EVENT — St Valentin

HJ :

14 février 1979, 20h00, dans une vieille salle inutilisée.
Ginger Ravensdale et Vitali Vassiliev avaient tous les deux reçus le même parchemin sur lequel était inscrit « Grâce au courrier du cœur, trouvez votre âme sœur » ainsi qu’un lieu de rendez-vous et une heure bien précise. En l’occurrence pour eux, ce lieu s’avérait être une vieille salle inutilisée.
A l’intérieur de la salle, tout avait été prévu pour que la soirée soit romantique. Un chemin en pétales de roses indiquait la route à suivre et une table pour deux personnes avaient été dressée au centre. Sur la table, deux assiettes blanches reprenant le contour d’une rose, des couverts en argent, des verres à vin (qui ne contiendraient rien d’autre que du jus de cerises, évidemment), un bouquet de roses rouges bien kitsch et des bougies, le tout sur une nappe rouge épaisse. Au-dessus de la table tombaient des confettis en forme de cœurs et une jolie musique classique, tout droit sortie d’un tourne-disques, les faisait virevolter en rythme.
Un elfe de maison avait été attribué à chaque couple. Son rôle : servir les élèves tout en étant le plus discret possible pour ne pas les déranger durant leur dîner. L’elfe qui avait été choisi pour servir Ginger et Vitali s’appelait Adam et s’était orné pour l’occasion d'une feuille de vigne... Je vous laisse deviner où.
Au menu, cuisses de crapauds grillés à l’ail et au persil, filet de Sharak aux petits légumes et en dessert, un seul cheesecake aux fruits rouges pour deux.
De quoi passer une excellente Saint-Valentin… Ou peut-être pas.

Quelle potion allait séduire Ginger (lancer numéro 1) et Vitali (lancer numéro 2) ?
PAIR – Jus de cerises
IMPAIR – Potion euphorisante

Qui avait donc bien pu lui envoyer ce foutu parchemin orné de cœurs et parfumé à la rose ? Vitali avait d'abord cru à une blague d'Innocence, puis tout le monde a parlé de saint-valentin, et l'idée lui est venue qu'une fille entichée de lui avait du lui faire parvenir ce courrier. C'était ringard, kitsch, surannée, mais bizarrement, ça a éveillé sa curiosité. C'est pour ça que vêtu d'un pantalon noir et d'un pull à col roulé de la même couleur (ça faisait très enterrement, oui), qui contrastait avec sa peau pâle et ses cheveux blonds tout autant, le jeune homme s'était rendu au lieu de rendez-vous, à l'heure dite. Sur son chemin, des pétales de roses à terre le guidaient (« oh pitié, achevez-moi ! », gémit-il intérieurement), et enfin il parvint devant les portes clauses d'une vieille salle inutilisée. Sur un tabouret, un plateau reposait, et dessus, deux coupes. Le russe en prit une, la goûta, lui trouva bon goût, et la vida. Aussitôt, une sensation de chaleur et de bien-être l'envahit, suivit d'une énergie incroyable et d'un état... d'euphorie ! Qui l'eut cru ? Le nonchalant et blasé Vitali Vassiliev arborait désormais un masque de quiétude et un sourire quasi... Niais sur le visage, et une force invisible lui donnait des ailes. Léger, le garçon entra dans la salle et découvrit une table dressée pour deux. Les petits plats avaient été mis dans les grands, et un elfe était même présent. Ce qui surprit beaucoup le sorcier.
« — T'es qui, toi ? » demanda-t-il, mais il n'eut pas le temps d'avoir une réponse, car déjà la porte s'ouvrait sur...

