Ok. Match contre les Serdaigle. - J'vais pas y arriver Pippa. Déclaration définitive. La jeune fille se planqua sous sa couette. Elle devait affronter Swann aujourd'hui. Elle n'allait pas y arriver. Elle 'navait pas la force de l'affronter. La dernière fois qu'ils s'étaient vus ils s'étaient disputés plus violemment que toutes les fois précédentes réunies. En réalité, ils s'étaient littéralement déchirés. Et Swann avait fini par abandonner Lyleïa après lui avoir lâché qu'elle était complètement folle. C'était peut-être le cas. Mais le lui cracher comme il l'avait fait n'allait pas l'aider à se battre. En réalité, il l'avait abandonné. Comme tous les autres. Alors qu'il avait juré de ne jamais le faire. Il s'était parjuré. Mais ce n'était pas elle qui allait le lui faire remarquer. Qu'il fasse sa vie. Elle fera la sienne de son côté. Elle n'avait pas besoin de lui. C'était ce qu'elle ne cessait de se répéter sous la douche après que Philippa - qui connaissait toute l'histoire - ai réussi à la sortir de son lit. Résultat, elle était presque à la bourre. Mais presque ce n'était pas complètement. Elle arriva à temps pour se changer et faire un discours à son équipe. Mais quel discours leur faire alors qu'ils n'arrêtaient pas de perdre depuis le début ? Elle était la pire capitaine de l'histoire de Poudlard. Mais elle ne baisserait pas les bras. Jamais. Son regard croisa celui de Regulus. Elle l'affronta un instant puis regarda les autres. - Bien. Les Serdaigle sont peut-être rapides mais nous le sommes plus encore. Et nous formons une équipe unie. Ce match sera le notre. On va se battre jusqu'au bout. Le premier qui failli je le vire de l'équipe. Je ne veux pas vous voir abandonner vous m'avez bien comprise ? Bien, alors on y va. Elle avait utilisé un ton froid, sec, impassible. La Reine des Glaces était de retour.

Ils entrèrent sur le terrain sous les acclamations de leur maison. Il y avait  de la bruine mais il ne faisait pas froid. La jeune fille secoua ses cheveux coupés courts. Les mèches blondes volèrent autour de son visage fin de poupée. Elle avait changée. On le voyait immédiatement dans sa posture, dans son regard. Elle n'était plus une petite fille. Elle était une jeune femme. Une jeune femme qui en avait bavé mais qui se battait pour se relever.  Les deux Capitaines se firent face. Lyl' croisa le regard de Swann et eu un demi-sourire presque pas dangereux. - Promis, si on vous bat aujourd'hui ce ne sera pas une vengeance, lui glissa t-elle avant de retourner vers son équipe sans lui accorder plus d'attention qu'à son coeur qui saignait. Elle monta sur son balais et Dorkins siffla le début du match. Concentrée la belle blonde oublia tout ce qui n'était pas le jeu. Agile et rapide, elle suivit Ginger qui avait attrapé le souaffle et fila vers les buts des Serdaigle derrière elle. Voyant que les aigles se rapprochaient dangereusement de son amie, elle passa en dessous d'elle et rattrapa la souaffle habilement passée par la Ravensdale. Aussitôt elle fonça vers les buts des Bleus.

1,2,4,5,6 - Et hop. La balle file vers le but de droite. A toi de jouer Mary !
3 - Zut, les Serdy ont été plus rapides. Balle aux Bleu.

J'avais rejoint l'équipe de Quidditch !!! Et deviner qui était le capitaine! C'était SWANN !! SWANN JONES !! Mais... J'étais peut-être folle de lui, mais je savais quand il fallait être serieuse et Berty dis toujours ! Le Quidditch est la seule raison d'être vraiment sérieux DONC ... Je me concentre sur le match qu'on va jouer et pas sur Jones dans sa magnifique tenu de Quiddithc qui moule à la perfection son corps si musclé, ses cheveux légèrement en bataille et... Un coup de coude de Mary me rappelle à la réalité !
J'inspire à fond, rougis quand le capitaine parle de nous et finalement nous y allons. Je lance un regard excité à Mary. Cette fois c'ets pas à propos de Swann mais de ce match à venir dans les secondes. Pour toutes les deux, ça va être notre tout premier match, même si on a déjà jouer avec nos frères. D'ailleurs le rôle de gardienne m'est venu tout naturellement. Il fallait bien quelqu'un pour garder les but quand nos frères jouait ensemble à la maison. C'était moi qui m'y collait ! Maintenant, c'est un vrai plaisir.
J'enfourche mon balais et attends en dans les airs, que les capitaines aient finis de se serrer la main. Pourquoi j'ai l'impression que y'a un truc bizarre entre eux deux. Je n'ai pas le temps de m'en soucier d'avantages que Dorkins siffle le coup d'envoie et je me précipite vers mes anneaux. J'ai à peine e temps de récupérer, que déjà les vert sont à l'attaque. Je ne lâche pas des yeux le souafle, et il arrive de plus en plus vite vers mes buts, dans les bras de la capitaine des verts.
Elle lance le souafle et je m'élance...

2,3,4,6: Mes mains se referme sur le souafle !!! J'ai réussi !!!
1,5: Raté, je m'élance du mauvais côté.

1-2 : Le poursuiveur serdaigle est touché en plein dos, aïe ! (-2)
3-4 : C'est le balai du poursuiveur qui est touché et perd de sa stabilité un instant. (-1)
5-6 : Le poursuiveur est protégé par un batteur serdaigle qui renvoie le cognard ailleurs.