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Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI

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Octavius Martens

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ORDRE DU PHÉNIX
La meilleure défense, c'est l'attaque

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MessageSujet: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Jeu 7 Fév 2019 - 23:53

Octavius se sentait désorienté. Il pleuvait à torrent sur Londres. Dans les rues, les gens couraient pour se mettre à l'abri. Assis dans un café près de la fenêtre, le jeune homme regardait les gens se presser de toute part, avec le réconfort d'une tasse de thé bien chaude. En sortant de chez Ollivander pour s'acheter une nouvelle baguette, il avait été surpris par la pluie et avait trouvé refuge dans ce café désert. Il attendait un moment d'accalmie pour sortir, faute de parapluie. Après avoir passé plus de trois années dans la chaleur ougandaise au sein de la nature, il avait revêtu ses vêtements d'hiver. Il avait eu du mal à trouver dans sa valise de quoi se vêtir pour résister au froid anglais. Il avait finalement opté pour un pantalon basique et un pull vert bouteille au dessus d'une chemise blanche qu'il n'avait pas mis depuis son séjour en Norvège, agrémenté d'une paire de Timberland. Il faisait avec les moyens du bord. Une grande partie de ses habits n'étant plus vraiment adaptée aux basses températures, malgré toutes les précautions qu'Octave prenait pour affronter tout type de climat. N'ayant pas de place dans sa valise, malgré le sortilège d'extension, il était obligé de se séparer de certaines choses de temps à autre. Il avait néanmoins su trouver un trench noir un peu usé. Son teint était particulièrement halé. Ses cheveux mouillés par la pluie semblaient gras alors même qu'il avait fait l'effort de se faire un shampoing sec — faute de pouvoir effectuer un vrai shampoing — avant de prendre le portoloin pour Londres. Pourtant, il avait ce petit quelque chose qui lui donnait de la prestance.
Quand la pluie cessa un peu de tomber, Octavius finit son café et alla payer le tenancier avec un sourire cordial avant de sortir, prenant son éternelle valise avec lui. Il regarda sur un bout de parchemin une adresse avant de se mettre en route. Il passa de longues minutes à battre le pavé, demandant toutes les cinq minutes son chemin aux courageux osant affronter la pluie. Ce ne fut qu'aux alentours de dix-neuf heures qu'il arriva à destination. Il vérifia une dernière fois l'adresse en regardant la devanture de l'immeuble. Il hésitait quelques secondes jusqu'à ce qu'une dame sorte du bâtiment. Il profita de l'occasion pour rentrer. Traînant sa valise dans les escaliers, il monta jusqu'au troisième étage et se planta devant la porte gauche. Est-ce que Razvan était chez lui ? Est-ce qu'il allait ouvrir ? Pour le savoir, le jeune homme appuya sur la sonnette.

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Razvan Vacaresco

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L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Ven 8 Fév 2019 - 16:59

Razvan essayait  en vain de faire décoller sa fille qui s'était mise en tête de rester accrochée à sa jambe jusqu'à ce que son père accepte enfin de la laisser au Royaume-Uni au lieux de la faire rentrer en Roumanie. Mihaela était dotée d'un tempérament déterminé et fort, et bien que cela rassurait son père qui n'y voyait là que des qualités, il était particulièrement irrité qu'elles se manifestent aussi promptement pendant son jour de repos. Quand il habitait en Europe de l'Est, il n'avait pas de journées libres, pas plus qu'il n'avait de vacances. Le rythme anglais était bien plus humain de toute évidence, mais cela le perturbait un peu de rester chez lui alors qu'il aurait pu se rendre utile à Sainte-Mangouste. Malgré tout, l'hôpital sorcier était assez paisible ces temps-ci, et il y aurait fort à parier qu'il aurait fini par enchaîner les cafés pour ne pas s'endormir d'ennuie. « Tu me fatigues » dit-il à la petite fille qui était toujours fermement accrochée à sa jambe droite. Razvan parlait toujours en roumain à Mihaela, mais cela n'empêchait pas l'enfant d'être totalement bilingue. La dame qui la gardait était britannique, et tout naturellement, l'enfant avait bien vite apprise la langue de Shakespeare. Néanmoins, elle avait la malicieuse tendance de s'exprimer dans la langue de ses parents pour être sûre de demeurer incomprise. La malice de cette enfant avait tendance à attendrir son paternel, ou à le blaser, selon ses journées. « Descends s'il-te-plaît, tu me gênes » lui demanda-t-il s'arrêtant au beau milieu d'un petit couloir, « Nah ! Je veux rester ici ! ». Le médicomage jura, et à trois ans et demi, elle était bien incapable de comprendre que c'était là un mot à ne pas répéter. De ce fait, elle lui demanda : « Ca veut dire quoi ? » ; « Rien » grogna-t-il en avançant prudemment pour qu'elle ne tombe pas. Brusquement, on sonna à sa porte et étant juste en face, il n'eut qu'à faire quelques pas pour arriver à la porte.
Razvan craignait que ce ne soit une mauvaise visite. Celle que lui avait payé Antonin Dolohov plus tôt dans dans le mois, le laissait toujours amer. La marque noire qu'il avait sur son bras également. La manche de son pull bien tirée jusqu'à son poignet, la rendait toutefois invisible aux yeux du commun des mortels. Mais ce n'était pas le russe qui était sur le pas de sa porte, mais bien une vieille connaissance qu'il ne s'attendait pas à revoir. Mihaela étira sa tête - toujours bien accrochée à la jambe de son père - et plissa les yeux avant de demander : « C'est qui ? » ; « Octavius ?! » s'exclama notre homme en ouvrant plus largement sa porte. Comme ahuri, il le regarda comme s'il n'existait pas. Octave avait beau être britannique, il ne faisait aucun doute pour le roumain qu'il ne remettrait pas le pied dans son pays. Que faisait-il donc ici ? Cela n'empêcha pas un franc sourire d'illuminer les traits du médicomage, qui avait bien besoin de sourire ces temps-ci. « Entre donc ! » l'invita-t-il en se décalant. Il lui donna une tape gentille dans le dos lorsqu'il passa devant lui, avant de fermer la porte. On pouvait dire que le britannique et le roumain se connaissaient depuis quelques temps déjà, et avaient noué, au gré d'un improbable été, une amitié sincère, franche et profonde que Razvan chérissait sincèrement. Octave et lui avaient partagé beaucoup de conversations, de rires et d'aventures, et malgré tout, il ne pensait pas le revoir avant longtemps. « Quel plaisir de te revoir » lui avoua-t-il sincèrement, avant que Mihaela n'ajoute, en anglais : « T'es qui ? ».

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Dernière édition par Razvan Vacaresco le Sam 16 Mar 2019 - 14:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Ven 8 Fév 2019 - 18:31

« C'est l'plombier ! »
Octavius afficha un sourire radieux quand Razvan ouvrit la porte. Le roumain semblait sincèrement surpris et heureux de le voir débarquer ainsi. Il faut dire que le jeune homme n'avait prévu personne pour ce retour impromptu. Il y avait moins d'une semaine, il ne comptait même pas revenir au Royaume-Uni. Il n'avait prévenu  personne. Ni ses amis, ni sa famille. Il n'y avait que Wilhelm qui avait été mis dans la confidence la veille. C'était vraiment un retour inattendu. Razvan l'invita promptement à rentrer d'une main amicale sur le dos. L'anglais s'exécuta et s'avança dans l'appartement exigu mais toujours plus grand que celui que le médicomage avait en Roumanie. Cela lui mettait du baume au cœur de le revoir. Il en avait bien besoin.
« Je suis vraiment désolé de débarquer à l'improviste comme ça. J'espère que je ne te dérange pas. Ce n'était pas du tout prévu. » s'excusa-t-il en retirant son trench avec aisance. « J'aurais peut-être dû t'envoyer un hibou mais je n'en ai pas eu l'occasion. »
Il posa alors un regard bienveillant sur la petite créature qui partageait la vie de Razvan avec un sourire complètement attendri. Celle-ci lui demande qui il était. Il s'accroupit pour être à sa hauteur après avoir posé son manteau sur le dossier d'une chaise et sa valise dans un coin de la pièce.
« Moi c'est Octave. » se présenta-t-il, regardant Mihaela dans les yeux. « Tu ne dois pas te souvenir de moi. Quand je t'ai connu, tu étais encore un tout petit bébé. Tu n'étais pas plus grande que ça. » expliqua-t-il en montrant la hauteur avec sa main.
Il leva ses yeux bleus vers le père en souriant. Depuis qu'il était parti de Roumanie, chaque année, il envoyait pour la petite fille une carte pour son anniversaire accompagnée d'un petit cadeau — un jouet artisanal que fabriquait les sorciers ougandais pour les petits enfants. Cela lui faisait tellement bizarre de la revoir des années plus tard. Mais il était tout content. Il adorait cette gamine.
« Elle a beaucoup grandi, dis-moi ! » commenta-t-il en s'adressant à Razvan.
Il se redressa pour faire face au roumain dont il trouva les traits vieillis.
« Je suis vraiment content de te revoir. »
Il souriait. Mais son sourire avait quelque chose de triste. S'il était rentré sur le sol britannique avant tant d'année sans crier garde, c'était qu'il y avait une raison. Avant de partir de Roumanie, il avait dit à Razvan qu'il retournait en Ouganda, qu'il espérait y rester un certain temps. Pendant plus de trois ans, il avait appris, ri, pleuré, noué des liens. Il s'était épanoui, s'était accompli en tant qu'Homme. Il n'avait jamais connu d'expérience de vie aussi intense et enrichissante, l'ayant autant forgé. On ne pouvait pas comprendre tant qu'on ne l'avait pas vécu. Il avait aussi laissé pousser sa barbe et ses cheveux dont les boucles n'avaient jamais semblé aussi blondes. Cela lui donnait l'air beaucoup plus adulte, moins juvénile.

