dangereusement. Au bout de la rue, un des gardiens d'Azkaban venait de se matérialiser et se dirigeait vers eux avec un râle terrifiant, probablement pour prévenir ses monstrueux amis de sa trouvaille. L'intervention de Gideon, qui leur intima de courir dès qu'il aurait lancé son Patronus, ne parvint qu'à la plonger dans une désolation plus complète encore : et quoi, il allait rester là, tout seul ? Autant mourir tous ensembles, ici même ! De toute façon, que pouvait-il leur arriver de mieux ?
SPERO PATRONUM ! s'écria à cet instant Gideon, et une forme blanchâtre se dégagea péniblement de sa baguette, avant de frémir et disparaître dans la nuit à la grande horreur de Garance, qui ne se fit pas prier et déguerpit à toutes jambes en poussant Deidre devant elle tandis que Luzia agrippait le bras de Gideon pour l'arracher de la trajectoire du Détraqueur. Ils dévalèrent la rue comme si leur vie en dépendait (ce qui était un peu le cas malgré tout), Garance tournant sans cesse la tête de tous les côtés afin de vérifier qu'aucune créature ne les attendait en embuscade. A cet instant, un cri s'éleva derrière elle et immédiatement, la jeune fille freina des quatre fers tandis que Luzia achevait de s'étaler de tout son long au beau milieu de la rue.
LUZIA ! s'écria-t-elle avec désespoir avant de revenir sur ses pas et passer son bras sous l'aisselle de la benjamine de la troupe pour l'aider à se relever. Un nouveau regard terrifié au-dessus de l'épaule de la Poufsouffle lui apprit que le Détraqueur en avait profité pour rattraper son retard, et se trouvait de nouveau à leur portée : sans hésiter, Garance se plaça devant Luzia, dégaina sa baguette et essaya à son tour de penser à un souvenir heureux.
SPERO PATRONUM ! hurla-t-elle en visant le Détraqueur.
2 et 4 : La jeune fille ne rencontre pas beaucoup plus de succès que Gideon un peu plus tôt, quelques panaches de fumée blanche jaillissent de sa baguette et ne parviennent qu'à stopper net la course du Détraqueur. Le reste : Un élégant chat se matérialisa entre le Détraqueur et les quatre amis, illuminant la rue d'un éclat argenté. Sans attendre, et sous les yeux émerveillés de sa créatrice, le Patronus se jeta toutes griffes dehors sur le Détraqueur. - Spoiler:
• Faire un post de 500 mots ▬ 2 dragées • Lancer un sort (contre quelqu’un ou sur un objet) ▬ 1 dragée • Faire un sujet aléatoire (entièrement dicté par les choix du dé) ▬ 6 dragées
Dernière édition par Garance L. Folkhart le Lun 3 Nov 2014 - 23:12, édité 4 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Lun 3 Nov 2014 - 23:00 | |
| Le membre 'Garance L. Folkhart' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'le dé ' : 3 |
| | | | Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Dim 16 Nov 2014 - 17:51 | |
| Gideon réagit bien plus vite que les trois filles et échafauda un échappatoire. Deidre glissa sa main dans celle de sa cousine et adressa un faible sourire à son compagnon qui lança un patronus. Rien ne surgit de la baguette mais ce n'était pas le moment de se contenter d'un échec. La peur vibrait dans leurs veines et aucun cours à Poudlard ne les avait préparés à une telle situation. Luzia hurla alors qu'ils se mettent à courir. Deidre obéit, dévalant la rue pour fuir le détraqueur qui semblait s'accrocher à ses potentielles victimes comme un coquillage sur un rocher. Comment allaient-ils se sortir d'un tel chausse-trappe ? Alors qu'une ruelle perpendiculaire se dessinait devant le petit groupe, Luzia chuta violemment, s'étalant sur le sol. Deidre fit demi-tour et courut aider Luzia à se relever tandis que Garance s'occupait du détraqueur, un chat apparaissant au bout de sa baguette. Deidre saisit son amie par le bras et l'attira dans une autre rue. À bout de souffle, Deidre vérifia que ses trois amis étaient là et en un seul morceau. « Vous pensez qu'il y en a beaucoup d'autres ? » demanda-t-elle en tentant de calmer le tremblement de ses mains.
