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SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer

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MessageSujet: SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer 129196351Ven 4 Juil 2014 - 20:04


Swann & Lyleïa ❧ Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer
Cela faisait plus d'une semaine qu'ils étaient enfermés ici. Plus d'une semaine qu'elle avait été séparée de ses amis, séparée de Swann. Et en plus elle croisait toujours les mangemorts qu'elle connaissait depuis gamine en particulier son parrain et ... son père. Merlin elle avait croisé son père !!! Il faisait parti des salopards qui les avaient enfermés ici et qui la séparait de ceux qui l'acceptait comme elle était, de celui qu'elle aimait. Elle devait faire de plus en plus attention. Si jamais son père apprenait ou remarquait ce qui se passait entre Swann et elle, il le torturerait devant ses yeux et le tuerait pour la remettre dans le droit chemin. Elle ne supportait pas la simple idée de devoir le perdre, alors si elle devait le perdre à cause d'elle, elle ne pourrait pas vivre. Elle l'aimait trop pour ça.

Cela faisait deux-trois jours qu'elle était en train de mettre en place une Résistance. Elle avait convaincu Nolan, Darya Rozanova - une Gryffondor - et ô miracle, Dowey Spencer. Tous les quatre étaient en train de se trouver des codes, de trouver des fioles de médicaments et de la nourriture pour les "Sang-Impur". Si ils se faisaient chopper ils étaient morts. Mais elle s'en fichait. C'était pour Swann qu'elle le faisait. Pour Luzia. Pour tout ceux qui souffrait à cause de cette maudite Magie Noire, de ces fichus prétendument Sang-Pur qui se croyaient supérieurs aux autres. Quelle différence faisait le sang. Il était rouge et il coulait quand on se blessait.

Assise dans le dortoir, sur son lit, la jeune fille rédigea quelques mots sur un petit bout de parchemin puis appela son chat, Kir. Petit, noir, silencieux, Kir était invisible pour la plupart des gens. Il se faufilerait sans peine jusqu'à Swann.

- Принесите этому кому вы знаете. Не заставляйте вас поймать*, murmura t-elle à son chat en glissant le mot dans le médaillon d'or de son collier après l'avoir réduit.

Elle prépara ensuite son sac, et descendit. Elle garda sa carapace de glace et se fit attraper par son père.

- Lyleïa, Мы должны говорить моя принцесса**, murmura son père.
- Хорошо. Но теперь нет, папа***, répondit la jeune fille.
- Я люблю вас Принцесса****
- Je sais.

Elle parti et il la laissa s'éloigner sans la retenir. Il avait gagné cette partie. Il le savait. Elle le savait aussi. Et elle l'avait en parti fait exprès pour qu'il la laisse tranquille. A seize heures, elle se rendit dans les couloirs désertiques. Ils étaient sombres, lugubres mais personne ne viendrait dans cette partie là. Elle était plus décharnée que les autres, plus austère. Il y avait des renforcements dans tous les coins. Elle regarda autour d'elle, vérifiant qu'il n'y avait personne puis siffla doucement. Kir sorti de l'ombre et trottina vers elle. Derrière lui, suivait une silhouette masculine, musclée. Lyleïa soupira de soulagement et se jeta dans les bras de Swann en posant ses lèvres contre les siennes se laissant aller dans ses bras.

- Par Merlin, tu m'a tellement manqué, murmura t-elle.

Elle se laissa aller un moment contre lui, respirant son parfum, profitant de sa chaleur, de sa présence. Il lui avait manqué. Tout en lui, lui avait manqué. Ca pouvait sembler stupide qu'elle se soit autant attachée à lui en si peu de temps mais il y avait toute une histoire en eux. Une histoire beaucoup plus longue que leur couple. Puis elle s'écarta de lui et l'examina.

- Mon dieu, tu a l'air épuisé. Swann il faut que tu fasses attention, ils ne rigolent pas tu sais ? Et il y a ... Elle hésita, la gorge serrée. Il y a mon parrain à l'Institution et en invité de temps en temps ... Elle eu du mal à le sortir puis lâcha la bombe, mon père. Il faut que tu fasses gaffe. Je t'en prie, ne leur donne pas l'occasion de te faire du mal, je ne le supporterais pas, fit-elle en caressant sa joue, plongeant son regard dans le sien.
Elle déposa un nouveau baiser sur ses lèvres, posant son front contre le sien un moment avant d'enlever son sac en bandoulière et de le tendre à son petit ami.
- On est en train de monter un réseau chez les nôtres. On est quatre. Tiens, là dedans il y a de la nourriture et deux ou trois fioles calmantes si les plus jeunes panique, et aussi un baume ou deux contre les blessures. Vas y mollo il n'y en a vraiment pas beaucoup et c'est difficile d'en trouver. On essayera d'en récolter le plus possible. On est en train de mettre au point des codes, on vous le fera passer quand ce sera possible et ...
Elle se tu et soupira. Elle venait de parler sans respirer. Elle paniquait un peu ok. Elle avait en fait vraiment peur pour lui. Elle caressa alors sa joue.
- Je t'aime. Fais attention à toi, je t'en prie, fais attention à toi.



* "Porte le à qui tu sais. Ne te fais pas attraper."
** "Il faut qu'on parle ma princesse"
*** "D'accord. Mais pas maintenant papa"
**** "Je t'aime Princesse"
 
©flawless


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MessageSujet: Re: SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer 129196351Sam 5 Juil 2014 - 15:06

Une semaine qu'il ce refusait de faire tout ce que l'on attendait de lui. Il n'était pas question de ce soumettre, et ce serai certainement toujours ainsi pour Swann Jones. Il avait été éduqué avec des principes et une estime de soi qui défiait toute concurrence. Ainsi, Hyacinth; son adoré père avait été un mentor parfait pour qu'il comprenne ce qu'était le courage et la persévérance, lui qui lutait depuis des dizaines d'années pour une cause qui semblait définitivement perdue pour des milliers de sorciers. Et sa mère, était la muse de la tolérance et de la gentillesse, d'une douceur extrême, dévouée pour les siens par vents et par marées. Le savant mélange combiné pour donner l'exemple même de la parfaite tête brulée; indomptable et mortellement borné. En seulement quelques jours; il avait hérité d'un séjour à l'isoloir et d'une panade de corvées toutes aussi fastidieuses les unes que les autres. Les repas étaient miséreux, l'eau plutôt rare, et l'isoloir avait d'or et déjà laissé des traces. Lui comme ses camarades sang-mêlés avaient perdu un certain nombre de kilos, et les nuits ce faisaient de plus en plus difficiles. Seul soutient dans cette galère; une amitié et une force de caractère admirable chez tout ses compagnons d'infortunes, même si certains Serpentards démasqués préféraient encore rester dans leur coin sans comprendre qu'ils ne survivraient pas longtemps aussi seuls.

En une semaine tout était déjà chaotique, les cours qui leurs étaient infligés étaient abominables et les plus jeunes étaient souvent la proie de sortilèges impardonnables assénés par des élèves de Poudlard même; des sangs purs qui y prenaient un plaisir sadique, comme s'ils étaient déjà marqués. Regulus Black était le même atroce petit con qu'autrefois; puissance mille. Fort heureusement, certains sangs-purs n'étaient pas comme cela, et même s'il ne voyait plus Lyleïa il savait qu'elle n'approuvait absolument pas ce que ses compères étaient prêts à faire pour s'attirer les bonnes grâces de foutus Mangemorts. Qu'elle n'approuvait pas la classification du sang, et toutes ses inepties crées pour valoriser une caste de dégénérés consanguins. Jusque maintenant, Swann c'était toujours éloigné de la guerre qui commençait, et n'avait pas prêter attention à tout les signes précurseurs même s'il ne les avait pas occulté; il préférait ce concentrer sur le présent et vivre le peu de joie qui lui était encore accordé. C'était terminé, et il fallait à présent devenir un adulte sans avoir le temps des vacances pour enclencher le processus. Il fallait grandir et ce concentrer sur une cause infiniment juste, et user de toute son incroyable force de caractère pour quelque chose de bien et d'essentiel. Il avait convenu avec lui même que s'il fallait sacrifier sa santé, son mental ou même sa vie pour sauver ses camarades, c'était un bien faible tribu comparé à l'importance de la cause. Il lui fallait maintenant trouver des alliés prêts à faire au moins un minimum de même.

Son miséreux lit faisait face à l'une des plus grandes fenêtres du dortoir, elle fuyait et c'était atrocement mal isolé, mais la lumière faisait signe d'espoir, même si le soleil n'avait encore jamais décidé de briller depuis qu'ils étaient la. Il c'était allongé pour penser une à une aux sorties possibles de l'institut. Échafaudant des plans fous et invraisemblables pour les sortir d'une telle galère. Encore fallait-il pouvoir faire passer un message au monde extérieur, mais la Volière était sacrément bien gardée, et il lui faudrait au moins quatre de ses camarades fraichement diplômés pour espérer faire le poids. Une ombre noir fendit le jour, s'écrasant sur son torse de tout son poids plume; Kir le chat de Lyleïa. Portant un petit message fraichement écrit par sa maitresse. Une des surprises dont elle seule avait le secret; a cet instant il ce souvint une nouvelle fois de pourquoi elle et pas une autre. Il ce hissa sur ses deux jambes quoiqu'un peu difficilement et suivit le chat d'un pas rapide, veillant à ne pas ce faire voir. L'esprit embrumé par la fatigue et par ses forces le quittant peu à peu, il fut prit comme d'un électrochoc quand la russe ce jeta sur lui.

