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le pouvoir des mots ? - Ange.

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MessageSujet: le pouvoir des mots ? - Ange. le pouvoir des mots ? - Ange. 129196351Lun 10 Aoû 2015 - 1:55

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LE POUVOIR DES MOTS ?


L'école ou plutôt son charmant directeur Albus Dumbledore avait eu la charmante idée d'établir un camps de vacances en Grèce dans lequel élèves et parents étaient la bienvenue pour les deux mois de vacances de l'été et à en entendre tous les cris de joie dans la Grande Salle lors du dernier repas de l'année, l'idée avait l'air d'enchanter la majorité de ces mouflards insouciants. Chanter autour d'un feu de camp, dormir dans des cabanons à l'allure plus que modeste et se raconter des histoires qui font peur le soir afin d'effrayer gaiement les plus jeunes c'était leur truc. Mais surement pas celui d'Ebenezer qui ne comptait pas mettre un seul de ses majestueux orteils dans ce camp de bouseux où le soleil frappe si fort que sa peau pâle risquait d'en prendre un sérieux coup et de finir aussi brûlée qu'une citrouille en été. Cela ne lui plaisait pas du tout et il imaginait ses vacances confortablement installé dans l'un des fauteuil du manoir à lire les journaux du matin, recevoir les amis de ses parents tout en jouant au jeune homme courtois, s’entraîner avec son père et pratiquer l'équitation en toute tranquillité. Cependant, une fois rentré chez lui, les choses de ne s’annoncèrent pas sous l'angle dans lesquelles il les avait si sagement envisagées. Son cher paternel paraissait bien plus intéressé par ce camp d'été qu'il ne l'aurait cru et souhaitait voir son fils y participer durant quelques jours afin qu'il règle des affaires importantes et ce serait un bon moyen pour lui disait-il d'observer ses camarades en dehors du contexte de Poudlard. Et à son retour un dîner était prévu avec les Blackstone amis de la famille, l'idée de pouvoir converser avec Daisy à son retour le contenta à un peu. Mais ce ne fut que de courte durée car une fois devant sa valise il déchanta complètement, quelle idée complètement saugrenue avait encore eue son cher papa, l'envoyer dans ce camp peuplé de sangs de bourbes, "observes tes adversaires" lui avait-il si calmement conseillé, mais pour le moment le jeune homme ne comprenait pas bien en quoi il lui était nécessaire d'aller les observer là bas, il les voyait et supportait déjà leur face de trolls ainsi que leurs jacassements incessants la moitié de l'année à Poudlard, cela suffisait, cela était censé suffire non ? Mais il se devait d'obéir et en quelques coups de baguette la valise fut remplie, très bien remplie il fallait dire qu'il avait beaucoup de gout concernant ses vêtements et qu'il lui était difficile de choisir. Il partait dans deux jours et comptait bien profiter de l'élégance et du confort du manoir avant de se retrouver dans des cabanons de vacanciers qu'il imaginait sordides et puants.