Elle remarqua alors que la porte d'une maison pendait sur ses gonds. Ni une ni deux, l'ancienne poufsouffle s'engouffra dedans, vérifiant si l'endroit était sûr. Aucun détraqueur ne se matérialisa devant elle. Elle murmura aux autres qu'ils pouvaient rentrer, s'assurant que Luzia restait bien près d'eux. Si l'adolescente se retrouvait à jeter un sortilège, les choses pouvaient devenir bien plus problématiques. Garance, Deidre et Gideon avaient l'avantage certain d'être majeurs, donc de pouvoir se défendre seuls. Luzia, quant à elle, risquait gros en jetant un sort – comment pourraient-ils expliquer la présence des monstres d'Azkaban au fin fond de l'Andalousie ? « Où sont les habitants ? J'ai l'impression qu'il n'y a que nous dans ce foutu patelin » remarqua Deidre. La peur paralysait son cerveau, l'empêchant de prendre une décision vraiment utile. Elle défendrait sa cousine coûte que coûte, mais aucune solution de sauvetage immédiat ne lui apparaissait. Réfléchis, bordel, réfléchis. Il fallait l'avouer, Deidre était terrifiée et il n'y avait guère que la présence de Gideon pour la rassurer légèrement. « Si on transplane dans la maison, on pourra récupérer nos affaires et rentrer chez nous, non ? » dit-elle alors. Il n'était plus question de profiter des vacances au soleil, mais bien de sauver leur peau. |
| | | Wyn Jones MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 544 | AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Mar 30 Déc 2014 - 23:13 | |
| Comment des détraqueurs avaient pu les trouver en Espagne à presque 2000km de Londres ? La question tournait en boucle dans la tête de Gideon, incapable même de réfléchir à une réponse alors que le détraqueur s'approchait d'eux et aspirait tout l'espoir et le bonheur que pouvait ressentir le petit groupe un peu plus tôt alors qu'il profitait de vacances méritées. Son patronus échoua pitoyablement et ne ralentit qu'à peine le détraqueur mais Luzia ne laissa pas le temps au détraqueur de les approcher plus et tira Gideon dans la direction opposée. Les quatre jeunes sorciers courraient à en perdre haleine, vers nulle part, juste le plus loin possible de ce détraqueur. Luzia avait lâché Gideon aussitôt la course commencée et il ne put donc rien faire d'autre que ralentir quand il la vit, du coin de l’œil, chuter sur le gravier. Ce fut à Garance et à Deidre d'être plus rapide cette fois-ci. Elles l'aidèrent à se relever et Gary lança à son tour un spero patronum contre le détraqueur qui avait profité de la chute de Luzia pour les rattraper. Contrairement à Gid un peu plus tôt, le sortilège de Garance fut une réussite et leur laissa le temps de se cacher dans une maison que trouva Deidre, de quoi leur laisser quelques minutes de répit.
« Rien de casser, Luzia ? »
Les sourcils froncés, le regard dans le vide, il réfléchissait à la suite. Que pouvaient-ils faire, maintenant ? Deidre avait raison : où étaient les habitants du village ? S'il y avait du monde, ils ne pouvaient pas les laisser aux prises avec les détraqueurs alors que les moldus ne pouvaient pas s'en défendre. Le ministère de la magie britannique devait faire quelque chose contre la présence des détraqueurs si loin d'Askaban. Serrant le pendentif autour de son cou un peu machinalement, Gideon envisagea de prévenir l'Ordre du Phoenix en leur envoyant un message pour recevoir du secours. Avait-il seulement le choix ? Avisant les filles juste à côté de lui, il s'éloigna finalement de quelques pas pour envoyer un message.
« Attaque d'une dizaine de détraqueurs à Benitagla en Espagne. Besoin de renforts. »
Il se retourna vers les filles tout en dissimulant à nouveau son pendentif en forme de phoenix sous son t-shirt. Les membres de l'Ordre qui pouvaient se déplacer jusqu'ici s'occuperaient des détraqueurs. Dorénavant, la priorité de leur petit groupe était de rentrer au gîte, ils étaient bien trop peu pour risquer de se retrouver coincés avec la douzaine de détraqueurs sur le dos.