Elle parla sans stop, manquant même de s'étouffer. Les informations trop nombreuses à son goût s'empilèrent dans sa tête dans un méli-mélo complexe et incompréhensible. Il réussi à en saisir les grosses lignes après en avoir trié les nuances, sa tête lui hurlant qu'elle allait exploser s'il ce laissait aller à imprimer toutes les informations de sa jeune compagne. Une chose était sûre; elle était en pleine forme, et cela lui mit du baume au coeur tant cela faisait plaisir à voir. Il répondit avec une réserve ne lui ressemblant pas à ses baisers, préférant conserver l'énergie qui lui restait pour autre chose même si l'envie d'enlacer sa belle comme un fou lui faisait très envie. Il observa ce qu'elle avait prit pour lui et ses camarades, admiratif devant tant de courage. Il était certainement le seul à connaitre Lyleïa sans son masque de glace, et a la voir telle qu'elle était: une femme fragile et forte à la foi, infiniment généreuse et sensible. Si pour lui elle n'avait plus rien prouver, ce n'était pas le cas des autres qui étaient encore rares à l'apprécier, même parmi ses plus proches amis Serdaigles. Alors il enlaça sa belle, remit une de ses courtes boucles blondes derrière les oreilles et prit le sac qu'elle lui avait amené. Il ne faut pas que l'on te voit avec moi. Il faut que tout le monde pense que tu es avec eux, si tu éveilles trop les soupçons ils ce méfierons de toi. Groupez-vous mais restez discrets, sans quoi vous ne pourrez rien faire pour nous. Il murmura avec un calme et un sérieux très inhabituel, faisait certainement comprendre à la Russe la gravité de la situation, même si son état physique en était déjà témoin. Ils ne nous font pas de cadeaux, et je ne compte pas me laisser faire, mais j'ai déjà été repérer. J'ai subi un Impéro à notre arrivée, pour qu'ils puissent me faire entrer sans que je fasse plus de vagues. Lacha-il après que Anne soit venu le trouver le soir même de leur arrivée. Elle lui avait tout raconté, et les deux s'étaient entendu à une alliance, laissant la rancoeur derrière eux. Il n'était plus temps de ménager Lyleïa, elle devait tout savoir et s'il voulait conserver sa confiance il ce devait de lui indiquer toutes les manigances des Mangemorts.

Il observait sans cesse derrière lui, et derrière elle, de peur qu'ils ne soient repérés. Il préféra ne pas lui mentionner son tour à l'isoloir, jugeant que ce n'était pas franchement utile, et qu'elle avait certainement déjà assez peur comme ça.
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MessageSujet: Re: SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer 129196351Sam 5 Juil 2014 - 23:08


Swann & Lyleïa ❧ Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer
Lyleïa savait qu'elle prenait beaucoup de risques en dissimulant de la nourriture et en les apportant aux autres sans compter les fioles de médicaments. Si elle se faisait attraper par un mangemort elle prendrait pas mal. Mais alors si elle se faisait attraper par son parrain ou par son père, elle prendrait très très cher. Ils ne lui laisseraient rien passer. Elle s'était trop rebellée cette année, refusant d'adresser la parole à son père, ne répondant à aucune de ses lettres, évitant son parrain, se disputant avec les Serpentard, coupant les ponts avec les siens, traînant avec ceux qui à leurs yeux n'étaient pas recommandables, tombant carrément amoureuse de l'un d'eux. Oui, si son père ou son parrain l'attrapait, elle allait se faire appeler Morgane. Mais elle s'en fichait. Bien que sa mère ne l'ai élevée que cinq ans et son père pendant dix-sept ans, c'était l'éducation de la première qui primait. Douceur, générosité, bonté. Iryn incarnait tout ça. Elle aurait tout fait pour aider ceux dans le besoin. Quitte à mettre sa vie en danger. Lyleïa était sa digne fille. Et elle en était fière.

Mettant son esprit en branle elle chercha un moyen de contacter Swann et Kir sauta sur son lit à son moment là. La russe sourit. Elle avait l'impression que son chat lisait dans son esprit. C'était peut-être vrai. A ce qu'elle en savait, les Familiers avec des dons en plus que la plupart des animaux de compagnie. Et Kir était plus que son chat. Il était son Familier. Ils étaient liés lui et elle. Et encore une fois il allait l'aider à voir Swann. Le petit chat devait bien aimer le Serdaigle parce qu'il ne rechignait jamais à aller le voir. Lyleïa le laissa partir puis se baissa et sorti quelques fioles de sa malle pour les mettre dans son sac en bandoulière. Elle en sélectionna une en particulier qu'elle glissa dans sa poche puis sorti du dortoir.

Dire qu'elle n'avait pas de chance était un euphémisme. Pourquoi fallait-il que ce soit justement quand elle allait voir son "Sang-Impur" de petit ami qu'elle tombe sur son père. La seule personne qu'il ne fallait pas. Parce que son père avait peut-être un bon nombre de défauts, mais pas celui de ne pas la connaître. Au contraire, il la connaissait même par coeur. Ses moues, les lueurs dans son regard, ses manies, ses tics, ses humeurs. Oui, son père la connaissait bien et c'était dangereux. Très dangereux. Elle maintint donc son masque de glace en place et accepta de lui parler. C'était un bon compromis qui lui permit de s'échapper sans trop de dommages. Son père pourrait comme ça réfléchir à quelle excuse il allait encore inventer pour justifier son comportement. Et il allait lui falloir en trouver une sacrément bonne pour justifier tout ça. En attendant, l'adolescente rejoignit son petit ami qui l'attendait avec Kir.

Lyleïa se jeta dans ses bras en le voyant. Il lui avait tant manqué et elle avait si peur pour lui. Elle l'aimait si fort, qu'elle n'était pas sûre de survivre si il devait lui arriver quelque chose. Ca pouvait sembler niais et enfantin mais malgré ses défauts et ce qu'il pouvait - ou avait pu - être, Lyleïa savait que Swann était l'homme de sa vie et qu'aucun autre ne pourrait jamais le remplacer. Elle parla à toute vitesse, lui confia ce qu'elle avait emporté. Il semblait épuisé, à bout et la russe sentit son coeur se serrer. Elle allait le perdre. Cet été allait les tuer. Ils n'en n'était qu'à la deuxième semaine et déjà Swann était à bout. Combien de temps avant qu'il ne cède complètement ?

-  Il ne faut pas que l'on te voit avec moi. Il faut que tout le monde pense que tu es avec eux, si tu éveilles trop les soupçons ils ce méfierons de toi. Groupez-vous mais restez discrets, sans quoi vous ne pourrez rien faire pour nous.
- Ne t'inquiète pas, on gère. Bon je ne peux pas dire que Spencer soit très discret mais au contraire ça aide. Il dévie l'attention. Comme ça, Nolan, Darya et moi on passe à travers. Mais Swann, pitié, ne fais pas de bêtises qui mériterait un Doloris, si jamais je devais te voir souffrir ou te l'appliquer je ne pourrais pas le supporter, murmura t-elle à son tour.
-  Ils ne nous font pas de cadeaux, et je ne compte pas me laisser faire, mais j'ai déjà été repérer. J'ai subi un Impéro à notre arrivée, pour qu'ils puissent me faire entrer sans que je fasse plus de vagues, fit alors le jeune homme.
Lyleïa resta un instant silencieuse, choquée, puis la colère remplaça la peur dans son regard, embrasant ses prunelles claires.
- C'est pour ça ! C'est pour ça que tu as soudainement obéi ! Je ne comprenais pas ce qui t'arrivais, murmura t-elle furieuse.

Elle n'arrivait pas à le croire. Ou plutôt si, elle ne le croyait que trop bien. Cet endroit les changerait à tout jamais. La jeune femme savait qu'après tout ça, ils ne seraient plus jamais les mêmes et la confiance serait longue à rétablir. La russe voyait bien comment ses camarades agissaient. Ils ne faisaient plus semblant pour sauver leur vie, ils aimaient ça. Ils aimaient faire souffrir les autres qu'ils pensaient inférieurs à eux. Et c'était plus terrible que tout le reste. Un vrai lavage de cerveau. La russe attrapa alors la fiole dans sa poche. Elle prit la main de Swann et l'y déposa.

- Tiens, prends aussi ça. Il s'agit d'une potion qui te maintient éveillé un certains nombres d'heures, qui renforce ton système et te redonne de l'énergie en gros. Trois gouttes suffisent à quelqu'un de ton âge et de ta corpulence. Varie les doses mais jamais plus de cinq ça peut-être dangereux. Je l'utilisais pour les exams. Elle plongea son regard dans celui de son compagnon. C'est ma toute dernière fiole Swann alors n'en n'abusez pas toi et les autres. N'en donne pas aux plus jeunes, ils sont un peu petit. Garde là pour toi et les autres résistants ça vous aidera à être alerte. Je t'enverrais Kir pour te donner un autre rendez-vous dans quelques jours, d'ici là tâche de faire la liste des résistants qu'on sache à qui on peut vraiment faire confiance et je te donnerais les codes. Swann fais ...

Du bruit dans le couloir la fit taire. Elle se figea puis dans un réflexe soudain, poussa Swann dans l'alcôlve, dans l'ombre, invisible, et siffla doucement. Son père apparut. Bizarrement elle ne fut pas surprise de le voir là. Elle aurait du s'en douter. Il ne la lâcherait pas comme ça. Andreï Romansky s'approcha de sa fille. De lui, elle avait hérité du port altier et de la démarche fière et confiante ainsi que de ses yeux, un peu vert, un peu bleu, un peu doré, un peu caramel. Sans couleur précise. Changeant. Comme son caractère.

