- Si nos sortilèges ne suffisent pas, c'est qu'ils ont du laisser une charge magique qui renouvelle la sort de dissimulation dès qu'on tente de le lever... lança alors Remus en réponse au sortilège que Maëlyn avait lancé.

L'italienne acquiesça, en accord avec ses paroles. Les mangemorts étaient assez tordus pour faire ça oui. Le jeune homme aperçut alors quelque chose qui leur échappa à tous et effectua un sortilège sur une pierre plus brillante que les autres, aveuglant tout le monde. Maëlyn ferma les yeux, des points noirs palpitant sous ses paupières. Elle mit de longues secondes à recouvrer une vue normale mais ce ne fut pas pour rien. Un aiguillage était apparu leur donnant un peu d'espoir de retrouver l'Institut. C'est alors qu'un cri tira l'italienne de ses pensées, juste à temps pour éviter le sort d'un des mangemorts qui venait d'apparaître. Attrapant sa baguette elle se mit alors en garde. C'est alors qu'un trait rouge lui passa sous le nez en direction de Jeremiah et Mae' jeta un coup d'oeil étonné vers Sirius qui avait lancé le sort. Mince alors ils n'étaient déjà pas en très grand nombre, pas besoin d'en rajouter ! Aaron et Remus se chargèrent d'engueuler Sirius et comme un mangemort apparu devant elle, elle les laissa faire sans rien dire. Elle s'apprêtait à se défendre et à neutraliser le mage noir quand un sortilège lancé par un collègue désarçonna le mangemort même si il l'évita. L'italienne profita de ces quelques secondes pour lui lancer un Experliarmus.

6 : Le mangemort pare de justesse le sort, gardant sa baguette mais trébuche sur une pierre en reculant et se fracasse la tête sur une roche, tombant évanoui.
le reste : Le mangemort vole quelques mètres et Maelyn récupère la baguette.

Faisant face au reste du groupe elle avisa un mangemort qui essayait de prendre Aaron par derrière. Furieuse d'autant de lâcheté elle lui envoya un Incarcerem.

3 : Désarçonnée par un sort la frôlant de près, la Capitaine des Harpies rate son sort.
le reste : Le mangemort est ligoté par des cordes surgie de nul part. Et de deux.  

Spoiler:

La bataille faisait rage de chaque côté. Mais rapidement, les Membres de l'Ordre prirent le dessus. Un mangemort avec la carrure d'un batteur de Quidditch se plaça face à elle, toute menue mais elle le désarma et l'envoya valser au loin. Un autre le remplaça et elle rata son sort. Un autre l'atteignit et fit s'écrouler le mage noir qui se mit à saigner abondamment suite à un Diffindo lancé par l'un des siens apparemment elle ne savait pas qui. Elle continua ainsi à se défendre avant de regarder autour d'elle. Ce qu'elle vit en suivant lui glaça le sang. Au moment où elle relevait la tête, elle vit Aaron en train de lancer un Avada Kedavra sur l'un de ces salauds de mangemorts. Il le rata mais le geste la troubla. Un instant, l'image d'Aaron, un masque de rage et de haine fixé sur son visage se superposa a celui de l'Auror qui quinze ans auparavant l'avait retenue et prise dans ses bras alors qu'on arrêtait son père. La vision disparue remplacée par celle d'aujourd'hui. Il était plus vieux. Plus meurtri aussi. A le voir ainsi on aurait pu croire qu'il aurait tué chacun des mangemorts présents. La bataille cessa peu à peu. Jeremiah en ligota un. Celui que Sirius avait éjecté transplana. Il n'en restait qu'un, surpris de se retrouver seul, il ne bougea pas. Pas assez vite. Mae le désarma puis s'approcha de lui. La colère qui l'animait lui donnait une force presque surhumaine et elle laissa tomber sa baguette.

BAM !! Attrapant la nuque du mangemort elle donna un violent coup de genoux dans son ventre. Il gémit de douleur.

- Ca c'est pour mon frère, pour Kingsley et les autres

BAM !! Elle lui explosa la rotule d'un coup de pied, le mangemort tomba a genou.

- Ca c'est pour l'inquiétude qui nous a tous rongé cet été

BAM !! D'une droite bien lancée elle assomma le mage noir qui tomba KO sur le sol.

- Et ça c'est pour nous pourrir la vie en permanence ! gronda t-elle.

On ne la reconnaissait plus. Elle semblait avoir totalement disjoncté. Sa rage était quasiment palpable. Elle essuya le sang qui coulait de son nez après la bagarre puis se tourna vers les autres. Remus se trouvait avec le mangemort qui avait reçu le diffindo et qui se vidait de son sang. Il était très jeune. Pourtant ça n'atteignit pas le coeur de l'italienne.

