ϟ la fiche de recensement

NOM - Desvages, un patronyme étranger, synonyme de richesse, symbole de la classe à la française. PRENOMS - Celeste et Ariane pour ses deux grand-mères paternelle et maternelle. DATE DE NAISSANCE - Fille du printemps, elle a vu le jour le 20 avril 1955 AGE - Elle a déjà soufflé ses 23 ans. VILLE D'ORIGINE - Elle est née sous le soleil du Sud de la France, à Béziers plus précisément. SANG - Officiellement pu. Sa mère descend d'une branche secondaire de la lignée Nott. Son père est l'héritier d'une grande fortune française si bien que personne ne semble questionner la pureté de son sang. ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Aucune, Celeste a étudié dans la prestigieuse académie de Beauxbâtons. ORIENTATION - Que dire ? Elle préfère garder le silence sur la question.

Ne vous fiez pas à sa jeunesse délicate, Celeste cache une profonde ambition et une détermination sans borne. Preuve en est son restaurant "Aux baguettes dorées" qu'elle a réussi à ouvrir grâce à la richesse opulente de son paternel suite à des négociations acharnées. Fière de ses origines françaises, elle a importé avec elle la gastronomie de son pays qu'elle affectionne tant.

Ce qu'on remarque à première vue, ce sont ses différentes couleurs de cheveux. Elle peut être brune un jour, blonde le lendemain et rousse la semaine suivante. Toujours impeccablement habillée, coiffée et maquillée, elle prêtera toujours une attention particulière à son apparence. Réminiscence d'une éducation presque aristocratique qui a fait d'elle une femme indépendante, coquette et digne.

Elle ne laisse personne questionner ses décisions mûrement réfléchies, pas même ses propres parents. C'est pourquoi elle fait une patronne exigeante, parfois un peu autoritaire, mais chaleureuse. Elle sait ce qu'elle veut et l'obtenir. Elle cultive son image de marque auprès de sa clientèle afin d'élaborer un réseau qui lui permettra, en cas de pépin, de s'en sortir. Prudence est mère de vertu disons-nous en France.

Elle joue la carte de la bienveillance même si elle peut se montrer terriblement égoïste et possessive de ses biens matériels. Si on la sait courageuse, elle est en effet avant tout très prudente. Elle n'avance ses pions sur l'échiquier de la vie que si elle y a réfléchi longuement. Elle calcule tout et aime bien manipuler son petit monde.

Celeste possède en magasin de nombreux défauts, cependant, elle est capable de s'attacher aux autres et entretenir des amitiés. Encore faut-il attiser son intérêt. Ce n'est pas une mauvaise personne dans le sens où elle ne souhaite du mal à quiconque. Si elle ne cherche pas à remettre en question des privilèges, le seigneur des ténèbres lui semble totalement méprisable. N'allez évidemment pas croire qu'elle est assez stupide pour le crier sur tous les toits. Elle mène sa vie comme elle l'entendant avec ses avantages financiers sans espérer qu'il arrive du mal à qui que ce soit.

Si vous la voyez comme une jeune fille avant tout arriviste et capricieuse, laissez moi vous dire qu'elle est cependant quelqu'un de passionné par ce qu'elle fait. Elle rêve depuis l'enfance d'avoir son propre restaurant regrettant amèrement que tous les grands chefs sont avant tout des hommes. Elle est peut-être en effet en un sens féministe et espère sans doute voir plus de femmes monter en grade et obtenir ce qu'elles désirent. Elle a conscience de sa chance et ne compte pas la gâcher.

VOTRE PATRONUS - En perfectionniste acharnée, Celeste a travaillé des années sur ce sortilège pour le réussir. Son patronus corporel prend la forme d'une oie sauvage. Ironiquement, elle symbolise son statut "d'immigrée". Ce bel et immense oiseau est également associé à la prudence et l'intelligence.
VOTRE EPOUVANTARD - Toute peur n'est pas rationnelle et l'épouvantard de Celeste prend la forme d'une pluie de sauterelles.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Absolument aucun, elle préfère largement les chocogrenouilles. Même si soyons honnête, elle préfère les cartes de sorciers de sa terre natale.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – En toute simplicité... Stupéfix. Ce fut l'un des premiers sortilèges de défense appris, autant vous dire qu'elle ne sépare jamais de sa baguette.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Celeste a une affection toute particulière pour le Felix Felicis : de la chance liquide, pourquoi s'en priver ?
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Serait-il juste de dire son propre restaurant ? En toute honnêteté, elle apprécie tout particulièrement la boutique de Mrs Guipure.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Nicolas Flamel, un alchimiste de génie, qui a été l'un des bienfaiteurs de son ancienne école Beauxbâtons.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Celeste a toujours aimé les créatures incomprises, mais inoffensives. Elle apprécie les pitiponk malgré leur aspect peu ragoutant.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – La première effluve qui lui parvient aux narines est celle du coq au vin, l'un des plats qu'elle aime le plus cuisiner. Celle-ci se mêle au parfum de la lavande qu'elle porte depuis des années et l'odeur de son thé earl grey qu'elle boit le matin avant de travailler.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Celeste a fui la France pour échapper à un fiancé opportuniste qui espérait s'accaparer par le mariage toute sa fortune.

