à l'écart de la joie [libre]

Sujet: à l'écart de la joie [libre] Dim 17 Jan 2010 - 22:36

La salle grouillait d'élèves de tout âge de toute maison, c'était une joyeuse bagaille. De la bonne humeur et des rires à vous en faire pleurer pendant des lunes. Au dehors la nuit était tombée, par delà les grandes fenêtres de la salle, le lac s'étendait, immensité sombre et plate. Une froideur de sanctuaire que renvoyait mal l'image de l'intérieur. En effet, si le ciel s'était orné d'un vaste plafond étoilé, les conversations allaient bon train et personne ne semblait prêt à aller se coucher.
Bobby s'était assis à son habituel et bonne vieille table des Serdaigles. Les premières années s'étonnaient de tout plus pour certains que pour d'autres d'ailleurs, et le jeune garçon en déduisit sans mal que certains devaient être nés de parents moldus. Si le jeune homme venait d'une famille de sang pur, il ne se sentait pas "royal" pour autant. A voir sa famille on comprend vite pourquoi et Bobby aurait sans hésiter remplacer une famille aimante de moldus contre ces parents austères et plongés dans la magie noire. Poudlard était sa vraie maison, là où il se sentait libre de penser, de faire se qui lui plaisait sans avoir à déplaire à quiconque. Sa fourchette poussa lentement une gelée de framboises et celle-ci ocilla doucement. Perdu dans ses pensées, il ne s'aperçut même pas que quelqu'un venait de s'assoit en face de lui et le fixait de ses deux pupilles sombres.

Sujet: Re: à l'écart de la joie [libre] Jeu 21 Jan 2010 - 19:57

C'est marrant une gelée, pas très appétissant comme ça. Une jolie teinte rosée dûe au jus de framboises. Il aurait pu s'épancher longtemps ainsi sur les multiples goûts et odeurs de la gelée de framboises s'il n'avait pas vu plus grand intérêt à lever les yeux de son assiette. Lentement son regard remonta jusqu'à un visage féminin dont l'oval dessinait une moue faussement boudeuse. Il remarqua tout de suite la légère teinte bleuâtre de sa peau au niveau du front. Ouch... mauvais coup. Si la magie arrangeait de nombreux maux, il était certain qu'on ne dérangeait pas Madame Pomfresh pour un hématome et on avait bien trop peur de se rater aux essaie de sorcellerie pour oser y remédier soi-même, enfin, ça c'était le fond de la pensée des gens, en surface, c'était plutôt le genre " non je suis fort et je resiste" qui triomphait. La lourdeur de la fatigue s'effaça quelque peu lorsqu'il croisa enfin le regard de la Serdaigle. Il la connaissait de vue, comme tout élève de sa maison, et se rappelait peut-être lui avoir demandé en première année où se trouvait la salle des métamorphoses, après basta. Les maisons n'étaient -elle pas censé former de grandes familles? Quelle réjouissante perspective, sauf que l'on parlait de Bobby et lorsqu'on parle du garçon, on prend en compte son inexorable solitaire humaine et sa nette préférence pour les bouquins de magie et l'extérieur. Bref, il était assez logique que le garçon connaisse personnellement un peu près autant d'élèves que les doigts de sa main. Mais il n'est jamais trop tard pour commencer n'est-ce pas? S'appliquant à sourire assez chaleureusement il releva d'un geste vif la tête vers la légère bosse de sa camarade d'en face.

- Une mauvaise rencontre?

Bobby se rendait pas compte à quel point il avait raison. Une bien mauvaise rencontre d'une balle et d'un front, mhh très romantique. Repoussant sa gelée sur le côté qui décidément lui otait tout appétit, il se demandait d'ailleurs ce qu'il l'avait poussé à en prendre une part, le garçon croisa ses bras sur la table et fixa la jeune femme d'un sourire moqueur.

Sujet: Re: à l'écart de la joie [libre] Ven 22 Jan 2010 - 20:04

HJ: pas grave ^^!

D'accord... il y avait deux solutions à la réponse que venait de lui servir la jeune serdaigle. Soit il s'était trompé sur toute la ligne et c'était une grosseur normale de son visage, dans ce cas il se mordit la langue intérieurement devant son manque de tact, et deuxième solution, il avait mal formulé sa phrase. Trop imagé sans doute à voir le regard que porta la jeune femme derrière elle. Bobby soupira intérieurement, peu d'élèves le comprenaient, et s'il ne changerait pas pour eux et que cette solitude arrangée ne le dérangeait pas, il fallait bien admettre qu'il était parfois pesant d'être pris pour un ovni.
Le regard rêveur de la jeune femme attira son attention... et s'il existait une troisième solution. Non c'était impossible, elle n'était pas aussi... Il aperçut son regard traînant sur sa gelée, laquelle semblait aussi peu tentatrice pour lui qu'elle semblait l'être pour la serdaigle. Ramenant l'assiette pile sous le nez de son interlocutrice, Bobby en profita de ce que sa main était non loin du visage de la jeune fille pour tapoter la bosse qui se trouvait sur son front.