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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Sam 9 Fév 2019 - 11:18

Razvan souri franchement au trait d'humour d'Octavius, qui commença à se justifier pour venir aussi promptement chez lui. Le roumain posa vaguement ses yeux sur la valise du jeune homme et il en déduisit avec une certaine perspicacité que le pauvre garçon n'avait, une fois de plus nulle part où dormir. Bien qu'il aurait pu en être irrité, cela l'amusait. A chaque fois qu'ils se croisaient, le britannique était à la rue, ce qui était certes normal en Roumanie mais moins dans le pays qui l'avait vu naître. « Non bien sûr, tu peux venir quand tu veux » répondit-il en s'effaçant pour qu'il entre. C'était vrai. Notre homme recevait certes bien peu de monde à la maison, mais recevoir Octave ne le dérangeait pas le moins du monde. Vivre au fin fond de la Transylvanie pendant plus de deux mois, ça créait des liens et ça liait des individus. Ce qui semblait laisser perplexe Mihaela qui le regardait comme s'il était un dragon prêt à les carboniser sur place. En réalité, elle jouait la comédie. Cette enfant était très sociable et adorait tout le monde. Tout ce qu'avait à faire l'anglais, c'était de l'apprivoiser. Et ce n'était pas très compliqué. Il lui avait toujours envoyé quelque chose pour son anniversaire, et Razvan avait toujours répondu par des remerciements chaleureux. Il le regarda se baisser pour lui parler sans cesser de sourire. Il avait bien dit son nom à sa fille, qui était généralement plus occupée à jouer avec ce qu'on lui avait offert qu'à faire attention à ce qu'il lui disait. Puis à trois ans, elle faisait bien peu attention à ce genre de choses. La gosse écarquilla les yeux quand il lui dit l'avoir connu bébé, et elle lui répondit tout naturellement : « D'accord ». Elle sembla réfléchir avant d'avoir une illumination soudaine : « Attends ici, oké ? ». Ni une ni deux, elle s'enfuie du salon, libérant la jambe de son père qui retrouva enfin sa liberté de mouvement : « Dieu soit loué » soupira-t-il « j'essayais de la décoller depuis deux heures ! ». Octave lui fit remarquer qu'elle avait grandi et sans se départir de son sourire, le roumain acquiesça : « Oui, ça pousse. Je te sers un thé ? J'allais justement m'en faire un. Ça te ferait du bien, on dirait que t'as traversé l'Antarctique ! ».
D'un geste de la main, il l'invita à s'asseoir pendant qu'il allait dans la cuisine d'en face. Entre temps, Mihaela était revenue comme une furie, et vraisemblablement, elle tenait quelque chose entre ses doigts : « Ça vient de toi non ??? » demanda-t-elle sans que son père ne puisse voir son expression comme il était occupé à faire bouillir de l'eau, « C'était su-per cool ! Merci tonton ! ». Le surnom, si naturellement donné, amusa Razvan qui étira sa tête pour voir la scène de là où il était. Il revint au bout de quelques minutes et posa une tasse devant Octavius, qu'il servit avant de s'en servir un. Sa fille grimpa sur ses genoux et le regarda fixement. Elle attendait quelque chose : « Tu en veux ? ». Elle hocha si vivement la tête qu'il s'esclaffa et lui répondit : « D'accord, mais attends que ce soit moins chaud ». En tenant sa fille d'un bras, il reporta son attention sur le britannique, qui pouvait démontrer ses vieilles manières à loisir dans ce qui semblait être le plus cliché pour un anglais : la séance du thé. Il avait changé, et grandit. Il ne paraissait plus réellement être un garçon juvénile, pourtant, il avait toujours l'air incroyablement plus jeune que ce qu'il était réellement : « Tu as changé... Tu fais moins ado » plaisanta le roumain en soufflant sur sa tasse. Dans ses yeux bruns brillait un éclat malicieux qu'il avait toujours en parlant à ce garçon. « Tu reviens d'Ouganda ? » demanda-t-il à brûle-pourpoint. Octavius était un garçon qui aimait voyager, rencontrer du monde, et il avait apprit de sa bouche qu'il avait adoré ce pays, et qu'il y retournerait après son séjour en Roumanie. Ce qu'il n'avait pas manqué de faire, bien entendu, sans étonner Razvan. Lui-même n'avait jamais mit un pied en Afrique, mais s'il y avait quelque chose qu'il appréciait pour autant, c'était écouter les histoires de ce garçon que jamais le déclin ne semblait toucher.

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Dernière édition par Razvan Vacaresco le Sam 16 Mar 2019 - 14:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Dim 10 Fév 2019 - 1:18

Aussitôt que la petite fille fila, Octavius se redressa et regarda Razvan. Ce dernier poussa un soupir de soulagement, expliquant qu'elle n'arrêtait pas de le coller. Cela fit rire l'anglais qui trouva cela très mignon. Les enfants étaient très attendrissants à cet âge là. Son hôte lui proposa alors aimablement un thé.
« Oh je veux bien, si cela ne te dérange pas. » répondit-il en souriant, s'asseyant en croisant les jambes alors que Razvan l'y invitait. « Tu ne crois pas si bien dire. En arrivant à Londres, j'avais l'impression d'être à Oïmiakon. J'étais pas prêt à ça. »
Depuis qu'il était arrivé sur le sol anglais, Octavius avait constamment froid. Mais il était persuadé que ce n'était qu'une question de temps pour qu'il s'habitue de nouveau au climat du pays. Il y avait également la fatigue qui devait entrer en compte dans son ressenti sur la température. Il avait fait un long voyage. A défaut de baguette, il avait dû sillonner pendant deux jours les routes ougandaises, alternant séances de marche à pied et autres moyens de locomotion divers, pour rejoindre Kampala afin de prendre le portoloin jusqu'à la capitale britannique. Toute une épreuve.
Son attention fut attirée par Mihaela qui revint en trombe dans le salon, les bras remplis des jouets qu'il lui avait offerts pour ses anniversaires qu'elle posa sur la table. Elle demanda alors si cela venait de lui. D'un geste expert, Octavius prit les objets entre ses mains pour les observer, sachant pertinemment que cela venait de lui. « Il se peut que cela vienne de moi, oui. » répondit-il en les lui rendant avec un petit sourire. La petite fille sembla enthousiaste et le remercie, l'appelant « tonton », ce qui le surprit beaucoup. Il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'elle l'appelle ainsi. Pourtant, cela lui sembla tout à fait naturel.
« Mais de rien. J'espère qu'à moi aussi tu m'offriras un joli cadeau pour mon anniversaire. J'aime les cadeaux. »
Que ce soit un dessin, un collier de nouille ou rien du tout, il s'en fichait en fait. Et dire qu'il venait de fêter, il y avait un peu plus d'un mois, ses vingt-sept ans. Le temps filait à une vitesse !
Razvan revint pour servir le thé. « Merci » le remerciait chaleureusement et poliment Octavius, prenant sa tasse chaude entre ses mains. Il regardait la petite Mihaela monter sur les genoux de son père, l'air d'attendre quelque chose. Il lâcha un petit rire attendri face à cette scène entre père et fille.
« Elle commence à devenir comme une véritable anglaise. » commenta-t-il d'un air taquin. « Fais gaffe quand même, boire si peu de temps avant le dodo, ça augmente le risque du pipi au lit. »
Il parlait tout à fait en connaissance de cause mais ne fit aucune confession quant à ce sujet là. Il amena délicatement et précautionneusement sa tasse à ses lèvres pour boire un peu de thé, d'un geste habitué.
Razvan commenta l'allure du jeune anglais, le trouvant bien plus adulte qu'auparavant.
« Il serait temps ! C'est sûrement la barbe. On dirait pas comme ça mais je commence à m'approcher dangereusement de la trentaine. Je ne grandis plus, je vieillis.» répondit-il avec un certain humour détaché, en reposant sa tasse sur la table.
Bientôt la trentaine, toujours pas marié, toujours pas de projet d'enfant, toujours pas de travail, toujours pas de situation stable. Pourtant, il semblait paisible, en pleine quiétude. Il ne se sentait pas « vieux ».
« Oui, d'Ouganda. C'était vraiment la première fois que j'ai passé autant de temps dans un pays. C'était très enrichissant en tout point. Tu te rends compte ? Apprendre toute la culture d'une société tellement éloignée de celle que l'on connait en Occident en si peu de temps ? »
Octavius avait eu la chance d'être en contact avec une société unique bien que très restreinte qu'était une tribu. C'était très clairement le rêve de tout globe-trotteur. De tout anthropomage.

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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Dim 10 Fév 2019 - 14:55

Octavius ne semblait plus habitué aux températures britanniques et Razvan se reconnu lorsqu'il avait lui-même posé pour la première fois son pied en son anglais quelques mois auparavant, presque deux ans déjà. Tant de choses s'étaient passées depuis. Son anglais s'était considérablement amélioré, par la force des choses, bien qu'il gardait son épouvantable accent roumain qu'il ne désirait pas gommer. Tant qu'on le comprenait, cela ne le dérangeait pas vraiment d'écorcher les délicats tympans des citoyens du Royaume-Uni. Sa première année avait été paisible malgré un apprentissage de la langue en profondeur beaucoup plus difficile que prévue. Fort heureusement, notre homme avait déjà des bases honorables, suffisantes pour exercer sa profession à l'hôpital des sorciers de Londres. Il était arrivé dans ce pays en tant qu'homme libre, et il était maintenant enchaîné à un groupuscule qui le poussait à renvoyer sa fille dans son pays. Il la pensait plus en sécurité là-bas, malgré la vie difficile de ses compatriotes en terre soviétique. Rien ne pouvait être pire, d'après lui, que ces gens. Et Mihaela ne lui pardonnait naturellement pas cette douloureuse décision. Lui annoncer avait été difficile et elle avait boudé. Voyant qu'il ne changeait pas d'avis, elle avait décidé de le coller, et seule l'intervention divine d'Octavius, qui n'était jamais tombé aussi à pique, l'avait décollé. La tornade était partie dans sa chambre et libéré, Razvan pouvait préparer son thé. De sa cuisine, le roumain suivait la conversation qu'avait sa fille avec le britannique, et souriait gentiment devant sa casserole pleine d'eau : « Ah bah oui ! Je dessine très très bien moi ! » s'écria-t-elle, ravie qu'on lui donne une bonne excuse pour créer une nouvelle tapisserie. Le père se contenta de se taire, pour ne pas lui dire qu'il venait d'ouvrir sa porte au démon qu'était sa petite fille en la matière. Il revînt au salon pour servir le thé de son ami, et s'assit en face de lui, sa tasse bien en main d'un côté, et sa fille de l'autre.

