MARIAGE | Lucius Malefoy & Narcissa Black (invités)

Mariage de Narcissa et Lucius.

Lucius

« Un grand amour rend légers tous les maux qui nous semblent trop lourds à porter seul. »

Premier mariage chez les enfants Malefoy. Elle était heureuse pour Lucius et Cissy, après tout ils s'aimaient réellement et profondément. Elle le voyait et les admirait. La benjamine de la famille était assise sur le rebord de la fenêtre qui avait été aménagé en canapé. Elle observait les moindres arrivées, les moindres faits et gestes des invités passant sous la fenêtre de la chambre lui ayant été attribuée par Lucius. Du haut de ses quinze ans elle ne pouvait cesser de se dire que si tout continuait ainsi elle finirait par revivre cet instant, à la place de la mariée tandis que ce... la chose qui lui servait de fiancé prendrait celle de son frère. Un mariage d'intérêts, après tout ne disait-on pas "Noblesse oblige" ? Le bougre n'était toujours pas arrivé et elle espérait qu'il ne montre pas le bout de son nez bien qu'elle ait vu sa soeur passer dans une robe verte. Serpentarde jusqu'au bout des ongles.

La blonde posa sa main sur la fenêtre en voyant arriver Thomas et ne pu s'empêcher de penser "Si seulement..." avant de balayer cette pensée et de se lever. Elle vérifia une dernière fois sa tenue, le blanc étant réservé à la mariée et les tons noirs et verts étant trop prisés parmi les Sang-Purs, elle avait opté pour une longue robe au buste blanc et à la jupe rose saumon. Elle attrapa deux boites, l'une bleue ornée de dorures et une seconde couleur or, ornée de bleu. L'une était pour Lucius et l'autre pour Narcissa. Elle se dirigea vers la chambre où se trouvait son frère et toqua deux fois avant d'entendre la voix de son aîné l'invitant à entrer. L'allure fière, elle entra et referma la porte avant de faire face aux hommes présents qu'elle salua. « Bonjour, Messieurs. » dit-elle poliment accompagné d'un mouvement de tête léger. La jeune fille s'approcha de Lucius en lui tendant la boite bleue ornée d'une baguette et d'un serpent aux couleurs or. « Un mariage est important alors... j'espère que ce cadeau te le rappellera, grand-frère. » dit-elle d'un ton doux et sincère . Aujourd'hui n'était pas un jour de masques, mais un jour de fête. Elle attendit qu'il l'ouvre pour découvrir un manche de baguette en forme de tête de serpent, elle espérait de tout coeur qu'elle lui plaise.

Après quelques minutes de discussions, elle pris congé de ses messieurs et se dirigea vers la chambre de celle qui serait d'ici quelques instants, et officiellement, sa belle-soeur. Elle toqua à la porte de Narcissa et entra ensuite. Les femmes était en pleine effervescence tandis que les elfes faisaient les dernières retouches sur la robe de la mariée. Elle était éblouissante dans cette robe blanche qui lui allait à ravir. « Mesdames. » dit-elle un sourire sur le visage. « Comment gères-tu le stress, Narcissa ? » dit-elle en la voyant quelque peu paniquer. C'était compréhensible, aujourd'hui serait l'un des plus grand jour de sa vie. Elle sourit poliment à Cassie, aujourd'hui était jour de paix en ce qui la concernait. Elle entendait laisser les querelles de côté, pour Lucius, pour Narcissa. Elle s'approcha de Cissy et lui tandis la deuxième boîte, une grand sourire sur le visage. « J'ai donné son cadeau de mariage à Lucius, alors c'est à ton tour. » commença-t-elle. « J'espère que ce mariage te comblera de bonheur, Cissy. » dit-elle sincèrement tandis qu'elle ouvrait la boîte dorée ornée de bleue nuit. Elle observa attentivement une fois encore l'ouverture de la boîte, elle y avait glisser un coussin de soie sur lequel elle avait posé une élégante paire de boucles d'oreilles ornées d'une émeraude pour rappeler le manche de la baguette qu'elle avait offerte à son frère.

(c) DΛNDELION

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- Ce mariage court à la catastrophe, tu maugréés tout en finissant de te maquiller. Tu te tournes vers ton mari qui fini d'enfiler son costume. Il est beau. Tu souris. Tu t'approches de lui. Tu m'aides s'il te plaît ? tu lui demandes en te tourne pour qu'il puisse t'aider à fermer ta robe bleu nuit. Tu ne veux pas faire de l'ombre à la mariée et il est probable que Cissy soit tellement belle et radieuse que personne ne pourra lui en faire pas même le soleil mais cette robe était faite pour toi. Le bleu nuit fait ressortir la carnation pâle de ta peau et le blond de tes cheveux. Et tu peux mettre un rouge à lèvre plus vif sans faire ton sur ton. Tu agrémentes d'un paire de boucles d'oreilles, tes talons et tu es prête. A ce moment là, on sonne suivi d'un PLOP ! significatif. - Maîtresse, Madame votre mère est arrivée. Tu hoches la tête. - Toujours à l'heure. Dis lui de s'installer au salon. L'elfe disparaît et après un sourire à ton mari tu attrapes votre fils qui joue calmement sur votre lit et tu le descends à ta mère qui est venu le chercher pour vous le garder. Vous discuter un peu, quelques minutes puis elle repart après t'avoir complimentée sur ta tenue. Et toi tu remontes. Ca va finir dans un bain de sang, tu répètes une nouvelle fois, dépitée. En fait, si ça ne tenait qu'à toi tu n'irais pas. Mais Cissy et Bella étaient tes amies, et puis la société tout ça, tu devais faire un effort. Mais pour être honnête si ça n'avait pas été le mariage de Cissy, tu n'y serais pas allée, société ou pas société. Au bras de ton mari, tu transplanes jusqu'à la demeure des Malefoy et tu soupires une énième fois avant de plaquer un masque froid mais avenant sur ton visage. Et c'est parti pour la mascarade. Et hors de question de lâcher Ares ... remarque il ne te lâchera pas tant qu'il sentira que s'il le fait, tu te carapatera à grande vitesse loin de là.

