Sujet: Re: Les grands classiques * Loki McLaggen Dim 17 Aoû 2014 - 13:50
LOKI & MELODY ▲ les grands classiques
Pas compliqué de juste s’asseoir et d’attendre que les secours arrivent ? Et puis quoi encore. Il n’y avait rien de plus difficile pour le blond que de s’asseoir, impuissant, et de ne rien pouvoir faire pour les aider à se sortir de là. Se sentir inutile était sans aucun doute la chose la plus insupportable pour lui. Non pas qu’il aimait être le centre de l’attention, ou le sauveteur, mais il n’aimait pas la sensation de n’être bon à rien. Même si il avait été pistonné par son père, il avait beaucoup travaillé pour atteindre sa position, et en était très fier. –Je n’ai jamais dit que nous étions des dieux, je sais bien qu’on ne peut pas tout faire. Le pauvre essayait tant bien que mal de faire la conversation, d’être aimable, mais rien ne semblait vouloir convaincre la rousse de sa bonne volonté. Peut-être se donnait-il trop de mal pour au final pas grand-chose.
Installé non loin d’elle, il semblait au bord du désespoir, assis à ne rien faire. Il jouait nerveusement avec ses doigts. Il n’était pas claustrophobe ou quoi, mais il n’aimait quand même pas être enfermé aussi longtemps. Il savait aussi bien que tout le monde que l’air finirait par manquer au bout d’un moment, si personne ne se rendait compte du problème. Mais bon, il se disait que quelqu’un se rendrait forcément compte. Loki continuait à faire de son mieux pour faire la conversation, mais les réponses de la jeune femme restaient courtes et sèches.
Il sourit cependant quand elle décida finalement d’y mettre un peu du sien. – Ah, alors c’est toi l’assistante d’Amelia ? Elle m’a parlé de toi auparavant, en bien, tu fais un excellent travail il paraît. Il dit, en toute sincérité. Même si la rousse semblait penser que quelqu’un comme lui ne devait pas connaître Amelia, il lui prouva ainsi le contraire. Puis, Melody demanda où il travaillait pour de vrai. Elle ne le croyait toujours pas ? Bon dieu, mais il fallait donc qu’il lui montre ses papiers pour qu’elle accepte qu’il soit réellement chef de département. Il soupira et fouilla dans sa sacoche en cuir de dragon un petit moment avant d’en sortir sa carte de membre du ministère, qui indiquait en plus de son âge et son nom, sa position au ministère. La couronne rouge du ministère était tamponnée sur la carte, prouvant l’authenticité du papier. – Je suis peut-être un dragueur pas très délicat, mais je ne suis pas un menteur. Il lui tendit la carte. – Je suis réellement le chef du département de l’Organisation International du Commerce Magique. Ça ne m’apporterait rien de te mentir sur ma profession on travaille au même endroit, le mensonge n’aurait pas duré.
Il soupira un peu. Il était selon lui très regrettable que la jeune femme refuse de le croire. Mais il ne pouvait rien faire d’autre que lui mettre la vérité sous le nez. Ce n’était pas comme si il avait quoi que ce soit à prouver à la rousse, mais comme ils étaient enfermés là, autant qu’elle sache. – Je suis le fils du vieux McLaggen qui est ami avec le ministre, tu en as peut-être entendu parler. Et je t’entends d’ici te dire que j’ai réussi uniquement grâce à mon père.c Son regard semblait changé. On lui avait trop souvent dit qu’il ne serait rien sans sa famille, alors qu’il avait fourni autant d’effort que n’importe qui. – J’ai travaillé comme tout le monde pour être là où je suis. Bien sûr après tu es libre de croire ce que tu veux, je ne peux pas te forcer. Et j’imagine que puisque tu me détestes, tu préféreras croire que je suis un incapable pistonné. Mais bon, au moins j’aurais essayé. Il haussa les épaules, semblant tout faire pour éviter le regard de la rousse. Il ne voulait pas sentir le jugement dans ses yeux.
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Dernière édition par Loki McLaggen le Dim 21 Sep 2014 - 19:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: Les grands classiques * Loki McLaggen Mer 3 Sep 2014 - 22:18
Janvier 1978, Ministère de la Magie, Londres magique, Angleterre.