- De ça...

Amusé de l'étourdie serdaigle, Bobby retira vivement la gelée qui ocilla dangereusement de tout les côtés.

- Tu as bu quoi ce soir?

Un jus de citrouille version oubliette? Bobby n'était d'ailleurs pas loin de le penser. Mais si la jeune femme semblait bien lunatique, elle avait au moins réussi une chose, depuis qu'elle était arrivée, il n'avait pas étouffé un seul baillement. Les gens charismatiques avaient cet effet étrange sur lui, ils captaient entière son attention.

Sujet: Re: à l'écart de la joie [libre] Sam 23 Jan 2010 - 11:06

Bobby n'avait jamais été réputé pour sa douceur, ou tendresse même. Il avait ce côté un peu rude que son enfance lui avait forgé. Aussi lorsque son doigt appuya sur la bosse de la serdaigle, il le retira vivement lorsqu'elle prononça le mot fatidique " aïe". Oups... comment lui dire? Il ne maitrisait pas sa force c'est tout. Une petite voix lui sussura que ses chevilles allaient faire exploser ses chaussures et le garçon décida de se taire pour le moment. Il la regarda se recroqueviller sur elle-même et eut un froncement de sourcils. Ce devait être un sacrée bleu pour qu'il la blesse autant. Attendant calmement que la jeune femme daigne lui répondre il ne pensa même pas à s'excuser. Encore un trait génial de son caractère.
Enfin elle releva la tête et Bobby vit son regard papilloner quelques secondes avant de se fixer de nouveau dans le sien. Son remerciement aurait pu rendre honteux n'importe qui, le garçon lui se contenta simplement de rire.

- Mais de rien, tout le plaisir a été pour moi.

Un sourire au coin de la bouche il écouta sa dernière réponse. Oh entraînement de quidditch. Lui qui espérait tant faire parti de l'équipe de Serdaigle et qui, personnellement ne se trouvait pas trop mauvais venait d'être ramené un peu durement les pieds sur terre. Le jeu le plus célèbre du monde sorcier était dangereux, et se ramasser un souaffle aussi rapide fut-il dans la tête n'était qu'une infime partie des blessures que le quidditch pouvait occasioner.

- Wouah! Blessure de guerre alors! J'ai postulé pour rentrer dans l'équipe, mais pour le moment je ne suis que remplaçant, génial hein?

Il n'attendait pas de réponse et se surpris même à le lui avoir avoué. Non pas qu'il était déçu... juste qu'il... était un tout petit peu déçu. Le quidditch représentait beaucoup pour lui, mais avoir déjà un pied dans le monde du quidditch, ce n'était déjà pas mal.
Bobby ne souhaitait pas s'apesentir sur le sujet et trouva un merveilleux moyen de contrer une quelconque question:

- Au fait, je m'appelle Bobby Donagan. Et toi tu es...? Si tu ne l'as pas oublié bien sûr...

Un large sourire s'épanouit sur son visage et ses yeux semblèrent briller sous la malice.

Sujet: Re: à l'écart de la joie [libre] Mar 26 Jan 2010 - 18:27

Cette aura de joie à laquelle il semblait avoir évité venait finalement de le gagner également. Pas de repos pour le bonheur, Bobby s'était crut bien présomptieux d'y résister. Lorsque la jeune femme lui rappela son prénom, son identité entière lui revint Athalilya Gamwich. Il l'avait déjà entendu, sans doute pendant les cours lorsque les professeurs prenaient un malin plaisir à les interroger sur le cours d'il y a trois semaines. Leurs cours en communs ne les avaient pas rapproché pour autant et il avait fallu de ce tout petit soir pour débuter un semblant de réelle conversation. Mais le garçon devait bien admettre que la bonne humeur de la serdaigle lui plaisait. D'ailleurs, son sourire s'accentua lorsqu'une belle langue rose lui fit un discret bonjour.
Lui qui croyait avoir échappé au sujet du quidditch! C'était sans compter sur l'écoute de la jeune fille, au moins se sentait-il au centre de l'attention à présent, ce qu'il n'était pas sûr d'aprécier. Remplaçant, génial? Oui, il est vrai que ce n'était pas un mauvais début. Il avait assisté il y a peu à un entrainement et il lui fallait bien admettre qu'il s'était cru légèrement au dessus de son petit monde. Les autres joueurs étaient rompus à ces exercices de précisions et de vol, bref, il avait beaucoup de choses à apprendre. Ce qui, pour un serdaigle tel que lui, était le plus beau cadeau du monde. Cependant, il fut sincérement désolé pour Lil, quand elle lui annonça son echec. Si son visage ne retransmit pas ses pensées, c'était seulement pour ne pas avoir à lui montrer une moue compatissante qui lui, l'aurait personnellement exaspéré.
En écoutant le pourquoi du comment, les yeux de Bobby s'agrandirent momentanément et il ne put réprimer un léger rire. Doux cependant.