- Il a besoin de soin d'urgence. On ne peut pas le laisser là !
- Pourquoi ? Il nous aurait laissé lui ! Et qui sait ce qu'il a fait aux gamins cet été ! lança t-elle d'une voix dure et chargée de haine.

Une voix qui ne lui correspondait absolument pas. Ca ce n'était pas Maëlyn. Son regard brillait de rage et de détermination. Elle comptait réellement le laisser là. L'Avada de Aaron lui avait ouvert les yeux. Il avait raison. Ca suffisait les gentillesse et les "expeliarmus". Les mangemorts n'hésitaient pas à les viser avec des Impardonnables et a utiliser toutes les bassesses possibles. C'était à leur tour de répliquer. Et puis brusquement, elle sembla réaliser ce qu'elle venait de penser. Ce fut comme si elle sortait d'une sorte d'état de choc qui se serait révélé par la colère. Son regard s'agrandit de stupeur et de confusion et elle lâcha les baguettes des deux mangemorts. C'était justement ça qui faisait la différence entre les gentils et les méchants. Le fait que eux, ne soient pas des monstres. Elle respira alors un peu mieux et se rendit compte de ce qu'elle même venait de faire. Par Merlin elle avait totalement disjoncté. Elle se tourna alors vers leur chef.

- Remus a raison Aaron. Il faut qu'on le soigne. Mort il ne sera plus d'aucune utilité, fit elle dans un souffle.

Spoiler:

 

Quand le mangemort disparut sous ses yeux, l'auror jura à nouveaux. Il se tourna finalement vers le jeune Blacl qui se trouvait non loin de lui pendant que les autres s'occupait du dernier mangemort désarmé. Il vit du coin de l'oeil Maëlyn lui régler son compte à coup de pied et de poing mais ne fit rien pour l'en empêcher.
Il attrapa Sirius par le bras et le maintient comme si il avait été un ado pris en faute.

-"Je peux savoir ce qu'il t'as pris ? grogna-t-il. Et sans même attendre de réponse il continua. "Comme si la situation était déjà pas assez désavantageuse comme ça, il faut en plus que tu nous prive d'un de nos éléments. Tu as prévue de revenir en vie de cette ou pas ? Parce que crois moi, à agir ainsi c'est nous tous que tu aurais pu faire tuer. Alors si tu veux faire une mission suicide, pas de problème mais tu t'en charge tout seul ! Et ne t'avise pas de recommencer à viser l'un de nous, ou sinon je t'envoie direct au ministère pour trahison et je me ferais un plaisir de t'interroger, COMPRIS ?"

Il relâcha le jeune homme alors que Maëlyn en finissait avec le mangemort qui s'affaissa sur le dos, k.o. La scène qui se jouait alors devant lui, le surpris au plus au point. Le jeune Lupin était accroupi auprès du (jeune) mangemort et lui prodiguait les premiers soin de secours. Il lui lança un regard dédaigneux.

-"Maë à raison, ils nous auraient tous laisser moisir ici, si il avait été à notre place. Il ne mérite pas qu'on le petit doigt pour lui."
Il lui tourna le dos, et commença à observer le nouvel aguillage qui venait d'apparaître quelques minutes plus tôt. Celui les mèneraient-ils à la fameuse institution, ou était-ce encore un piège des mangemort, pour les mener sur une mauvaise voie.
Il entendit la voie de Maëlyn retentirent juste à côté de lui.
"Remus a raison Aaron. Il faut qu'on le soigne. Mort il ne sera plus d'aucune utilité"
Le sous-chef des aurors soupira et se releva. Il en avait assez des victimes que lui et ses confrères retrouvaient mortes dans leur maison, parfois, dans un véritable bain de sang. Il en avait assez de compter le nombre de croissant de bureau vide pour durée indéterminée, voir définitivement , dans le bureau des aurors. Il se souvenait parfaitement de la nuit, ou Magnus avait découvert sa soeur, dans sa maison, avec sa famille. Il n'avait certes aucune sympathie pour lui, mais jamais, au grand jamais, il ne lui aurait souhaiter une chose pareille. Il en avait marre de tout ça et alors que Croupton leur avait offert la possibilité d'accélérer les choses, comparé aux innombrable procès, il savait que ce n'était pas la solution... Et pourtant, la haine pur qui l'avait poussé à agir n'avait en aucun cas été totalement incontrôlé. Puis l'image de Wilhelmina se superposa au visage jeunot du mangemort sous ses yeux. Ca aurait pu être elle...
Il s'accroupit prêt du jeune mangemort. Il n'était pas difficile de voir la terreur dans ses yeux. Aaron céda...

