Suite à la reunion et aux informations qu'avait ramené Maddy et Maëlyn, Les membres de l'odre avait décidé de deux choses !
Un: Il fallait retrouver la ministre, la vraie. Deux: Il fallait à tout pris retrouver au plus vite cette fichue institution.

Aaron avait donc pris en charge le troisième groupe. Ils n'avaient aucune idée de ou pouvait se trouver cet endroit ni même si elle retrouverait avant l'été mais Aaron s'en fichait, il traverserait tout le continent pour la retrouver si il le fallait. Lui aussi avait une personne à sauver la-bas. Certes il n'avais pas été un bon parrain puisqu'il ne s'était jamais assurer du bonheur de Talya mais il n'empêche que depuis leur retrouvailles, il se sentait lier à la jeune fille comme avant la mort de ses parents.
Il regarda la petite troupe qui l'accompagnait d'un air maussade.
Entre Orwell, les deux jeunes à peine sortis de poudlard et Maëlyn, il était gâté ! Mais peur importe, ils retrouveraient cet institution quoi qu'il arrive !

HJ:

C'était aux aurores que Sirius et Remus avaient transplané pour retrouver Aaron Lucas. Ils avaient RDV avec lui et d'autres membres de l'Ordre pour partir à la recherche de l'Institut Clevergrace. A en croire tout le monde, personne ne savait où il se situait. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin, songeait Sirius avec agacement.
Voilà plusieurs semaines que le Poudlard express avait été détourné. Les aurors et leurs apprentits qui les accompagnaient n'avaient toujours pas donné signe de vie. Le temps pressait, il fallait faire vite. Pour Remus et Sirius, cette mission était devenue le sujet de conversation numéro un. Sirius avait posé ses congés au garage, ne sachant pas vraiment quand ils seraient de retour. Le Maraudeur portait sur ses épaules un petit sac à dos qui contenait une carte, de l'eau, des vivres et une couverture. Quelques fioles de potions de secours préparées par Jones complétaient le tout. C'était spartiate, mais cela convenait à Sirius.
Ce dernier salua Lucas. Ils étaient les premiers et attendaient Maëlynn et Jeremiah. Orwell faisait parti de la ribambelle des cousins de Sirius ; or Patmol avait toujours estimé qu'il était plutôt pro-Sang-Pur. Le voir à la réunion de l'Ordre, au début de l'été, l'avait littéralement choqué. Il semblait pourtant que personne au sein de l'organisation secrète ne doutât de ses motivations et de sa sincérité. Quoiqu'il en soit, voilà que lui et Sirius feraient équipe pour cette expédition.

- On devrait commencer par le commencement, non ? avança Patmol en reniflant. Retournons sur la voie ferrée du Poudlard express et voyons ce qu'il en est.

Sirius espérait trouver une piste, un indice, quelque chose d'oublié par les acteurs du détournement de train qui leur indiquerait une direction à prendre...

HJ:

Après ce que Maddy et elle avait découvert Aaron Lucas avait divisé l'Ordre en plusieurs groupes. Maddy était partie chercher la Ministre. Maëlyn elle était plus sur l'Institution. C'était peut-être affreux de penser ça mais elle se fichait un peu de la Ministre. Elle, tout ce qu'elle voulait, c'était retrouver son petit frère et Daithe. Et les autres enfants bien sûr. Le reste importait peu. Elle s'inquiétait aussi pour Kingsley et pour les Aurors à l'intérieur. Elle les savait à même de se défendre mais ce n'était pas pour autant qu'elle n'angoissait pas. Elle n'en dormait même plus la nuit. Depuis combien de temps n'avait-elle pas passé une nuit complète et reposante ? Elle n'en savait rien. Elle était quasiment sûre que Malik projetait de mettre de la potion calmante dans sa boisson qu'elle puisse dormir.

A l'heure dite, elle retrouva Aaron, Remus et Sirius. Quand elle vit arriver Jeremiah elle retint à grand peine un soupir exaspéré et suivit les garçons qui avaient eu l'idée de suivre les rails du Poudlard Express. Effectivement, pour détourner un train, il fallait une autre voie, magie ou pas magie. Ils se mirent donc en quête, jetant des sorts de ci, de là. C'était un boulot ennuyant, endormant et Maëlyn bailla plusieurs fois le plus discrètement possible mais au moins ils étaient sur des balais. L'air frais la maintenant éveillée. Jusqu'à ce que Remus les appelle. Se redressant brusquement, l'italienne posa son balais et accourut jusqu'au jeune homme. L'air vibrait autour d'eux. Maëlyn tendit une main. C'était presque palpable.