« Oui, on va rentrer maintenant... »
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| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Mar 6 Jan 2015 - 23:31 | |
| Les genoux de Luzia ripèrent contre le sol poussiéreux, et elle sentit la paume de ses mains brûler tandis qu'elle tombait. Garance réagit de suite et, brandissant sa baguette, elle lança un sublime Patronus qui fit reculer le détraqueur. Luzia ne prit pas le temps d'admirer le chat qui la défendait. D'un bond, elle se remit sur pieds et courut rejoindre les autres. Les genoux sanguinolents, la jeune fille tremblait sous la peur. Il lui avait fallu de peu pour qu'elle s'en sorte. Elle devait à Garance une fière chandelle. Le détraqueur, las de résister à l'animal étincelant, fit demi-tour.
L'Espagnole secoua la tête à la question de Gideon. Non, rien de cassé, si ce n'était ses côtes, tellement elle était essoufflée d'avoir sprinté comme une malade. Peu à peu, les amis se remettaient de leurs émotions. Le froid qui persistait leur montrait que les horribles créatures n'étaient pas loin, mais ils retrouvaient tous une meilleure humeur, signe que le danger n'était plus aussi urgent. Luzia se colla à sa cousine, comme si elle avait besoin de sentir son corps contre le sien. Elle se sentait tellement petite qu'elle avait tout d'un coup besoin d'être rassurée. Là, en l'occurrence, c'était sa cousine, un peu plus âgée qu'elle, qui faisait office de maman de secours.
▬ Si on transplane dans la maison, intervint Deidre, on pourra récupérer nos affaires et rentrer chez nous, non ?
Luzia ne put qu'opiner du chef. Ils étaient là depuis à peine quelques heures, mais elle n'avait pas envie de rester ici plus longtemps. Tout paraissait vide. Elle rêvait de l'Espagne depuis longtemps, mais finalement, la réalité était tout autre... Gideon s'était éloigné de quelques pas. Luzia l'entendit murmurer quelque chose, sans comprendre véritablement. Lorsqu'il se retourna vers elles, le visage soucieux, il remit quelque chose derrière son tee-shirt.
▬ Merci Garance, dit Luzia encore secouée en prenant la main de l'ex-Gryffondor.
Elle pressa doucement sa main sans dire quoi que ce soit de plus. Mais ça suffisait. Garance venait de lui sauver la vie. Ils formèrent tous un petit cercle et Gideon les ramena au gîte. Situé sur les hauteurs du village, les quatre amis pouvaient voir, sillonnant entre les rues, les silhouettes encapuchonnées. Luzia avait les jambes qui tremblaient - elle le sentait à présent - et s'assit sur le canapé du salon. Le regard dans le vide, elle récupérait. Elle savait qu'elle devait faire ses bagages pour fuir de suite, mais elle ne trouvait pas la force. Les mains sur les cuisses, paumes vers le haut, Luzia se trouvait dans un piteux état. Finies les jambes bronzées, désormais écorchées ! Et puis, sous la peur, la Poufsouffle avait transpiré comme un beau diable. Son haut lui collait à la peau.
▬ Gid, finit-elle par demander au bout d'un moment, qu'est-ce que tu caches sous ton tee-shirt ?
L'attitude de Gideon lui paraissait en effet bizarre. Il avait parlé tout seul à un moment, Luzia en aurait mis sa main au feu. De quoi s'agissait-il ? - Spoiler:
Longueur : 502 mots
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| | | | Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Lun 19 Jan 2015 - 11:34 | |
| Réussir un si beau Patronus emplit Garance d'une joie telle que le chat sembla encore gagner en éclat tandis qu'il se jetait sur le Détraqueur et le mettait finalement en fuite. La jeune femme, euphorique, réalisa alors qu'elle était restée campée sur ses deux jambes, et que Luzia avait déguerpi sans demander son reste, la laissant seule au beau milieu de la rue. Sans plus attendre, Garance s'enfuit en courant à son tour et son Patronus s'évapora dans la nuit comme s'il n'avait jamais existé.
J'arrive, j'arrive, assura-t-elle d'une voix essoufflée en rejoignant ses trois compagnons, lesquels reprenaient doucement leurs esprits. Deidre poussa la porte de la maison la plus proche, et sa meilleure amie lui emboîta le pas sans hésiter : elle ne savait pas s'il y en avait d'autres, mais le plus prudent était encore de s'abriter en attendant de le découvrir. Par réflexe, Garance lança un Lumos pour éclairer la pièce. Ils se trouvaient dans le salon d'une demeure dont la jeune femme ne parvenait pas à déterminer si elle était abandonnée ou non. C'était étrange, cette sensation de se trouver dans un village fantôme, sans aucune âme qui vive autre que les créatures qui... Garance frissonna et s'empêcha de penser plus loin. Son regard préféra s'accrocher au dos de Gideon, lequel s'était isolé et parlait à voix basse à un interlocuteur connu de lui seul. Que faisait-il ? A qui parlait-il ? Garance le vit soudain se redresser et dissimuler quelque chose sous son tee-shirt... avant de sursauter lorsque Luzia lui attrapa la main de ses doigts tremblants.