J'avais mis tout les éléments pour être la plus belle à ce rendez-vous. Certes j'ignorais qui était l'auter de ce mots et qui j'allais rencontrer à ce rendez-vous mais quelque chose me disais que je ne le regretterais pas ! Et puis bon si c'était un thon pas du tout intéressant je pourrais toujours le rembarrez avec plaisir. Franchement y'a des fois ou c'est jouissant de mettre un râteau !
J'ajustais encore un peu ma robe pour que le bustier descende un peu plus finalisait le maquillage sexy mais pas trop flash et disposait mes cheveux sur mes épaules pour qu'ils encadrent mon visage d'ange.
Amaury avait aussi reçu un message mais pas Blaise et j'étais un peu gênée de le laisser seule comme ça, mais je savais qu'il n'aurais aucun mal à se trouver une nana pour passé la soirée.
Je sortis et me dirigeais vers les vielles salle inutilisés, vers mon rendez-vous. Je découvris un chemin de pétale de rose tellement kitsch et je m'attendais à voir un poufsouffle aux dents mal agencé.
Je tombais finalement devant une porte et un tabouret ou se dressait une coupe pleine ainsi que une vide. Je pris la dernière et la but ! Chouette du jus de cerise. Je pénétrais ensuite dans la pièce, richement décorée. Quelle ne fut pas surprise de découvrir Vitalli.

-"Salut toi" dis-je charmeuse.  

EDIT : J'ai oublié de mettre la jolie robe qui s'arrache facilement

Robe:

Vitali avait réfléchit, s'était cassé la tête, et avait imaginé plusieurs scénarios. Il s'était attendu à voir Innocence, en premier, cette garce qui avait plus d'un tour dans son sac et toujours une idée derrière la tête. Puis il avait pensé à sa cousine, Lyleïa. Pourquoi pas, après tout ? D'après les rumeurs auxquelles le russe ne prêtait qu'une vague oreille, sa cousine enchaînait les déconvenues amoureuses. Elle aurait pu leur organiser une soirée en famille, juste pour ne pas fêter la saint-valentin tout seuls de leur côté ? Mais alors, pourquoi parfumer le courrier ? Ça ne tenait pas la route. Moins convainquant encore, il avait pensé à Alceste, puis encore moins convaincant, à Sasha. Mais là ! Vitali écarquilla les yeux.
« — Salut Ginny... » Balbutia-t-il, voyant avancer vers lui la triplette Ravensdale. S'il s'était attendu à voir arriver la frangine de ses potes, il n'y aurait pas cru une seconde et ne serait peut-être même pas venu. Mais là... Vitali n'arrivait plus à détacher le regard de Ginger. Ginger et sa démarche féline et sensuelle. Ginger et ses longs cheveux sombres. Ginger et son visage de poupée. Ginger et ses yeux de braise. Comment avait-il fait pour ne jamais la remarquer... Avant ? Le garçon déglutit. Lorsqu'elle fut devant lui, il ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit. Se rendant compte de son ridicule, il prit les mains de la jeune fille dans les siennes et lui sourit.
« — Et bien... Joyeuse saint-valentin, fit-il, mi-médusé, mi-subjugué. Que se passait-il ? Il flottait dans l'air comme un vague sentiment de supercherie, mais Vitali était si troublé par l’époustouflante Ginger que tout, absolument tout, hormis la jeune fille, lui passait à huit mille au dessus de la tête. On passe à table ? » proposa-t-il, bien qu'il ne bougea pas d'un pouce, ni ne lâcha les mains et le regard de Ginger.