- Lyl' ? Qu'est ce que tu fais ici princesse ? fit mine de s'étonner Andreï.
Lyleïa avait horreur qu'il l'appelle ainsi. C'était le surnom que Swann lui donnait et elle adorait qu'il l'appelle comme ça, un peu taquin, tendre. Mais dans la bouche de son père ça sonnait comme un titre froid. Comme si il savait pour Swann et elle et qu'il cherchait à les provoquer. Pourtant, elle resta calme, remettant sa carapace en place.
- Je cherchais Kir. Il aime bien se promener, il n'aime pas rester enfermé mais je n'aime pas trop qu'il se balade par ici.
- Je vois. J'ai entendu des voix, tu parlais à quelqu'un ? s'enquit son père.
- Seulement à toi, là, de suite.
Et soudain elle sût ce qu'il fallait qu'elle dise pour le faire partir.
- Папа, я понял. Для мамы. Для всего. Крестный отец  объяснил мне. И я читал ваши письма, lança t-elle en reprenant sa langue natale.
Elle ne voulait pas que Swann comprenne ça.
- Действительно? Почему сохраняемый тихий ничто не говорит ранее ? s'étonna son père.
Lyleïa haussa les épaules.
- Поскольку я также горд и мстителен как вы. Я ненавижу являющийся неправильно, вы знаете хорошо его,* rétorqua t-elle avec aplomb.
Elle pouvait être une merveilleuse menteuse. Apparemment c'était de famille.
- Je sais oui. Je suis vraiment heureux que tu sois revenue à la raison. J'avoue avoir eu peur que tu ne fasses comme ces Potter ou comme Sirius, une traître à ton sang. Ces vermines ne servent à rien Lyleïa, et détruise notre réputation et notre lignée. Il était temps que tu reprenne ta place. Tu es une Romansky après tout. L'Héritière de cette famille, ne l'oublie pas.
Lyleïa serra les dents pour contenir sa colère et continua sur sa lancée.
- Je ne l'oublie pas mais j'aimerais quand même en discuter avec toi. Dans un endroit au calme, c'est possible ? demanda t-elle calmement.
- Bien sûr. Tu n'a qu'à venir dans mes quartiers ce soir on parlera tranquillement, accepta son père avec un soupçon de joie dans la voix et un sourire qui illumina son visage et ses yeux.
Lyleïa s'en serait presque voulu tellement c'était rare de voir son père sourire ainsi.
- D'accord. Je te vois ce soir alors, fit-elle en se forçant à sourire.
Andreï s'approcha et déposa un baiser sur son front.
- Je t'aime ma fille.
- Moi aussi, se força t-elle à répondre.

Puis Andreï la laissa seule, disparaissant dans le couloir. Lyleïa ne bougea pas, silencieuse. Une larme roula sur sa joue. Elle sentit des bras enserrer sa taille fine et elle se laissa aller contre Swann.

- Je ne sais même pas comment il est possible de haïr mon père comme je le hais. Regarde ce qu'il veut que je sois. Un monstre. Comme lui. Comme les autres. Je ne peux pas devenir comme ça, Swann. Si un jour, je dois lui ressembler, je préférerais que tu me tue d'accord ? Elle se tourna vers son petit ami sans quitter ses bras. Promets le moi. Promet moi que tu me tuera si je me mets à devenir aussi monstrueuse qu'eux. De toute manière, si il faut que je leur ressemble, alors à l'intérieur, je serais déjà morte, murmura t-elle en posant son front contre le sien, fermant les yeux, tremblante.

C'était ça son épouvantard. Son pire cauchemar. L'orage était passé loin derrière. Non le pire de tout, ce serait de ressembler à son père.

* - Papa, j'ai compris. Pour maman. Pour tout. Parrain m'a expliqué. Et j'ai lu tes lettres.
- Vraiment ? Pourquoi n'a tu rien dit avant
- Parce que je suis aussi fière et rancunière que toi. J'ai horreur d'avoir tort, tu le sais bien.
 
©flawless


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Dernière édition par Lyleïa D. Romansky le Lun 4 Aoû 2014 - 17:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer 129196351Lun 7 Juil 2014 - 2:01

La témérité et le courage effronté de Swann le laissait souvent à penser qu'il aurait sûrement du atterir à Gryfondor, et pas à Serdaigle. Mais son coeur lui hurlait constamment que sa place était chez les bleus, et que jamais il ne ce serai mieux senti ailleurs. Que ses plus proches amis étaient tous des Serdaigles et que même s'il s'était profondément entiché d'une rouge, jamais il n'avait été trop proche de l'un d'entre eux. Son esprit lui, lui disait parfois qu'il aurait pu trouver sa place chez les Serpentard, parce qu'il possédait un côté pile parfaitement méprisable et presque signature de chez les verts. Son tempérament borderline, colérique, méprisant et bien trop fier. Néanmoins, son sens du devoir et son excentricité faisaient de lui un Serdaigle type; doué d'un sens de la réflexion et d'un caractère atypique collectionné par sa maison. Dans les yeux de Lyl', il voyait l'un des leur. Son sang était clair comme celui des Black, mais son coeur était pur comme du cristal. Elle n'avait de vert que sa carapace, qui c'était considérablement fissurée ces deux dernières années, et Swann fut forcé de constater que si son père l'avait entamée, lui même l'avait brisée à coup de marteau. Il était arrivé dans la vie de la Russe avec toute la brutalité et la force de caractère qu'il possédait, et l'avait tour à tour démolie, aliénée, réparée, rassurée et aimée, peut-être trop, même s'il n'y a jamais assez de "trop" pour Swann Jones.

Alors lorsqu'il vit la prunelle des yeux de la Russe briller d'un feu la dévorant considérablement, son coeur ne fit qu'un bon. Parce que cette asile faisait ressortir absolument tout ce qu'il aimait en elle, et toute sa fragilitée des mois passées s'en était allée, comme si elle était restée à Poudlard; libérant l'âme de sa maitresse. Il en était fini de la Lyleïa qu'il avait brisé dans les couloirs des cachots, c'était à présent de nouveau la femme forte et courageuse, qui en plus de cela avait enfin accepté ses sentiments et ses émotions sans de nouveau les craindrais. Celle à qui le futur ne faisait plus peur, ou du moins un peu moins. Celle qui n'avait pas peur de tout risquer pour protéger la vie de son bâtard de petit ami. Pourtant, même s'il était absolument persuadé qu'elle était capable de tout pour le protéger, il eu l'impression que son côté, elle n'avait pas confiance en elle. Lorsqu'elle tenta de lui faire promettre de ne rien tenter pour s'attirer un Doloris, il ne pu s'empêcher de grincer les dents devant l'innocence d'une telle croyance. Tu le supportera. Et c'est toi qui doit me promettre de le faire si jamais il te l'est demandé. Lyleïa tu dois leur faire croire que tu es avec eux, tu dois faire ce qu'ils te demandent si tu veux nous aider. S'ils te soupçonnent, s'ils vous soupçonnent, ce sera terminé, vous ne pourrez plus rien faire. Ne soit pas si naïve, tu sais très bien que je vais tout risquer pour nous sortir de la, tu me connait et tu sais aussi bien qu'il faudrait plus qu'un Doloris pour m'arrêter. enchaina-il très sérieusement, avec un regard qui ce voulait tendre et protecteur, ce genre de regard qui veut aussi dire que quoi qu'elle puisse dire, jamais elle n'aura le dernier mot.

Et moi je n'avais pas comprit comment j'avais atterri ici lâcha-il, faisant référence à l'impéro qu'il avait subit. C'était atroce de savoir que son esprit avait été maitrisé, même s'il ne s'agissait la que d'une utilisation très bénigne par rapport à ce que l'on peu réellement faire d'un esprit contrôlé par impéro. Rapidement, elle lui colla une fiole dans la main, lui expliquant très précisément les nuances de son utilisation comme s'il n'était pas au courant. Swann était pourtant un bon élève en potion, et avait optenu un Effort Exceptionnel dans la matière, mais il laissa sa compagne parler et lui expliquer ce qu'il savait déjà, ce disant qu'elle aurai certainement angoissé de ne pas lui avoir tout expliqué elle même. Il n'eu pas le temps de lui répondre qu'il fut poussé dans un alcôve, il comprit que quelqu'un approchait, aussi il ce tut et ce fit le plus discret possible. Il ne mit pas longtemps à comprendre qu'il s'agissait la de son père. Enfin il put voir le fameux Andrei Romansky, il observa la scène du coin de l'oeil, ce mordant la lèvre pour résister à l'horrible envie qu'il avait de le tuer. Il comprit précisément à cet instant qu'il serai lui même capable d'effectuer un sortilège impardonnable s'il en avait l'occasion, et fut forcé de comprendre à quel point cet asile allait les aliéner, tous un à un. Rapidement l'échange ce fit en Russe, et même s'il arrivait à Lyleïa de parler en Russe pendant son sommeil ou même très naturellement lorsqu'elle le confondait avec l'anglais, il ne comprenait rien. Hormis les insultes, rien n'était compréhensible pour lui. Mais lorsqu'ils changèrent de dialecte, Swann fut débecté. Elle venait très sérieusement d'accepter de passer du temps seule à seule avec son géniteur, après qu'il n'est pu s'empêcher de faire son petit monologue sur les abjects bâtards et la pureté du sang des Romansky. Swann sera les poings, persuadé qu'il était aussi bon parti que n'importe quel consanguin. Il eu de la peine lorsqu'il comprit qu'elle venait de sacrifier sa haine pour que son père déguerpisse, bien heureux d'avoir gagné face à sa fille.