Il reporta son attention sur Octave qui lui faisait remarquer anglicisation de Mihaela. Cela fit sourire Razvan qui répondit : « Oui, c'est certain. Mais ne t'inquiète pas pour ça, elle prend une gorgée pour le goût et après elle dort ». C'est qu'il lui avait fallu mettre en place des stratagèmes pour faire dormir la tornade roumaine qui semblait ne jamais être fatiguée de courir partout. Il n'aurait jamais pu imaginer combien il était fatiguant de s'occuper seul d'un enfant, mais après tout, il n'était pas le seul à le faire. « Mais en tout cas, je retiens que tu sembles parler d'expérience, mon garçon ! » fit-il remarquer malicieusement, avant de porter sa tasse à ses lèvres. Le thé était bon, n'était plus vraiment chaud, tout au plus était-il bien tiède, et il tendit doucement la tasse à Mihaela qui ne fit que tremper ses lèvres dedans. Comme une potion magique, cela sembla lui convenir et elle s'appuya plus largement sur lui en posant sa tête sur son épaule. Il était dix-neuf heures trente, et elle commençait à fatiguer. Razvan la mit correctement avant de lui faire un bisou sur le crâne, tout en souriant à Octave : « La fameuse barbe ! J'ai cru que tu ne l'aurais jamais ». C'est-à-dire que lui-même n'avait pas du tout le même problème que le britannique, dont les cheveux blonds comme les blés ne donnaient pas le même effet à son visage. « Ça te va bien, en tout cas » préféra-t-il le complimenter en se replongeant dans sa tasse. Il l'écouta lui parler de l'Ouganda avec un silence qu'il avait toujours l'habitude d'adopter lorsque le jeune homme s'épanchait sur ses aventures. « Tu parlais quelle langue, là-bas ? » demanda-t-il, sincèrement curieux de connaître la réponse, avant d'ajouter : « Je ne sais pas comment tu fais pour ne pas être dépaysé ». Lui-même sentait toute la différence entre son éducation et toute la vie qu'il avait passé en Roumanie lui éclater à la figure à chaque fois qu'il sortait dehors, ou qu'il regardait avec plus d'attention son appartement. La langue même dans laquelle il s'exprimait n'avait rien à voir avec sa première langue, et toute la vie britannique lui paraissait particulière. Razvan ne se retrouvait bien que dans le thé. Et encore. Ceux de son pays et ceux des champions du monde de la discipline, n'avaient absolument rien à voir.

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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Lun 11 Fév 2019 - 19:10

A l'âge de Mihaela, les enfants étaient très malléables. C'était le moment idéal pour leur faire apprendre des choses telles que les langues. Ils s'adaptaient bien plus facilement que les adultes. Plus on grandissait, plus ces choses là devenaient difficiles. La preuve était que Razvan semblait avoir plus de mal à se faire à la vie britannique que sa fille. Octavius, lui, n'avait jamais eu de problèmes majeurs d'adaptation à un nouvel environnement. Il était parti du Royaume-Uni suffisamment tôt dans sa vie pour ne pas lui faire détester tout changement dans son mode de vie. Cela lui avait quand même fait un choc mais il s'y était habitué à changer autant d'horizons et de cultures. Sa personnalité y avait également beaucoup aider. Etant enfant et adolescent, il avait détesté ses habitudes sédentaires, se détestant de rester chez lui au lieu de sortir.
« Fais gaffe quand même. »
Avec un sourire malicieux, Razvan suggéra qu'il devait certainement s'agir d'expérience. Il ne pensait pas si bien dire, le bougre ! Mais si Octavius voulait en parler, rien n'était moins sûr.
« Pas nécessairement, je suis juste un homme sage. » répondit-il avec une moue faussement hautaine, le menton haut.
Contre toute attente, le thé sembla véritablement avoir un effet de somnifère pour Mihaela qui s'installa confortablement contre le torse de son père comme si elle s'apprêtait à piquer un somme. Avec un petit sourire attendri, il regardait la petite fille. Il se rappelait de la dernière qu'utilisait ses parents et ses grands-parents utilisaient pour l'endormir le soir à son âge. Et il lui semblait quand même beaucoup moins simple que lui faire boire une gorgée de thé — au contraires, ils évitaient de lui en donner. On lui racontait une histoire à la lueur de la veilleuse tout en lui caressant le nez de haut en bas. C'était un peu étrange mais cela l'endormait.
Depuis, il avait bien grandi. Depuis des années, il ne voyait pas le temps passer. Par contre, à l'adolescence, il l'avait très clairement senti passé. Et surtout vu son corps changer. Il avait par ailleurs plutôt mal vécu ces changements sur le moment. C'est véritablement en entrant à Poudlard qu'il avait commencé à être très complexé par son physiquement, particulièrement son corps. Il avait eu l'impression que la puberté empirait l'allure de ce corps dont il n'avait pas vraiment conscience — alors que c'était juste le regard des autres.
Ayant la vingtaine bien entamée, il ne se souciait plus de cela. Il ne sentait bien dans sa peau. Il n'avait plus de problèmes majeurs avec son physique. Au contraire. Il savait parfaitement qu'il avait du potentiel et qu'il pouvait plaire. Pourquoi feindre la modestie ?
« Ne dis pas ça ! » répliqua Octavisu avec un sourire amusé aux lèvres quant au sujet de sa barbe. « J'en avais un peu quand même ! »
Beaucoup moins qu'aujourd'hui mais il en avait quand même. C'était juste qu'en Ouganda il s'était un peu laissé aller à ce niveau là. Et après réflexion, il ne trouvait pas que cela faisait négligé. Pour une fois dans sa vie, il faisait à peu près son âge. « Merci, » remercia-t-il Razvan quand celui-ci lui dit que cela lui allait bien.
Octavius se mit à parler en surface — il aurait été difficile d'entrer dans les détails — du Ouganda. Le roumain semblait curieux tandis que l'anglais but une bonne gorgée de thé encore chaud.
« Là-bas on parle swahili, principalement. Mais à Kampala, beaucoup d'habitants parle anglais. Je ne vais pas t'expliquer la colonisation, tout ça... »
Notre globe-trotteur était bien évidemment anti-colonialiste et prônait une indépendance totale des nations. Par ailleurs, il avait été très mal vu dans certains pays par rapport à la colonisation et l'intégration s'était faite d'autant plus difficile.
« Je suis dépaysé ! » rit-il en réponse à Razvan. « En allant prendre un thé dans un café, sans faire attention j'ai parlé swahili au serveur par habitude. C'est tellement déroutant de retourner ici après autant d'année. »
Au final, il pensait qu'il s'en sortait bien au niveau de la réadaptation. Progressivement, il reprenait ses repères culturels. Plus facilement qu'il ne l'aurait escompté.
Soudain, quelque chose lui revint en mémoire. Il baissa son regard vers sa tasse de thé, se demandant comment il allait pouvoir formuler sa demande. Il avait bien passé quelques mois à squatter chez Razvan en Roumanie mais c'était ce dernier qui avait proposé.
« Je voulais te demander.... Si cela ne te dérange pas bien évidemment... Est-ce que tu voudrais bien m'héberger pour quelques temps ? Juste le temps que je trouve quelque part où aller... » demanda-t-il pas vraiment gêné mais pas totalement confortable non plus. En tout cas, il avait toujours ce même léger sourire aux lèvres.
Quelque part où aller... Que ce soit au Royaume-Uni ou ailleurs. Il craignait que son ami soit dérangé — même s'il savait qu'il ne l'aurait pas été, c'était juste pour la forme. C'était un peu stupide. Octavius avait grandi dans ce pays, avait sa famille et arrivait à demander l'hospitalité à un étranger !

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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Lun 11 Fév 2019 - 23:41