Le simple fait de voir le regard du russe posé sur moi sans me quitté me ravie. De toute évidence j'avais fait l'effet que je souhaitais, et pour une fois Innocence ne viendrais pas gâcher la fête.
La dernière fois que j'avais cotoyer Vitalli aussi "intimement" C'était au concert ou je l'avais embrassé pour me venger de Inno qui avais, elle embrasser ou devrait dire nettoyer la bouche de Kyle Summer. Quoiqu'il en soir j'étais plus que satisfaite de l'effet que je faisais à Vitalli et je comptais bien continuer à le charmer. Bah, oui, c'était moins marrant quand c'était aussi simple. Il me prit les mains, me regardant toujours avec ébahissement tandis que je continuais de battre des cils.
-"Joyeuse st-Valentin à toi aussi mon chou" murmurais-je langoureusement à son oreille. Ok, j'allais un peu loin pour commencer mais j'étais décidé à obtenir ce que je voulais et ce soir, ce que je voulais c'était Vitalli. Le fait qu'il me résiste comme avant rendait la chasse encore plus amusante et plus séduisante. La le jeux était presque ennuyeux. Sortir avec un Russe ajouterais un plus à mon tableau de chasse. Mieux encore qu'un bulgare ! Quoique la qualité du Russe restait à prouvé.
Je quittais les mains du beau serpentard afin de me diriger vers la table me délectant avec plaisir de la tristesse dans le regard de Vitalli. Sauf que je n'allais pas à table, je restais debout prêt du tourne-disue jouant avec les flammes des bougies flottante.
Clairement je voulais qu'il me cours après.
-"Il est bien trop tôt pour manger" dis-je sans me retrouver vers lui, mais dégageant quand même ma nuque, d'un coup de tête parfaitement maîtrisé.

HJ:

Au grand regret de Vitali, Ginger lâcha ses mains et lui tourna le dos, pour aller se poster près du tourne-disque. Négligemment, elle joua avec la flamme d'une des bougies flottantes et hypnotisé, le jeune homme ne bougea pas un moment. Fasciné par la brune et par le fait qu'elle ne se crame pas les doigts (comment faisait-elle ça ?), il prit son coup de tête pour un appel, et son corps se mouva enfin. En deux pas, il était derrière sa cavalière, et d'une main sur sa nuque, il balaya les quelques mèches de cheveux qui y restaient. Humant le parfum enivrant de la belle brune, il se répéta à nouveau qu'il aurait du chasser plus tôt la bouse de dragon qu'il avait devant les yeux et qui l'empêchait de voir Ginger telle qu'elle était vraiment. A savoir bien plus que la sœur de ses deux amis et camarades de maison, et une jeune femme tout à fait charmante et désirable. Savait-elle  seulement l'effet qu'elle lui faisait ce soir ? Sans doute. Vitali se faisait l'impression d'être à la botte de son homolgue de serpentard, et de lui bouffer dans la main. Lui avait-elle jeté un sort ? Lui avait-elle fait manger ou boire un quelconque philtre d'amour ? C'était possible, mais pour être honnête, il s'en fichait.
« — Est-ce qu'il est trop tôt pour danser, alors ? » demanda-t-il, en faisant tourner Ginger vers lui d'une pression sur les épaules. Il se surprenait lui-même ce soir, car danser n'était vraiment pas sa tasse de thé. Mais sans vraiment savoir pourquoi, il voulait étonner la belle Ravensdale pour cette saint-valentin, quitte à s'étonner lui-même.

Vitali attendait la réponse de la belle Ginger, pendu à ses lèvres, ne s'étant jamais rendu compte d'à quel point accepter une proposition de danse était une décision difficile à prendre pour une fille. Pourtant la soirée ne faisait que commencer et ils avaient tout leur temps. Et en matière de temps, le russe était prêt à accorder tout le sien à sa camarade de maison, autant qu'elle en voulait. Finalement, au bout de longues minutes à scanner son visage, la belle brune accepta et se lova tout contre lui, enroulant ses bras autour de son cou et nichant son visage dans le creux de sa gorge. Envahit d'un sentiment de chaleur que lui procurait le corps frêle de Ginger pressé contre le sien et de sa proximité, Vitali l’entoura fermement de ses bras et posa ses mains dans le bas de son dos, au début de ses reins. Humant le parfum des cheveux de sa cavalière, il la fit doucement tournoyer en rythme dans la pièce. Un moment de complicité qui au goût du russe aurait pu durer toute la soirée, toute la nuit, mais Ginger semblait avoir d'autres plans. D'une lenteur et d'une manière très calculée, la jeune fille se décolla du russe très nonchalamment, gardant tout de même une certaine contiguïté. Vitali l'observa d'un air grave, gardant ses bras autour d'elle comme pour la retenir, et arqua les sourcils.
« — Qu'est-ce qui ne va pas Gin ? »