Alors il sorti de sa cachette pour venir enserrer la taille de sa petite amie au coeur encore une fois brisé. Il la blotti contre son torse et passa ses doigts le long de ses yeux pour sécher ses larmes, avec une douceur protectrice et rassurante, restant silencieux. Et puis elle ce laissa aller à ses peurs, a ses doutes et à ses chagrins d'enfant. Tentant une nouvelle fois de lui faire promettre l'absurde, persuadée qu'elle était capable de finir comme son père, incapable de ce faire confiance. Quelque part, il comprit que si son père avait été lui même un monstre, il aurait certainement comprit ce qu'elle voulait dire. Mais lui n'avait connu que l'amour sans borne d'une famille admirablement unie, d'un père modèle, d'une mère aimante et d'une soeur comme son homonyme féminin. Je n'ai rien à promettre, parce que cela n'arrivera jamais. Tu m'entends ? Il prit sa petite tête entre ses deux mains, collant son visage à quelques centimètres du sien; plantant ses yeux bleus dans ceux de la Russe. On va s'en sortir Lyleïa, c'est l'unique promesse que je vais te faire, celle de ne jamais abandonner. lui murmura t'il très sérieusement, avant de lui offrir un grand sourire espiègle comme ceux qu'il lui lançait à Poudlard dans les couloirs à l'époque ou il tentait seulement de la séduire, ou elle n'était que la reine des glaces. Tu es ma princesse. lui murmura il à l'oreille, insistant bien sur le " ma " lui faisant ainsi comprendre que son père n'existait plus.
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MessageSujet: Re: SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer 129196351Lun 7 Juil 2014 - 13:19


Swann & Lyleïa ❧ Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer
- Tu le supportera. Et c'est toi qui doit me promettre de le faire si jamais il te l'est demandé. Lyleïa tu dois leur faire croire que tu es avec eux, tu dois faire ce qu'ils te demandent si tu veux nous aider. S'ils te soupçonnent, s'ils vous soupçonnent, ce sera terminé, vous ne pourrez plus rien faire. Ne soit pas si naïve, tu sais très bien que je vais tout risquer pour nous sortir de la, tu me connait et tu sais aussi bien qu'il faudrait plus qu'un Doloris pour m'arrêter.

Lyleïa serra les dents et son regard s'assombrit encore un peu. D'un vert bleuté il se fonça un peu plus. Elle ne se pensait pas capable de lui asséner un Doloris. Ou plusieurs. Elle ne savait même pas si elle tiendrait rien qu'à le voir souffrir, alors que les autres lui assénerait ce maudit Sort, alors si elle même devait le faire ... Quelque chose se glaça dans son regard. Elle le ferait. Swann avait raison. Pour garder les autres en sécurité, elle serait capable de lui infliger le Doloris si on le lui demandait. Mais une petite part d'elle mourrait en même temps. On ne pouvait pas infliger un Sort Impardonnable à quelqu'un et espérer en sortir indemne et sain d'esprit. Ce n'était pas possible, à moins d'être un psychopathe professionnel et encore ça ne valait rien puisqu'un psychopathe était déjà cinglé à la base. La jeune femme fini tout de même par hocher la tête, retenant tous les cris qu'elle voulait laisser sortir.

- D'accord. Mais promets moi au moins d'être prudent. Au moins ça. Utilise un peu ton côté prudent et ingénieux de Serdaigle et refoule moi ce côté Gryffondorien de foncer dans le tas que tu as, lui fit-elle promettre.

Il lui parla ensuite de l'Impero et elle faillit craquer une nouvelle fois. Comment pouvait-on être aussi monstrueux au point d'infliger ça à un enfant. Bien qu'elle et Swann ne puissent plus être comparés trop à des enfants. Mais ça ne changeait rien. C'était affreux. Les Mangemorts étaient affreux. Elle se demandait ce qu'ils avaient pu vivre de si horrible pour devenir aussi monstrueux. Lyl' savait pour son père. Mais pour les autres ... Tiens en parlant de père. Poussant Swann dans le noir, la jeune femme affronta son géniteur la tête droite, la voix calme, le visage impassible avec toute la noblesse et la froideur qu'elle avait apprit dans son milieu. Elle se maudit de tout ce qu'elle lui dit, le prononça en russe pour ne pas que Swann comprenne à quel point elle se trahissait, elle les trahissait tous les deux. Elle faisait ça pour le sauver. Mais c'était quand même redonner toute sa puissance à son père. C'était quand même un échec à ses yeux. Elle était la fille de sa mère. Elle se battrait jusqu'au bout. Même si pour ça, il fallait faire croire qu'elle était redevenue la parfaite petite Héritière des Romansky. Si Vitali la voyait, il l'étranglerait pour ce qu'elle était en train de faire. Renier sa mère, renier sa famille pour un père qui la traitait comme un trophée. Alors elle puisa dans toute cette force qu'elle ignorait possédait, elle y puisa jusqu'au bout et fini par regarder son père repartir, fier d'avoir gagné face à la rébellion de sa fille. Lui laisser croire que si elle ne lui parlait plus ce n'était pas de la haine c'était un ego et une fierté digne d'une Romansky. Lorsqu'il fini par disparaître, Lyleïa avait envie de vomir tellement elle se dégoûtait elle même. Sans parler de son père.

Les larmes roulèrent sur ses joues. Ca avait été la goutte de trop. Elle n'avait pas pleuré une seule fois depuis qu'ils étaient arrivés, se montrant forte pour tout le monde. Mais alors son père ça avait été trop. Comment pouvait-on être aussi méprisable ? Swann n'était peut-être pas un sang-pur mais il valait mieux que tous les prétendants au sang prétendument pur qu'il pourrait lui présenter. Il valait mieux que tout ce ramassis de salopards qui utilisaient la magie noire sur des gosses parce qu'ils étaient trop lâches pour affronter des adultes. Sentant des bras entourer sa taille fine elle se laissa aller dans les bras de Swann alors qu'une nouvelle fois, il la consolait après une discussion avec son père. Elle avait l'impression qu'il ne faisait que ça avec elle. Et elle avait si peur de devenir comme lui, comme eux. Un monstre.

- Je n'ai rien à promettre, parce que cela n'arrivera jamais. Tu m'entends ? On va s'en sortir Lyleïa, c'est l'unique promesse que je vais te faire, celle de ne jamais abandonner, murmura Swann.
- D'accord, répondit-elle dans un murmure.
- Tu es ma princesse, continua alors son petit ami avec ce sourire taquin et tendre qu'elle aimait tant.
Elle lui rendit alors son sourire. Oui, elle était sa princesse. Sa princesse à lui. Elle n'était plus celle de son père, de son parrain, des autres. Elle était à lui.
- Pour toujours et à jamais, fit-elle avant de poser ses lèvres contre les siennes.

Elle l'embrassa avec tendresse et douceur, faisant attention à lui. Elle y inséra ensuite un peu plus de passion mais toujours autant d'amour. Elle ignorait à quel point elle pouvait être forte mais elle savait que pour Swann elle pourrait détruire le monde et le réduire à un tas de cendre. Ils finirent par se séparer.

- Je t'aime, murmura t-elle en frottant son nez contre le sien.
Elle sourit, le regard pétillant puis il s'assombrit un peu plus.
- Raconte moi comment ça se passe de votre côté. Du notre c'est déjà assez horrible alors je n'imagine pas chez vous, murmura t-elle.

Elle cassait peut-être leur bulle d'amour mais si elle voulait les aider un maximum, elle devait tout savoir sur ce qui se passait de leur côté. Si ils avaient leur baguette, si ils étaient surveillés, quand ils étaient libres, etc.
 
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Dernière édition par Lyleïa D. Romansky le Lun 4 Aoû 2014 - 17:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer 129196351Ven 1 Aoû 2014 - 2:46

- Je t'aime
-Moi aussi.
C'est deux mots avaient pour habitude d'angoisser l'ex capitaine des bleus. Sous ses airs de grand prince au coeur d'artichaut, ce dissimulait un grand coeur tendre qui ne demandait qu'à être aimé, en ayant peur d'aimer en retour. Lyleïa avait percé la carapace du jeune homme d'un coup de massue lorsqu'elle lui avait crié qu'il n'était qu'un petit garçon ayant peur que l'on ne l'aime pas assez fort, parce que c'était exactement cela. Néanmoins, le petit garçon n'avait pas envie d'aimer en retour. Il lui avait fallut croiser la route de Anne pour comprendre que l'on pouvait ouvrir son coeur sans avoir peur que ce dernier soit brisé, il comprit aussi à quel point il avait du faire de mal autour de lui toutes ces dernières années. Et la leçon était tellement bien comprise et apprise par coeur qu'il avait cédé aux avances de Lyleïa Romansky, certainement la sorcière la plus agitée et fragile de toutes, celle qui avait bien trop souffert pour ses dix-huit ans à peine, celle qui était la plus obstinée de toute, celle qui avait le plus lourd des passés. Il ne lui fallut pas longtemps pour le comprendre lorsqu'il vit son beau père arriver, dans toute sa splendeur fétide de monarque au sang consanguin, accompagné de son orgueil d'un côté et de son égo de l'autre. Ces retrouvailles ne furent pas aussi agréable pour l'un comme pour l'autre, et si Swann était un sorcier particulièrement déraisonnable et effronté, il n'était heureusement pas assez stupide pour foncer dans le tas, bien que cette asile ait pour symptôme principal de progressivement lui faire perdre la raison. Il ce sentait changer, il sentait son coeur s'emplir de haine et de rancoeur, et toute cette colère finirait par ce manifester d'une manière ou d'une autre, comme une cocote minute.