T'es pas sociable ça devrait pouvoir se comprendre nan ? ... Merlin que tu hais les mondanités ...

tenue,coiffure,maquillage:

« Tu fuis déjà la fête, Stan ? » lui lança-t-on alors.
Le cadet Lestrange tourna nonchalamment la tête vers celui qui venait de l’interpeller. Oh, Thomas ! Il ne s’attendait pas à cela. Tranquillement, il inspira une nouvelle bouffée de tabac avant de lui répondre. « Je fuis toute cette opulence et cette débauche. Il faut dire que je n’y suis plus vraiment habitué, » se moqua-t-il de lui-même et de la fortune passée des Lestrange. Il détestait tellement l’héritier Malefoy qu’il en venait à apprécier sa propre situation, ne voulant pas le moins du monde avoir quelque chose à voir avec le futur marié.
Alors quand Thomas visa et toucha la troupe de paons blancs, Rabastan ricana. Ces volatils étaient bien à l’image de leur propriétaire. « Pathétique, » lâcha-t-il avant de porter une nouvelle fois sa cigarette aux lèvres. Il se baissa alors lui aussi pour ramasser quelques gravillons avant d’en lancer toute une poignée en direction de ces dindons blancs qui, sous cette pluie rocailleuse, battirent des ailes tout en piaillant de détresse, ce qui ne fit qu’en ajouter au rire sadique de Rabastan.
Il finit par reprendre un peu de sérieux et s’adressa au jeune sorcier. « Et toi ? Que fais-tu là ? Tu n’as pas une fiancée à aller courtiser ? Ou un plan à fomenter avec tes petits camarades ? C’est bien plus commode ici qu’à Poudlard, si tu veux mon avis. » Il eut un sourire rapace lorsqu’il évoqua les Serpents. Mais en aucun cas, il cherchait à repousser le jeune Avery. C’est qu’il l’appréciait bien. Il lui tendit alors sa cigarette tout en sachant très bien qu’il allait refuser mais Rabastan avait soudainement envie de se montrer généreux. « Alors comme ça le bal de Noël a incommodé les sang-de-bourbes ? » demanda-t-il avec un rictus vicieux.

Enfin, le grand jour est arrivé. Mon futur beau-frère avec la plus gracieuse de Black, Narcissa. Je me dis que je serai à sa place dans quelques temps, je vais faire en sorte que mon union avec Lys se fasse au plus vite. Lys… Rien que de penser à elle, un sourire apparaît et ma bonne humeur transparaît dans mes gestes. Je tiens à être présentable pour ce jour exceptionnel. Un mariage, ça n’arrive pas tous les jours et ceux des Sang-Purs sont extrêmement importants puisqu’ils figurent d’alliance entre deux familles. Les Malefoy et les Black ne sont pas n’importe qui. Mais les Carrow ne sont pas trop mal non plus. Je remets ma cravate en place, rajuste mon costard et me passe un coup de peigne dans les cheveux. Ma fiancée va me trouver à son goût, c’est certain.
Quelques minutes plus tard, la famille Carrow au complet atterrit chez les Malefoy. La mère de Narcissa, cette sorcière respectable qui commence à se faire vieille, nous accueille en bonne et due forme tandis que j’essaie de me contenir afin de ne pas partir ailleurs. Avec dépit, je vois ma sœur partir. Super merci, elle me laisse tout seul. Je jette un regard mes parents qui, engagés dans une toute autre discussion avec Druella Black, ne me remarquent même plus. Je lève les yeux au ciel. Ça promet.
En tournant la tête, je peux voir mon ami Thomas et le frère de mon parrain, Rabastan. En jetant un dernier regard à mes parents qui, visiblement, m’ont complètement oublié, je marche d’un pas décidé en direction de ces deux hommes. Je franchis la porte et me retrouve près d’eux alors que Rabastan jetait une pierre sur ces volatiles blancs qui s’éparpillaient en des cris indignés.
« Thomas, il est bon de te revoir, je te fais en te donnant une tape amicale sur l’épaule. De tous les SERPENTS, tu es certainement la personne avec laquelle je suis la plus proche. Tu es un ami, un vrai. Rabastan, c’est un plaisir également, je fais au sorcier adulte. À sa demande, je dois espionner sa nièce, Aliénor, une véritable traître qui, sûrement présente à ce mariage, ne mérite même pas sa place chez les Fawley. Quel gâchis.
Je mets mes mains dans mes poches et regarde devant moi pensivement. Je n’apprécie pas spécialement Lucius, mais il est mon futur beau-frère. Alors autant faire bonne figure pour son mariage.