Dans un plan de séduction, il ne fallait surtout pas tout donner d'un seul coup. Sinon, une fois faits, vous n'êtes plus bonne qu'à jetée. Dans les règles, il fallait donner un peu, frustrer, puis re-donner encore un peu de sorte à ce qu'au final, celui que vous voulez faire tombé dans votre fillet ne puisse se passé de vous. Il faut savoir se faire désirée. Et c'est bien ce que je comptais faire ! Alors que Vitali me demandais ce que j'avais, je ne répondis pas, me contentant de me diriger vers la table pour prendre deux coupes de jus de cerise. Je m'assis sensuellement sur le sofa que l'elfe de maison, venait de faire apparaître à ma demande et invité d'un geste Vitali à m'y rejoindre.  Je ne quittais pas le Russe des yeux. A la base, j'avais commencé mon jeux de séduction pour faire comprendre à Vitali que je n'étais pas uniquement la soeur de Amaury et Blaise, puis petit à petit, Vitali était devenu un vrai défi. Je ne me contenterai pas qu'il soit simplement sous mon charme, je le voulais !!

-"Que dirais-tu de trinquer un coup avant de recommencer à danser ?" murmurais-je doucement à son oreille. Je laissais ma respiration taquine encore quelques secondes son oreilles avant de me reculer pour lui faire face. en le regardant à nouveaux dans les yeux " Je te trouve très élégant ce soir" ajoutais-je avec un franc sourire. C'est vrai que débarrassé de l'uniforme scolaire (bien que même avec le serpentard était séduisant) , il avait un charme bien particulier, à faire frémir toute les greluches de Poudlard.

A nouveau, Ginger s'éloigna pour se diriger vers la table, se dégageant doucement des bras du jeune homme qui commençait à se sentir de plus en plus frustré par la situation, tant car Ginny s'éloignait, tant par la sensation de vide qui l'étreignait lorsqu'elle le faisait. C'était bien la première fois qu'un tel genre de chose se passait en présence de la petite sœur de ses amis, et le russe en était très troublé. La jeune femme revint vite avec deux coupes de jus de cerise, dont elle en tendit une au jeune homme qu'elle fixait d'un regard de braise, qui l’électrisait jusqu'à la racine des cheveux. Tentait-elle de le faire fondre comme un petit glaçon ? Avec ce genre de regard, elle était sur la bonne voie.
« — Que dirais-tu de trinquer un coup avant de recommencer à danser ? murmura la jeune fille à l'oreille de Vitali. Hypnotisé, ce dernier leva sa coupe et la choqua contre celle de sa cavalière, avant d'en boire une gorgée, sans quitter Ginger des yeux.
— A toi, à moi, et à cette merveilleuse soirée que l'on passe ensemble, trinqua-t-il, s'étonnant que ce ne soit que la première. Pourquoi n'avait-il pas pris la peine de passer du temps uniquement avec elle ? Avec un sourire charmeur et désarmant, la jeune Ravensdale lui déclara de but en blanc le trouver très élégant, et Vitali faillit s'étouffer avec son jus de cerise. S'essuyant les coins de la bouche, il reprit contenance et lui sourit ;
— A côté de toi, j'ai l'air d'un elfe de maison, fit-il, n'entendant même pas l'elfe Adam derrière lui se racler la gorge d'un air contrarié, tant il était plongé dans la contemplation de Ginger et sa robe très... Peu couvrante. Tu es... Renversante » ajouta-t-il en posant sa coupe de jus de cerise sur l'accoudoir du sofa.