| Sujet: A la découverte des environs... Sam 22 Fév 2014 - 19:21 | |
| Maria Mine enfila à la hâte son manteau, et ses bottines, puis dévala les marches pour déboucher, toute essoufflée, dans la salle commune. Il y régnait une ambiance chaleureuse. Bien que ce ne fut pas encore le soir, un petit feu crépitait dans la cheminée. Il n'y avait pas trop de brouhaha, seulement quelques petits groupes d'amis qui se racontaient leurs palpitantes vacances au soleil, ou dans la montagne. Comme Maria les enviait! Inutile de le préciser, Mouna, la fidèle acolyte de la jeune fille, l'avait suivit. Elle sortit en claquant la porte, comme elle le faisait toujours chez elle (malgré les cris stridents de sa mère). Elle descendit les quatre étages, puis sortit du château, pour arriver dans le parc. Il y avait une grande descente, que Maria dévala en courant, Mouna sur les talons. Les joues de l'adolescente avaient viré au rouge tomate. Elle stoppa net. Son chat, surprise par ce soudain arrêt non prémédité, manqua se cogner dans les jambes de sa maîtresse, mais l'esquiva de justesse. Néanmoins, elle continua sa course folle, peinant à s'arrêter. Maria, contrainte de suivre son animal, se remit à courir, ignorant ses joues qui viraient à présent au rouge sang violacé. Elle retrouva Mouna à l'extrémité de la grande pente, qui menait, ô surprise, au grand lac. Le chat s'était posé dans l'herbe, et observait son reflet dans le lac. Maria avait les cheveux tout ébouriffés, et tenta de les peigner avec ses mains. Peine perdue... Elle dut se résoudre à abandonner, et rejoignis sa fidèle compagne. La rouge et or trempa le bout de son petit doigt dans le lac, afin de tester la température de l'eau. La réponse fut évidente, pas besoin d'en faire un dessin: le doigt de la jeune fille en ressortit bleu, le bout un peu fripé. Maria eut l'envie soudaine et irrésistible de se lever, et prit brusquement son chat dans ses bras. Celle-ci protesta, et tenta vainement de se dégager. Elle n'insista cependant point, car elle connaissait par cœur sa bien-aimée maîtresse: essayer de la dissuader ne serait guère plus complexe que de chercher une aiguille dans une botte de foin, comme le dit l'expression! Contrainte d'obéir, elle se blottit contre le corps tout chaud de Maria. Cette dernière avançait d'un bon rythme, scrutant l'horizon, et le soleil qui commençait à s'effacer, pour ne plus laisser qu'une tâche jaune rosée dans le ciel, qui perdait peu à peu de sa clarté. Maria se pencha sur Mouna. Une légère bise faisait frémir ses moustaches. La jeune Gryffondor laissa échapper une léger sourire amusé sur ses lèvres, qui se transforma vite en petit rire franc. Elle ralentit le pas, Mouna s'était endormie. Nostalgique, Maria aimait à se rappeler les longues que son chat et elle passaient à se promener dans le bois qui se trouvait en face du manoir qu'habitaient ses grands-parents maternels. Ils étaient de prestigieux sorciers, et étaient fières de leur fille et leur petite-fille. Ils éprouvaient une grande affection à l'égard de Pierre, le mari de leur tendre et bien-aimée fille, Bethsabée. Quand Mouna était bébé, Maria la mettait dans sa capuche, ou encore dans le panier du vélo, et faisait de longue balade dans la vaste étendue arbre qu'était la forêt. Revenant soudainement à la réalité, Maria se rendit qu'elle n'était pas seule: il y avait quelqu'un devant elle. Une étoile d'espoir se mit à luire dans les yeux de la rouge et or. Peut-être allait-elle se faire un ou une amie?.. Difficile de déterminer si cette personne qui semblait sortir de nulle part était une fille, ou un garçon. Mais cela importait peu Maria, qui désirait juste avoir de la bonne compagnie, en plus de son chat, ainsi qu'un peu de complicité. Tisser des liens serait l'expression parfaite!PS: celui ou celle qui veut répondre (fille ou garçon, peu importe ^^'), la place est libre! Je suis nouvelle, et ne connait personne..! Allez-y, foncez! |
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