ϟ présentation

NOM - Née Lestrange, épouse Flint. Quitter son nom de jeune fille a été l'un des plus grands déchirements de sa vie. PRENOMS - Rebekka "Bekka" Hildegarde DATE DE NAISSANCE - 12 octobre AGE - 23 ans VILLE D'ORIGINE - Londres ANCIENNE MAISON - Serpentard SANG - Sang pur ORIENTATION - Coté du mal

Il est de notoriété publique que le rejeton Lestrange est fourbe et fier, cruel et froid. Cela vaut aussi pour la rejetonne. Digne pendant féminin de ses frères, Rebekka est aussi charmeuse et hautaine qu'eux. Aussi difficile à cerner, également : de nature distante et méfiante, la jeune femme n'est pas de celles qui se confient à n'importe qui, pour ne pas dire, à qui que ce soit. Son enfance emplie de frustration en a fait un caractère empli de fiel et franchement instable : à la fois victime et bourreau, Rebekka est capable de passer de la colère la plus noire à la crise d'amour la plus hystérique, et ce sans aucune raison apparente. De nature jalouse et passionnée, la fille Lestrange a en effet grandi aux côtés de ses frères mais dans une bulle à part, condamnée à les voir acquérir plus de libertés avec l'âge, tandis qu'elle n'écopait que de plus de devoirs. Elle ne leur en vouait pas moins un amour inconditionnel et vaguement malsain, qui loin de s'être atténué avec l'âge n'a fait que se renforcer. Aujourd'hui, Rebekka a fait le deuil de son enfance ratée, et a entrepris de cumuler toutes les armes dévolues aux femmes pour se faire une place dans la société : ambitieuse et avide, la jeune Lestrange a sans peine trouvé à se marier avec un fonctionnaire à la fois très haut placé, très riche, et surtout très bête. Égoïste au possible, elle n'a pas son pareil pour satisfaire ses intérêts, et son ambition sans borne peut la mener à recourir à des tactiques inimaginables. Il est cependant trois personnes dont elle fera toujours passer les intérêts avant les siens, trois individus autour desquels son monde tout entier tourne : ses deux frères et son fils. A leur égard, Rebekka est protectrice à s'en rendre malade, et ferait tout ce qui est en son pouvoir pour ne jamais cesser de leur plaire. Pessimiste de nature et matérialiste par crainte du manque, elle est souvent la seule à s'inquiéter de leur sort et de celui du nom de Lestrange, ce nom qu'elle adore autant qu'elle l'abhorre...

Un Lestrange mâle ne travaille pas. La question ne se pose donc même pas pour la femelle. Rebekka a été mariée en 1974, à l'âge de 18 ans, à un certain Brutus Flint, membre éminent de la section coopération magique internationale au sein du Ministère de la Magie, et Mangemort de son état. Brutus a partagé avec elle sa fortune, si bien qu'en retour, Bekka lui a donné en 1975 un héritier et un fils, Marcus. Si elle ne ressent pas la moindre tendresse pour son époux, en revanche son fils jouit dans son coeur d'une place exclusive équivalente à celle de ses deux frères, Rabastan et Rodolphus. Ce sont eux, les amours de sa vie, sa seule passion. Rebekka entretient avec eux des rapports que son départ du domicile familial n'a pas réussi à desserrer, et même son fils n'est pas parvenu (ou alors, d'une très courte marge) à leur voler la place dans le coeur de leur soeur. D'une loyauté sans faille et habituée du fait de la mort précoce de leur mère à être la seule femme de leur vie, Rebekka crève de jalousie à l'idée que Bellatrix Black lui ait pris à la fois sa maison et son nom, et est convaincue que si Rabastan faisait de même, elle ne s'en remettrait jamais. A ce titre, elle ne sait pas bien quel serait son épouvantard si elle venait à en croiser un : qui craint-elle en effet le plus de mourir, Marcus ou ses frères ? Les trois à la fois ? Rebekka n'ose même pas y penser. Son Patronus en revanche prend la forme d'une vipère.