Tenue de monsieur :

Cela allait être une grande journée. Probablement une des plus importantes de la vie de Lucius Malefoy. Ce jour qui allait marqué le début d'un nouveau chapitre de sa petite histoire. Sa vie de jeune homme allait s'achever. Ainsi, il voulait que tout soit irréprochable. C'était l'occasion de montrer au monde le rayonnement de sa famille, faire étalement de sa richesse. Pour l'instant, il n'avait pas encore eu l'opportunité de voir sa ravissante épouse. Il était entouré de ses proches qui venaient le visiter pour voir comment il gérait l'excitation.
Son témoin, Walden Macnair, fit l'éloge de sa tenue tout regardant son reflet dans le miroir avant de lui assurer que tout allait être parfait. « Parfait. » dit Lucius en acquiesçant avant qu'Evan Rosier ne fasse son entrée, une bouteille de vin à la main. Le futur marié le salua d'un signe de tête. Le cousin de Narcissa s'avança dans la pièce vers un buffet, très certainement à la recherche de verre. Il semblait avoir déjà pris ses aises dans ce manoir luxueux.
« Assez bien, je pense que tout va se passer comme je l'escompte. » répondit-il sobrement à sa question.
Tandis qu'un premier elfe de maison s'affairer à boutonner les boutons de la manche de Lucius, un autre fit son apparition en un pop sonore, ramenant trois verres pour ces messieurs. Rosier ouvrit de lui-même la bouteille et en servit le breuvage. Alors que les trois hommes s'apprêtaient à trinquer, une quatrième personne entra dans la pièce. Il s'agissait de Christian Travers, un ami d'enfance du marié qui sourit en le voyant arrivé avec l'étui de son violoncelle qu'il posa délicatement dans un coin de la pièce.
« Vous trinquez sans moi, messieurs ? »
Le musicien salua d'une poignée de main respectueuse Walden et Evan mais accorda beaucoup plus d'attention et de chaleur à son ami, lui donnant une tape amicale sur l'épaule, faisant sursauter l'elfe de maison qui s'occupait des manches de Lucius, qui, par crainte, avait levé ses bras vers sa tête pour se protéger. Christian demanda comment se sentait l'héritier Malefoy.
« Pas le moins du monde. Je suis content que tu sois venu. Cela n'aurait pas été pareil sans toi. Tu nous joueras un air, bien évidemment ? »
L'elfe de la bouteille réapparut avec un nouveau verre qu'il donna au nouvel arrivant qui se servit aussitôt du vin. Il porta ensuite un toast au marié avant qu'ils ne trinquent tout les cinq. Lucius but une première gorgée de ce breuvage après avoir sentit son odeur. C'était là un vin d'excellente qualité, rien qu'à l'odeur, cela ne faisait aucun doute. Il avait été vieilli longtemps.
Quelqu'un toqua encore à la porte, l'hôte invita cette personne à entrer. Lys mit un pas dans la pièce, vêtue d'une belle robe blanche et couleur saumon qui lui seyait à merveille. Elle tenait deux boîtes joliment décorées avec des ornements dorés. Poliment, elle salua les autres hommes présents dans la pièce avant de s'approcher de son grand frère qui lui adressait un sourire presque fraternel en posant son verre sur un meuble à proximité. La jeune fille lui tendit une boîte dont il se saisit avec délicatesse au cas où il allait s'agir d'une chose fragile. Il l'ouvrit et élargit son sourire en voyant ce qu'elle contenait. Il s'agissait d'un manche à baguette en forme de tête de serpent en argent. Lucius trouva ce cadeau de très bon goût, à en juger par son regard. Sa soeur connaissait bien ses goûts et venait de le prouver.
« Merci beaucoup Lys, ça me fait vraiment très plaisir. » la remercia-t-il chaleureusement en posant sa main sur l'épaule délicate de l'étudiante. « Ta robe te sied à ravir. Ton fiancé ne pourra qu'apprécier. »
Lucius ne s'était toujours pas résolu à penser qu'Amycus Carrow puisse être le futur époux de sa soeur. De ce fait, il pensait surtout à Thomas Avery en prononçant ses paroles. Mais il se devait de se montrer politiquement correct et de ne pas évoqué un autre prétendant que l'officiel. Après quelques instants de discussion, Lys quitta la pièce et après ce moment entre frère et soeur, Lucius se retourna vers les quatre hommes qui lui tenaient compagnie en posant le présent sur le meuble. L'elfe de maison avait déjà entamé et presque fini le coiffage de ses cheveux blonds.
« Je pense qu'il est temps d'y aller. » annonça-t-il alors que la créature achevait son oeuvre capillaire, un coiffure assez classique et peu extravagante.
Il finit son verre de vin d'une gorgée qu'il avait déjà bien entamé lors de sa discussion avec Lys. Il remit droit le col de sa chemise en lançant un regard à son témoin. Il comptait sur lui pour encore vérifier que tout se préparait bien. Il n'allait accepté aucun imprévu indésirable. Il sortit alors de la chambre.

Dernière édition par Evan Rosier le Lun 26 Mar 2018 - 12:47, édité 1 fois

Rosier se permit un fin sourire lorsque le futur époux affirma que tout se passerait comme il l’escomptait, tandis que au-delà de la fenêtre, les cris des paons en déroute semblaient plutôt contredire ses propos. Mais il devinait que l’arrogance de l’homme qui lui faisait face pouvait s’avérer dangereuse et ne la contraria pas. L’été qu’il avait passé en compagnie de mangemorts, ou peut-être ses dix-huit années révolues, avait fait grandir l’adolescent en jeune homme. Les verres à pied furent bientôt remplis de vin mais il n’était malgré tout pas encore assez mature pour apprécier la robe ou la saveur de cette cuvée d’exception. Il but sans trinquer sa première coupe que l'elfe s'empressa de remplir à nouveau comme s'il avait été soucieux de remédier à l'impolitesse du sorcier. Evan semblait avoir donné le mauvais exemple à la seule Carrow qu'il appréciait et qui prit également ses aises pour pénétrer la chambre du marié. Ce n’était pas lui qui lui en tiendrait rigueur, pouvait-on supposer tandis qu’il rendait à sa cousine son accolade en sentant sa poitrine se serrer contre son torse. C’est qu'il avait plus l’œil et le goût des femmes que du vin. Christian se joint plus légitimement - autant du moins que peut le faire un traître au Lord - à leur assemblée et tous levèrent ensemble leur verre au marié. « A Lucius » répéta le cousin de la marié plus sobrement. Il ne doutait pas qu’il ferait un excellent mari pour la dernière fille de sa tante qui, contrairement à ses soeurs, semblait avoir réussi le pari d’épouser un homme aimé sans contracter une mésalliance. Elle était une femme et il pouvait vraisemblablement ne lui souhaiter rien d’autre que de compléter leur union d’un héritier mâle. Le goût du vin fut décidément plus amère que doux sous le palet du jeune homme qui se questionnait. En était-il lui aussi arrivé à poursuivre cet ‘idéal’ de vie ? Maudite soit l’héritière qu’il avait choisi d’épouser. Cette existence lui paraissait soudainement aussi morne et ennuyeuse que le récital que le violoncelliste entendait leur jouer.