Un portoloin avait été mis à sa disposition dans l'enceinte du manoir afin qu'il puisse se déplacer jusqu'en Grèce plus facilement. L'objet en question était une vieille chaussure qui ressemblait plus à un gros rat mort qu'à une botte. Déjà que l'idée d'y aller ne l'enchantait pas alors poser sa main sur cette horreur ne le calma pas et le repoussa encore plus. A l'heure précise soit huit heure trente-six du matin il posa quand même le doigt sur l'objet et fut emporté dans un tourbillon désagréable et nauséabond, surement la chaussure avait-il pensé. Et quelques minutes plus tard, après moult cavalcades il se trouva enfin à destination, sur l'île de Falkonera. Bon finalement, ce n'était pas si moche que ça, il s'attendait à pire, mais le camp amis ne lui inspirait pas confiance. Il trouva son cabanon et s'y installa en prenant bien tout son temps espérant que cela lui prendrait la journée, mais l'ennui le gagna bien vite et il avait décidé de se rendre à la plage voir si l'eau pourrait lui apporter un peu de fraîcheur car il n'était absolument pas habitué à des températures aussi élevée et son corps le vivait plutôt en sueur. Il ne mit pas bien longtemps à trouver une crique peu peuplée, bien sur il y avait des gens mais beaucoup moins que sur la grande plage où il s'était arrêté quelques minutes en arrière. Il déposa sa serviette sur le sable et fit apparaître un parasol qui se planta profondément au sol. Il s'y installa confortablement et ferma les yeux le visage protégé par un nuage d'ombre des rayons brûlants du soleil. Il n'aimait pas beaucoup la plage en été, il la préférait en hiver, déserte et froide. Alors qu'il allait plonger dans un demi sommeil, il entendit des voix communes non loin de lui qui ne semblaient pas l'avoir remarqué, il se retourna sur le ventre afin de voir a qui elles appartenaient, lunettes de soleil vissées sur les yeux, il écouta. "Allez les gars, faites un effort, vous allez voir c'est très ludique en plus c'est ma mère qui tiens l'atelier d'écriture c'est tout à l'heure à 17h si vous avez envie de venir..." un coup de vent lui empêcha d'écouter la suite de la conversation mais il vit qu'Ange Blackwell tentait de convaincre ses "amis" de participer à je ne sais quoi. Blackwell, tiens il fallait qu'elle soit là celle là aussi, comme si son séjour n'était pas assez misérable comme ça. Et puis il entendit les autres répondre sans grande conviction quelques chose comme "Oui, oui on verra...enfin c'est les vacances là...". Mais Ebenezer était déjà en train de remballer ses affaires, il savait déjà comment il comptait s'occuper en cette fin d’après-midi pour le simple et bon plaisir d'emmerder la sainte ni-touche de Blackwell et de voir à quoi sa chère maman pouvait bien ressembler.

17h10, Ebenezer était prêt un tee-shirt gris assez moulant sur le dos accompagné d'un pantalon en jean bien coupé. Il avançait à pas rapides en direction de l'un des feux de camp qui n'était pas encore allumé et où se trouvait l'atelier d'écriture de la mère Blackwell, et il comptait s'y rendre par simple acte de provocation tout en élégance. Il s'approcha l'atelier ne comptait pas plus de dix personnes et elles semblaient déjà toutes arrivées. Le jeune homme s'avança, pas le moins du monde intimidé et fixa la maîtresse de cérémonie, maman Blackwell dans les yeux lorsqu'elle se rendit compte de sa présence. "Bonjour, vous devez être Madame Blackwell. On m'a dit que l’atelier d'écriture se trouvait ici, puis-je me joindre à vous ?" lui demanda t'il la voix suave et les yeux froids. Il ne chercha pas tout de suite à recueillir la satisfaction d'une Ange décomposée, il se gardait cette joie pour lorsqu'il serait assis et qu'il pourrait s'en délecter à loisir.



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MessageSujet: Re: le pouvoir des mots ? - Ange. le pouvoir des mots ? - Ange. 129196351Dim 6 Sep 2015 - 19:14



EBENEZER & ANGE
❝ Le pouvoir des mots ❞


- Debout, debout, debout ! cria une petite voix suivit de grognements dans tout le cabanon. Manaaangeee debouuuut ! geignit la voix. Ange ouvrit un oeil. - Tais toi Gabriel, il est trop tôt pour se réveiller ! maugréa sa soeur tandis qu'un "la ferme" royal qui devait venir de Fabian ou de Lysandre - ni l'un ni l'autre n'étaient très matinaux et de toute manière Nate ne parlait pas - se faisait entendre. - Mais je veux jouer avec toi moi, commença à pleurer Gabriel. Ange soupira et leva le drap dont elle était couverte. - Arrête de pleurer, viens me faire un câlin et te rendormir avec moi, proposa sa soeur aîné. Le petit garçon âgé de six ans, sautilla de joie et monta se blottir contre sa soeur. Si Gabriel se rendormit en moins de deux minutes, ce ne fut pas le cas de Ange qui n'arriva pas à replonger dans les bras de Morphée. Elle se contenta de regarder son frère dormir, sa respiration lente et régulière. Elle l'admira, son petit nez, ses cheveux bruns en bataille, son regard bleu sous ses paupières fermées et sa petite main qui serrait son lapin en peluche tandis qu'il suçait son pouce. Il était adorable. Elle l'aimait tellement. Sa naissance avait fait diminuer la douleur de la perte de Talya et sans le savoir, ce petit bout de chou lui avait probablement sauvé la vie. A la mort de sa jumelle, Ange n'avait que huit ans mais elle avait perdu goût à la vie. Elle ne mangeait plus, ne souriait plus, ne parlait plus, elle pleurait toutes les nuits faisant des cauchemars horribles et restait prostrée sur son lit toute la journée. Puis Gabriel était arrivé et lentement mais sûrement, Ange avait reprit pied. Elle s'était mise à s'intéresser à ce bébé qui entrait dans leur vie et la lueur espiègle qu'elle avait lu dans ses yeux lui avait rappelé celle dans les yeux de Tal. Elle s'était alors mise à aimer ce petit frère, et à se battre pour lui. Pour sa mère aussi. Pour continuer à vivre. Et peu à peu elle avait de nouveau sourit puis rit, elle avait reprit la musique, le dessin, elle s'amusait de nouveau.