Razvan enviait un peu sa fille de savoir si bien s'adapter en ayant pour seul repère son père et les quelques affaires qu'ils avaient emmené. L'enfant de toute manière, ne se rappelait naturellement pas de la Roumanie. A son âge les souvenirs venaient et s'effaçaient, et d'ici quelques années, elle ne se souviendra même pas d'avoir vécu au Royaume-Uni. Tout au plus, lui restera-t-il peut-être la langue, si tant est qu'elle la pratique un peu. Son père en doutait. Personne dans sa famille ne parlait autre chose que le roumain, et parfois le russe pour les quelques rares qui s'étaient aventurés dans ce pays voisin immense. Mihaela avait plus de chance de parler la langue des tsars que celle de la Reine Elizabeth II. Ainsi, reposée contre lui comme s'il lui avait donné un somnifère, Razvan était bien triste qu'elle ne puisse pas rester ici. C'était un crève-coeur pour lui de la renvoyer en Roumanie, de ne pouvoir la voir qu'une fois par mois. Mais il n'avait vraiment pas le choix. Il préférait se séparer d'elle et la savoir en sécurité chez ses cousins, que de la garder avec lui et de voir une baguette de Damoclès flotter au dessus de sa tête. Ne pas la voir tous les jours, si cela le ferait assurément souffrir, ne lui rappellera pas sans cesse combien il avait réussi, en quelques jours à peine, à ruiner sa vie. Antonin Dolohov n'avait eu que faire des politesses du médicomage dans sa langue et lui avait tôt fait comprendre qu'il n'aurait pas d'autre choix que de suivre ses ordres et demandes. Cela le rongeait, et tandis qu'il posait ses yeux bruns sur Octavius, si libre, il sentit un poids immense retomber dans son ventre, comme à chaque fois qu'il pensait  à la marque qui flottait sur son bras comme le pavillon dangereux d'un bateau pirate. « T'es grillé mais je veux bien te croire » plaisanta notre homme avec un sourire las. En réalité, Octavius était sans doute un des garçons les plus matures qu'il lui ai été donné de rencontrer. Razvan ne connaissait des jeunes hommes de vingt-cinq qui ne faisaient que boire, et s'amuser. Ils se faisaient du coup souvent mal, ou alors ils décompressaient après des travaux trop longs dans les champs qui jouxtaient leurs propriétés. La vie en Roumanie n'avait rien à voir avec celle du Royaume-Uni, et le roumain le savait. Mais Octave, par les gens qu'il avait rencontré et les aventures qu'il avait vécu, était doté non seulement d'une merveilleuse et fascinante ouverture d'esprit et tolérance, mais également d'une sagesse qu'il n'aurait dû avoir que bien plus tard. Pour sa part, le médicomage aussi avait été très tôt mature. Ses responsabilités, il les avait prise en main sans hésiter une seule seconde, il s'était passionné dans ses études sans se décoller de ses feuilles. Il avait grandi vite, et il avait fort heureusement bénéficié de la présence utile de sa femme qui était comme lui. Ensemble, ils étaient devenus adultes plus vite. Pour autant, la maturité du britannique avait mit du temps à être visible. Il avait toujours fait incroyablement jeune. Razvan se souvenait bien du soir où ils s'étaient rencontrés, et il se rappelait également s'être fait la réflexion que ce n'était qu'un gosse alcoolique à ses heures perdues. Ce souvenir, qui lui semblait si incroyablement lointain mais également si incroyablement proche, le fit se plonger dans son thé. Le temps avait changé depuis lors. « Oué... Peut-être » concéda le roumain avant de poser sa tasse à demi vide sur la table, « mais ça ne se voyait pas trop... Tu te souviens de ce que Madame Blàs a dit ? Elle croyait que tu étais un adolescent ». Se remémorer cette scène le fit forcément éclater de rire. L'été qu'ils avaient passé ensemble avait été formidable, et Octavius avait eu l'incroyable mérite de le faire sortir d'un deuil qui le rongeait petit à petit. Si l'absence de Mara lui revenait toujours avec un peu plus de force à chaque fois qu'il posait ses yeux sur sa fille - qui semblait avoir presque entièrement hérité du caractère de sa mère - il se rappelait d'elle d'avantage avec tendresse que malaise.

Il se demanda, lorsque son ami lui répondit, à quoi ressemblait le swahili. Toutefois, Razvan était beaucoup trop fier pour le lui demander et exposer une nouvelle fois, son inculture sur les civilisations différentes de la sienne. Il avait eu un choc en arrivant au Royaume-Uni, alors que la base restait européenne. Comment aurait-il pu survivre en Afrique, continent si riche culturellement et linguistiquement parlant ? Rien qu'y penser lui donnait envie de se jeter par la fenêtre. Là était sans doute la plus grande différence entre le caractère d'Octave et celui de Razvan. Le premier avait à coeur de voyager, aimait se dépayser, tandis que le roumain assit en face de lui préférait le simplicité qu'avait à offrir la vie. « Oué » grogna-t-il en pensant à son propre pays. En réalité, il savait que cela tenait à coeur à Octave mais force était de constater qu'il ne se sentait concerné que par l'influence soviétique sur son état. Les exactions de l'empire roumain en son temps, lui passaient complètement au dessus du crâne. « J'aurais bien voulu être là pour voir ça. Tu as réalisé quand au juste ? Quand il t'a dit qu'il ne parlait qu'anglais où quand il a eu un moment d'arrêt, paniqué ? » demanda-t-il en imaginant très justement la scène, un sourire léger aux lèvres. Il tourna sa tête pour voir si la tornade dormait mais elle avait un œil ouvert, qu'elle s'empressa de fermer pour faire semblant de dormir. Crapule. Il leva sa main et enfonçant gentiment son index dans la joue de la petite fille : « Je t'ai vu ». Mihaela se mit à rire, mais elle ne bougea pas outre mesure. Finalement, c'est en reportant son attention sur le garçon qu'il vit comme un malaise... Enfin, pas vraiment un malaise tel qu'on y pense spontanément. Plutôt un malaise made in Octave. A mit chemin entre la gêne et le sourire timide. Sa demande, si candidement posée, l'amusa et Razvan, loin de plaisanter sur un sujet tel que celui-là lui répondit immédiatement : « Bien entendu, tu peux rester autant de temps que tu veux. J'ai l'habitude d'être ton hôte ». Il lui fit un clin d'oeil équivoque, se pencha pour reprendre sa tasse et ajouta avant d'en finir le contenu : « Tu as mangé déjà ? ».


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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Mer 13 Fév 2019 - 23:33

« J'étais petit, ok ? Pas plus grand que Mihaela. » se défendit Octavius avec un petit sourire.
Aujourd'hui, cela le faisait rire. Mais cela ne devait pas être pareil pour sa grand-mère à l'époque. Le temps faisait des miracles. Véritablement. Tout être humain était amené à grandir et avoir un meilleur contrôle de soi-même. Ainsi allait la vie. Le jeune homme ne s'était pas vu devenir adulte et ne se voyait pas vieillir. Pourtant, il se plaisait à plaisanter sur son âge depuis qu'il avait fêté son quart de siècle. A croire qu'il s'agissait d'un âge pivot à partir duquel on devait réellement commencer à devenir responsable et songer à fonder une famille. Ces choses étaient vraiment le cadet des soucis d'Octavius qui ne voyait rien sur le long terme. Mais c'était à croire qu'il s'agissait d'un phénomène très occidental. En Ouganda, il n'avait jamais eu ce genre de remarque quand il avait passé la barre symbolique des vingt-cinq ans. Les traditions étaient différentes et aussi la façon dont il était perçu en tant qu'européen et caucasien. Là-bas, les jeunes filles étaient souvent mariées dès leur sortie d'Uagadou et le but était de donner le plus rapidement possible une descendance nombreuse. Cette idée de faire beaucoup d'enfants était très ancrée dans les mentalités des gens de la tribu qu'Octavius avait étudié et apparaissait comme un grand objectif dans leur vie. Pourtant, pour les hommes, un mariage tardif n'étonnait pas. C'était même assez normal, bien que beaucoup de jeunes garçons se mariaient également peu après la fin de leurs études magiques.
Mais pour la plupart des hommes et des femmes d'un certain âge de la tribu, il était perçu comme encore une jeune pousse, un gamin. On ne lui donnait pas plus de vingt-et-un ans. Au départ, on voulait lui faire faire un rite d'initiation pour obtenir le statut d'homme et non plus de garçon — que l'on passait généralement avant la fin des études de magie ! Néanmoins, on avait fini par comprendre qu'il avait passé l'âge. L'anglais ne leur en avait pas voulu, sa présence était au départ une situation très exceptionnelle et inédite pour eux. La plupart des membres de la tribu étaient natifs alors ce genre de question ne se posaient pas tandis que lui était un parfait étranger dont on ne connaissait pas les coutumes. Ils n'avaient, par ailleurs, pas la même façon de calculer l'âge d'une personne.
« Oh cette Madame Blàs ! » s'exclama-t-il en riant en se rappelant de la vieille dame. « Elle n'arrêtait pas de me dire de manger de la viande ! Et de la soupe aussi pour bien grandir. "Parce qu'à ton âge, c'est important mon garçon". » se souvint-il, en contrefaisant la voix de cette femme.
En vérité, celle-ci était tout à fait adorable et s'inquiétait sans cesse qu'il n'ai pas assez à manger. A croire que Razvan l'avait mal nourri pendant des semaines. Certes, c'était des repas constitués à 60% de betteraves mais il s'en était plutôt bien sorti. En Ouganda, il mangeait beaucoup de haricot, de pomme de terre et du riz. Un peu de manioc aussi. Et il avait bu beaucoup de café et très rarement du thé. Il aimait bien le café aussi, y ayant véritablement pris goût en Italie — quel cliché. Mais boire de nouveau du thé bien anglais. Quel plaisir ! En sa nature profonde de britannique, Octavius était un grand consommateur de thé depuis très jeune. Il pouvait littéralement en boire à N'IM-PORTE. QUELLE. HEURE de la journée. Son premier réflexe en arrivant à Londres sous un torrent de pluie et après avoir acheté une nouvelle baguette: aller boire un thé. En arrivant dans cet établissement, il n'avait tellement plus l'habitude qu'il en avait perdu son anglais ! Il s'était mis à parler swahili au serveur qui, par conséquent, ne comprit rien. Anecdote qu'il raconta à Razvan.
« En fait, c'était très étrange. Il m'a regardé. Je l'ai regardé. Nous nous sommes regardés. Pendant plusieurs secondes. Puis je me suis rendu compte qu'il n'avait rien compris. J'étais trop gêné, tu n'as pas idée ! » raconta-t-il en reconstituant sommairement la scène en riant.
En se remettant correctement sur sa chaise, il regardait, tout comme Razvan, Mihaela « dormir » en prenant une nouvelle gorgée de sa tasse de thé. Il lâcha un petit rire à la remarque du roumain. « La vilaine. » commenta à son tour Octavius.
Quand on pensait à dormir... Une question vint rapidement à l'esprit du blond. Il n'avait nul part où allait. Enfin si, il pouvait très bien aller chez sa grand-mère ou chez sa sœur. Mais pour dire vrai, il avait affreusement peur d'une éventuelle confrontation. Alors il comptait un peu sur Razvan pour l'héberger... Juste quelques temps. Cela le gênait sans vraiment le gêner. D'un côté, ils se connaissaient suffisamment pour ne pas faire de manière. Mais de l'autre, il était quand même dans son pays d'origine ! Là où il aurait pu trouver mille endroits où crécher. Il savait pertinemment que cela ne dérangeait pas le roumain, qu'il allait accepter. Cependant, il ne put pas s'empêcher de formuler la demande par politesse. Et le fait de demander était plus gênant que la requête en elle-même.
« Merci » remercia Octavius en souriant, débarrassé d'un poids. « Promis, je ne reste pas autant de temps que la dernière fois ! »
Il finit le fond restant de sa tasse alors que Razvan lui demanda s'il avait mangé. A part du thé, il n'avait rien ingurgité, en effet. Et il entendait la faim déclarer la guerre à son estomac.
« Tu vas encore me faire manger des betteraves ? » ne put-il s'empêcher de demander avec un sourire taquin tout en se levant pour l'aider à débarrasser le service à thé.
En Roumanie, il avait toujours l'habitude d'aider Razvan dans ces tâches quotidiennes. C'était bien la moindre des choses quand on était invité.
« Sinon je mangerais bien un bout. Mais ne te tracasse pas, prends ce que tu as. » répondit-il plus sérieusement en se mettant à faire la vaisselle à la main.
Vraisemblablement, il avait oublié qu'il était de nouveau doté d'une baguette. Qu'il avait par ailleurs laissé traîner sur la table. Elle était très différente de l'ancienne qui était faite en bois d'érable. Celle-ci utilisait le bois d'ébène, bien plus sombre. Quelque part, la nouvelle semblait plus élégante par sa couleur marron foncé. Elle semblait également plus fine.

