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Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre)

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MessageSujet: Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) 129196351Jeu 9 Juin 2016 - 18:36

« … Et rappelez vous bien que cet été, je veux que vous leviez vos nez pour observer les Perséides. Je pourrais vous en reparler à la rentrée prochaine, et vous donner quelques points en plus si je vous ai trouvé observateurs. »

Souriant légèrement, je fermai mes livres et les rangeai dans mon sac à la lanière abîmée. J'allais devoir faire quelques courses au Chemin de Traverse avant le mois de septembre, ce bon vieux cabas m'aurait fait quelques années, mais il est maintenant temps pour lui de prendre sa retraite… C'était le cadeau que ma mère m'avait fait pour ma rentrée à Poudlard, j'y tenais particulièrement. Mais malgré toute l'affection que j'avais pour ce morceau de cuir élimé, il avait fait son temps. Et j'avais carrément l'impression de passer pour un pouilleux des bois comme ça !

Mon sac sur l'épaule et mes livres sous le bras, je quittai la salle d'astronomie dans les derniers. Comme d'habitude. L'équipe de Serdaigle était partie loin devant déjà, pour se préparer au dernier match de l'année. Match auquel tout le monde voulait assister. Sauf moi, bien entendu, comme d'habitude. Bien sûr, je regardais de loin les premières rencontres, mais j'étais vite lassé par le balai incessant des… Balais et des cogneurs. Je préférais de loin le calme du lac, la poésie d'un livre ou la délicatesse de la serre. Et pour ce match, j'avais jeté mon dévolu sur cette dernière. Passant rapidement par les dortoirs, où je déposai mon matériel pour l'échanger contre mes manuels de botanique, je troquai également ma robe propre contre un vieil ensemble tâché de terre, que je portais lors de mes excursions dans la serre ou parfois même dans la Forêt Interdite. En pleine nuit, le lieu était d'un fascinant !… Bon, d'un dangereux aussi, mais la fascination l'emportait de très loin.

Je descendis les marches de la tour quatre à quatre une fois sorti du dortoir. Pour une fois, pas un élève pour me barrer le passage, tout le monde s'était donné rendez-vous au stade. Parfait. Je me faufilai hors du château pour prendre la direction des jardins de Poudlard, bien décidé à profiter de ce moment de répit avant de replonger dans la marée de sorciers  qui allait à coups sûrs mourir de faim pour le déjeuner. C'est vrai que regarder du sport, ça creuse… C'était un concept quand même. S'asseoir, dans des gradins, pour regarder des gens s'épuiser à voler derrière des balles ensorcelées. Non, définitivement, je ne comprenais pas l'idée. Mais bon, je leur laissais ce loisir, si ça me permettait de passer un peu de temps seul.

Une fois dans la serre, je repérai les ustensiles dont j'avais besoin, attrapai gants et pots de terre, avant de me diriger vers l'arrière du bâtiment. A cet endroit, bien cachée, prospérait ma petite orchidée Lepidum que j'entretenais depuis maintenant trois mois. Un record pour moi qui passait souvent d'une passion à l'autre sans me soucier de savoir ce qu'allait devenir l'objet de mon ancienne lubie. Mais avec cette petite plante, les choses étaient différentes. C'était un vrai plaisir de venir m'en occuper, et je ne passais pas une journée sans penser aux éventuelles améliorations que je pourrais apporter à son habitat.

- Aguamenti.

Je dispersai de l'eau en brume légère sur les feuilles de l'orchidée, en prenant garde à ne pas abîmer les bourgeons qui pointaient le bout de leur tige. Elle avait pris du poil de griffon depuis que je l'entretenais ! Je regardai mon œuvre avec un petit sourire, avant de remarquer que son tuteur penchait un peu trop vers la droite. Je rétablis correctement le bout de bois, avant de prendre un de mes manuels et de rechercher les engrais bénéfiques à ma compagne florale pour cet été. Assis en tailleur face à mon pot, les genoux pleins de terre argileuse, je devais donner un piètre spectacle. Mais peu importe, personne n'était là pour l'observer de toute manière. Quoi que…

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MessageSujet: Re: Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) 129196351Lun 27 Juin 2016 - 0:46

Après la dernière défaite de l'équipe de Poufsouffle contre les Serpentards, beaucoup de Poufsouffles avaient fait leur petit pronostic afin que les Jaunes et Noirs restent dans la course au titre. J'avais entendu les copains en parler dans la salle commune à plusieurs reprises, mais je ne comprenais pas grand chose alors j'avais laissé tomber. D'ailleurs, aujourd'hui, tout le monde était sur le qui-vive pour le match. J'avais toujours eu du mal avec le Quidditch, surtout à cause de mon vertige et toutes ses fautes dans lesquelles je m'emmêlais constamment les baguettes. Et ce n’est pas faute aux autres de me les avoir expliquées. Je crois bien que Dowey ou même Luzia se seraient jeter du haut de la tour d’Astronomie, après m’avoir expliqué une énième fois les milles et unes fautes du Quidditch. C’était maintenant un fait reconnu à Poudlard : Nicholas Lewis est une brêle en Quidditch. Soit, un nouvel ingrédient à ajouter à mon chaudron.