Elle fini par se lever, très doucement pour ne pas réveiller Gabriel et regarda autour d'elle. Elle partageait le cabanon avec ses trois meilleurs amis. La plupart pensaient qu'elle n'était pas normale ou que c'était une fille facile parce qu'elle était plus entourée de mecs que de filles mais Ange s'en fichait. Ces trois mecs là faisaient partis de sa famille. Son regard glissa sur Lysandre et Fabian qui dormaient comme des bienheureux puis sur Nate. Il était réveillé lui aussi. Ange se mit à discuter avec lui en langage des signes et ils allèrent petit déjeuner ensemble, riant et chahutant comme des gosses. Quand elle revint dans le cabanon pour prendre des affaires afin d'aller se doucher, Gabriel se réveilla. - Manange, appela t-il de sa petite voix. Ange sourit amusée. D'aussi loin qu'elle se souvienne, Gabriel l'avait toujours appelé ainsi. Il avait prit exemple sur sa mère qu'il l'appelait "Mon ange" et dans sa bouche d'enfant de six ans ça donnait "Manange". - Bonjour mon bébé. Tu as bien dormi ? demanda la belle en s'asseyant sur le lit et en déposant un baiser sur son front. - Voui. Il se leva et vint se blottir sur ses genoux. La Gryffondor caressa ses cheveux bruns, si semblables à ceux de leur père. - Tu veux aller déjeuner ? Maman t'attends, fit-elle à son frère. - Et toi ? s'enquit Gabriel. - Moi j'ai déjà mangé, j'vais aller prendre une douche. Ensuite j'irais probablement à la plage si tu veux venir. Mais il y aura juste les garçons pas tes amis. Gabriel sembla réfléchir intensément pour un petit garçon de six ans qui venait de se réveiller et cela fit rire Ange qui déposa un baiser sur son front. - Allez va manger tu décideras plus tard ! lança t-elle en posant le petit garçon qui fila sans demander son reste. Et Ange en profita pour réveiller Fabian et Lysandre en leur balançant un coussin dessus. Allez les marmottes on se réveille ! C'est pas l'heure d'hiberner ! lança t-elle amusée. Les garçons se réveillèrent en sursaut et décidèrent de se venger en voyant qui les avaient réveillés comme ça. Commença une formidable bataille d'oreillers avant qu'ils ne se séparent, deux pour se doucher, deux autres pour aller déjeuner.