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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Jeu 14 Fév 2019 - 22:31

Rapporter des souvenirs d'enfance pouvait soit gêner soit profondément amuser. En réalité, cela dépendait grandement des individus. Razvan serait sans doute plus gêné qu'Octavius de rapporter ce genre de malheureuse mésaventure. Mais il avait fait pire. Ses cousins et cousines redoublaient d'ingéniosité et il devait leur reconnaître une originalité dans leurs aventures qu'il ne parvenait lui-même à créer. Il les suivait la plupart du temps, comme tous les petits suivent les plus grands. Pour autant, s'il n'avait pas grandi avec ses parents et connaissait tout juste leurs prénoms, il ne pouvait pas dire avoir eu une enfance malheureuse. Le roumain avait été bien entouré et très aimé, et sans doute que cela avait été une chance malgré un départ raté dans la vie. L'orphelinat n'avait pas pu le marquer comme il n'y était resté qu'un mois. Le reste de son enfance n'avait été que rire et joie, saupoudrée quelques fois des grands cris de ses tantes devant leurs bêtises immondes. Néanmoins, tous ces souvenirs qui effleuraient maintenant son esprit, Razvan se garda bien de lui en faire part. Octave n'entendra jamais parler de cette fois où Alexandru et lui avaient volé les sous-vêtements de leur tante Daria pour en faire des parachutes. Ja-mais. Il lui semblait que les bêtises des enfants n'avaient ni nationalité, ni religion, ni pays. Tous les gamins faisaient des bêtises avec la même insouciance de ceux qui n'ont peur de rien dans la vie. C'était beau, mais aussi terrible. Razvan avait généralement été assez sage pour se rétracter en cas de situation dangereuse. Cela n'avait pas forcément été toujours le cas de ses cousins, dont beaucoup avaient manqué de se tuer dans certaines situations. Un était d'ailleurs mort, bien avant sa naissance à lui, mais son fantôme semblait hanter toute la famille depuis lors, et à raison. Il était, de ce fait, particulièrement attentif à ce que faisait Mihaela. Il ne la perdait pas des yeux plus de deux minutes et lui tenait toujours fermement la main lorsqu'ils sortaient. Sauf quand elle demandait les bras, bien entendu. Mademoiselle avait tendance à ne pas vouloir marcher - à quoi bon ? Mais à demi-allongée sur lui, elle semblait bien loin de ses fantasques idées de bêtises. Elle était sage comme une image et il en était ravi. « Madame Blàs t'appréciait beaucoup. Après ton départ, elle me demandait souvent des nouvelles de toi et elle me demandait TOUJOURS si tu mangeais correctement, ce que je ne pouvais pas savoir, bien entendu » l'informa-t-il avant d'ajouter, toujours sur le ton de la plaisanterie : « Tu avais vraiment besoin de grandir mon pauvre. On a que quatre an d'écart, pourtant, on aurait dit qu'on avait une décennie de différence ! ».
Octave mangeait bien, avec appétit, mais c'était sa physionomie qui faisait de lui un garçon assez sec. Complètement à l'opposé de notre homme, en réalité. Mais Madame Blàs ne l'entendait pas de cette oreille. Du tout. Elle lui avait même amené des gâteaux faits maison un beau jour. Une femme adorable qu'il manquait à Razvan de ne plus voir désormais. Au Royaume-Uni, il avait l'impression que les gens étaient plus froids, moins spontanés. Cela le désarçonnait. Néanmoins, son ami n'était pas comme ça, et au récit sur le swahili, il continua de rire. Sacré Octave ! « Je crois que tu as un problème avec les langues » plaisanta-t-il gentiment, « on ne peut pas dire que notre première conversation ait été très glorieuse ! ». C'était vrai. Maintenant, ils pouvaient mieux parler, se comprendre mieux. Ils apprenaient peut-être réellement à se connaître. Combien de fois Razvan avait-il laissé tomber quelque chose qu'il voulait dire, ou l'avait exprimé bien trop mal dans la langue du britannique pour être comprit de lui ? Trop de fois pour qu'il n'ose les compter. Il était maintenant agréable de comprendre et d'être comprit, et ne doutait pas que s'il avait été capable de parler couramment anglais au premier séjour du garçon, ils auraient sans doute passé un meilleur moment. Et d'ailleurs, il lui demanda s'il pouvait rester chez lui. Bien entendu, cela ne dérangeait pas le médicomage qui était toujours ravi de pouvoir l'héberger chez lui. Octavius le savait sans doute et il ne doutait pas que c'était pour cela qu'il le lui avait demandé. « Tu avais dit la même chose ! » s'exclama-t-il en souriant, « c'est juste pour la nuit. Un mois et demi plus tard, tu ramassais des betteraves dans la cour ! ». Mais en réalité, la compagnie ne dérangeait pas le roumain, bien au contraire. Elle lui permettait d'éviter de penser au genre de choses qui lui pourrissaient la journée. « Mais vraiment, tu restes autant de temps que tu veux » le rassura-t-il. D'un même mouvement, il se leva, comme Mihaela était vraiment endormie sur son épaule. Il la tint doucement en calant sa main derrière son dos. « Je vais la coucher » lui dit-il après lui avoir demandé s'il avait mangé. Il s'arrêta néanmoins après quelques pas, lorsqu'Octave lui demanda, non sans sourire, s'il allait lui faire manger des betteraves : « Ne me tentes pas, je n'en ai pas mangé depuis deux ans ». Il était trop pauvre pour se permettre d'autres légumes en Roumanie. Mais ici... Il gagnait bien sa vie. Bien que cela le dérange de la gagner de la poche de gens qui ne venaient que pour être soignés.
Il se dirigea vers la chambre de l'enfant et la posa délicatement dans son lit pour la border. Mihaela ne se réveilla pas, et après lui avoir embrassé le front, Razvan sortit de sa chambre tout en la laissant légèrement entre-ouverte. Comme lui, elle détestait le noir. Lorsqu'il revînt, il vit Octavius en train de faire la vaisselle, comme un moldu. Dans l'encadrement de la porte, cela le fit sourire : « Tu es partisan du mois sans baguette ? » le railla-t-il avant de s'approcher de son frigo pour voir ce qu'il lui restait à manger. D'un air pensif, il ajouta : « Ne te tracasse pas, en un coup de baguette il n'y a plus... Ah ! Voilà ! ». Il sortit un plat hongrois de son frigo et le posa sur la table avant de le tapoter avec sa baguette pour le réchauffer : « Je ne crois pas t'avoir déjà fait manger du goulash en Roumanie, je me trompe ? ».


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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Sam 16 Fév 2019 - 11:30

Plus jeune, Octavius avait été un enfant très dépendant de ses parents et ses grand-parents. Jusqu'à au moins l'âge de neuf ans, il était constamment fourré dans les jupes tantôt de sa grand-mère, tantôt de sa mère. Cette dernière avait la fâcheuse manie de repousser son fils alors que la première était d'avantage patiente. Il était un garçon certes très calme et sage mais qui avait besoin d'attention. Très pleurnichard, à vrai dire. Il se sentait toujours d'avantage en sécurité auprès des membres de sa famille proche. Il n'allait pas à l'école avec les autres enfants: sa grand-mère lui faisait l'école à domicile. A cette époque, on ne l'aurait jamais cru capable de s'émanciper un jour. Quand il avait fait sa première rentrée à Poudlard, cela lui avait fait un choc qu'il avait assez mal vécu les premières semaines. Mais au final, cela lui avait appris à un peu se passer de ses grands-parents et de devenir le grand garçon qu'il était sensé être. Bon, il était longtemps resté un couard, effrayé à l'idée de confronter les élèves qui faisaient chaque jour de sa vie un enfer. Il n'avait tenté qu'une fois. Et cela s'était plutôt mal passé pour lui. Il ne se contentait que de rêver. En sortant de Poudlard, il en avait marre de la vie qu'il était en train de vivre. Elle ne lui convenait pas, lui était devenue de jour en jour de plus en plus insupportable. Faire des études de commerce international magique ? Sérieusement ? Où était passé son rêve de devenir aventurier ? Archéomage ? Pourquoi ne se donnait-il pas le droit de vivre ses rêves ? Il avait pris sa décision. Et sa vie en fut changée à jamais. Sa façon de voir le monde, d'agir, de penser. Des fois il se demandait à quoi aurait ressemblé sa vie s'il ne l'avait pas fait. Il n'aurait jamais pu rencontrer Razvan et tellement d'autres personnes.
Razvan avait eu une vie si différente de la sienne, dans un pays si différent. C'était, sans conteste, l'une des plus belles rencontres qui lui a été donné de faire. Elle s'était transformée en une véritable amitié solide presque fraternelle. Il gardait énormément de bons souvenirs de la Roumanie.
« Mais je mangeais très bien en plus ! Elle voulait me gaver pour que je ressemble à un muffin. » rit-il.
Il était vrai qu'Octavius avait un très bon appétit et aimait manger. Il mangeait très convenablement pour un homme de son âge et de sa corpulence ne faisant pas d'activité physique intensive. Ce n'était pas si intense de récolter des betteraves. Toutefois, il n'avait absolument jamais parlé des problèmes qu'il avait pu avoir avec son poids et son rapport à la nourriture durant son enfance et son adolescence à Razvan. Il savait pourtant qu'en tant que médicomage et qu'ami, il ne l'aurait jamais jugé. Cela faisait juste parti des choses dont il n'aimait pas parler et par conséquent n'en parlait jamais.
Il préférait nettement raconter ses mésaventures qui auraient fait rougir tout le monde sauf lui. A force de vivre des moments gênants par méconnaissance culturelle ou par étourderie, il avait fini par ne plus y prêter attention. Sur le moment, c'était embarrassant mais il finissait toujours par en rire assez tôt. Apprendre à être gêné était un art.
« Ce n'est pas le pire, je n'avais pas encore payé l'addition. Je te promets, j'ai mis cinq minutes à retrouver mes livres sterling. Pendant au moins cinq minutes, j'ai dû lui faire un tour du monde monétaire. Il ne faudra pas que j'oublie de faire un tour à Gringotts. J'aurais dû y aller quand je suis passé sur le Chemin de Traverse ce matin mais j'ai complètement oublié. »