J’étais avec les copains en direction du terrain de Quidditch à discuter et rigoler, quand je me suis aperçu que j’avais oublié quelque chose dans le dortoir. On était pratiquement arrivé au stade quand ça m’a frappé. J’ai pilé en plein milieu du chemin et un gars de chez Gryffondor, je crois, à bien failli me renverser. Il est parti en grognant et pestant contre moi, mais je l’avais bien cherché. Qui s’arrête en plein milieu du chemin de façon aussi brusque ? Je me suis excusé auprès des autres et j’ai filé en sens inverse. Je les ai entendu derrière moi rire. « Et il sert à quoi ton rapeltout ? » « Une nouvelle qualité à notre petit Lewis : il est maintenant tête-en-l’air ! ». J’aurais bien ri, mais j’ai manqué de foncer sur quelqu’un encore. Sauf que dans ce cas-là, la pauvre petite Serdaigle aurait fini à l’infirmerie si j’étais tombé sur elle, différence de gabarit oblige. J’ai continué à slalomer entre le flot d’élèves jusqu’au château.

En franchissant les portes, j’étais essoufflé mais j’ai continué ma course dans le château pratiquement vide jusque la salle commune des Poufsouffes au sous-sol. Evidemment, la salle commune était vide. Le match n’allait pas tarder à commencer et j’étais encore là. Heureusement que ce n’était pas ma maison qui jouait, sinon je me serais fait lapider sur place par l’équipe et les gars du dortoir. Et le pire, c’est que je n’aurais eu aucune excuse. Le dortoir était un champ de bataille et j’ai dû partir en exploration sous mon lit pour trouver ce que je cherchais. Brillant dans sa fiole, ma potion contre le vertige et les nausées et dans mon autre main, mon badge de préfet que j’avais laissé tomber entre mes chaussettes et mon grimoire d’Etude des Runes. J’ai glissé la fiole dans ma poche  et épinglé mon insigne avant de repartir en direction du stade. En sortant de la salle commune, j’ai gravi quatre à quatre les marches, mais j’ai arrêté bien vite en sentant le point de côté me brûler les côtes. J’ai eu un éclair de génie en voulant prendre un raccourci par les serres. Je marchai aussi vite qu’une limace, quand j’ai reçu de l’eau en pleine face. Certes, c’était de la brume et en passant devant les serres, ça n’aurait pas dû m’étonner. Avec tout ce que le professeur Chourave stockait dedans, il devait bien en avoir quelques unes qui crachaient de l’eau. Sauf que ma curiosité l’a emporté et je me suis approché. « Y a quelqu’un ? » ai-je murmuré, en gardant à l’oeil les différentes plantes qui dépassaient par les fenêtres de la serre. J’ai collé mon visage sur la vitre et j’ai vu la nuque de quelqu’un. « Hé toi ! T’es pas mort, dis ? ».
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MessageSujet: Re: Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) 129196351Mar 12 Juil 2016 - 13:15

De la bouse de griffon... Mais bien sûr, je vais aller titiller la queue d'un griffon pour entretenir une petite plante toute fragile. J'aime ma fleur mais quand même, faut pas pousser Dumbledore dans les orties quoi. On va trouver autre chose. Bon. Je posai sur la pile déjà haute de manuels l'ouvrage que je devais écumer et poussai un soupir dépité. Je n'arrivais pas à trouver des ingrédients idéals pour mes essais en botanique. Peut-être qu'à la prochaine virée à Pré-au-Lard, je pourrais trouver quelque chose. Je repris un nouveau livre, perdant peu à peu ma motivation, quand une voix me tira de ma concentration.

Sursautant, je me retournai brusquement, butant contre ma pile de livres, livres qui tombèrent dans le sac de terreau installé juste à côté, qui se déversa dans le bidon d'eau de pluie, qui déborda pour inonder ma fleur en pot. Ne réfléchissant pas plus, je plongeai vers mon pot et l'éloigna de la source, recevant au passage de l'eau terreuse sur la tête. Mes mèches de cheveux tombèrent devant mes yeux, me bouchant la vue au passage. Si je tiens le petit sorcier de bas étage responsable de ce carnage...