Parce qu'elle est née au sein d'une des familles les plus orientées qui soient, et qu'elle est mariée à un Mangemort, Rebekka est une habituée de l'idéologie de Lord Voldemort. Cependant si elle s'y intéresse, c'est uniquement parce que ses frères ne jurent que par lui. Sorcière efficace sans être brillante, la jeune femme n'est pas séduite par l'idée de se salir les doigts en exterminant des sangs impurs, bien qu'elle soit pour le fait qu'ils soient massacrés. Après tout, c'est de leur faute si les Lestrange sont aujourd'hui ruinés. Qu'ils payent, donc, et qu'on leur apprenne où ils se situent par rapport à elle. Mais Bekka n'ira pas se donner en spectacle comme le fait déjà Bellatrix, car l'idée même de s'investir dans une cause qui n'intéresse pas uniquement ses proches et elle lui est insupportable. Quant à se battre... elle est bien trop raffinée, de toute façon, et la Marque des Ténèbres est bien trop hideuse. Si bien qu'en tant que mère d'un enfant en bas âge (comme c'est pratique), personne ne lui demande rien, du moment qu'elle hoche de la tête au bon moment lors des réunions auxquelles elle ne manque jamais d'assister.

Bekka ne parle pas souvent de sa jeunesse, et de toute façon personne ne le lui demande jamais car les gens qui la connaissent un tant soit peu savent qu'elle déteste y penser. Le drame de sa vie est de n'être pas née garçon comme ses deux frères : la petite fille a passé son enfance à envier ses deux frères, qui avec la bénédiction de Père jouissaient de toujours plus de libertés, se montraient toujours plus téméraires, toujours plus importants. Père en était si fier, et Bekka tellement malade. Bien sûr, Père avait également de la considération pour elle, comme il en aurait eu pour un bel animal qu'il avait élevé lui-même et dont il pourrait obtenir un bon prix. Mais un bel animal qui n'avait pas d'autre droit que celui de rester tranquille, de ne pas se salir, et surtout de ne pas faire de bruit. Mais Rebekka était la seule à s'en émouvoir : sa Mère, Madame Lestrange, était entièrement soumise à son époux, et n'était d'aucun réconfort pour la petite fille lorsque celle-ci se faisait une fois de plus rabrouer par son Père pour être sortie s'amuser dehors avec ses deux frères. Pire, Madame Lestrange ne comprenait pas cette soif de libertés dont semblait souffrir son unique fille, qu'elle rêvait de façonner à son image mais qui se montrait récalcitrante à ses caresses. Bekka ne voulait pas entendre parler de la fierté qu'il y avait à faire un glorieux mariage, à avoir de beaux enfants de sang pur. Tout ce qu'elle voulait, c'était un peu de liberté, liberté qu'elle va acquérir en quittant le Manoir Lestrange pour Poudlard. Ces années comptent parmi les plus belles de sa vie : adulée pour son nom, son rang et sa beauté grandissante, la jeune fille s'épanouit au Château et s'attire bientôt l'admiration de tous - et à son tour, jouit de la fierté de son Père. Bien sûr, Bekka reste lucide et déçue que cela ne soit pas pour la même raison que ses frères. Mais c'est au cours de ses années que la jeune fille comprend que rivaliser avec ses frères adorés sur ce terrain lui est impossible, et qu'elle doit accepter de suivre un chemin différent pour accéder au coeur de son Père. Alors de toutes ses forces, elle va soudain jouer le jeu et cesser de se débattre, acceptant de se marier dès sa sortie de Poudlard : au bout de quelques semaines et beaucoup d'auditions, Brutus Flint parvient à gagner les faveurs du Père Lestrange qui, séduit par l'ambition et les perspectives de carrière de ce sang-pur déjà fortuné, consent à lui donner la main de sa fille. Le mariage est célébré en grandes pompes le 27 mai 1974, et signe la fin de la soumission de Rebekka Lestrange, épouse Flint, à l'autorité parentale. Désormais femme, Bekka découvre la joie de se retrouver maîtresse de son propre foyer et savoure l'adoration que lui voue son mari. Celui-ci, qui ne réalise toujours pas ô combien il est chanceux, la couvre de cadeaux et promet de faire d'elle une femme importante. Le bougre tient parole, et dans un premier temps, leur union pourtant dénuée d'amour se déroule dans une parfaite entente : Brutus est fier comme un paon d'exhiber sa superbe jeune épouse aux repas du Ministère, et Rebekka quant à elle adore étaler ses nouvelles parures et voir la convoitise de tous dans ses yeux qui ne peuvent s'empêcher (pour une raison ou pour une autre) de se fixer au creux de sa gorge. Cette entente pourtant n'était pas appelée à durer, et à mesure que Madame Flint gagnait en popularité, son époux devenait fort jaloux. Dans son collimateur en particulier se trouvaient les deux frères de son épouse, qui, il s'en rendait fort bien, occupaient une place autrement supérieur dans le coeur de Bekka. De violentes disputes commencèrent à éclater, qui se soldèrent par une arrivée totalement inattendue : celle d'un fils, en 1975. Enfant de la Providence, Marcus parvint à estomper les tensions entre les deux jeunes parents. Bekka voua immédiatement une passion sans borne à son fils premier-né, et Brutus fut satisfait de la voir passer plus de temps à la maison, et un peu moins chez ses deux beaux-frères qu'il haïssait à présent tout à fait complètement. A présent, quatre années ont passé, au cours desquelles les deux époux n'ont fait que s'éloigner l'un de l'autre : Brutus a cessé de craindre un départ de son épouse, qui dès lors lui est devenue tout à fait indifférente. Bekka quant à elle n'imagine plus sa vie sans la fortune de Flint, et dans l'intérêt de son fils unique accepte sans sourciller son sort de femme trompée.