- Et bien, on peut dire que tu lui en as mis plein la vue!

Il savait pourtant quelle grosse deception cela avait dû être pour la jeune fille. Néanmoins, il était content de voir qu'elle ne démordait pas de son enthousiasme, il eut été idiot de plonger à pic pour un poste dans l'équipe. Soit dit en passant le garçon en question en aurait fait un affront personnel et n'aurait pas daigner parler à quiconque pendant des semaines.

- Si ça t'interresses, je pourrais t'aider. A titre personnel bien sûr car je ne serait jamais aussi bon pedagogue que le capitaine. Mais si tu veux te contenter d'un joueur de seconde zone, je suis là.

Il fit un moulinet des mains pour montrer sa petite personne et afficha une mine faussement prétentieuse avant de redevenir sérieux.

Sujet: Re: à l'écart de la joie [libre] Jeu 28 Jan 2010 - 18:29

Il n'était pas spectaculaire non plus, et Bobby craignit un peu que la jeune serdaigle le prit pour un de ces fameux joueurs du quidditch mondial. Le garçon avait adoré assister à ces matchs magnifiques avec son frère. C'était époustouflant, il y avait de tout, parfois de si beaux mouvements que s'en devenait gracieux, dansant, presque poetique, mais il y avait également son lot de brutalité et de force qui faisaient claquer les battes dans l'air, les cognards sifflants et les balais tout proches des joueurs, non vraiment, le quidditch avait marqué son enfance au plus profond de sa chair et s'il savait qu'il n'arriverait sans doute jamais à la botte des grands joueurs, le seul fait de participer le faisait rêver aux grandes compétitions.
Il sourit de son étirement en coin et lui répondit en riant:

- T'inquiètes pas, je prendrais tout l'équipement d'un gardien, et puis, ton co-équipier ne savait pas à quoi s'attendre, moi je sais...

La jeune fille se rapprocha de Bobby et ce dernier, par un reflexe tout naturel se recula lentement sur son propre banc. La proximité ne lui avait jamais plus, lui qui aimait les grands espaces et la solitude, il était difficile de le voir scotcher à quelqu'un y compris à ses amis. Mais il n'eut pas le temps d'y penser car Lil reprenait. Elle devait s'être senti sous-estimée car elle lui démontra avec véhemence ses qualités sans ommettre pour autant ses défauts. Personnellement, le jeune garçon aurait pu l'engager rien que pour avoir parler sincérement d'elle, c'était si rare pour les joueurs d'oublier leur vantardise, mais il savait aussi qu'une équipe ne peut se permettre d'engager des élèves en voie d'apprentissage. Elle devait choisir les joueurs au potentiel déjà bien maitrisé et à exploiter.

- Bien, nous ferons en sorte que tu restes concentrer pendant au moins 30 minutes.

Il termina sa phrase sur un sourire. Il était vrai qu'il ne la connaissait que depuis peu, mais qu'il avait déjà pu remarquer qu'elle était plus tête en l'air qu'un papillon. Lui la trouvait amusante mais il pouvait comprendre le choix du capitaine d'équipe, on avait réellement besoin de compter sur des personnes sûres, pour l'équipe bien sûr, mais également pour le joueur lui-même. Si Lil n'avait touché que son co-équipier cette fois ci, les joueurs des autres maisons se donneraient un plaisir de faire de même avec elle si elle n'était pas assez attentive, et Bobby pensa à une maison en tout particulier sur laquelle il ne faisait aucun doute que gagner par tout les moyens était la meilleure doctrine. Décidé à changer de sujet, le garçon entama une autre conversation plus intellectuelle:

- Tu as choisi quoi comme options cette année?