Octavius demanda à Razvan s'il pouvait passer quelque temps chez lui. Ce que, bien évidemment, le roumain accepta non sans une petite touche d'humour nostalgique.
« Oui mais ici il n'y a pas de betterave à ramasser. » fit remarquer l'anglais, haussant les épaules, l'air faussement embêté.
Il rit légèrement à la réponse du père. Il n'avait jamais autant mangé de betterave de sa vie durant son séjour en Roumanie. Il regarda son ami se lever pour aller coucher sa fille qui s'était endormie. Poli comme il avait toujours été, il se leva à son tour, retroussant ses manches, pour débarrasser la table et faire la vaisselle pendant que son hôte était occupé. Quand celui-ci revint, il ne put s'empêcher de le railler de faire tout cela à la main !
« Quoi ? » demanda le blond en se retournant pour le regarder. « Ah ! J'ai oublié que j'avais une baguette. »
Quel sorcier disait cela ? Un qui avait passé des mois et des mois sans baguette. En arrivant dans la tribu, on lui avait briser sa baguette en bois d'érable en deux. Octavius avait entendu son cœur se briser en même temps que son outil. Contrairement à l'Occident, la magie africaine se pratiquait sans baguette. Les sorciers africains utilisaient leurs mains et n'avaient besoin de pas grand chose si ce n'était rien. Cela poussait le jeune anglais à penser qu'ils étaient beaucoup moins vulnérables que les occidentaux. Sans baguette, la plupart des sorciers occidentaux n'étaient plus capables de rien. Et il avait fait cette expérience de grande vulnérabilité d'un sorcier qui n'avait jamais appris à maîtriser la magie sans baguette ou le combat à la moldue. Il avait mis énormément de temps avant d'être capable de faire quelque chose d'utile en matière de magie sans aucun outil pour l'y aider. C'était des choses que l'on devait apprendre dès les premières manifestations de pouvoirs magiques. Plus on est jeune, mieux on apprend.
Il finit de laver les tasses et s'essuya les mains sur un linge. Puis il chercha dans les placards les assiettes alors que Razvan lui proposa de manger du... Quoi ?
« Du quoi ? Du goulag ? Tu sais que je ne connais que les betteraves en Roumanie. »
Il sortit les assiettes, les verres, les couverts et les disposa sur la table avant de s'asseoir.

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Razvan Vacaresco

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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Sam 16 Fév 2019 - 22:18

La personnalité de Razvan Vacaresco n'avait pas particulièrement connu d'évolution depuis l'enfance. S'il était assurément devenu plus mature - quoi de plus normal ? - il était néanmoins toujours un individu bon, et calme. Durmstrang l'avait certes dressé à mieux faire, à se dépasser, et à s'affirmer un peu plus. Mais l'école n'avait pas réussi à détruire le fond de sa personnalité. Au début de son cursus, le roumain était souvent embêté, moqué. Il restait seul car c'était ainsi qu'il vivait bien, sans aucune compagnie. Il n'avait d'ailleurs jamais compris - et n'avait jamais eu la présence d'esprit de le lui demander - comment Mara avait pu le remarquer. Lui, le garçon qui loin d'être populaire était davantage une victime qui serrait les dents et progressait seul. C'était un véritable mystère. A la fin de ses études dans l'école du Grand Nord, Razvan avait quelque peu changé. Il était parvenu à s'entourer de quelques personnes, dont sa petite-amie plus tard devenue sa femme. Il avait réussi à battre ses harceleurs pour ne plus être un martyre. D'enfant fragile il était devenu le meilleur duelliste de son école, et c'était une chance qu'il ait été soutenu. Sans doute n'aurait-il pas réussi pareil exploit sans la présence de la jeune Ionescu pour le soutenir. Elle-même, sans qu'elle ne le sache jamais, avait d'autant plus attirée l'attention sur lui. Elle était si belle qu'il était impensable qu'elle fréquente un garçon aussi infréquentable que lui. Comme quoi, les surprises résidaient toujours dans les individus dont on n'attendait rien de plus que silence et soumission. Ses études aussi avaient été marquées par son soutient inconditionnel. Razvan avait sincèrement vécu heureux depuis ses quinze ans jusqu'à ses vingt-sept. Ses études en médicomagie avaient certes été très dures, mais elles lui avaient permis d'exercer sa passion à travers sa profession et plus encore : elle lui avait permis de s'affirmer en tant qu'individu empathique et c'était sans doute le meilleur aspect de la médicomagie. Il avait toujours été profondément ravi d'aider ceux qui quémandaient ses soins, et il ne les avait jamais refusé à quelqu'un. Il ne le fera jamais. Chaque individu méritait d'être soigné, parce que l'humanité ne pouvait pas laisser passer pareilles injustices. Ce n'était pas humain de laisser quelqu'un souffrir. Peu importe l'individu, peu importe la couleur de son coeur. Qu'il soit pur ou non, il méritait le respect d'avoir droit à des soins. Madame Blàs était une dame replète adorable, une des meilleures voisines de notre homme dont il regrettait l'absence au Royaume-Uni. Ne pas la voir sur le pas de sa porte tous les jours lui rappelait combien il regrettait profondément son pays. Elle venait toujours, les bras chargés de choses qu'elle disait vouloir lui offrir, avec cette indéfectible bonne humeur et cette incroyable joie de vivre qui détonait de la morosité ambivalente de Madame Lupescu, l'ancienne nourrisse de Mihaela. « Tu n'as pas vu ses fils ! » s'écria-t-il en secouant la tête, comme pour replacer ses mèches brunes qui ne semblaient pas vraiment avoir été taillées pour lui donner une coupe normale, « ce sont des muffins ambulants ». Ses fils étaient immenses et Razvan qui n'était pas très grand devait lever le nez pour leur serrer la main en ayant une idée de leurs visages. Ils étaient incroyables, avaient à peu près son âge, et vivaient en Hongrie désormais. C'était en tout cas ce qu'il lui semblait avoir comprit lorsqu'ils s'étaient parlés pour la dernière fois. Quitter ses patients et son pays avait été un crève-coeur pour lui et pour ceux qu'il voyait quotidiennement. Ces gens, presque de manière incongrue, étaient devenus un espèce de cercle de connaissances qu'il avait l'habitude de voir quotidiennement. Ne plus croiser leurs visages dans la journée alors qu'il sortait acheter du café, lui manquait énormément. Toutefois, il ne laissa rien montrer de son trouble et préféra se reconcentrer sur Octavius qui lui faisait part de son moment gênant au moment de payer l'addition. Le médicomage soupira avec une affliction feinte, tout en se grattant le front avec son pouce : « Il ne devait pas connaître la moitié des pièces, pas plus que moi, d'ailleurs ! » plaisanta-t-il avant d'ajouter : « une chance qu'il te restait des livres sterling. Tu aurais eu des problèmes si tu avais été incapable de payer ». Et pas grand monde lui serait venu en aide.

C'était quelque chose qu'il avait remarqué dans ce pays étrange. La solidarité ne semblait pas exister, il régnait une ambiance que Razvan ne parvenait pas à exprimer. C'était une sorte d'individualisme pervers dans lequel il n'avait pas grandi et qu'il ne pouvait donc pas comprendre, c'était quelque chose qui semblait enfermer les individus dans une sphère pour qu'ils ignorent les autres. Combien de personnes avait-il vu marcher à côté de moldus sans toit sans même les regarder, ou s'ils le faisaient, avec dédain ? Il ne comprenait pas cet endroit. Octavius lui-même avait eu besoin d'un toit en Roumanie et bien heureux était le roumain de lui avoir offert un abri pour trois mois. Sa rencontre avec le britannique lui avait permis de voir une esquisse d'une culture qu'il ne connaissait pas à l'époque mais qu'il ne connaissait que trop bien maintenant. Pourtant, et c'était assez surprenant sans doute, le jeune homme en face de lui n'était pas du tout comme cela. Il mettait la main à la pâte, il ne rechignait devant aucun travail, même le plus ingrat. Razvan ne s'était pas attendu à avoir un travailleur aussi efficace chez lui, malgré une barrière de la langue qui rendait parfois leurs conversations difficiles. Mais il s'était admirablement bien occupé de Mihaela et il lui en était immensément reconnaissant. S'occuper d'un nourrisson n'était pas chose aisée, et il avait tellement de travail chez lui que force était de constater qu'il avait eu du mal à jongler correctement entre toutes ses activités. Tantôt il fallait écouter les déboires d'un patient, tantôt il fallait donner le biberon à sa fille, une autre fois il fallait réfléchir pour prescrire des médicaments qu'il n'avait pas chez lui, en même temps qu'il entendait ses hurlements parce qu'elle avait besoin d'être changée. Sans parler des travaux dans la cour commune à tout le voisinage. C'était absolument infernal. Il revînt au salon après s'être assuré qu'elle était bien endormie, pour constater qu'Octavius faisait la vaisselle sans baguette. Notre homme le regarda d'un air un peu circonspect, surprit quand à sa réponse inattendue : « Tu ne cesseras jamais de me surprendre » commenta-t-il simplement en s'approchant du frigo. Il jeta un coup d'oeil au garçon pour constater qu'il n'avait même pas de porte baguette : « Mais elle est où, ta baguette ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils. Il posa sur la table le goulash hongroie, avant d'utiliser lui-même sa baguette pour le réchauffer tandis qu'Octave mettait les couverts.
Razvan aurait volontiers souri à la remarque du garçon, qui avait mal prononcé "goulash" s'il n'avait pas eu une mésaventure avec les camps de travaux forcés soviétiques qui l'avait poussé à quitter son pays. Il se racla la gorge, mal-à-l'aise : « C'est pas tout à fait la même chose » précisa-t-il gentiment avant d'ajouter : « C'est hongroie, recette de mon oncle, tu m'en diras des nouvelles ! ». C'était une soupe assez réputée en Europe de l'Est, plat typiquement paysan mais qui valait vraiment le coup d'être goûté. Le roumain prit une louche et servit généreusement Octavius avec ce même air sincèrement ravi qu'il avait toujours en Roumanie.