Ma très chère mère,

Comme j'aurais souhaité vous avoir auprès de moi en ce jour très spécial. Quelle fût ma tristesse d'apprendre que vous ne pouviez vous déplacer pour assister à mon succès. Je vous apprends que cette première soirée est un véritable triomphe. Votre très éminente amie d'enfance m'a apporté son aide dans l'accomplissement de cette entreprise. L'argent de père a été bien investi et j'espère le faire fructifier avec toute la force de mes convictions. Un jour pourrais-je même vous rembourser entièrement et vous rendre fière. C'est là mon vœu le plus cher.

Londres m'a très bien traitée, sachez le. J'ai découvert de nouvelles personnes formidables ainsi que des expressions tout à fait étonnantes comme "it's raining cats and dogs". Je suppose que j'aurais dû m'y attendre. Chez nous, il pleut des cordes après tout... De mes nouveaux amis, j'ai pu en apprendre davantage sur Poudlard, l'école de votre famille. Je pense que ma place aurait été à Serpentard même si serdaigle me semble tout à fait respectable. Ma mère, je crois, que vous auriez porté fièrement les couleurs de cette maison également. Votre détermination à me rendre la personne la plus éduquée possible n'a d'égale que votre maitrise parfaite des chiffres.

Si je m'imagine entre les murs de l'école qui a vu évoluer grand père, comprenez que je suis parfaitement satisfaite d'avoir étudié à Beauxbâtons. Notre précieuse académie est bien plus ouverte sur le monde. En effet, nous y rencontrons des personnes de tout horizon. Comme aurais-je pu apprendre l'espagnol sans ma tendre amie, Sofia ? Croyez-bien que je ne regrette en aucune façon d'avoir vécu toutes ces années. Même si les britanniques soutiennent que leur gastronomie est tout à fait convenable, j'émets un doute sur la qualité de la nourriture à Poudlard. Comment pourrait-elle égaler la cuisine de Beauxbâtons. Souvenez-vous, j'avais aidé les cuisiniers dans leur travail.

O ma très chère mère ! Que vous me manquez. J'espère vous rendrez visite dans les plus brefs délais. J'ai appris par père que mes fiançailles avec Clément avaient pris fin. Je souhaiterais vous assurer que j'en suis outragée mais ça n'est absolument pas le cas. Je suis venue à Londres pour découvrir votre mère patrie, mais aussi pour échapper à un destin peu enviable. Il m'a toujours semblé fort peu respectueux de mes ambitions et je ne suis point fâchée que père ait abandonné ses desseins. J'ai cependant conscience qu'il en cherchera un autre qui, je l'espère, n'essaiera pas de me spolier. Il est absolument hors de question que j'épouse un voleur. Car c'est bien ainsi que je perçois ce Clément. Un homme arriviste et cruel.

Sachez cependant que je ne perds pas de vue le commerce familial. Je serais bien honteuse de complètement abandonner la production de parchemins, plumes et encre ancestrale qui a fait notre richesse sur le continent. Père a encore de beaux jours devant lui, je n'en doute pas un seul instant. Je suis évidemment fière d'être son héritière et je vous remercie chaque jour de m'avoir donné la vie Mère malgré les difficultés que vous avez rencontré. Je ne désire nullement vous rendre triste, mais il me semble essentiel de vous rappeler toute ma gratitude à votre égard. Vous avez depuis toujours essayé de me rendre la vie facile et heureuse et c'est là le plus beau cadeau que vous me fîtes.

Je constate avec une grande surprise la longueur de ma lettre et je m'en excuse d'or et déjà. J'avais tant de choses à vous conter. Mon anglais s'améliore de jour en jour. Vous m'avez bien appris. Je dois toutefois vous laisser. Je dois faire un tour chez Mrs Guipure pour une nouvelle robe de sorcière. Le froid de Londres est, je pense, la seule chose désagréable que j'ai pu noter ici.