Le sort de la jeune femme est cependant amené à évoluer dans les mois à venir : en effet, Brutus meurt en 1979, tué par un membre de l'Ordre du Phénix au cours d'une mission. L'appartenance de Brutus Flint au cercle des Mangemorts fera ensuite la Une des journaux pendant plusieurs jours, et sa veuve traversera en conséquence une période de perturbations. N'étant toutefois pas elle-même marquée (Rebekka ne fera jamais partie du cercle des Mangemorts), la jeune mère ne sera pas tenue pour responsable des actes de son époux et s'en tirera sans trop de dommages. Sa vie reprendra son cours, et désormais en tant que veuve et mère du seul héritier de Flint, Bekka aura à coeur de gérer au mieux la fortune de son fils en tant que tutrice jusqu'à sa majorité. En revanche lorsque ses deux frères et sa belle-soeur seront à leur tour envoyés à Azkaban à la suite de l'agression des Londubat, la situation de la jeune femme prendra un coup autrement plus rude, et pour sauver sa peau et celle de son fils, Rebekka va devoir faire des choix qui vont bouleverser son existence...  

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Comme chaque jour depuis leur mariage, Monsieur Flint rentra chez lui avant que le carillon du Hall n'ait terminé de sonner sept coups, se débarrassa négligemment de sa cape qu'il lança à un elfe de maison sans plus d'égards, et se dirigea à pas lourds vers le salon, fatigué sans doute de sa longue journée au Ministère de la Magie. Les journées étaient longues en ce moment, et tout le monde était sous tension : depuis les récents événements qui jalonnaient les colonnes de la Gazette du Sorcier depuis quelques semaines, tous les fonctionnaires étaient tendus dans l'attente du prochain drame. Qui allait être torturé ? Qui allait mourir ? Qui allait-on découvrir qu'il était un Mangemort ? Des enquêtes étaient lancées au moindre soupçon de corruption, et Brutus avait fort à faire pour masquer la Marque des Ténèbres qui rougeoyait sans cesse sur son avant-bras. Il rentrait donc chez lui épuisé comme jamais, pour retrouver sa femme et son fils, en quête d'un peu de distraction. Ce soir quand il entra dans le salon, il trouva sa femme assise à sa table d'écriture, occupée à rédiger une lettre tout en gardant un oeil sur leur fils de cinq ans, Marcus, qui s'amusait à arracher chaque brindille du balai pour enfant flambant neuf que ses parents venaient de lui offrir pour son anniversaire. Rebekka s'y était fermement opposée et avait décrété qu'elle détestait cet objet, aussi laissait-elle leur fils déplumer son nouveau jouet comme un moldu un poulet sans lever le petit doigt. Brutus retint à grand-peine un soupir lassé, et s'approcha de son épouse qui comme tous les soirs feignait de pas l'avoir entendu rentrer.