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Octavius Martens

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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Dim 17 Fév 2019 - 23:06

« Les fils de Mrs. Blàs ? Si ! Si si ! Je crois que j'en ai vu un. C'est incroyable. Il devait faire deux fois ma taille et le triple de mon poids. On aurait pu mettre un moi dans chaque jambe de son jean. »
Octavius était plutôt fin et d'une taille très respectable. Mais il n'était pas du tout athlétique et sa silhouette trahissait cet état de fait. Pourtant, ce n'était pas un fainéant.
Le travail ne lui avait jamais fait peur depuis son premier voyage en bateau. Il avait embarqué à Bristol dans un bateau de cargaison qui allait tout droit au Mexique. C'était une chance que le capitaine de bord veuille bien de lui. Mais ce n'était pas sans prix. Le jeune homme à peine sorti de l'adolescent avait dû travailler comme matelot durant toute la durée du voyage. C'était un travail beaucoup plus difficile qu'il n'y paraissait et très physique. Ainsi, il avait appris ce travail complètement sur le tas. Ensuite, il n'avait jamais arrêté de travailler. En général, il effectuait des travaux assez physiques et exténuants. Mais il le fallait. Il ne payait les personnes qui l'hébergeaient et le nourrissaient qu'à la sueur de son front. De toute façon, même si ses hôtes exigeaient rarement un grand effort de sa part, il aidait toujours avec acharnement et bonne volonté.
Chez Razvan, il ne s'était pas non plus reposé sur ses lauriers. Il avait été un invité exemplaire. Il aidait énormément le jeune médicomage à effectuer les travaux domestiques. Il s'occupait de Mihaela quand son hôte était occupé avec des patients, faisait la vaisselle, mettait la table, parfois faisait à manger. Souvent, il lui proposait de garder sa fille quand il sortait le soir au lieu de les laisser à la voisine. Mais le roumain refusait toujours ! Au final, cela permettait à Octavius de sortir avec les amis qu'il s'était fait au village. De prendre d'avantage l'air. Par ailleurs, bien qu'au début il ait suscité la méfiance de la plupart des villageois, il n'avait pas tardé à se faire apprécier par sa serviabilité et sa politesse. Il s'affairait beaucoup au champ du village, parfois sous une chaleur accablante le faisant transpirer par tous les pores. Il lui arrivait également de rendre des services aux habitants. Faire les courses de la vieille voisine d'en face. Retailler les haies. Repeindre une pièce. Un jour, il avait aidé à faire le grand ménage de Mrs. Blàs avec d'autres jeunes. Cela lui avait pris toute une après-midi à transporter des malles plus lourdes que lui.
Sa présence avait été beaucoup remarquée. Dès le premier jour, tout le village savait qu'il y avait un anglais chez Razvan. Octavius était presque devenu une attraction. Sans parler du fan club des jeunes filles de douze à vingt-cinq ans.
« J'ai peur de quand je vais aller à Gringott's. Je suis sûr que les gobelins vont pas vouloir me faire le change sur certaines monnaies. Je pense que tu y as déjà été en arrivant. Tu sais comment ils sont. »
Spontanément, Octavius s'était mis à faire la vaisselle à la main sous le regard surpris de Razvan qui demanda où était sa baguette. Cela rappela au jeune anglais qu'il ne lui avait pas raconter cette anecdote. Sur le coup, cela avait été bien fâcheux pour lui en avait suivi un long deuil.
« Aaah elle est cassée. Hé ! Je te vois venir ! Non, je ne l'ai pas cassé en m'asseyant dessus. On me l'a cassé quand je suis retourné en Ouganda. » expliqua-t-il en dressant la table. « J'ai été en racheter une chez Ollivander avant de venir. En Angleterre, on fait rien sans argent ni baguette. »
A plusieurs reprises en Roumanie, Razvan avait été témoin de sa maladresse. Le nom de fois où la baguette du blond avait failli finir brisée ne se calculait plus. Il était presque choquant qu'il n'ai jamais eu à la changer depuis son obtention chez Ollivander.
Il s'assit à la table alors que le roumain lui servait une généreuse portion de goulash qu'il réchauffa d'un coup de baguette. Typique du roumain de base, ça. Du plat s'échappait alors un délicat fumet sentant quelque chose entre la soupe et le pot-au-feu. Aussitôt, Octavius s'était mis à sentir le plat alors que Razvan lui expliquait que ce n'était pas un goulag mais un goulash, l'air un peu embarrassé.
« Il n'y a pas de betterave ? » demanda-t-il en levant sa tête vers lui, l'air à moitié sérieux et à moitié moqueur.
Oui, il continuait de le charrier avec les betteraves. Non, il n'allait pas arrêter.
« Je me serais attendu à du bortsch. Mais je ferais quand même l'effort d'honorer ce plat. Et puis j'ai vraiment faim. »
Une fois en Roumanie, Octavius avait suggéré qu'ils mangent des navets. Il s'était senti jugé. Le jeune homme avait toujours été habitué à manger des choses extrêmement variées bien que très occidentales. Sa grand-mère avait un potager dans lequel elle faisait pousser ses propres produits. Et cette habitude s'étant encore d'avantage accentué au fil de ses voyages pendant lesquels les natifs semblaient vouloir absolument lui faire découvrir toute la gastronomie locale. Il avait goûté des choses très clairement insolite pour ses papilles anglaises et pas toujours très ragoûtante. Ses pires expériences culinaires ne se trouvaient étrangement pas être les insectes. Le balut en Chine lui avait donné des cauchemars. Le hakarl en Islande fut la chose la plus infecte qu'il ait mangé. Et le casu marzu... Le casu marzu quoi. Le fromage du démon.
Avec tous ses mets d'exception en stand-by dans sa mémoire, il ne rechigna alors pas devant sa portion de goulash qui avait le mérite d'avoir l'air appétissant. Il prit sa fourchette et commença à manger sans aucune crainte après avoir souhaité un bon appétit à Razvan. Il hocha la tête d'un air appréciatif.
« Ce n'est pas mauvais. Pas du tout mauvais. »
C'était un plat relativement simple comme on en trouvait plein en Europe mais Octavius ne s'en plaignait absolument pas.

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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Lun 18 Fév 2019 - 19:56