Dans son esprit étriqué c'était difficile à croire qu'un homme si jeune, et d'une apparence si cool, et qu'elle ne trouvait pas cool du tout, puisse occuper de si hautes fonctions. Ce genre de tâches incombaient à des hommes comme son père, la quarantaine bien passée, aux relations aussi nombreuses que parfois douteuses qui s'étaient creusé un trou au ministère en y enterrant au passage des collègues gênants. Donc deux solutions possibles, et logiques s'imposaient: soit McLaggen disait vrai, et dans ce cas il n'était peut-être pas aussi crétin qu'il en avait l'air, soit ce n'était qu'un fils à papa parachuté sur un trône trop grand qui finirait par l'engloutir. – Ah, alors c’est toi l’assistante d’Amelia ? - Oui, répondit-elle, laconique, sans un sourire. Lui aurait-il demandé si elle aimait les détraqueurs que la rouquine aurait répondu avec le même enthousiasme. Ou plutôt la même absence d'enthousiasme. - Elle m’a parlé de toi auparavant, en bien, tu fais un excellent travail il paraît. Elle tendit l'oreille, toujours curieuse de savoir quel opinion la grande Amelia Bones, cette femme qu'elle admirait tant pouvait bien avoir d'une Moon comme elle. - Je sais, dit-elle simplement, de ce même ton égal, neutre en jetant toutefois un bref coup d'oeil au grand blond, surprise qu'il ai eu l'occasion de s'entretenir avec Mrs Bones, et plus encore qu'elle lui ai touché un mot à son sujet. Moon ne le croyait pas, c'était certain, et elle le voyait plutôt occuper un poste sans prétention ni grande ambition dans une section sans grande importance non plus du ministère. Mais le commerce international non, trop classe pour lui! – Je suis peut-être un dragueur pas très délicat, mais je ne suis pas un menteur. - Je confirme, pour une fois elle lui sourit, même si ça tenait plutôt du rictus moqueur, froid et indifférent. Mais en réalité elle n'avait pas perdu une miette de ses faits et gestes, à la fois irritée de le voir s'affairer à chercher seul Merlin sait quoi, et curieuse de savoir ce qu'il pouvait bien trafiquer. Et lorsque le sorcier lui tendit enfin une carte du ministère, on ne peut plus officielle, et qu'elle l'eût en main, elle blêmit, jusqu'à se transformer en un bloc de glace, silencieuse et mortifiée. – Je suis réellement le chef du département de l’Organisation International du Commerce Magique. Ça ne m’apporterait rien de te mentir sur ma profession on travaille au même endroit, le mensonge n’aurait pas duré. Cette fois elle déglutit, la gorge soudain sèche, sans oser croiser le regard du chef du département de l'organisation internationale du commerce magique. Rien que ça! Affolée, même si elle demeurait de marbre, ce dont son cher paternel aurait été très fier, Moon s'imaginait déjà blacklistée à vie par McLaggen, rayée définitivement des membres du ministère à qui il serait susceptible de rendre un jour service. – Je suis le fils du vieux McLaggen qui est ami avec le ministre, tu en as peut-être entendu parler. - Oui, inutile d'en rajouter plus, Moon connaissait les pontes du ministère, pas personnellement, mais on l'avait bien briefé sur le sujet. Il était donc un de ces McLaggen, membre d'une famille sang-mêlé certes, mais influente. - Et je t’entends d’ici te dire que j’ai réussi uniquement grâce à mon père. - Je n'ai jamais dit ça, se défendit-elle, pas par compassion, mais agacée qu'il lui prête de telles pensées alors que pour l'instant elle était simplement catastrophée par sa bourde, et pire, son entêtement manifeste et dédaigneux. – J’ai travaillé comme tout le monde pour être là où je suis. Bien sûr après tu es libre de croire ce que tu veux, je ne peux pas te forcer. Et j’imagine que puisque tu me détestes, tu préféreras croire que je suis un incapable pistonné. Mais bon, au moins j’aurais essayé. - Merlin je ne te déteste pas McLaggen! Elle soupira, levant les yeux au ciel, irritée qu'encore une fois il se fasse des plans tordus dans sa tête blonde alors qu'il la connaissait à peine. - Et je n'ai pas non plus dit que tu étais un incapable pistonné, elle n'était guère plus chaleureuse, mais sincère, franche au risque de froisser, Juste un blaireau qui drague avec autant de délicatesse qu'un troll. Ce sont deux choses très différentes, évidemment il ne fallait pas qu'il s'attende à la fonte des neiges, elle était ainsi faîte, franche, parfois vexante, mais réfractaire à la duperie, Qui nous sommes dépend uniquement de nos choix. Elle avait dit cela d'un ton qui se voulait détaché, mais à vrai dire elle ne voulait pas avouer à McLaggen qu'elle comprenait parfaitement ce qu'il pouvait ressentir, car elle même, en tant que fille d'un membre du Magenmagot avait essuyé les critiques acerbes.
