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Les blessures se soignent mais les cicatrices restent pour te rappeler ta souffrance ▲ PHOEBUS

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Raven Fawkes

Raven Fawkes


| HIBOUX POSTÉS : 758
| AVATARS / CRÉDITS : › Eva Green
| SANG : › Sang-Mêlé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : Sa grand-mère
| PATRONUS : Un aigle royal
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Les blessures se soignent mais les cicatrices restent pour te rappeler ta souffrance ▲ PHOEBUS Empty
MessageSujet: Les blessures se soignent mais les cicatrices restent pour te rappeler ta souffrance ▲ PHOEBUS Les blessures se soignent mais les cicatrices restent pour te rappeler ta souffrance ▲ PHOEBUS 129196351Sam 15 Juil 2017 - 0:02

Les blessures se soignent mais les cicatrices restent pour te rappeler ta souffrance ▲ PHOEBUS PalatableEnormousEsok-size_restrictedCela faisait deux jours. Deux jours que j’étais rentrée de Ste Mangouste et que je restais seule, chez moi. Mes cernes avaient un peu diminuées, mais elles restaient toujours aussi présentes et formaient des poches sous mes yeux. Depuis l’attaque au Musée, mes lèvres n’avaient pas esquissé un seul sourire. La joie était partie de mon regard, comme si chaque parcelle de bonheur était partie. Ce qui était la vérité. J’avais écrit une lettre à Asterion pour le tenir au courant de mon état, car cela faisait plusieurs semaines que je n’avais pas répondu à son hibou. Je me souvenais encore de ma discussion avec le Médicomage Dearborn. Ce qu’il m’avait dit pour me remonter le moral, sa réaction, aussi. Une réaction comme j’en avais déjà vu plein de fois et qui, à présent, ne me faisait ni chaud ni froid. Qu’est-ce qui m’atteignait à présent, de toute façon ? Plus grand-chose. La vie m’avait tellement brisée que les blessures passaient à travers les fissures de mon cœur. Mais depuis le Musée, il ne restait plus rien du vase que formait mon cœur, il ne restait plus rien de cette barrière que j’avais érigée autour. Tout était comme… Vide. Le néant.

Je faisais face à ma fenêtre, regardant le dehors, regardant les nuages et les oiseaux voler, regardant la vie, alors que j’étais morte de l’intérieur. J’avais prononcé peu de mots ces derniers temps, si ce n’était pour informer de mon état à l’Auror prostré devant chez moi. Le Bureau savait que, malgré ma blessure, mon envie de travailler était trop forte pour que j’accepte de rester cloitrée chez moi. Donc ils avaient mis quelqu’un à côté de ma porte d’entrée afin de me surveiller, mais aussi pour veiller sur moi. Je serrai la mâchoire. Je n’étais plus une enfant. Je savais me débrouiller seule, par Merlin. Je me retournai et me dirigeai vers ma table de cuisine en grimaçant. La douleur à mon dos était supportable, mais il ne fallait pas que je bouge trop, au risque d’aggraver ma blessure. Le Médicomage me l’avait prescrit : pas de gestes brusques, ou je devais retourner à Ste Mangouste et voir ma durée de convalescence augmenter. Il fallait que je prenne soin de moi, d’autant plus que je devais intervenir dans un cours d’Asterion pour donner un exemple de ses élèves. De quoi allais-je avoir si je me présentais dans cet état lamentable ? À rien. Ça me donnait une motivation pour faire peu d’efforts, même si je n’aimais pas rester sans rien faire.

Soudainement j’entendis toquer à la porte. Je me demandai qui était-ce. Après tout, peu de monde me rendait visite. Oh, si. J’avais reçu miss Hoover dès mon retour, mais après, plus personne. La plupart étaient venus lorsque j’étais à Ste Mangouste. Carolyn, Aaron… Asterion. Ce dernier m’avait juste posé un vêtement pour signaler sa venue. Mais je dormais au moment de sa visite, et nous n’avions pas pu échanger. Je me dirigeai vers la porte d’entrée et l’ouvrit. Un jeune homme d’environ la vingtaine –qui me disait vaguement quelque chose- se tenait devant moi, des feuilles à la main. L’Auror à côté de lui se grattait la tête, visiblement gêné. Je reportai alors mon attention sur l’inconnu et lui tendis la main. « Raven Fawkes, me présentai-je sans sourire. Puis-je vous être utile pour quoi que ce soit ? » Je restais tout de même cordiale. Même si, honnêtement, je n’avais pas trop envie de parler aujourd’hui.
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