- Raconte moi comment ça se passe de votre côté. Du notre c'est déjà assez horrible alors je n'imagine pas chez vousIl ce mordit la lèvre, que faire ? Raconter la vérité et risquer d'effrayer la blonde, ou plutôt omettre certains faits ? De toute évidence, elle n'était pas prête à affronter tout cela d'un bloc après avoir vu son père, et lui était déjà suffisamment inquiet de cette rencontre, car rencontrer ses beaux parents n'est jamais mince affaire, surtout quand ce dernier est réputé pour être un taré avéré, cruel et putride. - C'est dur, on nous donne pas grand chose à manger, on à un dortoir miteux, on est constamment surveillés et pas mal d'entre nous ont déjà subit des punitions dégradantes. Prudence à passé deux jours enfermée dans une pièce sombre sans manger, avec juste ce qu'il faut d'eau. Sean lui avait tout raconté, et l'attitude de Prue n'était pas restée inaperçue lors de l'arrivée générale, toujours d'après son ami. Il faut dire que Swann n'avait aucun souvenir de cette fameuse arrivée à l'institut à cause de l'Impero qu'il avait subi. La vérité, aussi dérangeante soit-elle méritait d'être arrivée aux oreilles de Lyleïa, aussi aurait-elle une chance de convaincre plus d'élèves sang purs à la cause des sangs mêlés. Si tout le monde n'avait pas comprit la gravité de la situation durant les premiers jours, tous ou presque étaient désormais convaincus d'être tombés dans un piège à mangemorts, et la présence du père de Lyleïa n'était pas la pour rassurer son "gendre". -On est cloitrés, ils nous empêchent de commu… Il ce tut lorsqu'il entendit un bruit dans les couloirs, rapidement ils précipita Lyleïa dans l'alcôve, comme elle l'avait elle même fait précédemment. Dès lors, il observa autour d'eux en passant la tête par dessus le rebord de pierre. Ils cessèrent de parler pendant trois bonnes minutes, puis lorsqu'il en conclu que la voie était libre et que personne ne les avaient vus - à tord - Il reprit la parole sans qu'ils ne sortent de leur cachette. - C'est plutôt plaisant de t'avoir aussi près de moi, dans un coin sombre. Lança-il à la Jones, avec cette humour lourdingue bien caractéristique. Mais sa belle en avait trop entendu pour aujourd'hui, en avait trop vécu pour l'heure, et s'il était de sa responsabilité de la prévenir, il était de son devoir de la rassurer, et plus que tout: de l'aimer.
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MessageSujet: Re: SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer 129196351Mer 6 Aoû 2014 - 14:52


Swann & Lyleïa ❧ Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer
Depuis le début de l'été l'ex Serpentard avait laissé de côté tout ce qui concernait malédiction familiale et Faucheuse en approche. Elle s'était laissé elle même de côté pour s'occuper des autres. Mais elle n'avait pas vu venir le coup de son père. Elle aurait du s'y attendre en plus. Du moment où ils étaient descendus du train, du moment où elle avait comprit que c'était un piège, elle aurait dû se préparer à tomber sur son père, elle aurait du savoir qu'il finirait par lui tomber dessus puisqu'elle l'avait fui durant une année entière. Mais elle ne s'y était pas préparée et sa rencontre avec lui l'avait profondément bouleversée. Renier sa mère, sa vengeance, rejeter Swann, ses amis. Tout cela lui avait fait beaucoup de mal. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle allait se laisser abattre. Elle demanda alors à Swann comment ça se passait de leur côté. Quand elle le vit hésiter elle secoua la tête.

- Swann, c'est pas le moment de me ménager. Tout ce qu'il nous reste c'est nous. Notre force c'est nous. Nous tous. Si on veut s'e sortir on doit rester soudé un maximum. Donc pas de secret, pas de cachotteries, de non dit, de mensonges. Raconte moi tout, fit-elle d'une voix ferme.
-  C'est dur, on nous donne pas grand à manger, on à un dortoir miteux, on est constamment surveillés et pas mal d'entre nous ont déjà subit des punitions dégradantes. Prudence à passé deux jours enfermée dans une pièce sombre sans manger, avec juste ce qu'il faut d'eau, raconta alors le jeune homme.
Le regard de l'ex capitaine s'assombrit au point que le vert d'habitude clair de ses yeux se fonce et qu'il ne reste que quelques éclats d'or.
- Il faudrait que je vous trouve quelque chose ... quelque chose qui peut vous nourrir ou vous redonner des forces ... une potion peut-être ... il faudrait au moins que vous ayez toujours quelque chose à manger sur vous, murmura t-elle d'un air songeur. Est ce que vous avez essayé de communiquer avec l'extérieur ? demanda t-elle alors en relevant la tête.
- On est cloitrés, ils nous empêchent de commu… commença Swann avant de soudainement s'arrêter.

Il les entraîna brusquement dans l'alcôve et la russe tendit l'oreille. Elle entendit alors des bruits de pas. Et bien, c'est qu'il avait l'oreille son aigle. Ils attendirent en silence, blottis l'un contre l'autre dans le noir, que les bruits ne s'éloignent. Et même là ils ne bougèrent pas.

- C'est plutôt plaisant de t'avoir aussi près de moi, dans un coin sombre.
La jeune Romansky posa son front sur l'épaule de son petit ami en riant doucement.
- Pervers, murmura t-elle toujours morte de rire.

Mais ce n'est pas pour autant qu'elle bougea. Elle était décidément trop bien dans ses bras. Leurs deux corps s'emboîtaient parfaitement comme si ils avaient été fait l'un pour l'autre. La blondinette releva la tête vers son compagnon.

- Dis tu connais l'histoire du bachert ? demanda t-elle avec douceur.
 
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Depuis combien de temps ne c'étaient-ils pas retrouvés de la sorte ? Lui qui avait prévu ses vacances des mois à l'avance ce retrouvait privé de sa belle, et après ces deux ans difficiles il n'avait pensé qu'a s'amuser et à prendre du bon temps lors des vacances d'été. Ils avait déjà prévenu ses parents de sa prochaine arrivée accompagnée. Lyleïa était conviée chez les Jones et leur convivialité légendaire. Inutile de chercher d'ou Teddy et Artie tiraient leur bonne humeur et leur excentricité légendaire. Et Swann était prêt à présenter sa belle Russe pur race à sa modeste famille Londonienne. Seulement, Voldemort en avait choisi autrement, et ils étaient à présent l'un contre l'autre, enfermés dans un asile puant, humide et sombre. Étrangement, L'ex-Capitaine relativisait et trouvait la situation particulièrement excitante. L'exotisme de leurs vacances pleines de danger comblait son trop plein d'hormones, et l'énorme partie dérangée de son esprit, parce que Jonsy aimait l'impossible, le danger et l'adrénaline. - Pervers - Oui. lui lâcha-il d'un souffle chaud, s'approchant encore un peu plus de sa compagne qui était déjà bien proche de lui, adossée à l'alcôve humide de l'Asile. Si elle était amusée, lui était bien plus sérieux, bien plus dangereux et bien plus fougueux qu'elle à l'instant présent. Encore une fois, ces vacances promettaient de voler encore un peu plus de raison à l'ainé des Jones qui était bien trop épuisé pour songer à ce raisonner.

Si bien qu'emporté par ses pulsions il n'eu à l'instant que faire de la gravité de la situation dans laquelle ils étaient plongés, alors qu'il était très sérieux quelques minutes auparavant, il venait d'oublier qu'ils étaient en danger à tout instant, alors même qu'il venait de pousser sa belle dans un coin par pur instinct protecteur. Mais qu'espérer tirer de Swann Jones quand on est une trop charmante demoiselle, plaquée contre lui dans un coin sombre, avec toute l'excitation du danger ? - Dis tu connais l'histoire du bachert ? Elle n'eu q'une petite seconde pour terminer de poser sa question, avant qu'il ne la plaque avec fougue contre le mur pour l'embrasser avec toute la passion qu'il ressentait, passant ses mains le long de son corps et de sa poitrine. - Non, mais tu peu toujours essayer de me la conter. Lui murmura t'il à l'oreille tout en l'aguichant un peu plus, il la serrait contre lui comme si elle pouvait s'échapper à tout moment, ce souvenant de cet étrange après-midi l'an passé ou ils avaient vécu une situation à peu près semblable dans les couloirs des cachots. Seulement ce jour la, ils étaient plus prompt à ce haïr qu'a s'aimer. Il était bien déterminé à la déconcentrer pendant qu'elle tentai de raconter son histoire, parce qu'il était de toute façon trop concentré à faire autre chose qu'a l'écouter.
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Swann & Lyleïa ❧ Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer

27 juin 1979, Tour d'Astronomie de Poudlard.