Lys offrit un présent d’excellent goût à son frère avant de se retirer et, derrière la légère traîne de sa robe saumon, Evan sortit à son tour de la chambre devenue étouffante. Un grand nombre d’invités avait fini de rejoindre la salle de cérémonie mais le serpent ne reconnut aucun des amis de son club exclusif parmi cette assemblée. Il ne nota la présence distraitement que de son oncle Basil qui tuait l’ennui au buffet en plaisante compagnie. Sa tante Druella mariée Black, à la vigilance de laquelle il n’avait pas échappé, le somma d'aller s’asseoir en ne trahissant leur lien de parenté d'aucune douceur. Si le père d’Evan fuyait les mariages comme tous autres évènements mondains, ce n’était malheureusement pas le cas du reste de sa famille. Il ne put que souhaiter retarder l’instant fatidique où il rejoindrait le reste de son clan et attarda son regard sur la figure ennuyeuse de Mildred entourée de ses deux parents. « Mildred, heureux de te trouver en si belle forme ! » la salua-t-il en sans en penser un seul mot comme il lui avait toujours trouvé la fadeur d’une fleur défraîchie. Mais c’était un jeu qu’il aimait comme elle le prenait pour une bonne âme et il se régalait de mieux la railler avec le reste de ses camarades. Sa mâchoire se resserra en passant devant Elise Lerouge avec laquelle, tout serpentard fuyard qu’il savait être, il ne joua évidemment aucun jeu. Il s’installa à côté de son cousin Achilles sans le saluer lui ni aucun autre membre de cette famille qu’il ne pouvait s’empêcher de mépriser malgré le grand nom dont elle l’avait dotée ... un nom qu'il rêvait plus que jamais de porter seul avec sa fiancée.

dragées:

NEUTRE

Mildred, en gentille fille de bonne famille, se tenait le dos droit sur son siège, avec une allure impeccable. Ses parents l'encadraient, un de chaque côtés, comme s'ils ne voulaient pas que quelqu'un s'accapare leur fille le temps du mariage. La vérité était toute inverse. Outre le fait qu'ils aient été irrespectueusement placés dans un coin et non devant – ce que ne manquait pas de remarquer le patriarche en coulant un regard agacé vers sa progéniture – personne ne daignait réellement s'intéresser à eux. S'ils avaient été placés si loin, et qu'ils devaient rester de chaque côté de mademoiselle, c'était parce que les organisateurs craignaient vraisemblablement une scène de la part de la jeune femme. Mais toute innocente qu'elle était bien entendu, elle n'avait rien remarqué et ne trouvait absolument pas cela bizarre. Son regard vague s'attarda sur les paons blancs qui étaient dispersés par deux hommes qui s'amusaient visiblement des bêtes. La peine qu'elle ressentit pour ces animaux manqua de lui arracher un reniflement, jusqu'à ce qu'elle réalise qui dispersait les bestioles. Ses yeux bruns s'attardèrent non pas sur le jeune Avery mais sur le Lestrange. Elle l'observa plus longtemps que cela n'aurait jamais été permis par ses parents, avant que l'on attire son regard en la nommant par son prénom. Elle croisa les yeux gris d'Evan Rosier et lui sourit sincèrement en dévoilant ses jolies dents. Ce n'était pas tous les jours qu'on lui faisait un compliment ! « Merci beaucoup Evan, j'adore ta cravate » lui retourna-t-elle doucement une gentille remarque avant de le regarder s'éloigner d'elle sans plus se poser de questions.

La chambre dédiée à Lucius devint désormais presque plus occupée que le serait la salle de mariage elle-même, au grand désarroi de Walden ; la porte ne cessait de s'ouvrir sur des convives, certains restaient, certains repartaient, mais enfin purent-ils trinquer lorsque la jeune sœur de son ami vint lui offrir son cadeau de noces. Il fallait rendre à Salazar ce qui était à Salazar : Lys était aussi jolie qu'elle avait bon goût en matière de présents.
— A Lucius ! Scanda-t-il à l'instar de ses homologues en levant bien haut sa boisson, s'envoyant une longue rasade du vin de Rosier, achevant son verre d'une deuxième. Bon ou un peu trop bouchonné, Macnair n'était pas homme à faire des chichis lorsqu'il avait une coupe à la main.
Chacun des hommes présents dans l'habitacle profita à sa façon de quelques minutes de calme avant la tempête mondaine que serait l'union des Malfoy, et finalement le grand blond décida qu'il était temps d'y aller.
Walden connaissait Lucius depuis des années et savait reconnaître en lui les signes qui trahissaient sa nervosité et son excitation. Il l'observa silencieusement, sourire en coin, tandis qu'il réajustait encore le col de sa chemise, et lorsqu'il lui jeta un regard, Wally lui répondit d'une œillade de connivence que tout était OK, en tapotant de deux doigts la poche dans laquelle il gardait précieusement son alliance. Tout roulait parfaitement.
Les quatre hommes quittèrent la chambre de Lucius et se dirigèrent vers le destin de leur ami commun. Marchant derrière le héros du jour, Macnair balayait l'assistance présente du regard. Beaucoup de « grands de » et de « fils et filles de » de leur petit cercle fermé, pas toujours des visages amicaux le concernant. Pour autant, il revêtait son air le plus courtois et débonnaire, celui que la blondeur de ses cheveux et l'azur de ses yeux rendaient crédible, alors que les personnes lui étant le plus intime savaient à quel point il pouvait être l'inverse.
Se dirigeant vers l'autel, Walden se positionna aux côtés de Lucius, légèrement en retrait derrière lui, mains jointes devant lui, bien droit dans son costume de témoin, attendant que la cérémonie ne commence officiellement.