Après la douche, Ange passa une robe de soleil corail et attacha ses cheveux en une couette haute puis elle rejoignit ses amis au réfectoire. Fabian mangeait encore. - C'est pas vrai t'es un monstre toi ! Un gouffre sur pattes, se marra la blondinette en le voyant manger autant. Ils se dirigèrent ensuite vers la plage. - Hé les mecs ma mère fait une activité écriture & journalisme tout à l'heure vous venez avec moi ? lança la gardienne à ses amis. - Ecriture et journalisme ? Comme un ... cours ? demanda Fabian en grimaçant. Sérieux Ange on est en vacances ! Ange haussa les épaules. - Allez les gars, faites un effort, vous allez voir c'est très ludique en plus c'est ma mère qui tiens l'atelier d'écriture c'est tout à l'heure à 17h si vous avez envie de venir... Fabian soupira. - Oui, oui on verra...enfin c'est les vacances là.. maugréa t-il. Ange leva les yeux au ciel mais laissa tomber. Nate lui sourit et elle sut que lui au moins, il viendrait essayer. Quand à Lysandre ... il disparaîtrait encore probablement mystérieusement. Ange avait remarqué que ce n'était pas la première fois qu'il disparaissait sans donner d'excuse ou qu'au contraire il en donnait des bidons. Elle se demandait ce qu'il leur cachait. Elle lui demanderait plus tard quand ils seraient juste tous les deux.

Ils profitèrent de la plage et s'amusèrent bien dans l'eau comme sur le sable puis Nate et elle s'éclipsèrent pour se rendre à l'activité de sa mère. Ange laissa Nate les installer et alla voir sa mère qui déposa un baiser sur son front. - Ca va ? demanda t-elle avec douceur. Avant que Ange ne puisse lui répondre, quelqu'un monopolisa l'attention de sa mère. Ange regarda un instant derrière elle, signant avec Nate quand soudain, elle reconnu la voix. Sa voix. - Bonjour, vous devez être Madame Blackwell. On m'a dit que l’atelier d'écriture se trouvait ici, puis-je me joindre à vous ? Sa voix était polie, calme, pas vraiment chaleureuse mais elle ne contenait ni la froideur ni le mépris qu'elle avait quand il lui parlait. Abasourdie, Ange tourna vivement la tête pour voir Ebenezer Alford discuter avec sa mère. - Bien sûr, il y a de la place pour tout le monde, renchérit le professeur avec sa douceur caractéristique. Mais appelle moi Carolyn. D'ailleurs c'est valable pour tout le monde, lança t-elle d'une voix chaleureuse. Asseyez-vous on va commencer ! Laissant sa mère, Ange alla s'asseoir près de Nate, toujours abasourdie par la venue d'Alford. Ce n'était tellement pas son style ce genre d'atelier ! Lui si méprisant, si snob, si ... Serpentard. - Bon j'ai prévu plusieurs activités et ceux qui voudront pourront se placer où ils préféreront aller. Vu que j'ai quelques assistants... Elle désigna deux jeunes gens qui venaient d'arriver. Ange reconnu Maëlyn, la meilleure amie de sa cousine et la salua de la main. Salut que Mae' lui rendit avec chaleur. Je vous présente donc Maëlyn et Alexander, deux de mes meilleurs élèves et qui dirigeront chacun un atelier. Nous aurons donc ... elle regarda sa feuille. Ecriture sous toutes ses formes. C'est à dire que si vous aimez écrire vous pouvez venir là pour laisser exprimer votre créativité, poème, nouvelles etc. Il y aura aussi Journalisme & Investigation ... elle continuait de parler mais Ange ne l'écoutait plus. Elle avait posé son regard azur sur Eben et le fixait sans ciller mais ce n'était pas un regard méchant ou colérique c'était un regard curieux, doux, intéressé. Au moment où il tourna les yeux vers elle, elle fut tentée de détourner les siens mais quand leurs regards se croisèrent, elle ne put rien faire d'autre que de se figer, attentive et ... troublée.
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MessageSujet: Re: le pouvoir des mots ? - Ange. le pouvoir des mots ? - Ange. 129196351Mar 8 Déc 2015 - 19:08