Le soleil descendait sur l'horizon, derrière la ligne que formait la Forêt Interdite, assombrissant le feuillage vert et illuminant une dernière fois le grand lac bleu du parc de Poudlard. C'était la dernière fois que Lyleïa verra un paysage pareil. Un coucher de soleil flamboyant sur le parc du château. C'était sa dernière année. Elle ne reviendrait plus. Cette simple idée lui serra le coeur à lui en faire mal. Elle avait vécu tant de belles années ici. Elle avait tant de bons souvenirs dans ce château. De mauvais aussi. Elle avait l'impression quand partant, elle laisserait un peu d'elle ici. Elle avait tant grandi, elle était si différente de la petite fille de onze ans qui avait débarqué pleines de rêves et d'idées. Aujourd'hui elle se sentait simplement ... vide. A onze ans, elle avait certes perdue sa mère mais elle avait un père qui l'aimait, des amis qui étaient comme une seconde famille pour elle, un frère en la présence de Regulus. Aujourd'hui, elle n'avait plus rien. Plus de famille. Plus de maison. Et plus de père. Il fallait dire que le fait d'avoir découvert que son père avait assassiné sa mère n'aidait pas à la stabilité d'une famille. Mais ce qui vidait le plus la jeune femme c'était cet amour profond et déchirant qu'elle avait pour un mec qui ne la regardait même pas, qui en aimait une autre et qui l'avait traité - a raison - de folle. Elle avait été dure avec lui. Elle lui en avait fait voir de belle. Il était peut-être temps de laisser couler. Elle allait commencer une nouvelle vie. Il était temps de s'excuser et de laisser partir les fantômes de son passé. Aussi, lui avait-elle écrit une lettre. Il avait du la recevoir. Elle n'en savait rien. Elle n'était pas au dîner. Elle n'avait plus sa place à la table des Serpentard, et n'avait pas sa place sur une autre table. Elle n'était même pas réapparut depuis le petit déjeuner puisque les examens étaient finis. Il n'y avait plus rien pour elle ici. Il était peut-être temps qu'elle s'en aille finalement.

Assise sur le rebord en pierre de la Tour d'Astronomie, la plus haute tour de Poudlard, les jambes pendant dans le vide, elle regardait le coucher de soleil en se souvenant des mots qu'elle avait écrit à Swann un peu plus tôt dans la journée.
Spoiler:

Les larmes roulèrent sur ses joues. C'était peut-être mieux ainsi. Swann était mieux sans elle. Elle lui faisait trop de mal. Elle ne savait pas aimer. Elle ne savait que faire souffrir. Elle allait partir. Ailleurs ... Dans un endroit où personne ne saurait qui elle était. Ou personne ne la jugerait. Ou il n'y aurait plus ni mort ni adieux. Juste une douce sérénité. Elle ferma les yeux, recueillant les derniers rayons du soleil sur sa peau. C'est alors que la porte s'ouvrit brutalement, manquant de la faire tomber du rebord et dégringoler pour s'écraser trente mètres plus bas. Elle se retourna alors surprise.

- Swann ?? s'étonna t-elle.

16 juillet 1979, Institut Clevergrace

Ils étaient là tous les deux, blottis l'un contre l'autre à voler au temps ce qu'il leur prenait. Ils avaient sût se retrouver alors qu'ils étaient sur des pôles différents l'un et l'autre, ce n'était pas quelques mangemorts et des règles débiles qui allaient les empêcher de se voir. Ils s'aimaient si fort. Tout était si violent, si passionné entre eux. De l'amour à l'état pur, brut comme un diamant non taillé.

- Pervers
- Oui.

Lyleïa rit encore alors que Swann se rapprochait encore un peu plus d'elle, collant son corps chaud contre le sien. Elle l'aimait tant. Il lui offrait tout ce qui lui manquait. L'amour. La passion. La stabilité. L'aventure.

- Dis tu connais l'histoire du bachert ? demanda la russe.

Mais a ce moment là comme si il voulait la faire taire, Swann la plaqua contre le mur et lui offrit un baiser brûlant, passionné, fougueux. Ca rappelait quelque chose à la jeune femme quoique le baiser fut moins haineux que la précédente fois. Elle poussa un soupir de bien être alors que les mains du Serdaigle effleuraient son corps en de douces caresses. Elle lui rendit son baiser, se fondant en lui, avant qu'il ne s'éloigne pour la laisser respirer.

- Non, mais tu peu toujours essayer de me la conter, rétorqua Swann dans un grondement rauque tout en parcourant sa peau de baisers brûlants.
- Le Bachert est ... elle ferma les yeux en sentant ses lèvres dans son cou, elle adorait ça, la personne que Dieu ou ... elle gémit sous ses caresses de plus en plus brûlantes, l'Univers t'a destiné. Elle tenta de reprendre le contrôle mais c'était peine perdu. Elle est l'autre moitié ... elle glissa ses mains dans ses cheveux bruns et lui offrit un baiser fougueux quoique bref, de toi même. Ton véritable amour. Elle posa une main sur son torse, le souffle court, les joues rougies, et plongea son regard brillant dans le sien. Tu es mon bachert, déclara t-elle.

Puis elle posa la main sur sa nuque et l'attira à elle pour lui offrir un baiser aussi brûlant que les siens. Un baiser qui traduisait sa passion, sa douceur, sa force, sa tendresse et son amour infini pour le jeune homme.
 
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27 juin 1979, Tour d'Astronomie de Poudlard.

C'était terminé avec Anne, et jamais il n'aurai pu penser ce sentir aussi mal d'avoir quitté une fille aussi géniale que la préfète des Gryffondor. Elle qui lui avait tant apprit, lui avait tant apporté et l'avait aimé envers et contre tout. Elle qui faisait partie de l'équipe des rouges et qui pourtant assistait aux matchs du Capitaine des bleus affublé de son écharpe, impunément et dans les gradins de sa maison. Elle qui avait fermé ses oreilles pour endurer tant bien que mal les railleries des bruits de couloirs sur son coureur de petit ami. S'il savait qu'il avait rompu parce qu'elle n'était faite pour lui et parce qu'il en aimait une autre, il savait que c'était grâce à elle qu'il l'avait justement comprit. Qu'il avait comprit qu'il aimait la russe cinglée qu'était Lyleïa Romansky, la reine des glaces, celle qui n'aime personne, celle qui souffre en permanence, celle qui lui avait craché tout son amour et toute sa haine à la figure après l'avoir ignoré et repoussé pendant deux ans.

Une fois au sommet de la tour d'astronomie, il poussa la porte d'une façon un peu trop brutale pour être discrète et qui n'était pourtant pas prémédité, Jones n'était simplement pas très délicat, ni même doux ou sensible, c'était un véritable boulet de canon ravageant tout sur sa route, et la porte de la tour d'Astronomie s'en souviendrai même après le départ du Serdaigle. Précédemment, sa chouette lui avait amené une lettre. Quelques instants plus tard, il sorti de son dortoir pour déambuler dans les couloirs du château. - Vassiliev, tu sais ou est ta cousine ? Demanda t'il sans prendre de gants à Vitali qu'il venait fort heureusement de croiser dans les escaliers. - Elle m'a dit qu'elle allait à la tour d'astronomie voir le coucher du soleil lui répondit-il avec son accent russe, le même que Lyleïa. Rapidement, il fit demi-tour sans même prendre la peine de remercier Vitali pour l'info. Il grimpa les escaliers deux par deux en attendant impatient que ces derniers cessent de vouloir l'obliger à monter au mauvais étage. Après avoir démonté la porte, il s'approcha de la Russe qui semblait surprise de le voir et sorti le précieux papier de la poche interne de sa chemise. Lui tendant sans rien dire.


16 juillet 1979, Institut Clevergrace



Comment réussir à reprendre le contrôle si même Lyleïa l'encourageait à rester dans cette douce euphorie ? Elle qui répondait à ses avances avec autant d'envie, avec ses gémissements et ses caresses, elle le rendait encore plus fou qu'il ne l'était déjà, et parfaitement incontrôlable. Si bien qu'il n'écouta que d'une oreille discrète ce qu'elle tenait de baragouiner, retirant alors le peu de sens qu'avait son histoire. Si bien qu'il n'en comprit pas un traitre mot, trop envahi par des pensées que la morale n'approuverai pas. - Je suis tout ce que tu veux lui dit-il d'un souffle chaud, continuant sur sa lancée avant d'être stoppé net par une énorme crampe d'estomac. Ce dernier lui hurlait qu'il avait faim et qu'il n'était absolument pas le moment des galipettes. Aussi grommela-il lorsqu'il lâcha sa belle et bloqua son bras contre son ventre. - Je comprend mieux pourquoi c'est un asile, je vais devenir dingue si je reste ici plus longtemps. Il glissa le long du mur et ce laissa tomber sur les fesses, bloquant ses genoux contre son torse. Son regard s'assombrit, et comme à son habitude, son humeur changea d'un extrême pour l'autre.
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MessageSujet: Re: SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer 129196351Jeu 7 Aoû 2014 - 0:43


Swann & Lyleïa ❧ Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer
27 juin 1979, Tour d'Astronomie de Poudlard.