Ne me remercie pas, c'est normal, lui répondit-elle gentiment en couvrant sa main de la sienne pour la serrer affectueusement. Elle réalisa à cet instant que s'il lui était arrivé quoi que ce soit, elle ne se le serait jamais pardonné. Oui, allons-y, approuva-t-elle finalement en relâchant les mains de Luzia pour se tourner vers Gideon, lequel était revenu vers Deidre, allons-nous-en d'ici.
Quelques minutes plus tard, de retour au gîte, Garance était occupée à faire chauffer de l'eau pour le thé. Bien sûr, il y avait les bagages à boucler, ces bagages qu'elle avait si bien défaits quelques heures plus tôt... Mais un simple sortilège suffisait à y remédier, c'était l'affaire d'une seconde. Luzia en revanche semblait en effet en avoir bien besoin d'un petit remontant, tant et si bien que la jeune femme en venait même à se demander si ça n'était pas une bonne idée d'y rajouter une goutte de whisky pur-feu, histoire d'achever de la requinquer... Lorsque son attention fut de nouveau détournée.
Gid, qu'est-ce que tu caches sous ton tee-shirt ? s'enquit depuis le salon la jeune Poufsouffle, prouvant ainsi à Garance qu'elle n'avait pas rêvé. Gideon s'était bien comporté de manière bizarre, elle n'était pas la seule à l'avoir remarqué. L'air de rien, la jeune femme tendit l'oreille tout en continuant de s'activer (sans faire de bruit) à préparer ses tasses et son eau chaude. Elle n'aurait pas d'elle-même choisi de le confronter ainsi devant tout le monde, mais elle était curieuse de voir ce qu'il avait à répondre.
- Spoiler:
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| | | | Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] Dim 8 Fév 2015 - 23:21 | |
| Le petit groupe finit par prendre sa décision et, tandis que Gideon s'éloignait légèrement – certainement pour vérifier par une fenêtre la présence de Détraqueurs dans la ruelle – Deidre s'appuya contre le mur, reprenant son souffle. Elle n'en revenait toujours pas. Comment le village où son père et sa tante avaient passé leur enfance pouvait être devenu un repère pour ces créatures répugnantes ? La jeune femme posa son regard sur sa cousine puis sa meilleure amie, s'assurant qu'elles allaient toutes les deux bien. À part de sembler tout aussi effrayées qu'elle-même, tout le monde était en un seul morceau.
Lorsque tout le monde fut revenu au gîte, Deidre monta à l'étage et s'affaira à boucler tous les sacs. Une fois fait, elle descendit rejoindre le groupe et s'appuya contre le chambranle de la porte de la cuisine, ravie d'entendre le bruit de l'eau bouillant sur le feu – rien de mieux que du thé pour calmer les nerfs de quatre jeunes Anglais. Elle remarqua alors les égratignures de Luzia et remonta chercher de quoi les nettoyer. De retour dans le salon, elle arqua un sourcil en voyant Gideon confronté par les deux filles. Elle venait vaguement d'entendre la mention d'une chose cachée sous son t-shirt, mais elle n'y avait pas prêté plus d'attention que cela, supposant une question banale. Vu le silence qui venait de s'étendre sur le petit salon, Deidre comprit qu'il n'y avait rien d'anodin. Elle ouvrit la petite trousse à pharmacie qu'elle avait apportée et fit asseoir sa cousine, s'occupant de désinfecter ses blessures. Elle resta résolument silencieuse. Si Gideon avait des explications à fournir – d'après sa cousine – elle ne voulait pas le forcer. Cependant, elle ne pouvait nier que la question de Luzia titillait sa curiosité... |
| | | | Sujet: Re: L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] | |
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| | | | L'Espagne, enfin ▬ Luzia, Garance & Gideon [flashback été 1978] | |
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