Je me relevai, posai ma plante au sec avant de m'épousseter, sans succès. Relevant la tête vers l'origine du carnage, j'aperçus une tête aplatie contre la vitre de la serre. J'avais l'impression de connaitre cet élève, de Poufsouffle si je ne m'abuse, mais impossible de me rappeler son prénom... Je me forgeai un sourire de circonstance pour paraitre un minimum poli et m'avançai vers le Poufsouffle.

- J'ai failli il y a quelques secondes, mais maintenant ça devrait aller. Tu as besoin de quelque chose ?

Je n'avais aucune crédibilité là, tout couvert de terre et d'eau... Je frissonnai légèrement. En plus j'allais choper un rhume avec ce cirque.
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MessageSujet: Re: Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) 129196351Lun 5 Sep 2016 - 0:44

S'il y avait bien eu une fois où j'aurais du me mêler de mes affaires, je pense qu'aujourd'hui aurait été un bon exemple. Mais je suppose que c'est mes obligations de Préfet que me poussaient à fouiner plus que je ne l'aurais fait en temps normal. Je devais ressembler à un idiot avec le visage collé contre la vitre. Mais en entendant le fracas à l'intérieur de la serre, j'ai pas pu m'empêcher de coller un peu plus mon visage contre la vitre poussiéreuse pour tenter d'apercevoir quelque chose. La seconde d'après, un gars se tenait de l'autre côté et j'ai étouffé un cri - qui aurait été bien trop strident pour ma propre crédibilité - en m'éloignant de quelques pas en arrière. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Je massais mon visage et l'époussetais par la même occasion, avant de diriger toute mon attention sur le garçon de l'autre côté de la vitre. « Désolé désolé, je pensais pas à mal. Je croyais que tout le monde était au stade pour le match… qu’est-ce que tu fais ici ? Fais gaffe, je suis sûr que Chourave garde des trucs bizarres là-dedans… » Avec toute cette agitation, je n'avais pas oublié de me méfier de ces satanés plantes... Je leur jetais un regard en biais et penchais la tête sur le côté pour mieux observer mon interlocuteur. Mais qu'est-ce qu'il fabriquait là-dedans ? Le pauvre gars était mouillé et couvert de terre... Quoi que je n'avais rien à dire, il venait juste de me voir le visage aspergé d'eau et ne faire qu'un avec la vitre de la serre. Je devais être dans sale état aussi : poussiéreux, essoufflé et des gouttes d'eau qui tâchetaient mon visage. On avait l'air drôle comme ça, même si je suppose que son état était pire que le mien. « Je veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais... qu'est-ce qui se passe là-dedans ? T'as l'air de t'être battu avec un bulbe sauteur. »
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MessageSujet: Re: Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) 129196351Mar 6 Sep 2016 - 16:43

En me retournant vers la vitre, j'entendis un cri assez peu viril -mais après tout qui suis-je pour critiquer la virilité de mes camardes...-  suivi de l'apparition d'une tête poussiéreuse et trempée à la fois. Et étrangement, complètement défiguré comme ça, je me rappelais enfin de son prénom. Lewis, un élève de Poufsouffle. Mais il avait beaucoup moins fière allure maintenant que lors des cours de potions que nous partagions...

Cette constatation m'arracha un sourire léger, puis un rire, que j'arrivai à contenir du mieux que je pus. Ce n'était peut-être pas la meilleure des solutions de me moquer d'un préfet alors que je n'étais pas forcément à l'endroit escompté... Mais en même temps, le Quidditch, ça ne m'intéressait pas. Je pouvais faire à la grande limite un match de l'équipe de Serdaigle, histoire d'être chauvain, mais vraiment si je n'avais pas d'autres griffons à fouetter.

- Non, je ne suis pas un grand fan de Quidditch, je préfère laisser ma place à d'autres. Et toi du coup, tu n'y assistes pas non plus ? demandai-je, curieux.

Je souris légèrement à l'évocation de notre professeur de botanique. Elle avait des choses étranges un peu partout dans la serre oui, mais je m'étais assuré bien des cours plus tôt que l'endroit où je conservais mon orchidée était sans danger.

- Ne t'en fais pas pour Chourave, l'endroit est sûr. Elle conserve tout ce qui n'est pas de notre ressort dans le fond de la serre. Tu sais, le pan de mur qui grogne un peu quand on s'approche ?