Il faudrait sans doute qu'il emprunte son équipement à Duncan. Bobby n'était pas sûr qu'il accepterait, après tout, ils ne se connaissaient que très peu, et comble de tout, ce n'était même pas lui qui l'avait fait entrer dans l'équipe après lui avoir fait passé ses essais. Mais il était le gardien de l'équipe de Serdaigle, et de plus, se trouvait indisposé pour une durée interminée, alors... Bobby n'était d'ailleurs pas obligé de lui révéler la vraie raison de cet emprunt, même s'il n'y avait aucune honte à entraîner une amie, il était toujours mal avisé de se servir d'un équipement collectif à des fins personnelles. Mais pour être remplaçant il fallait savoir s'entraîner à tout les postes alors...
Satisfait de son choix, il s'interressa de nouveau à la réponse de Lil. Elle avait une telle exaltation dans la voix, une telle soif d'apprendre que Bobby ne douta pas un seul instant de sa profonde origine serdaigle. Si pour certains il était parfois surprenant de les voir arriver dans telle ou telle maison, pour la jeune fille, c'était tout tracé. Adepte des sciences et interressée de tout, elle lui ressemblait énormément sur ce point là, sauf que lui économisait terriblement sa joie et sa bonne humeur. Au contraire de Lil qui n'arrêtait pas de se trémousser sur son banc avant d'arriver assise sur la table. Bobby eut un léger sourire, elle avait beau être légèrement naïve, toute cette expension faisait son charme et sa bonhomie était contagieuse. Il rit presque lorsqu'elle lui avoua ne pas avoir pu tout prendre alors que tout l'aurait interressé. Son choix des moldus l'intrigua, s'il aimait énormément cette population inconsciente du monde magique, il n'en parlait cependant à personne. Dans sa famille de sang pur, c'était plutôt mal vue, et pour cela en plus d'autres, il n'avait pas prit l'option, ce que, en entendant les paroles de Lil, il regretta amèrement. Personnellement, il n'avait aucune difficultés avec ses deux options mais il était vrai que s'il avait pu échanger l'une contre l'étude des moldus... enfin, il n'était plus temps de regrets, il avait fait un choix, de toute manière, ses parents n'auraient certainement pas approuvé alors.

- J'ai pris Arithmencie et Soin aux Créatures Magiques. Je les trouve en total opposé l'une de l'autre et c'est ce que j'adore. Bon, faut avouer que pour la première je ne sais pas trop à quoi ça me servira plus tard mais bon!

Il eut un grand sourire et ne put s'empêcher de demander:

- Tu aimes bien les moldus?

Il avait souhaité gardé un ton neutre, mais il cachait mal la pointe de curiosité qui en ressortait.

Le ton de Lil l'emporta bien loin, il suivit ses moindres fait et gestes. Parler d'admiration pour les moldus était sans doute pour lui un peu fort, disons qu'ils l'attiraient comme une chose étrange au fonctionnement complexe. Tiens, un peu près comme ce réveil que tentait de lui montrer la serdaigle. C'était ça, un ensemble de pièces compliquées, dont chacune servait à quelque chose de bien particulier, un mécanisme ingénieux que eux-même avaient inventé. Certes en bien des points les sorciers leur ressemblaient, ne serait-ce que par l'apparance, mais il y avait un tel fossé entre eux, un monde à vrai dire, qu'il était difficile de les appeler mes frères et de ne pas les considérer comme une autre branche de leur espèce. Certains d'entre eux les considérait comme inférieur, mais Bobby suivait de près leurs nouvelles technologies, là-bas, il y avait déjà eu des guerres mondiales, ils avaient inventé des... zut comme ça s'appelle déjà... votrure? Un truc du genre. Ils étaient en pleine essor de découvertes alors que son monde, celui des sorciers, semblaient stagner dans un médiévalisme ennuyeux.
Le Japon! C'était loin! Comme Bobby aurait aimé voyagé, en fait, il n'avait pas passé la frontière de la Grande Bretagne et de sa côte irlandaise. Pour lui, les pays exotiques que lui décrivait parfois ses camarades semblaient improbables et merveilleux à la fois. Il ne put donc s'empêcher de poursuivre son questionnaire:

- Tu as déjà beaucoup voyagé? Le Japon...c'est loin!

Loin était en fait bien imprécis, c'était le bout du monde en fait. Emporté par sa curiosité, il n'avait même pas relevé le défi joueur de sa camarade et se reprit vite afin d'être exclu de toutes suspicions.

- D'accord! Tu me montreras en même temps comment faire, c'est toujours interressant si jamais je suis enlevé par des moldus et que je dois survivre dans leur monde.

Il lui sourit et mima une mine affolée. Il était vrai que la plupart des sorciers ne comprenaient absolument rien au monde moldu et qu'il aurait été un vrai calvère de vivre parmi eux, sans utiliser de magie, bien entendu!