Ares déglutit péniblement en faisant face à son miroir. Son noeud papillon le serrait beaucoup trop et l'empêchait de respirer correctement. Lui, qui était déjà irritable depuis quelques temps, n'avait pas besoin de plus pour s'énerver et défaire le morceau de tissu qu'il balança au sol dans un grognement rageur. Sur le lit, Bran éclata de rire, ce qui eut le don d'agacer encore un peu plus le mangemort avant qu'il ne se reprenne et n'adresse un mince sourire à son fils. Quelque chose ne tournait pas rond chez lui en ce moment, il était un peu fêlé du chaudron, à croire.
Sa femme se posta devant lui et lui demanda d'une voix douce s'il pouvait l'aider à fermer le dos de sa robe, ce qu'il fit sans broncher d'un geste mécanique, bien que d'ordinaire il aurait pris le temps d'admirer les épaules nues de son épouse qui auraient réveillé en lui des envies qu'il est préférable de taire ici.
Un POP se fit entendre dans le salon au rez-de-chaussé et, si Lyssa descendit avec Bran dans les bras, Ares n'en fit rien. Il se contenta de fixer son reflet dans le miroir pendant de longues secondes, les yeux vides, puis il sortit de la poche intérieure de sa robe de sorcier une petite fiole de cuivre qu'il ouvrit en deux temps avant d'avaler une longue rasade de son contenu. Entendant les pas de sa femme qui remontait au premier, il referma la fiole et la rangea précieusement contre son coeur tandis qu'une douce chaleur se répandait en lui. En entrant dans la chambre, Lyssa affirma que ce mariage allait finir dans un bain de sang et Ares laissa poindre un sourire car il était bien de cet avis.
Ils transplanèrent et s'ensuivit les mondanités comme on les connait : les sourires de façade, les saluts cordiaux, les poignées de main hypocrites, tout un protocole auquel le mangemort s'était plié pendant de longues années et qui, à présent, n'avait plus aucun sens, plus aucun intérêt, si bien qu'il ne pouvait empêcher ses yeux de trahir sa neutralité en lançant des éclairs à quiconque croisait son regard. Lorsqu'ils furent de nouveau seuls tous les deux, Ares renifla dédaigneusement et se tourna vers Lyssa tout en scrutant la foule d'un oeil sombre par-dessus la tête de son épouse.
— Je le sens pas, lâcha-t-il en soupirant à son tour, je le sens pas du tout.
On les invita à prendre place car la cérémonie commençait et le couple s'installa à côté d'Elise, la tante de sa femme. Une fois assis, Ares déboutonna le col de sa chemise de sa main gauche -la droite serrant fermement celle de Lyssa- tandis qu'il avait de nouveau des difficultés à respirer.

Azelma avait dû attendre, attendre, et encore attendre, que ses parents se décident finalement à se mettre en route pour le plus beau mariage de l'année. Deux longues années encore la séparaient de sa majorité sorcière, deux longues années avant de pouvoir faire usage de sa magie en-dehors de Poudlard, et passer son permis de transplanage, quelle poisse ! C'est avec un immense dépit que la benjamine Travers avait entendu Christian se mettre en route, sans pour autant se résoudre à le supplier de l'amener avec lui. Il y avait toutefois des limites à sa détresse, et toujours celles-ci se dressaient avant qu'il ne lui faille demander quoi que ce fut à son traître de frère. Azelma était donc restée à faire les cent pas dans le salon des Travers en n'osant à aucun moment s'asseoir, peu désireuse de froisser sa superbe robe. La perspective de remplir sa première obligation sociale depuis la rupture de ses fiançailles avec Evan Rosier l'avait amenée à choisir sa toilette avec un soin tout particulier : elle était de nouveau un parti libre, une jeune fille riche, de bonne famille, et bien éduquée. Le mariage des Malefoy, de plus, serait l'occasion idéale de se lier avec, peut-être, celui qui allait partager sa vie. Azelma avait ainsi jeté son dévolu sur une création originale de Madame Guipure à la fois simple et sophistiquée, d'un bleu profond. Le bustier, étroit, laissait particulièrement dégagée sa gorge délicate, et mettait tout à la fois en valeur l'albâtre de sa peau et la finesse de ses attaches. La robe enfin s'évasait sous le niveau de la taille, et froufroutait soyeusement à chacun de ses pas. Si son maquillage, plus poussé que d'ordinaire, faisait particulièrement ressortir l'intensité de son regard, Azelma avait choisi de laisser ses cheveux libres. La jeune fille était impatiente de s'afficher ainsi devant tout le monde... Quand soudain Forsyth Travers fit irruption dans le salon, annonçant à la ronde qu'il était temps d'y aller : Azelma se jeta au bras de son père comme une affamée, et quelques instants plus tard les Travers faisaient leur entrée chez les Malefoy. Déjà, Azelma dévorait la foule du regard à la recherche d'un visage ami... Quand elle reconnut sur la terrasse la silhouette nonchalante de son cousin Thomas. Ni une ni deux, Azelma pria ses parents de l'excuser et entreprit de rejoindre son cher cousin, se frayant un chemin dans la foule dense et donnant au passage quelques coups de pochette sur la tête des elfes qui avaient l'outrecuidance de lever les yeux vers elle.
— Ma parole Thomas, mais tu as presque l'air fréquentable, s'amusa-t-elle en se portant à la hauteur du groupe au sein duquel son cousin s'était intégré. Bonjour Amycus, Rabastan, salua-t-elle fort courtoisement en s'inclinant légèrement en direction de Rabastan Lestrange, officiellement le célibataire le plus convoité de la journée, toutes catégories confondues. Cherchez-vous déjà à vous éclipser d'une fête qui n'a même pas encore commencé ? s'enquit-elle d'une voix malicieuse en haussant délicatement ses fins sourcils.