Je vous écrirai à nouveau, soyez-en informée.

Avec toute ma tendresse,
Votre bien aimée fille,
Celeste Ariane Desvages

Notes : Cette manière d'écrire et de parler n'est bien évidemment utilisée qu'avec ses parents. Elle ne s'exprime pas ainsi avec les autres.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  J'ai déjà quatre autres personnages : Amelia, Carina, Imani et Perseus. Où avez vous connu le forum ?  Il y a une dizaine d'années sur google. Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : samedi-serpencendre

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Comme à son habitude, Celeste profitait d'une heure le matin avant de travailler pour écrire des lettres. Attablée à son restaurant, elle surveillait en même temps l'arrivée de son second. Tout en jetant un oeil à la porte, elle écrivait de sa plus belle plume à son amie Sofia donc voici les premières lignes :

Sofia,

J'espère que ta famille et toi vous portez bien. Je t'écris aujourd'hui car tu me manques terriblement. Sofia, si tu savais, il n'est pas toujours facile de vivre à Londres. Il y fait froid et leur cuisine est absolument détestable. Cependant, tu devrais voir Big Ben et le British Museum. Creo que te gustaría estos lugares.  Dis moi quand tu pourras me rendre visite que j'organise notre itinéraire.

Soudainement, la personne qu'elle attendait patiemment entra dans la grande salle du restaurant "Aux baguettes dorées" le dernier exemplaire de la gazette en main. Il avait pris l'habitude de ramener le journal pour le lire avec sa patronne. Celeste en était surprise car elle ne lui avait jamais demandé une telle chose. Elle appréciait l'initiative toutefois. “Bonjour Miss.” Dit-il simplement en se dirigeant vers elle. Il déposa sur le bout de table la dite gazette afin qu'elle puisse la feuilleter très prochainement. D'un sourire, elle l'invita à s'installer avec elle et lui servit une tasse de thé. Elle mit de côté sa lettre préférant se concentrer sur son employé. Enoch était un homme qui parlait peu mais bien. Il était talentueux et ne s'officialisait pas de répondre aux ordres d'une femme. Il avait été employé pour ces raisons précises. Et au fil des mois, une certaine familiarité s'était installée entre eux sans que Celeste ne devine vraiment pourquoi. Il la remercia finalement et but une première gorgée.

Elle ne prit pas la parole de suite préférant lire la Une de la gazette. Elle aimait le silence le matin avant que les cuisines ne s'activent. Le titre : Les rumeurs enflent : un Mage Noir recruteraient des Sorciers dans l'optique de former une armée. Info ou Intox ? Elle en avait déjà entendu parler en effet. Elle jeta ensuite un coup d'œil à l'article lui-même. “Qu'en penses-tu ?” Demanda-t-elle avec un sourire en coin. Elle aimait entendre l'opinion de cet homme. Elle le trouvait fascinant. “Je crois qu'il vaut mieux garder son avis pour soi par les temps qui courent. Si je peux me permettre toutefois, je pense que nous ne sommes plus en sécurité. ” Traduction ? Elle n'avait peut-être pas choisi le meilleur moment pour ouvrir un restaurant. Cependant, il semblait loyal et solide. Il avait sans nul doute pas tord. Mais elle n'allait pas se laisser impressionner. Elle n'avait pas traversé la Manche pour fuir à la moindre difficulté. “Tu as raison. Nous devons rester prudents.” C'était là sa conclusion. Elle ne savait pas encore quoi penser de ce mage noir. Elle préférait s'en tenir à l'écart le plus possible.

Elle se servit une nouvelle table de thé ainsi qu'un croissant - qu'elle avait préparé elle-même - tout en regardant sa plume offerte par son père pour son installation à Londres. Son restaurant tiendrait le choc tant qu'elle respirerait encore. Elle n'avait plus qu'à espérer qu'elle n'attirerait pas l'attention de cette armée grandissante. “J'aimerais te proposer un nouveau plat du Jour pour la semaine prochaine. ” L'informa alors Enoch. Il lui arrivait en effet de lui soumettre des recettes qu'ils remaniaient ensemble pour convenir à la politique du restaurant. Il avait beau être britannique, il connaissait la gastronomie française. Avec un large et sincère sourire, elle lui répondit : “J'ai hâte d'en savoir plus.”