Un soupir déçu échappa au garçon, il avait sottement cru que ce réveil moldu l'aiderai beaucoup dans ce monde étrange? Quoi?! Au moins essayait-il de s'instruire, ces gens lui paraissaient si étrangers qu'il était prêt à croire n'importe quoi. Qu'on lui dise qu'un canard en plastique était une bombe nucléaire et il lui aurait jeté un sort d'explosion. Non vraiment, il trouvait leur science si compliquée et pourtant capable de faire des choses si grandes qu'il ne s'étonnait plus de rien. Il fronça cependant les sourcils lorsqu'elle lui avoua que les moldus n'étaient pas capable de ce qu'eux faisaient pendant les cours destinés à leurs études, bizarre... A quoi cela servait-il alors? C'était comme des inombrables professions que ces humains pratiquaient, impressionant, il y en avait pour tout le monde et de tout les goûts, il était vrai que beaucoup de choses s'avéraient difficiles sans l'aide magique. Pour eux, ils leur suffisaient d'apprendre des formules, les moldus eux, devaient comprendre le fonctionnement des choses, et en cela il devait être beaucoup plus joussif d'arriver à quelque chose, c'était une expérience de tout les jours, un effort que les sorciers n'avaient pas besoin de faire.
Un silence s'installa que Bobby ne réalisa que lorsque Lil se remit à parler. Incroyable. Tout ces pays... s'aurait presque pu en devenir rageant si le jeune homme n'avait pas été si émerveillé, ce devait être fantastique, épique presque. Une grande aventure, un voyage par delà les frontières que Bobby se promit de faire. Un point cependant le tauraudait encore, remarque, que ce soit question moldu ou bien voyage il y avait tant de choses que le garçon voulait savoir qu'une vie n'aurait pas suffit.

- Tu as rencontré d'autres sorciers là-bas? Comment sont-ils?

Avaient-ils eux aussi une école telle que Poudlard? La magie était-elle utilisée pareille? A voir comment la jeune fille parlait, c'était un pays magnifique, et il aurait aimé y aller. Hélas, il lui faudrait attendre sa majorité, avant cela, il était inutile d'évoquer le sujet avec ses parents.
La salle se vidait peu à peu, les repas étaient terminés depuis longtemps et seules quelques discussions continuaient ça et là.

Curieux de tout, le garçon avait dès son plus jeune âge développé cette insatiable besoin de découvertes. Peut-être que le manque d'amour maternelle ou bien la rigidité de sa famille l'avait poussé à chercher autre chose, et que de là, était né ses grands désirs de conquête, sans doute... Si matériellement, il n'avait jamais manqué de rien, il fallait bien admettre que côté relationnel, à part avec ses deux grands frères c'était un peu vide. Alors, même s'il s'interessait également au dernier balai sorti ou au temps qu'il ferait le lendemain, rien ne l'émerveillait plus que les humains, sorciers ou moldus, c'était toujours avec joie, effarement, étonnement qu'il suivait leurs créations, histoires ou paroles. Ainsi Bobby s'imagina ce Japon semé de sorciers encore plus cachés qu'ici. Elle avait dû bien s'amuser à tenter de trouver ceux doté d'un pouvoir quelconque. Remarque, si la loi était moins strict en Angleterre, tout sort ou acte de sorcellerie en présence d'un moldu était lourdement sanctionné, les seuls restes qu'en gardaient ces derniers abreuvaient les légendes en tout genre, où les sorciers n'avaient d'ailleurs pas toujours le beau rôle. Dire qu'à une certaine époque on les brûlait... brrr... barbares ces moldus!
Le jeune homme était également passé maitre dans l'art de décrypter les émotions. Le visage est comme un livre, une étincelle dans le regard, un léger sourire en coin, un froncement de sourcils, tout était matière à réflexion. De toute manière avec Lil, il n'avait pas besoin de se fouler beaucoup, la jeune fille était d'une telle sincérité que le serdaigle craignait que des élèves plus mal attentionnés ne s'en prennent à elle. En fait, c'était nouveau, d'un côté il l'a trouvé touchante et aurait aimé la secouer un peu, et d'un autre il savait qu'il ne laisserait personne lui faire du mal. Lil était comme un oiseau fragile et merveilleux, dont la naiveté était un sentiment si pur qu'il vous aurez coûté de la lui arracher. Elle ne serait sans doute jamais tigresse, mais rien n'était dit que l'oiseau ne pouvait allonger ses ailes.
Perdu dans ses pensées il ne remarqua qu'après que la conversation s'était tue depuis un bout de temps. L'histoire de la jeune serdaigle ressemblait tant à un conte de fée, ou du moins à une belle histoire. Ses parents l'aimaient, c'était certain, sa famille même puisqu'il y avait ses grands-parents. D'un côté il l'enviait, mais ne sachant pas vraiment ce qu'il convoitait, il ne pouvait totalement le désirer.

- Tu as de la famille ici?

Bobby se rappelait vaguement l'avoir vu en compagnie d'amies, et d'après les dires, elle avait une cousine serdaigle. Mais il n'en était pas sûr. En fait, c'était plus une question pour en apprendre plus sur elle. Comme toute personne elle l'intriguait. Et croire que Bobby s'arrêterait là, c'était mal le connaitre.