Elle était là, paisible à regarder le coucher de soleil. Tout cela allait lui manquer terriblement quand elle allait partir. Mais il était temps pour elle de tourner la page. Elle avait été très heureuse ici, mais elle avait aussi été très malheureuse. C'est ce qu'on appelle communément "grandir". Elle se souvenait que quand elle était petite, sa mère l'asseyait sur le bar de la cuisine et pendant qu'elle préparait le repas elle lui parlait. Un jour, elle lui avait dit que "grandir c'est dire je t'aime". Elle n'avait pas précisé que dire "je t'aime" ça pouvait faire autant de mal que de bien. Elle n'avait pas dit que l'amour rendait vivant autant qu'il pouvait détruire. La brise légère secouait doucement ses mèches blondes et emportait son chagrin avec elle. Il faisait bon. L'été était là. Et il apportait avec lui, l'espoir d'un renouveau. Elle avait envie de faire le tour du monde. Elle irait en France. Lysandre lui avait décrit combien c'était beau, elle avait envie de voir. Paris, la ville de l'amour. La Provence. La Bretagne. Les montagnes. Elle irait en Espagne aussi. Les récits de Luzia lui avait donné envie de voir ce beau pays ensoleillé. Elle voulait pouvoir se baigner dans la mer sans manquer mourir de froid. Elle voulait visiter l'Italie et la Grèce. Elle irait jusqu'en Russie pour retrouver le reste de sa famille. Elle savait que sa tante et son oncle était anti-magie noire. Antanasia lui avait proposé plusieurs fois de venir vivre avec elle et son mari, Dimitri. Peut-être qu'elle accepterait de vivre un temps en Russie. De retrouver ses racines. Moscou était une ville si belle.

Le bruit de la porte violemment ouverte la fit sursauter, manquant de la faire tomber dans le vide. Elle se rattrapa in extremis et se retourna. Swann s'approchait, l'air essoufflé. La capitaine se leva précautionneusement alors qu'il lui tendit un morceau de parchemin. Elle le prit de ses doigts délicats et le reconnu. C'était sa lettre. Elle était ouverte. Un peu froissée.

- Tu l'a lue ? demanda t-elle d'une voix douce.

16 juillet 1979, Institut Clevergrace

- Je suis tout ce que tu veux, murmura Swann sans avoir rien écouté de ce qu'elle avait dit.

La jeune Romansky leva les yeux au ciel. Quel romantisme. Du Swann Jones tout craché. Mais il fallait dire qu'elle aussi avait l'esprit ailleurs. Plutôt concentré sur les baisers brûlants qu'elle et son petit ami échangeaient. Si ça continuait ainsi, ça allait mal finir. Pas qu'elle n'est pas envie du jeune homme non, elle l'aimait, mais elle n'avait pas franchement envie de faire ça dans un couloir où tout le monde pouvait passer, dans un asile qui les rendaient progressivement cinglés, entourés de mangemorts assoiffés de sang et de torture. Soudain, Swann s'arrêta brutalement et se plia en deux avant de s'asseoir sur le sol. Comprenant ce qu'il avait, sa compagne fouilla dans le sac qu'elle lui avait donné et sorti un morceau de pudding auquel elle redonna sa taille normale avant de lui tendre, s'asseyant près de lui.

- Je comprend mieux pourquoi c'est un asile, je vais devenir dingue si je reste ici plus longtemps.
- Mange, ordonna t-elle avec autorité.
Posant sa tête sur l'épaule de l'ex bleu & bronze elle le laissa manger tranquillement.
- On va s'en sortir mon amour, je te le promets. Si tu as l'impression de tomber, accroche toi à moi je te retiendrais. Elle voulu lui changer les idées. Tu te rappelle cette fois dans la Tour d'Astronomie ? Quand on s'est mit ensembles. Elle se tu un instant. J'avais l'intention de partir. Je voulais faire le tour du monde. Ca ne te tenterait pas toi de voyager ?
 
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27 juin 1979, Tour d'Astronomie de Poudlard.

Il lui tendit sa lettre, l'enveloppe était ouverte. Il la fixa droit dans les yeux avec un de ces regards sérieux qui devenaient de plus en plus fréquents ces deux dernières années. Et il ce souvint de l'été dernier, l'été ou la reine des glaces avait enfin laisser tomber la muraille entourant son coeur. Cette journée ou elle ce serai certainement mutilée si il n'avait pas été la, et ou il avait prit soin d'elle comme de sa propre soeur. Pourtant, à cet instant Lyleïa n'était qu'une Serpentarde froide et virulente, le genre de sorcière qui pourrait vous pétrifier seulement pour vous faire taire, ce genre de fille qui vous fuie et vous méprise sans aucune raison. Et pourtant, quelques mois plus tard, ils étaient allés ensemble à la coupe du monde de Quidditch, avec Emmeline Vance et toute la joyeuse bande de Serdaigles. Cette soirée ou ils c'étaient retrouvés sur la plage, ou elle c'était ouverte à lui pour ensuite ce raviser à Halloween ou elle lui avait alors craché toute sa haine à la figure.

Ils c'étaient rapprochés, appréciés, haïs et méprisés, puis respectés, pour finir par s'aimer. S'il avait mit fin à sa relation avec Anne, c'était pas respect pour la Gryffone qui avait toujours été trop parfaite et dont il ne méritait pas la confiance. Mais ce n'était pas pour retrouver Lyleïa, il ne devait pas être la, au sommet de cette tour d'astronomie, une lettre à la main et la main tremblante. Il devait être fort, il devait mettre un terme à cette relation qui avait toujours été foireuse. - Non, je ne l'ai pas lue. Lui affirma-il. Et c'était vrai, il l'avait ouverte et avait reconnu l'écriture de Lyleïa. Ils s'envoyaient beaucoup de lettres à une époque, l'été dernier précisément. Sauf qu'il ne voulait pas savoir ce qu'elle avait écrit, il voulait tirer un trait sur tout ça et s'en aller de Poudlard. N'ayant aucune idée de ce qu'il ferai de sa vie, il prendrai surement une année sabbatique ou ce rabattrait sur une existence moldue. Il irai voir Bertram jouer, il irai voir Sonia et Marlène, il vivrait une vie de bohème, loin de cette année, loin de Poudlard.

- Qu'est-ce que tu veux ? Lui dit-il d'une voix qui ce voulait lassée, comme un soldat ayant abandonné la bataille depuis des lustres, n'y croyant plus et ayant perdu la foi. Sa raison refusait de céder à son coeur qui lui hurlait de prendre la Russe dans ses bras, et en ces derniers jours à Poudlard, il était décidé à tirer un trait sur cette année pénible, même s'il avait obtenu d'excellents résultats dans la plupart des matières. Il était fatigué, et souhaitait plus que tout que ses vacances arrivent.


16 juillet 1979, Institut Clevergrace

- Mange
Lui ordonna-elle. Elle n'eu pas à le dire deux fois qu'il prit la part de pudding qu'elle lui tendait. Pourtant, il n'en sépara qu'un quart qu'il mangea. Il était décidé à garder les trois quarts pour ses amis affamés dans les dortoirs. Certain plus jeunes pleuraient constamment leur faim, empêchant les autres de dormir et provoquaient l'agacement de leurs pairs, et plus que jamais, tous devaient restés soudés. L'un d'entre eux aurait surement une baguette pour lancer un "Amplificatum" sur le peu de nourriture qu'il pouvait ramener. Gisant au sol, son regard ce fit plus lointain tandis qu'il écoutait les encouragements de Lyleïa, ses souvenirs de cette soirée ou il désirait profondément partir le plus loin possible et tout laisser derrière lui, toutes ses idées qu'il ne lui avait jamais dites. Alors qu'elle voulait voyager, lui voulait tout laisser tomber. Et plus que jamais, c'était l'occasion de lui avouer tout ce qu'elle avait changer dans sa vie. - Oui, je me souviens. Il laissa un blanc, avant de continuer. - Je ne te l'ai jamais dit. Mais ce soir la, je voulais tirer un trait sur la magie, sur Poudlard, sur nous. Avoua-il. - Je voulais partir, voyager comme tu dis. Mais quand je t'ai vue ce soir la, à la tour d'Astronomie, toutes mes idées ont changées. Il lui prit les mains, l'invitant à s'assoir près de lui.  -Si on s'en sort princesse. Je deviendrai Auror, et je les enfermerai tous jusqu'au dernier.  affirma-il. Si Lyleïa était sa petite amie, elle était avant tout celle qui lui avait redonné foi en la magie, et lui avait donné la force de croire en ses rêves, cette force qui s'envole bien souvent lorsque l'on s'apprête à devenir un adulte.
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Swann & Lyleïa ❧ Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer

27 juin 1979, Tour d'Astronomie de Poudlard.

Il lui faisait face. Il avait l'air si en colère et en même temps si fatigué. Il lui faisait presque peur. Elle ne savait plus trop où ils en étaient tous les deux. Leur relation avait évoluée si rapidement. Au début ils n'étaient que des camarades de classe. Il la provoquait sans cesse, il essayait de briser sa carapace de glace, de prouver qu'il pouvait faire craquer toutes les filles de Poudlard y compris la célèbre Reine des Glaces. Et puis soudain tout avait changé. Quand elle avait compris qui était l'assassin de sa mère, elle avait voulu se faire du mal. Ce jour là elle aurait même voulu mourir. N'importe quelle solution aurait fait l'affaire pour oublier ce qu'elle venait d'apprendre. Si elle avait été seule ça aurait pu très mal se terminer. Mais Swann avait été là. Il l'avait secourue. Pendant des semaines il l'avait supportée, consolée, étreinte. Il avait calmé ses peurs, séché ses pleurs, apaisé ses cauchemars. Il l'avait aidé tout au long de la fin de l'année. Ils étaient devenus amis. Et puis encore une fois tout avait changé. Leurs sentiments avaient changés. Ils étaient tombés amoureux. L'unique problème était que ni l'un ni l'autre ne savaient aimer. Et au lieu de ça ils s'étaient déchirés. Littéralement. Ils s'étaient beaucoup fait souffrir. Aujourd'hui, ils ne s'adressaient même plus la parole. Et pourtant Merlin savait qu'ils s'aimaient ces deux là. Ca se lisait dans leurs yeux.