J'avais déjà pu faire l'expérience de ses sorts de protection en m'appuyant malencontreusement contre ledit mur... La frayeur que j'avais eu, je n'en avais pas dormi pendant trois jours. Non, sinon non, je ne suis pas peureux. Je baissais les yeux sur mes vêtements lorsque Lewis -son prénom ne me revenait décidément pas- me fit remarquer que je ne valais pas mieux qu'une racine de mandragore tout juste sortie de terre.

- Ah ça ? Ce n'est rien, j'ai du plonger dans la terre pour rattraper mes affaires tout à l'heure. Tu m'as fait sursauté et j'ai fait tomber les livres. Mais Merlin soit loué ils n'ont...

LES LIVRES ! J'AI SAUVE MA PLANTE MAIS PAS LES LIVRES ! Je me retournai brusquement pour constater l'ampleur des dégâts : les trois quarts des ouvrages étaient dans le sac de terreau, et une des encyclopédies avait coulé au fond du bidon d'eau de pluie. Seuls trois livres avaient échappé au massacre.

- Oh non... Miss Pince va me tuer... soupirai-je, des sueurs froides me prenant le corps rien qu'à l'idée de ce que j'allais subir en rentrant à la bibliothèque avec des livres dans cet état.

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MessageSujet: Re: Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) Fréquenter des bons, c'est entrer dans une pièce avec des orchidées ; fréquenter des méchants, c'est entrer chez un poissonnier. (Libre) 129196351Sam 24 Sep 2016 - 23:29

Apparemment, je devais être dans un sac état pour provoquer chez mon camarade l’hilarité. Je me suis mis à sourire aussi, la situation était plutôt comique. Pas un fan de Quidditch ? C’était pas fréquent au château, j’en avais pas rencontré des masses et des masses depuis le début de ma scolarité.

« Eh bien, disons qu’avec le vertige, c’est pas vraiment compatible… Et puis, je me serais brisé tous les os, que même l’infirmière n’aurait pas pu m’aider. Une très mauvaise idée ! » Je m’arrête en imaginant la scène : moi devant une infirmière désespérée et dépassée. Je suis persuadé qu’elle m’aurait signé une dispense m’obligeant à rester au sol et interdiction de m’approcher d’un balai ou même du stade. Je divague et un rire s’échappe de mes lèvres. « Si si, des amis m’ont entraîné alors, j’ai pas pu résister longtemps. Je suis parti cherché ma potion contre le vertige et mon insigne… »

Je baissais légèrement la tête, me demandant encore comment Dumbledore et le Professeur Chourave avaient fait (ou bu) pour me choisir. Je n’étais vraiment pas le préfet-type auquel on pouvait s’attendre. J’étais persuadé que mon interlocuteur aurait fait un bien meilleur préfet que moi et j’aurais volontiers donné ma place, si j’avais pu. Et j’avais essayé, plusieurs fois même, mais à chaque fois, les professeurs me donnaient leur discours. Ce discours dans lequel ils me racontaient que je ne devais pas me dévaloriser et que c’était une bonne chose… Et par-dessus tout, ils me souriaient en me promettant que tout arrivait pour une raison et que ma nomination n’avait rien du fruit du hasard. Ils étaient presque convainquant que j’ai fini par y croire. Enfin. Ce gars devait avoir une confiance aveugle pour ma directrice de maison…

« Si tu l’dis… En Botanique, je me contente de la théorie et fais tout pour éviter les plantes qui auraient envie de m’attaquer. Alors, crois-moi, je ne m’approcherais jamais, jamais de ce mur là ! »

Chourave est une enseignement brillante mais quant à ses plantes, c’est une autre paire de manche…

« Désolé, c’était pas mon intention… » je commence avant de voir le garçon de Serdaigle — dont le nom me restait sur le bout de la langue — disparaître? laissant sa phrase en suspens. J’étais toujours à l’extérieur de la serre, alors quand il s’était tourné vers le sol, je suppose, il avait disparu de mon champ de vision. Je m’étais approché de la vitre, en vérifiant précautionneusement les abords de celle-ci. « Quel est l’ampleur des dégâts ? » je demande en voyant son expression changer du tout au tout. Ça doit pas être génial, surtout que je l’entends soupirer. « Tu peux essayer de jeter un sort, ça t’aidera peut-être ? Le truc, c’est de ne pas laisser Mme Pince croire qu’il s’est passé quelque chose, sinon, tu es fichu. » Je m’arrête avant de ne faire une gaffe. C’est partiellement ma faute, je l’ai surpris… « Tu as besoin d’aide ? »
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