Sujet: Re: à l'écart de la joie [libre] Mar 2 Mar 2010 - 12:35

Le ciel de la grande salle venait de changer. Oh ce n'était pas flagrant, la magie de ce plafond avait toujours été aussi éclatante que délicate. En fait, il s'était lentement métarmophosé en un ciel de nuit. Sur un fond bleu foncé, les étoiles s'étalaient avec brillo. Une longue tracée plus brillante que les autres délimitaient la Voie Lactée tandis que l'astre lunaire prenait pleine possession des lieux. Pour un moldu, le décor semblait irréel, et même pour un sorcier il était difficile de se dire que ce ciel était un plafond et non pas l'extérieur même de l'établissement. Bobby releva la tête mais continua à écouter Lil avec attention. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il entendit le nom d'Ariana. Oui, maintenant qu'elle le disait il s'en souvenait. Bien qu'il ne soit pas plus lié que cela à la serdaigle, elle avait déjà évoqué sa cousine, d'un an plus jeune qu'elle. Ariana jouait au post de poursuiveur au même titre que Bobby et les entraînements lui avaient permis de mieux la connaitre. Bien qu'elle paraisse douce au premier abord, elle s'avérait douée d'une puissance sans faille et leurs stratégies n'en devenaient que plus prometteuses. Bobby avait bien sentit la fierté dans la voix de Lil, elle lui tira d'ailleurs un sourire. En fait, elle lui rappelait cette même admiration qu'il avait toujours eu pour ses deux frères, eux qu'ils l'avaient plus élevé que ses parents même.
Cependant s'il s'avérait que Bobby était un curieux implacable, dès qu'il s'agissait d'inverser les rôles, pouf! Il disparaissait. Pour le moment la question n'était pas méchante. Il pouvait y répondre facilement. D'ailleurs, c'était une question qui pouvait l'aider à rebondir sur autre chose. Car il savait qu'une fois sa réponse donnée, Lil enchainerait sur la composition de sa famille, leurs liens, et ça, Bobby tenait à l'éviter au plus haut point. Il prit donc une voix enjouée pour lui répondre et son regard s'illumina malgré lui.

- Sur la côte Ouest de l'Irlande. Proche de Galway, tu connais? Toi qui aimes voyager, il faudrait vraiment que je t'y emmène un jour. J'y ai passé toute mon enfance et les paysages sont magnifiques, sauvages. Et puis il y a la mer toute proche. Et crois moi, lorsque la tempête se lève, ça vaut le détour! Surtout la nuit, les éclairs illuminent comme en plein jour, c'est spectaculaire...

Il lui sourit, lui aussi emporté par son discours. Il se sentait plus vibrant qu'avant. Certes il détestait ses parents, mais les côtes irlandaises n'avaient jamais cessé de l'émmerveiller et c'était sans doute le seul plaisir qu'il y trouvait lorsqu'il y revenait pendant les vacances. Il continua sur sa lancée, il venait de trouver une alternative à ses questions.

- Quand j'étais petit j'était terrifié par le tonnerre, maintenant j'ai l'impression qu'il me donne sa puissance tout en me rappelant que même sorcier, l'humain reste petit face au monde. Je suis sûr que sinon mon épouvantard aurait été les éclairs. Et toi, de quoi as-tu le plus peur?

Sujet: Re: à l'écart de la joie [libre] Mar 9 Mar 2010 - 20:36

Il se croyait retourner en enfance, non, pas en enfance, dans une simple joie innoffensive et naïve. Bien sûr, il savait que ce moment ne durerait pas éternellement, mais avec Lil il s'échappait de la réalité, et ces quelques minutes et secondes grapiller au monde le réjouissait. Il sentit donc son regard s'apesantir sur le visage de la jeune femme lorsqu'elle appuya ses paroles d'un regard suspicieux puis émerveillée, comme si elle avait espérait y croire et que son rêve se réalisait. Voyager... n'est-ce pas également le sien? Un vieux rêve fou sans doute, mais pour un garçon qui n'avait connu que la côte irlandaise et Poudlard, ça avait tout d'un songe justifiée. Cependant il s'était toujours imaginé seul, voguant sur les flots ou traversant les montagnes, jamais personne ne l'avait accompagné dans ses rêveries. C'était étrange maintenant qu'il y pensait. Peut-être n'avait-il jamais cru possible que quelqu'un d'autre est eu envie de parcourir le monde, de plus en sa compagnie. Peut-être...
Il sentit son corps se tendre par un réflexe lorsque la main de la jeune fille agrippa son bras, il le réprima et ne bougea pas. Laissant cette enserrement sceller le lien d'une promesse impossible.
Car il ne pourrait pas partir avec elle, en tout cas pas pour le moment. Il lui faudrait attendre deux à trois ans, le temps de finir ses études, et là encore il n'était pas sûr que ses parents lâchent le collier d'argent qui lui enscerrait le cou. Et puis, Lil se lasserait sans doute bien vite de son caractère, seraient-ils encore amis, rien n'était moins sûr.
Il préféra cependant se taire, lui démontrer le contraire aurait sans doute fait changer d'expression son visage rayonnant, et c'était sans doute la dernière chose qu'il voulait. De toute manière elle ne lui laissa pas le temps de s'exprimer et enchaina, toujours entousiaste.
Cependant dès qu'il lui parla de sa phobie elle retira sa main. Bobby pouvait encore sentir le poids de sa paume à travers sa manche. Il leva un sourcil intrigué. Rien ne l'amusait plus que de comprendre les gens, et plus encore lorsque ceux-ci y mettaient des verroux. S'il aimait écouter les gens et leurs histoires, il n'y avait rien de plus amusant que d'essayer de déchiffrer ce qu'ils taisaient. A en croire son visage ce n'était pas une peur banal. Voyons... la plupart des humains, plus particulièrement les filles redoutaient souvent les mêmes choses, araignées, serpents, et autres reptiles ou bêbêtes poilues, ce n'était donc pas ça. Quelque chose de plus gros l'aurait autant étonné, il n'y avait aucune honte à s'avouer peureux devant un hypogriffe, alors ce devait être quelque chose de petit. Son regard sombre fouilla avec délice les yeux tout aussi obscure de Lil. Il n'avait pas répondu lorsqu'elle lui avait posé sa condition tacite, pas de moqueries. Et son sourire déjà amusé prouvait qu'il ne tiendrait sans doute pas parole même s'il l'avait fait. Il finit par prendre une mimique boudeuse et son regard se fit suppliant:

- Dis le moi...

Il ne la lâchait pas du regard. Si son champs de possibilités c'était considérablement réduit, il n'en restait pas moins un bon millier de solutions.

Sujet: Re: à l'écart de la joie [libre] Dim 14 Mar 2010 - 19:17

Ahh bien sûr, la fatale condition. Dans toute révélation il y avait une contrepartie, toujours, donant-donant. Si Bobby n'apréciait pas l'idée il savait que dans le cas présent, il ne risquait pas grand chose. Il n'empêcha qu'il accentua sa moue boudeuse et ses yeux sombres se firent plus durs alors que son sourire s'élargissait:

- Je t'écoute...

Elle s'amusait c'était évidement, et l'objet de sa farce en ce moment même c'était lui. Il en était conscient et pourtant il jouait le jeu avec autant de plaisir qu'elle. Sa curiosité finirait sans doute par le perdre un jour!
Il murmura un " évidement" en écho aux paroles de Lil et ses coudes sur la table, il se pencha plus en avant, toute son attention accaparée par la jeune fille. Sa protection? Interressant. Ou bien Lil se foutait royalement de lui, ou bien elle disait la vérité. Un simple coup d'oeil à son visage clair et doux, un seul regard à ses yeux noirs qui contrastaient avec l'or de ses cheveux, et Bobby opta direct pour la première hypothèse. Les yeux rieurs de la jeune femme ne prêtait plus à confusion, et plus elle continuait ainsi à le faire poireauter et mijoter dans son crâne, plus il avait envie de savoir. Tricheuse! Ses yeux le crièrent pour lui mais il réfreina sa curiosité et attendit patiemment sa condition. Son regard se baissa lentement sur la paume ouverte de Lil avant de la fixer dans les yeux.

- ça me semble louche tout ça...

Il approcha sa main, fit semblant de marquer une hésitation, testa la réaction de Lil avec un sourire. Elle voulait s'amuser, lui aussi. Il finit par ramener sa main en croisant les bras:

- Promets-moi d'abord une chose... le truc dont tu as peur, j'aurais le droit de l'empailler et de te l'offrir en cadeau d'anniversaire?

Un large sourire s'élargit sur toute sa face et Bobby finit par abattre avec douceur sa main dans celle de Lil. Marché conclu!

Sujet: Re: à l'écart de la joie [libre] Dim 21 Mar 2010 - 19:43

Ils échangèrent leurs sourires et Bobby la vit recula sa main avec satisfaction. Oups, avait-il fait une erreur en concluant ce marché? Allait-elle courir exprès dans la forêt interdite pour lui dégoter une de ces horribles créatures dont on parlait à voix basse le soir pour faire peur à ses camarades de chambré? Peut-être devrait-il réviser un peu ses sorts de défenses juste au cas où... Il connaissait Lil et elle ne le mettrait sans doute jamais volontairement en danger, n'est-ce-pas? Il chercha dans ses yeux sombres une quelconque réponse mais le pétillement de ses iris annulait toute réponse.
A sa question le garçon haussa les épaules mais il surprit l'étonnement de la jeune femme. Sur la bonne piste? Peut-être, était-ce cependant une bonne chose, Bobby n'en était pas sûr. Il aurait préféré se battre contre un réveil matin plutôt qu'un centaure ou un truc du genre " bestiaire des monstres sanguinaires". Il se surprit à penser ainsi! Comment, on aurait pu croire qu'il avait la trouille, absolument pas soyez en certain. Il se reprit et rit franchement à la remarque de Lil.

- Si tu me dis au moins la date de cet heureux jour... j'y réfléchirais!