Spoiler:

Cassiopeia ne savait pas à quel point elle faisait mouche en m'assurant que tous n'auraient d'yeux que pour moi et s'étira sur mes lèvres fines un sourire satisfait. C'était mon moment de gloire, les femmes me jalouseraient tandis que les hommes regretteraient de n'être pas à la place de Lucius et cette idée me remplissait de joie.
L'héritière Yaxley sortit de son sac une bouteille de vin des elfes et le fait qu'elle ait pu avoir une réserve d'alcool avec elle ne me choqua pas le moins du monde. Au contraire, je trouvai qu'elle prenait son rôle de demoiselle d'honneur parfaitement à coeur, ce qui me réjouit d'autant plus. Je levai mon verre devant mon visage et soupirai doucement pour évacuer le stress qui commençait à poindre.
— C'est mon jour... répétai-je avant d'avaler une longue gorgée de vin qui répandit dans ma gorge puis en cascade dans tout mon corps une chaleur réconfortante.
La porte s'ouvrit sur Bellatrix et sa mauvaise humeur qui lui collait à la peau et, tout en déposant la bouteille d'alcool sur la commode, celle-ci se permit de me faire remarquer qu'elle n'aimait pas ma robe. Loin de me démonter, j'offris un sourire à ma soeur.
— C'est drôle, dis-je avec douceur, Maman m'a fait à peu près la même remarque tout à l'heure, c'est fou comme tu lui ressembles chaque jour un peu plus.
Je papillonnai des cils et me retins de saluer le départ de ma soeur d'un « C'est ça, casse-toi ». Les elfes reprirent leur travail tout autour de ma robe et je m'avalai une nouvelle gorgée de vin avant de couler un regard en direction de ma meilleure amie.
— Tu tâcheras de la surveiller ? demandai-je en faisant référence à Bellatrix. Si elle ruine mon mariage, je pourrais la tuer et très sincèrement, je n'ai pas envie de commencer ma vie maritale à Azkaban. Lucius me rendrait-il seulement visite dans ma cellule ?
On frappa à la porte et je pivotai légèrement, aussi un elfe planta-t-il une aiguille dans ma cuisse tandis que Lys faisait son entrée. J'accueillis donc ma future belle-soeur d'un petit cri aigu avant de coller une tape sur la tête de ce maudit elfe qui, déjà, se répandait en excuses, à genoux sur le sol.
— Tâche de faire un peu plus attention, imbécile ! Une seule marque sur ma peau pour ma lune de miel et je t'offre un vêtement ! lui dis-je d'un ton sec avant de me tourner tout sourire vers Lys qui, je devais le reconnaître, était superbe dans sa robe. Un cadeau ? Comme c'est gentil, merci, chérie.
Et j'entrepris d'ouvrir le paquet pour y découvrir une sublime paire de boucles d'oreilles, un présent qui me toucha beaucoup et, tandis que j'enlaçai la jeune fille pour la remercier, les premières notes d'une harpe se firent entendre jusque dans la chambre où nous nous trouvions.
— C'est l'heure, me contentai-je de dire d'une voix blanche, vidant aussitôt ma coupe de vin que j'abandonnai dans les mains de Brownie.
Les yeux clos, j'inspirai profondément tandis que les elfes, après avoir recouvert mon visage d'un voile assorti à ma robe, reculaient tous d'un pas pour me libérer le passage. J'assurai, d'un petit signe de tête, aux deux femmes que j'étais prête et elles quittèrent la pièce en me laissant seule un instant. J'attendis quelques minutes et lorsque je fus certaine que le silence qui régnait au rez-de-chaussé était dans l'attente de ma venue, silence seulement dérangé par les cordes de la harpe qui, je le savais, jouait seule grâce à un sortilège, je me décidai à faire ma dernière apparition dans la société en tant que cadette des soeurs Black. A l'issue de cette union, je serai devenu Madame Narcissa Malefoy et cette pensée m'effrayait autant qu'elle me réjouissait.
J'attrapai mon bouquet de mariée que je serrai contre mon ventre, puis je quittai la pièce et descendis les escaliers qui menait dans le hall. Au bas des marches m'attendait mon père, Cygnus, qui me gratifia d'un sourire en me tendant son bras auquel je m'accrochai, légèrement tremblotante.
— Tu es resplendissante, me glissa-t-il à l'oreille et je savais à quel point ces mots sortis de sa bouche était aussi étonnants qu'importants.
Nous nous avançâmes jusqu'aux portes qui menaient au grand salon qui servait en ce jour de salle de cérémonie et celles-ci s'ouvrirent d'elles-même. Alors, je fis mon entrée tant attendue. Les têtes convergèrent dans ma direction tandis que, d'un pas solennel, le regard rivé devant moi, je parcourais les quelques mètres -qu'on avait parsemés de pétales de fleurs- qui me menèrent à l'autel où, déjà, Lucius m'attendait. Oh comme il était beau ! Comme j'étais fière et heureuse de me lier à lui pour le restant de ma vie ! Je lui adressai un sourire ému, les yeux pétillants tandis que mon père m'abandonnait pour aller s'asseoir au premier rang aux côtés de Druella. Alors la musique s'arrêta, et la cérémonie commença lorsque le mage qui allait diriger ce mariage aujourd'hui prit la parole.
— Nous sommes réunis ici en ce jour...