- On est sur la bonne voie ... ça doit être par ici qu'il a été détourné.

A son tour, elle lança un sort pour qu'il repère les énergies du train.

PAIR : Cela semble fonctionner et ils se remettent à suivre la route jusqu'à ce que les vibrations disparaissent petit à petit.

IMPAIR : Cela semble marcher au début puis ça s'arrête sans autre indication.
- La trace est trop ancienne. Ou alors ils l'ont dissimulée. Mais c'est dans cette zone.

Spoiler:

Dès qu'ils avaient reçu l'ordre de la mission, voilà deux jours, Sirius avait fait part à Remus de ses doutes au sujet de l'engagement d'Orwell au sein de l'Ordre. C'était un de ses cousins, ex-Serpentard, dont les parents étaient au moins aussi fêlés que ceux de Black en ce qui concernait le sang. Sirius, depuis qu'il l'avait vu à la réunion de début d'été, ne pouvait s'empêcher de penser qu'il espionnait pour le compte des partisans de Voldemort.
Il s'agissait d'une mission importante. Et comme par hasard, songeait Patmol, Orwell se trouvait là, drapé dans sa robe de sorcier, silencieux, le regard sombr, mais qui ne laissait pas franchement passer une émotion particulière. Remus lui avait dit que les membres de l'Ordre étaient triés sur le volet, soumis à des tests de confiance, mais Sirius n'avait pas démordu. Orwell était suspect, point.

Aussi l'Animagus le surveillait-il du coin de l’œil lorsqu'ils volaient au dessus des rails, cherchant un indice. Son cousin n'avait pas desserré la mâchoire de toute la journée, mais regardait la campagne anglaise d'un œil attentif.

Remus fonça vers le sol, imité par les autres, et ils se posèrent autour d'une pierre que Sirius n'aurait jamais remarqué si Aaron Lucas ne l'avait bombardée d'un sortilège. Une lumière plus vive que celle d'un patronus leur fit voir des étoiles pendant quelques secondes. Sirius poussa même un cri de douleur, fermant ses paupières brutalement, pour ne les ouvrir que bien plus tard. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils découvrirent... un aiguillage.

- Bien joué ! s'exclama Sirius.

Cela faisait des heures qu'ils volaient, alors qu'il faisait chaud, et rien ne pouvait plus lui remonter le moral que de trouver un début de piste. C'était l'espoir qui revenait, talonné par une motivation d'enfer. Un regain d'énergie se faisait sentir et le jeune homme allait de nouveau enfourcher son balai lorsque Orwell les prévint soudainement de se retourner.
Le sang de l'ex-Gryffondor se glaça dans ses veines quand il vit que deux mangemorts venaient d'apparaître magiquement devant eux. Mais ils n'étaient que deux, et eux, ils étaient cinq, c'est-à-dire supérieurs en nombre.
Mais Sirius, levant sa baguette, eut un soupçon. Orwell leur tendait peut-être un piège et allait rejoindre les sbires de Voldy. Dès lors, le combat serait un peu plus corsé.

- Stupéfix, incanta-t-il en visant son cousin.

Dans le doute, mieux valait l'empêcher de faire quoi que ce soit. Mieux valait faire du deux contre quatre que du trois contre quatre. Mathématique, logique, stratégique. Mais au même moment, un mangemort lui envoya un jet d'étincelles rouges. Sirius fit un bond de côté, manquant Orwell, mais de peu. Ce dernier se retourna vers Patmol, le regard furieux.
Sirius, lui, se contenta de soutenir son regard, histoire de lui signifier qu'il était bien la cible de ce sort,  avant de s'élancer dans le combat. Il n'y avait pas une seconde à perdre. Il remarqua un gros rocher, à quelques pas des hommes qui braquaient sur eux leur baguette, de nouveau, Sirius leva la baguette.

- Confringo.

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