Il savait que la serdaigle gagnait du temps, du temps sur sa curiosité, et Bobby contenait à grande peine cette dernière. Restons donc sur le fait que c'était un animal. Pendant qu'il réfléchissait il posait ses yeux sur la jeune femme, sondant son âme. Il n'avait pas eu écho d'une rumeur selon laquelle Athalilya Gamwich avait peur de machin bidule chouette! Ce n'était donc pas une espèce qu'on étudiait en cours, sinon la jeune fille aurait été remarquée. Quelque chose de peu commun?
Le garçon poussa un soupir, son cerveau semblait marcher au ralenti, il se faisait tard, c'était la seule explication possible au fait qu'il ne trouvait pas. S'ils s'étaient trouvés en pleine journée il aurat résolu cette enigme en deux minutes, évidement.
Lorsqu'elle reprit la parole le serdaigle fut tout ouïe attendant un indice qui n'en était pas un. Il eut beau retourné la phrase sept fois dans sa tête il ne trouva aucun sens caché. Elle venait bien de lui dire que ça avait un rapport avec son frère, rangé dans la catégorie, inutile. Il posa à plat ses coudes sur la table et posa lourdement sa tête dessus.

- Pff... c'est pas un indice ça! A part si ta phobie c'est ton frère, ce dont je doute.

Même énervé il gardait sa petite pointe d'humour, touchant. Il décida qu'une bonne bouderie aiderait peut-être Lil à cracher le morceau et s'imbiba dans la contemplation de son verre d'eau. Alors, à demi plein ou à demi vide?

30 mai... en effet c'était pour bientôt. Un bientôt qui pouvait se révéler être une magnifique journée pour une sortie. Parce qu'un bracelet ou un bijou c'était tout de suite pris comme une invitation amoureuse, et qu'un bouquet de fleur ou une peluche c'était vraiment ringard. En fait, Bobby avait déjà une nette idée derrière la tête. Question imagination, le garçon n'était pas en reste, il adorait inventer, rêver. Il avait une base solide de recherches et son intelligence de serdaigle ne l'empêchait pas d'être un penseur accompli, au contraire, son inspiration lui venait en étudiant des millions de choses à la fois. Donc donc donc, en mai...
Un léger sourire se dessina sur son visage mais il tenta de le dissimuler. Quelque soit sa phobie il ne se permettrait pas de lui en offrir une copie conforme pour son anniversaire, par contre qu'elle se permettre de le réveiller aux aurores, ça c'était vraiment très bas!

- Tsss... t'as intérêt à attendre jusqu'au moins midi, une heure pour le faire! Sinon je ne réponds plus de mon humeur.

Une ombre passa sur son visage lorsqu'il réalisa que jamais elle ne pourrait accomplir son projet. Ou en rêve, car son anniversaire tombait pendant les grandes vacances, et qui dit grandes vacances dit pas cours, pas de Poudlard, et pas d'amis. Ce jour heureux se passerait comme tout les autres, morne, froid, sans chaleur et sans sourire, ou à peine pour toute contenance. Il ne pensa pourtant pas un seul instant à en faire part à Lil. Il préférait garder cette idée de cette amie rayonnante à son réveil et répondit avec paresse, en espérant qu'elle ne ferait pas les mêmes déductions que lui.

- 21 juillet! Il fait beau, le soleil brille et les papillons volent de fleurs en fleurs!

Il eut un sourire poétique, il n'imaginait pas à quel point ses paroles ne tomberaient pas dans l'oreille d'une sourde.
Elle s'installa en face de lui et Bobby sentit son pied marteler doucement son mollet. Il s'était fixé sur l'idée que finalement c'était un verre à demi vide et il releva vers elle un regard encore bien boudeur. Son sourire n'accentua que son expression et à peine eut-elle finit sa phrase que le visage du garçon s'étira en une moue étonnée:

- Quoi! C'est ça ton vrai indice?! Génial, je n'ai plus qu'à faire ma petite enquête et je te répondrais dans disons...

Il fit mine de réfléchir, se prenant le menton et faisant glisser ses doigts le long d'une barbe imaginaire.

- ... deux à trois ans, le temps d'avoir fini ma scolarité!

Alors qu'elle répondait par une langue rosée, Bobby la poussa sur le côté pour la faire tomber de son pied d'estalle, en l'occurence de la table. Elle tomba à ses côtés sur le banc et il lui rendit une langue tout aussi rose.

- Je suppose que je n'en apprendrais pas plus ce soir... alors...

Il reprit sa mine boudeuse et fit mine de se lever. Le regard fier et l'allure altière. Ce qui ne l'empêcherais pas de commencer son enquête dès demain. Quoi qu'il arrive, Bobby trouverait, et en moins d'une semaine, ou deux, soyez en sûr.

Sujet: Re: à l'écart de la joie [libre]

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