Si Rodolphus était venu si tôt au mariage, c'était uniquement parce que Bellatrix, sa chère et tendre, avait exigé ce sacrifice de sa part. Malgré son statut de beau-frère de la soon to be Mrs Malefoy, l'héritier Lestrange en effet ne s'était pas du tout senti concerné par cette sorte de convention sociale requérant autour des futurs mariés la présence de leur famille la plus proche. Et si Bellatrix trouvait visiblement cette coutume aussi ridicule que lui, sans doute les menaces de Druella Black avaient-elles été suffisamment colorées pour que la redoutable Mrs Lestrange se sente obligée d'aller visiter Narcissa, sa petite sœur. Sans doute Rodolphus aurait-il dû sentir, croire, penser, qu'il était de son devoir d'aller se réjouir avec Lucius de sa prochaine incursion sur le chemin de la félicité conjugale. Après tout, d'ici une heure, cet homme serait officiellement son frère. A cette simple pensée, Rodolphus, adossé à l'une des cheminées du salon des Malefoy, fit une nouvelle grimace — il ne pouvait s'en empêcher, il méprisait profondément Lucius. D'ailleurs celui-ci le lui rendait bien, aussi Rodolphus avait-il finalement cédé aux instances et menaces de Bellatrix, mais n'avait-il pas un seul instant envisagé de monter voir le marié pour autant. Il leur épargnait à tous les deux un moment bien ennuyeux. Décidément, sa gentillesse aujourd'hui ne connaissait aucune limite : était-ce dû au fait que Rabastan, pour une fois, ne lui traînait pas dans les pattes ? Un léger sourire flottait sur les lèvres de l'aîné des Lestrange lorsqu'il localisa dans la foule Bellatrix accompagnée de la jeune Alecto Carrow, et il décida de les rejoindre.
— Ah Bella mon amour, j'ai rarement été si heureux de te retrouver, soupira-t-il fort théâtralement en guise de salut, tout en laissant ses doigts balader le long des épaules de son épouse pour aller se glisser à son côté. Dis-moi que Narcissa saisit à présent l'étendue de sa bêtise et envisage de planter Lucius à l'autel. Tu illuminerais ma journée. Car je crains que même votre beauté en ce jour, mesdames, ne parviendra pas à me tirer de l'ennui profond qui est d'ores et déjà le mien. Sans vouloir le moins du monde te vexer, éblouissante Alecto, promit-il en inclinant légèrement la tête en direction de la rejetonne Carrow.
Au moment où il proférait ces galantes paroles, un soudain mouvement de foule attira l'attention de Rodolphus, et le convainquit que la cérémonie allait bientôt débuter : de fait, tous les sorciers de l'assemblée commençaient à se diriger vers leurs sièges, et Lucius lui-même prenait place devant l'assemblée, aussi Lestrange abandonna-t-il son épouse pour aller s'installer au premier rang, côté Black (quel insigne honneur d'être l'époux de l'héritière !), au moment même où la musique retentissait et qu'un murmure ébloui annonçait l'arrivée de Narcissa.

L'hypocrisie était un art dans lequel l'ancienne Nott et le présent Carrow excellaient particulièrement. Aussi ne se trahit-il pas le moindre du monde lorsqu'Astora s'adressa à Druella avec un air minaudant. Il était si habitué à ce travers de son caractère qu'il n'y faisait plus attention désormais. Si ses yeux courraient dans le dos de la plupart des invitées, ils durent bien se reposer sur son accompagnatrice – ce qui ne le dérangeait pas, qu'on se le dise. Astora était lumineuse et splendide et il était ravi de l'avoir à son bras ce jour-là. Il se retrouva traîné jusqu'au buffet sans rien dire, parce qu'il n'y avait de toute manière, rien à dire. L'alcool seul pouvait lui permettre de dormir pendant la cérémonie pour ne pas être assaillit d'un ennui terrible. « Une essence de gnome » commanda-t-il en se retournant vers la populace comme il apercevait du mouvement. « Nous devrions nous dépêcher si nous ne souhaitons pas être remarqués » souffla-t-il à son accompagnatrice. Ils se faufilèrent jusqu'à leur place, et il vida son verre cul-sec en priant pour qu'il fasse effet rapidement. Il aurait aussi mieux fait de demander un somnifère.
Narcissa entra, et il en vînt décidément à la conclusion que Lucius était trop horrible pour avoir la chance de l'avoir dans son lit. Mais soit. Le bureaucrate laissa ses yeux se promener sur la robe de la mariée avant de s'en désintéresser pour fermer les yeux et roupiller une bonne fois pour toutes. Là, dans le coin de la salle, personne ne le verra dormir ainsi au nez et à la barbe de ces familles qui l'insupportaient et cela le mettait de très bonne humeur pour faire sa sieste.