— Bonsoir ma chère, lui murmura-t-il en approchant sa bouche de la tempe de la jeune femme, laquelle daigna de bonne grâce lui tendre son front afin qu'il y dépose un chaste baiser, j'espère que vous avez passé une bonne journée.

— Très bonne, merci , lui répondit Rebekka d'une voix détachée sans cesser d'écrire, mais sans non plus lui retourner la question. Brutus, habitué aux frasques de son épouse, soupira de nouveau et se laissa choir dans un fauteuil, réclamant d'un signe sa goutte de Whisky Pur Feu journalière. Tandis que l'elfe de maison de la famille s'exécutait en silence, Flint jeta un nouveau coup d'oeil à son fils qui, la mine concentrée, cherchait à présent un moyen d'abîmer le manche de son balai.

— En voilà un bel investissement, maugréa-t-il en plongeant son nez dans son verre. Il vit son épouse faire un léger mouvement dans sa direction, tandis qu'elle se détournait de son occupation un très court instant pour voir de quoi il parlait.

— Je vous avais bien dit qu'il détestait cet objet, lui répondit-elle bientôt d'une voix vaguement méprisante en se retournant vers son ouvrage, avant de se taire de plus belle.

— Vous auriez toutefois pu l'empêcher de le réduire en charpies , lui rétorqua son époux avec humeur en reposant un peu trop brusquement son verre sur un fragile guéridon, qui grinça en signe de protestation.

Madame Flint à ce bruit se figea, et son époux en ressentit une certaine satisfaction : elle détestait qu'il s'en prenne au mobilier, et pour l'énerver il s'en donnait à coeur joie. Pour le coup, cela avait fonctionné. Brutus avait à présent son entière attention. Rebekka reposa doucement sa plume et pivota sur sa chaise, se retournant vers son époux en déplaçant délicatement les lourds replis de sa robe de velours grenat dans sa direction. Ceci fait, elle le regarda un instant sans mot dire, l'affrontant silencieusement du regard tandis que leur fils, inconscient car sans doute trop habitué à ce genre de joute verbale, ne leur prêtait pas la moindre attention.

— Je n'ai besoin de l'avis de personne concernant la manière dont je devrais éduquer mon fils, lui répondit-elle avec une froide courtoisie en se levant pour aller chercher son fils, qui émit de faibles protestations lorsqu'elle le souleva dans ses bras, qui plus est de l'avis d'un sale ivrogne qui passe plus de temps avec sa maîtresse qu'avec son seul héritier.

— Où allez-vous ? lui demanda Brutus en ignorant délibérément la remarque de sa chère et tendre épouse, laquelle emportait hors du salon son fils unique et réclamait de l'elfe de maison qu'il leur apporte son manteau et la cape fourrée de Marcus. Un instant plus tard, Rebekka Flint quittait le Manoir sans avoir répondu à son époux. Celui-ci pourtant savait bien où elle s'en était allée avec Marcus : quoi qu'il fasse, ce même manège se répétait tous les soirs que Merlin faisait.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?   Où avez vous connu le forum ?  L'illumination, m'voyez Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui + mardi/marjolaine

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La plus belle :couet:
Rebienvenue

(re)bienvenue à Londres, madame Flint !

Bonjour, bienvenue Mrs Flint