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Sujet: Re: Les grands classiques * Loki McLaggen Dim 21 Sep 2014 - 18:17
LOKI & MELODY ▲ les grands classiques
Il était sur la défensive dès qu’il s’agissait de son père. Oui, il adorait sa famille, ce n’était pas le problème. Mais dans sa vie il avait connu bien trop de gens qui avaient assumé qu’il n’était arrivé si loin que par l’aide de son père. Lui il voyait les choses tout à fait autrement : peut-être qu’il n’en serait pas aussi loin sans son père, certes, mais il n’en méritait pas moins sa position. Après tout, il avait beau avoir autant de pistons que possible, il n’aurait pas été pris pour le taf si il avait été con comme un manche de comète. S’il répétait à tort et à travers qu’il était arrivé si loin tout seul, c’était pour ne plus sentir les regards accusateurs des gens connaissant son père sur lui. Il devrait juste être fier de son travail et ne pas se soucier des autres et de leur jugement… Mais défiant toutes les attentes, Loki était un homme qui malgré tout avait sa fierté et tenait à avoir de la reconnaissance pour le peu de choses qu’il avait fait de bien dans sa vie. Non pas qu’il avait fait de mauvaises choses.
Le blond voyait le malaise planer sur le visage de la rousse, et se sentait un peu coupable de l’avoir mise mal à l’aise. En même temps, il n’allait pas lui mentir pour son bien-être non plus. Elle n’avait pas voulu le croire, alors la faute était sienne. Mais il ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu mal pour elle. Il pouvait largement comprendre pourquoi elle avait du mal à croire qu’un homme aussi jeune soit à une position aussi haute. N’importe qui d’autre aurait pu faire la même erreur, surtout avec la manière dont il avait approché la rousse qui était digne d’un sixième année.
Loki n’était pas peu fier d’être le fils d’une famille influente, surtout une famille de sangs-mêlés. Les années passées, les discussions sur la pureté de sang avaient soulevé bien des polémiques, et s’il en était fier, il craignait parfois que les extrémistes ne s’en prennent à lui et sa famille. Malgré tout cela, ils arrivaient encore à avoir de l’influence, et c’était assez remarquable, au final.
Visiblement il avait réussi à l’agacer encore un peu plus en présumant qu’elle le penserait pistonné. Bravo McLaggen, tu ne fais que t’enfoncer un peu plus ! Pour un mec aussi sociable et avec autant d’amis et de connaissances, le pourquoi il manquait parfois autant de tac était un grand mystère. Mais pour sa défense, Melody avait un don pour le faire douter de lui. Il crut sentir une touche de compassion dans la voix de la rousse et un léger sourire finit par se dessiner sur son visage devenu sérieux. – Tu as raison. Merci. Et j’essaierai de travailler sur mes techniques de drague, promis. Il rit un peu alors qu’une secousse se fit sentir dans l’ascenseur qui se remit alors en mouvement. Le blond reprit sa carte et la rangea, se relevant. Il tendit sa main à la rousse pour l’aider à se relever, mais elle préféra l’ignorer et se lever toute seule.
Il soupira doucement et l’ascenseur s’arrêta finalement à l’étage de la justice magique. – Ce fût un plaisir. Peut-être qu’on se reverra. En attendant, prends soin de toi. Il dit alors qu’elle descendit, un sourire charmeur planté sur les lèvres. Quelque chose au fond de lui murmurait qu’il n’allait pas trop tarder à la revoir. Probablement juste un de ces pressentiments ridicules…
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