Ces pseudos vacances promettaient d'être totalement affreuses, aucun de ses amis normalement constitués ne s'étaient pointés ici et il ne comprenait toujours pas l'initiative de son père. Il la trouvait ridicule, à moins que celui-ci ait profité de ce camp pour régler des affaires dont Ebenezer n'avait pas connaissance et donc son paternel ne souhaitait pas qu'il soit au courant. Etrange. Mais le jeune homme se contenterait d'interroger sa mère lorsqu'il rentrerait car il ne comptait absolument pas moisir ici durant des semaines. Il enverrait un hiboux pour Londres le soir venu et tenterait de faire bonne figure ce soir, se dépêchant de rejoindre son cabanon d'efle de maison relativement tôt afin de ne pas être assailli par les gamins sociables à deux balles. De toute façon il savait très bien que seuls les gens de sa maison oseraient l'aborder et il s'en contenterait totalement. Il avait discuté quelques secondes avec Madame Blackwell et il sentait déjà dans son dos poindre le regard d'Ange. Elle avait une mère charmante, sang-mêlée, mais charmante. Il fit durer un peu le plaisir en posant quelques questions à Carolyn et laissant Ange s'interroger sur l'objet de sa venue. "Mais appelle moi Carolyn. D'ailleurs c'est valable pour tout le monde !" ajouta t-elle lorsque leur conversation était sur le point de s'achever. Le jeune homme hocha la tête en signe d'approbation et la quitta, ne jetant toujours aucun coup d'oeil à Ange.

Il alla s'installer sur une chaise à l'opposé d'Ange, s'éloigner afin de mieux surveiller, ne pas se faire démasquer. Carolyn commmençait déjà à ennoncer les différentes activités, qui promettaient d'être toutes aussi ennuyantes les unes que les autres, mais le jeune homme ne laissait rien parraitre et faisait mine d'être profondément intéressé par le discours de la belle femme blonde Blackwell. Puis il détourna les yeux quelques secondes, croisant celui d'Ange qui regardait en sa direction. Elle non plus n'avait pas l'air bien passionnée par les directives de sa chère maman, il fallait croire qu'Ebenezer était plus intéressant. L'idée qu'elle pouvait bien le trouver à son goût ou même qu'elle commençait à être intriguée par lui, le fit rire intérieurement. Mais la jeune femme ne détourna pas les yeux, ce qui aggaça un peu le jeune homme, il n'aimait pas beaucoup qu'on ose le défier. Même si elle n'avait pas dans le regard une once de défi, il était doux et d'un bleu pétillant. Il ne se laissait pas décontenancer, il allait jouer la carte du je m'en foutiste. Il haussa un sourcil alors qu'elle le fixait toujours et lui adressa un sourire carnassier qui de loin aurait pu passer pour une mimique amicale, bien éloignée de la réalité. Il ne perdait pas son objectif de vue, il avait trouvé un excellent moyens de s'amuser aux dépends du petit ange blond. Puis il détourna le regard volontairement, la laissant interpréter le sourire qu'il lui avait lancé.

Les groupes commencèrent à se former lorsque Carolyn proposa de se diviser entre les différents ateliers. Ebenezer attendait patiemment de voir quel groupe serait dirigé par la mère, puisqu'il se doutait bien que la fille finirait par la rejoindre. Elle était si sentimentale qu'il imaginait bien qu'elle souhaiterait profiter de sa mignonne maman pendant ces vacances pseudo fraternelles. Finalement il constata qu'il avait vu juste et il venait de faire son choix, ce serait Calligraphie et décodeur pour lui. Tout comme certains il se dirigea vers le groupe formé par Carolyn et ses élèves. Il se fichait pas mal de la nature de l'exercice, il trouvait bien un pigeon pour faire tout  le travail à sa place s'ils étaient mis par paire ou il se débrouillerait tout seul, de toute façon ça n'avait pas l'air bien compliqué. "Je me permet de me joindre à votre groupe Carolyn..." commença t'il d'un ton poli et charmant en s'approchant de Miss Blackwell et de sa maternelle, il agrémenta le tout d'un sourire adressé à Carolyn. Ebenezer avait toujours su séduire, n'importe qui, n'importe quand, il avait bien retenu les leçons de maman et savait se montrer extrêmement charmant lorsque la situation le nécessitait. Poli et d'une tenue élégante il était toujours parvenu à se tenir correctement et les gens ne voyaient que du feu à son apparent visage de saint et cela lui convenait très bien. "Ah et veuillez m'excuser je connais votre nom, mais le miens vous est inconnu. Ebenezer Alford enchanté !" Nouveau sourire, puis il s'éloigna un peu attendant les directives qui allaient leur être données concernant la nature de l'activité et son déroulement.

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