Bellatrix fulminait contre tout le monde en cette journée. La seule personne contre laquelle elle n'était pour une fois pas en colère, c'était Rodolphus – et pour cause, il était aussi désespéré qu'elle de devoir assister à ce mariage minable. Narcissa avait prit soin de lui rappeler sa ressemblance avec leur mère et vexée, Bellatrix était partie en balançant ses cheveux dans son dos comme une petite peste. Oui oui, elle avait vingt quatre ans. Aussi, lorsqu'elle aperçut Aecto, si belle, si jolie, si presque joyeuse, la jeune Lestrange se retrouva affligée. Ses paupières lourdes ne se relevèrent pas vraiment pour observer la jeune Carrow. « C'est une joie partagée, ma chère » grinça-t-elle par politesse. Elle s'essaya à l'exercice du sourire sincère ce qui fut, bien entendu, un échec. « Et toi, comment vas-tu ? » retourna-t-elle la question sans y répondre elle-même. Les traits de son visage devaient être suffisamment affaissés pour que quiconque comprenne qu'elle n'était pas contente du tout par la journée qui se profilait. Outre le fait qu'elle doit être là, elle était en plus de cela demoiselle d'honneur. ELLE ! Ô rage et désespoir, elle n'en pouvait déjà plus. Sa robe lui compressait la poitrine en plus de cela, quelle horreur. C'était presque aussi terrible que lorsque son propre mariage avait eut lieux. Sa liberté entravée, son nom effacé, l'avaient rendu si folle de rage qu'elle en avait été amorphe pendant toute la cérémonie. Ses joues rougirent rien qu'au souvenir de cet horrible jour. « Je cherche Rod... » commença-t-elle avant d'être coupée justement, par son époux. Son côté théâtral l'avait longtemps agacé mais elle s'y était faite. La lassitude du mariage, sans doute. « Hélas non, mais tu peux te consoler, elle a une robe hideuse » siffla Bellatrix qui ne fit aucun geste amical envers Rodolphus qui ne s'en privait pourtant pas. Sa robe pensait-elle, n'était pas à la hauteur de la sienne pour son propre mariage. « Je dois y aller » souffla-t-elle piteusement en se retournant vers lui d'un air sincèrement triste – car elle préférait rester assise avec son époux à fulminer plutôt que de devoir retenir ses instincts primaires près de l'autel et de la mariée. Elle fit mine de lui coller un baiser sur la joue pour lui dire : « Je m'échappe vite pour nous épargner cela ». Elle se décolla pour aller sur l'autel en attendant Narcissa qui semblait être comme une princesse avec le monde à ses pieds, avec cette robe. Jamais elle ne l'admettra, mais elle la jalousait comme jamais.

CAPITAINE SERPENTARD · Dernière édition par Thomas Avery le Sam 17 Mar 2018 - 10:22, édité 1 fois

Thomas fut surpris lorsque Rabastan railla sa propre famille et le jeune homme ne put s'empêcher de pouffer, en mode « oué, au mieux, ne t'en vante pas, mon pote... c'est pas une fierté ». Mais il ne dit rien et enfonça les mains dans les poches de sa robe de sorcier avant de donner quelques coups de pieds dans les cailloux tandis que le mangemort envoyait de nouveaux projectiles en direction des paons blancs qui volèrent en tout sens, eux qui s'apprêtaient tant bien que mal à poursuivre leur sieste.
— Des plans, ha ha, il y en aura toujours, fit le Serpentard en reniflant -c'est qu'il faisait froid en cette période de l'année-, il y en aura jusqu'à ce que les sang-de-bourbe comprennent et capitulent. Quant à une fiancée... je préfère laisser le soin à mon père de m'en trouver une digne de notre nom. Mais tu peux parler, qu'en est-il de toi ?
Amycus choisit ce moment pour rejoindre les deux sorciers sur la terrasse tandis que Thomas s'emparait -bah oué, qu'est-ce que tu croyais- de la cigarette que lui tendait Rabastan à laquelle il tira une forte bouffée juste à l'instant où son ancien camarade de maison lui assénait une tape sur l'épaule.
— Bonjour Amyc... commença Thomas avant de partir, inaccoutumé du tabac qu'il était, dans une quinte de toux qui lui fit instantanément grimper les larmes aux yeux.
Il rendit la malheureuse à son propriétaire et s'essuya les yeux de la manche de sa cape de soirée avant de se tourner vers le fils Carrow qu'il n'avait plus vu depuis un petit moment -depuis son renvoi de Poudlard, précisément.
— Que deviens-tu, mon ami ? lui demanda-t-il sans prendre la peine de masquer son amusement. Les couloirs du château sont bien mornes maintenant que tu n'es plus là pour les animer de tes sorts impardonnables.
Azelma passa la porte fenêtre pour les rejoindre et Thomas regretta alors, non pas qu'elle soit sa cousine germaine, mais que leur deux familles soient déjà liées et par le sang, et par l'union de Fluvia et Niclas. Sans quoi il aurait fait des pieds et des baguettes auprès de Perseus pour se voir offrir la main -sinon le corps tout entier- de sa cousine que les courbes de plus en plus féminines faisaient fantasmer.
— Moi, fréquentable ? dit-il en relevant la tête vers elle après qu'il eut fait un total bodyscan de la jeune femme dans sa tenue de cérémonie. Allons Zelie, ne m'insulte pas. Tu es superbe.
Un air à la harpe arriva jusqu'à leurs oreilles et, vu l'excitation dans laquelle ça mettait Druella Black, Thomas estima préférable d'aller rejoindre ses parents à l'intérieur, assis en groupe aux côtés de Tiberius, sa fille, et de la famille Travers. Il déposa alors une main dans le bas du dos de sa cousine et la poussa doucement à l'intérieur. En effet, la cérémonie était sur le point de commencer et il eut tout juste le temps d'aller s'asseoir que déjà Cissy faisait son entrée.

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MARIAGE | Lucius Malefoy & Narcissa Black (invités)

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