Les roumains avaient tous, pour ainsi dire des morphologies différentes. Razvan ne s'illustrait pas par sa grande taille, il était de taille moyenne, voire petite selon les pays où il se trouvait. Néanmoins, les enfants de sa patiente numéro un et sa préférée, étaient incroyables. Des monstres sur terre de plus d'un mètre quatre vingt dix, aux bras et jambes énormes. Des jeunes gens qui avaient son âge mais qui pourtant en paraissaient dix de plus, qui avaient toujours incroyablement intimidé le médicomage. Il remerciait le ciel qu'ils ne fassent pas de boxe, ou qu'ils ne soient pas au courant de l'existence des clubs clandestins - ils l'étaient forcément à dire vrai, tout le monde était au courant de son existence au village et tout le monde savait que le docteur du coin y allait pour se défouler tous les soirs - parce qu'il serait bien incapable de les mettre K.O. Il finirait sans nul doute par terre avant d'avoir eu le temps de leur faire un bleu et penser à la rouste qu'il se prendrait s'il se battait contre eux, le mettait mal-à-l'aise : « Ouais, le pire c'est qu'ils ont à peu près notre âge ». Quand il les avait vu pour la première fois, immenses bonhommes au crâne presque entièrement chauve, Razvan s'était dit qu'ils devaient avoir entre trente-cinq et quarante ans. Madame Blàs les avait eu très tard de toute évidence. Elle n'était pas si âgée, sans doute avait-elle soixante ans à peine. Mais tout le monde dans son pays paraissait plus vieux d'une dizaine, comme si la vie plus difficile, exposée à la difficulté d'une existence perdue en forêt transylvanienne, suffisait à plisser tous les traits. Tout à la différence d'Octave, donc. Pourtant, le jeune homme avait fait preuve, en Roumanie, d'une bonne volonté absolument impressionnante, malgré son statut de bête de foire. Il avait tout attiré chez lui : les jeunes filles, les jeunes femmes, les dames mûres et les hommes qui étaient curieux de voir s'ils avaient du soucis à se faire ou non. Au final, le blondinet britannique avait eu un succès assez incroyable qui avait laissé Razvan pantois. Mais il s'était habitué à sa présence, et lorsqu'il était parti, il avait surtout ressenti un grand vide. Il n'était plus habitué à être seul avec sa fille. Sans doute pouvait-on dire que cela lui avait fait un deuxième contre-choc du décès de sa femme, mais il l'avait mieux géré que le premier. Il s'était réfugié dans son travail, et dans le sport. Tout ça pour qu'au final, on le jette presque dans un camp de travail russe. Cette simple pensée lui arracha un frisson désagréable. Tout ce qui touchait à l'Europe de l'Est maintenant, le mettait mal-à-l'aise. Il n'était donc, pas du tout rassuré à l'idée de renvoyer Mihaela là-bas. La petite aurait tôt fait de montrer des dons magiques. Si elle ne risquait rien, a priori, au sein de sa famille, il craignait un accident causé par un caprice d'enfant qui n'est pas capable de se contrôler. Que se passerait-il si elle blessait quelqu'un par inadvertance ? Razvan espérait sincèrement être rentré pour garder un œil sur sa fille  à la première démonstration de ses capacités magiques. Qu'elle fut cracmol ne lui passait absolument pas par l'esprit. « J'ai aussi eu des problèmes avec mes roubles » avoua-t-il en déglutissant, « je ne comprenais pas du tout ce qu'ils me disaient, et ils m'ont jeté mes billets à la figure devant tout le monde. Il a fallu l'intervention de quelqu'un d'autre pour que je comprenne qu'il y avait un montant minimum ou quelque chose comme ça. Y'avait aussi une histoire de gobelins russes. Enfin bref ! ».
La vie dans son pays était quand même plus difficile. Là-bas, il aurait donné n'importe quoi pour ne pas être importuné par des russes, mais plutôt par des gobelins qui voulaient toujours plus d'argent. Il n'avait jamais eu à faire aux gobelins roumains ou russes et il en était tout à fait satisfait. Étant donné l'amabilité de ceux du Royaume-Uni, il ne peinait pas à imaginer leurs cousins soviétiques. Et d'ailleurs, en terre soviétique, Octavius avait toujours sa baguette. Ici devant lui, avec sa vaisselle, il agissait comme s'il n'en avait plus. Cela paraissait tout à fait étrange à Razvan qui, s'il n'était pas dépendant de sa baguette, pensait néanmoins à l'utiliser plus souvent : « Tu fais bien de préciser qu'on te l'a cassé » releva-t-il malicieusement tout en extirpant le goulash de son frigo, « ne me casse rien, s'il-te-plaît. Il m'a fallu trois réparo pour réparer l'assiette peinte à la main que tu avais explosé en mille morceaux ». Cela avait plus fait rire notre homme qu'autre chose. Il lui semblait que le britannique avait deux mains gauches. C'était presque devenu un jeu pour lui de compter toutes les mésaventures de ce pauvre garçon. Il avait fini par lui attribuer des points différents selon ce qu'il cassait. Un demi point pour les verres, un point pour les assiettes et si c'était quelque chose de plus précieux, Octave gagnait directement dix points. Néanmoins, il ne l'avait jamais informé de ses propres plaisanteries mentales. Après lui avoir servi une généreuse part de goulash, Razvan se servit également. En général, la tradition voulait qu'on ne mange pas avec son hôte en Roumanie, mais le médicomage avait adapté son comportement pour ne pas trop dépayser Octave. Cela ne fonctionnait pas de la même manière entre les deux pays et il était ouvert aux échanges. « Pas encore » le railla-t-il, « je pensais que ton expérience en Roumanie de ce légume t'aurait refroidi, si tu vois ce que je veux dire ». C'est qu'Octavius avait mal vécu de voir son urine changer de couleur, ce qui avait assurément fait exploser de rire le médicomage qu'était son hôte. Il lui fit un clin d’œil mal placé qui voulait tout dire, et commença à manger. Son oncle était un fin cuisinier et le goulash était tout naturellement sa spécialité. S'il avait entendu le jeune homme simplement dire que ce n'était pas mauvais, il se serait énervé : « Heureusement que tu n'as jamais rencontré mon oncle » commença-t-il à lui dire en souriant, « il t'en resservirait jusqu'à ce que tu lui dises que c'est le meilleur plat de l'univers, tellement que tu finirais par comprendre le hongrois ». Il continua de manger et se leva pour leur servir de l'eau avant de se rasseoir : « Quelle est ta prochaine destination ? ».


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MessageSujet: Re: Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI Welcome back | ft. Razvan [Flash-Back, Novembre 1975] FINI 129196351Jeu 21 Fév 2019 - 0:42

Octavius écoutait attentivement la mésaventure de Razvan avec les gobelins anglais à son arrivée dans le pays.  Cela ne l'étonnait absolument pas.
« Si ça peut te rassurer, ce n'était pas ton niveau de langue le problème. Même moi je ne comprends pas ce que raconte les gobelins. C'est un autre dialecte. »
Le jeune homme savait pertinemment qu'il allait rencontrer des problèmes avec ces intraitables créatures. Alors, peut-être que cet oubli de se rendre à Gringott's était dû à cela. Il se fit la réflexion qu'il aurait dû faire le change directement en Ouganda où ils étaient très certainement moins regardants. D'autant plus que la somme minimum pour le change était beaucoup moins élevée qu'au Royaume Uni. S'il avait converti toutes ses monnaies en monnaie ougandaise, il serait probablement arrivé à une somme suffisante d'une seule monnaie pour ne pas se faire embêter à  Gringott's. Ceci était la grosse vulgarisation de ce qu'il avait compris de son seul cours d'économie magique à l'Ecole Supérieure de Magie en commerce magique international. Et le fruit d'une grande expérience, surtout.
« Trois reparo ? Tu es sûr que ce n'était pas deux ? »
Une des raisons principales pour laquelle il ne pratiquait aucune activité artistique manuelle était bien parce qu'il n'était pas doué de ses deux mains. Enfant, il aimait pourtant beaucoup créer avec ses mains mais force était de constater qu'il n'était pas un petit prodige. De toute façon, il avait toujours d'avantage apprécié la lecture et écouter de la musique. Toute sa jeunesse avant Poudlard, il avait été fasciné par le grand Elvis Presley.
Octavius fut pris à son propre jeu des betteraves, Razvan lui rappela sa petite mésaventure avec cet aliment accompagné d'un clin d'œil équivoque. Il lâcha un petit rire mi-gêné par l'allusion et mi-amusé par le souvenir, se sentant un peu rougir. Sur le moment, il s'était vraiment inquiété, croyant qu'il avait un problème à ce niveau là. Il ne pensait pas que son hôte, en tant que médicomage, allait se moquer ! Suite à cela, le jeune anglais avait boudé dans son coin une bonne partie de la journée avant de tout oublier. En tout cas, cela ne l'avait pas empêché de batifoler avec une certaine Ionela. Âgée d'à peine trois ans de moins qu'Octavius, elle entreprenait des études pour devenir enseignante à Bucarest et était revenue dans son village natal pour les vacances d'été. Bien qu'elle ne fût pas la plus belle fille du coin, elle avait de magnifiques yeux d'un marron clair contrastant avec le noir profond de son épaisse chevelure. Les deux jeunes adultes s'étaient vus pour la première fois alors que l'étudiante venait voir le médicomage pour une visite de routine annuelle. Le lendemain, elle avait proposé au blond de venir faire un tour du village avec elle et les autres jeunes qui avaient entre seize et vingt-quatre ans. Il accepta. Rapidement, il avait commencé à lier une complicité plus forte avec Ionela que les autres personnes avec qui il s'était mis à avoir l'habitude de traîner. Très tôt, partout dans le village, on entendait susurrer des rumeurs sur leur relation alors même qu'ils n'avaient pas encore dépassé le stade de simples amis. Un jour, la vieille voisine avait averti Razvan qu'Octavius invitait une fille chez lui alors qu'il n'était pas là le soir — cette pauvre dame ignorait que l'anglais avait déjà demandé l'autorisation de son hôte à inviter une ou deux personnes à ce moment là. Comme celui-ci partait tous les soirs pour faire des combats de boxe clandestin, Octavius restait alors toujours à zoner dehors avec ses nouveaux amis jusqu'à ce que le voisinage ne se plaignît du bruit. Cela voulait dire que c'était le couvre-feu. Mais dans les faits, les jeunes allaient rarement réellement se coucher à cette heure-ci.
« Ne te moque pas ! » fut tout ce que l'anglais fut capable de répliquer, baissant le regard vers sa portion de goulash, avec toujours le même sourire gêné. « Tu n'es pas gentil. »
Sans un mot de plus, il se mit à manger avec grand appétit. Il dit alors à Razvan que ce n'étaot « pas mauvais ». Celui-ci se mit à lui parler de la réaction qu'aurait eu son oncle en l'entendant. « Ton oncle est hongrois ? » demanda curieusement l'anglais entre deux bouchées.
Il remercia le roumain qui venait de les servir en eau avant de boire une partie du contenu de son verre tandis qu'on lui demandait quelle allait être sa prochaine destination. Si seulement il le savait ! C'était LA question à ne pas lui poser si on voulait avoir une véritable réponse.
« Je ne sais pas. Je vais voir ce qu'il se passe ici. Après j'aviserais. Bien que le Brésil me fait un peu de l'œil. En mars, c'est le Carnaval de Rio mais je pense que j'ai le temps avant de le voir venir. » répondit-il comme s'il parlait du sujet le plus banal du monde. « Mais aussi, je me dis que ce serait bien d'aller en France pour le 14 juillet. Il paraît qu'ils font des feux d'artifice pas mal à Paris. Ce qui m'ennuie, c'est que c'est presque en même temps que la fête nationale du Burundi. J'aimerais bien voir ça. A moins que je ne m'arrange pour partir en les deux, ce serait compliqué. Je n'ai pas envie de me presser... Hmm... Je sais pas. » Il marqua un temps de pause pour réfléchir. « Ou peut-être la Bolivie ! » Il se remit à manger.
Ces petites escapades pouvaient autant durer le temps d'une semaine de vacances voire d'un seul jour ou durer sur des mois entiers. Cela allait être au bon vouloir du jeune voyageur. Affaire à suivre, donc.
« Et toi ? Tu comptes rester à Londres ou repartir un jour ? » demanda-t-il soudain, curieux.
Cela avait beaucoup étonné Octavius d'apprendre que Razvan avait quitté la Roumanie. Pour dire vrai, il ne le pensait pas du tout prêt pour affronter le mode de vie britannique bien qu'il ne fût pas des plus intenses. Au Japon, c'était bien pire. Et il paraissait qu'en France, ils n'étaient pas en reste non plus, particulièrement à Paris. Vivre à Londres, ce n'était quand même pas du tout la même chose que de vivre à Tureni. Même Octavius n''était pas du tout accoutumé à cette ville. Il avait vécu plus longtemps à Tureni que dans la Capitale britannique.

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Année 1975-1976
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