- Non, je ne l'ai pas lue.
Lyleïa ferma les yeux et soupira. A quoi ça servait qu'elle se tue à écrire une fichue lettre d'adieu si cet abruti ne la lisait même pas. A ce moment là, une bouffée d'agacement monta en elle.
- Qu'est-ce que tu veux ? souffla alors Swann d'un air las.
- Tu l'aurais sût si tu avais prit ne serais-ce que la peine d'ouvrir la lettre ! rétorqua t-elle d'un air agacé.

Mais elle se reprit bien vite et se mordit la lèvre inférieure d'un air désolé. Son visage et son regard s'adoucirent, elle laissa tomber le masque, baissa les yeux.

- Je suis désolée. Je suis fatiguée, murmura t-elle. Elle releva le regard vers lui. Je voulais simplement te dire adieu. Et m'excuser de mon comportement envers toi. J'ai été tellement horrible, je ne pensais pas la moitié de ce que je t'ai dis. Elle soupira. Lis la lettre. Ou ne la lis pas. Fais ce que tu veux Swann, continua t-elle avant de lui tourner le dos.

Elle s'approcha des créneaux et admira les étoiles qui apparaissaient une à une et la lune qui montait dans le ciel qui s'obscurcissait.

- Cet endroit va me manquer, souffla t-elle l'air doux et rêveur.

Nostalgique.

16 juillet 1979, Institut Clevergrace

Inquiète, Lyleïa regarda son petit ami manger le morceau de pudding qu'elle lui avait donné. Il était si pâle, les traits tirés, il avait perdu plusieurs kilos. Elle avait peur pour lui, si peur. Alors elle tenta de lui changer les idées, de lui donner un peu plus de forces.

- Oui, je me souviens. Je ne te l'ai jamais dit. Mais ce soir la, je voulais tirer un trait sur la magie, sur Poudlard, sur nous.
- Vraiment ? s'exclama Lyl' surprise et même légèrement choquée.
- Je voulais partir, voyager comme tu dis. Mais quand je t'ai vue ce soir la, à la tour d'Astronomie, toutes mes idées ont changées.
Lyleïa le regarda, intriguée. Swann lui prit les mains et l'attira vers lui. Elle posa sa tête sur son épaule; blottie contre lui.
- Si on s'en sort princesse. Je deviendrai Auror, et je les enfermerai tous jusqu'au dernier.
Le coeur de la russe se serra. Elle avait peur qu'il ne pense à cette éventualité. Elle ne voulait pas le perdre. Mais elle serait toujours là à ses côtés.
- Je te soutiendrais. Toi et moi on formera un beau duo tiens. L'Auror et la Médicomage. Elle essayait de le faire rire. Il était si beau quand il souriait. Promets moi qu'on voyagera toi et moi. Je voudrais retourner en Russie. Te présenter ma tante et mon oncle. Et puis visiter l'Espagne et l'Italie. Pourquoi pas la France au passage ? Ca ne te tenterait pas toi ? demanda t-elle en entrelaçant leurs doigts. Imagine les paysages magnifiques, la liberté qu'on aurait. Moscou enneigée, le soleil de Madrid, la Toscane. Elle l'embrassa dans le cou. Caressa ses cheveux bruns. Sa nuque. On va s'en sortir mon amour. Je te le promets.
 
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MessageSujet: Re: SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer SWANN&LYL • Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer 129196351Dim 21 Sep 2014 - 20:09

27 juin 1979, Tour d'Astronomie de Poudlard.

Il lui faisait face, un visage très fermé et étrangement sérieux. Ces derniers mois avaient étés particuliers. Il était fatigué et attristé d'avoir rompu avec Anne qu'il avait réellement aimé. S'il avait passé des mois avec elle sans éprouver l'envie d'aller voir ailleurs, il n'avait jamais été capable d'oublier complètement Lyleïa. Pour ce protéger d'elle et de son emprise, il avait été capable de la détester et de lui faire vivre un calvaire. Capitaines tout deux, ils c'étaient livrés une sorte de guerre au Quidditch, et Swann avait eu des mots cruels à son propos devant son équipe. Elle avait passé beaucoup de temps seule, et l'ex-Capitaine des bleus n'avait trouvé que la haine comme seule parade à son mal-être. Une partie de lui lui murmurai qu'il voulait passer du temps avec la russe, et son esprit fort de raison lui hurlait de l'oublier, elle et ses problèmes, elle et sa malédiction. Swann avait été un vrai petit con pendant toute ses années, mentant à Anne, mentant à Lyleïa, ce mentant à lui même. -Je voulais simplement te dire adieu. Et m'excuser de mon comportement envers toi. J'ai été tellement horrible, je ne pensais pas la moitié de ce que je t'ai dis. Elle soupira. Lis la lettre. Ou ne la lis pas. Fais ce que tu veux Swann. Fini-elle par lui dire, avant de lui tourner le dos. Encore une fois, elle avait été sur la défensive avant de s'ouvrir comme un tournesol au soleil. Elle mordait toujours avant de faire le dos rond, elle était tellement malheureuse et tellement frustrée qu'elle répondait toujours par l'agressivité avant de s'en vouloir, pour finir par ce calmer. Cette instabilité plaisait à Swann qui recherchait toujours le défi et l'agitation en toute chose. Il soupira, s'approchant d'elle comme un fantôme: avant de l'enlacer, serrant le dos de la jeune russe contre lui, plantant son visage dans son cou; respirant son parfum. Il n'ajouta rien, ce contentant de regarder les étoiles par dessus l'épaule de sa Lyleïa.


16 juillet 1979, Institut Clevergrace

Il écouta Lyleïa parler sans rien dire, les traits tirés et le visage fatigué, son éternel sourire restait planté sur son visage. Il semblait apaisé, et rêvait de tout les voyages dont l'ex Capitaine des verts parlait. Il rêvait de voir le monde, de voir s'il était meilleur ailleurs. Il savait que les moldus n'avaient pas à vivre toute cette agitation à propos d'une sois disante pureté du sang. Ils avait leur soucis; sa mère en parlait à la maison. Mais ils étaient prospères parce qu'ils n'avaient pas à craindre les folies d'un mage noir génocidaire. La magie était magnifique lorsqu'elle était manipulée par les bonnes personnes, et faisait des dégâts irréparables dans les esprits des mauvaises victimes. Et si Swann n'avait pas peur de la mort, il avait peur de la solitude. Peur de perdre tout ceux qui lui étaient chers, peur de perdre sa petite soeur, ses parents, ses amis les plus proches; Anne, Sonia, Sean, Bertram, Dexter et bien d'autres, peur de perdre Lyleïa, cette même peur qui lui avait donné l'envie de toute abandonner par lâcheté. - C'est plus facile de tout quitter quand on à personne à aimer. C'est pour ça...lui dit-il d'une petite voix un peu faiblarde, pour répondre à sa première question. C'est plus facile de tout plaquer quand rien ne nous retiens, seulement, c'est impossible de partir lorsque la chose la plus importante à nos yeux ne peu pas nous accompagner: L'amour.
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Swann & Lyleïa ❧ Laissez nous vivre, au moins l’instant présent. On ne demande pas, d’avoir l’éternité. Mais seulement s’aimer

27 juin 1979, Tour d'Astronomie de Poudlard.

Elle était épuisée, elle était lasse de se battre toujours, elle avait envie d'un peu de calme et de stabilité dans sa vie. Et si Swann ne pouvait pas le lui offrir alors elle laissait tomber. Elle le laissait partir, il était libre, elle ne le retiendrait plus. Elle l'avait trop fait souffrir et il lui avait bien rendu la pareille. Ils s'étaient fait trop de mal il était tant d'abandonner la partie. Elle finit donc par lui tourner le dos, regardant l'horizon, nostalgique. Ce château allait vraiment lui manquer. La vie dehors lui faisait peur. Elle ne savait pas trop comment l'aborder. Elle savait qu'elle voulait être médicomage, qu'elle voudrait essayer de rendre les vies que son père et ses collègues prenaient sans vergogne. Des bras encerclèrent soudain sa taille fine et Swann la serra contre lui, enfouissant son visage dans son cou. Lyleïa ferma les yeux et s'abandonna dans ses bras, appuyant sa tête contre celle du jeune homme.

- Je t'aime, murmura t-elle avec tendresse.

16 juillet 1979, Institut Clevergrace

- C'est plus facile de tout quitter quand on à personne à aimer. C'est pour ça..
- Ce n'est plus le cas aujourd'hui, répondit la jeune femme en embrassant son petit ami.

Ils restèrent là, blottis l'un contre l'autre, en silence, profitant de leur présence. Ils avaient peur tous les deux mais ils ne se l'avouaient pas. Lyleïa pensait à de nouveaux horizons, à un nouveau monde. Un monde où son père n'existait pas, où la haine et la guerre étaient bannies, où plus rien ne pourrait jamais les atteindre. Elle savait bien sûr que ça n'existait pas mais ça ne l'empêchait pas d'en rêver. Quand des pas se firent de nouveau entendre, ils se blottirent un peu plus pour ne pas se faire voir puis se redressèrent. Lyleïa offrit un baiser à la fois tendre et passionné à son compagnon.

- Il faut que j'y aille Swann. Prends soin de toi mon amour. Je viendrais te voir dès que je pourrais, murmura t-elle.

Elle lui offrit un dernier baiser puis s'éloigna, le coeur serré.
 
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