-Ecoute-moi bien dit-il à l'intention du mangemort bléssé, je vais te poser, une question, une seule, tu répond bien et on t'envoie te faire soigner, répond à côté et je te jure que je te laisse pourrir ici, dois-je immobiliser deux de mes accolyte si il le faut. Il guetta l'approbation du marché chez Remus et Maëlyn. "Comment je fais pour rejoindre l'institution Clevergrâce ?" Le jeune homme bléssé, hésita puis leva finalement un bras en direction de l'aiguillage nouveau.
-"Il y a des ronde de mangemort toutes les heures et des sortilèges de protection, c'est tout se que je sais" articula-t-il difficilement.
D'un coup de baguette magique, il compléta les soin de premier secours de Rémus et fit apparaître un patronus.

"De Aaron Lucas pour Hyacinth Jones, blessé à déclaré, nous continuons mission, touchons au but" Va voir Hyacinth Jones. La fouine immaculée s'évapora. Il se tourna vers Remus.

-"Tu reste ici en attendant que Hyacinth arrive et tu nous rejoint grâce à ton médaillon. Demande du renfort si possible. Si l'autre à sonner l'alarme alors on va en avoir besoin. Ah et dit à Hyacinth qu'il ne sort pas de l'hôpital tant que je ne suis pas revenue pour l'interroger."

HJ:

Spoiler:

Dès que le sort avait fusé de sa baguette et qu'il avait manqué de peu Orwell, les autres membres de l'Ordre avaient lancé un à un des regards courroucés au Maraudeur. Remus était étonné, Aaron fâché et Maëlyn agacée. Orwell à son tour se retourna vers Sirius, lui décochant une oeillade particulièrement menaçante.
Ils n'eurent cependant pas d'autres choix que de se remettre dans la bataille qui prenait de l'ampleur. Les sorts fusaient de toutes parts et il fallait constamment vérifier que chacun était là, entier. Des sorts frôlèrent Sirius à lui dresser les cheveux sur la tête. Il était lui même un peu perturbé. Au fond, la réaction des autres était normale, mais, logiquement, s'ils s'étaient un peu intéressés à Orwell, le doute était permis.

Leurs forces mises en commun, la petite troupe parvint à faire reculer les quatre mangemorts qui les agressaient. Un fut immobilisé, l'autre violemment blessé à la poitrine, un autre, manifestement lâche, transplana pour échapper au sortilège de la mort lancé par Aaron et le dernier termina en charpie sous les coups d'une Maëlyn déchaînée.
Sirius laissa échapper un long soupir. Il était couvert de sueur mais encore sur le qui-vive, persuadé comme tout le monde que celui qui avait transplané reviendrait avec des renforts. Mieux valait avancer le plus rapidement possible. Aaron saisit alors brusquement Patmol par le bras, et lui rugit de ne plus recommencer une seule fois ce qu'il avait tenté de faire.

- Sinon je t'envoie direct au ministère pour trahison et je me ferais un plaisir de t'interroger, COMPRIS ?

Sirius, droit comme un piquet, ne pipa mot, mais hocha la tête. Il avait parfaitement compris et regarda l'Auror s'éloigner. Compris, peut-être, mais rien n'empêchait une piqûre de rappel, plus violente que la première. L'esprit préoccupé, il n'avait pas entendu Orwell l'approcher par derrière. Ce dernier l'immobilisa en bloquant son bras dans son dos et en lui enfonçant sa baguette dans la gorge, lui coupant la respiration et lui faisant un mal de chien. Sirius était désarmé et à chaque fois qu'il tentait un mouvement, son cousin remontait son bras dans son dos, lui tirant sur les muscles.

- Avises-toi une nouvelle fois de me faire un coup pareil, susurra Orwell, et je te jure que ça n'est pas au Ministère que Lucas te ramènera, mais à Sainte-Mangouste pour autopsie. J'espère que je me suis bien fait comprendre, mon cher cousin.

Il avait appuyé sur ses derniers mots, persqu'autant que sur sa carotide. Sirius grogna faiblement, pressé dans finir. Il avait compris, Orwell n'était pas le dernier des imbéciles. Occupés par le blessé, les autres ne suivaient rien de la scène et Sirius comptait les secondes avec douleur. Soudain, Orwell le lâcha et le repoussa, dégoûté, avant de rejoindre les autres. Sirius en fit de même, en se massant le bras, et tint garde à ne pas se trouver trop près du cousin. Aaron envoyait un patronus à Jones et demandait à Remus de rester près du corps. Sirius ne lui jeta même pas un regard. C'était le monde à l'envers que de tenter de sauver un de ceux qui avait comploté pour emprisonner les élèves tout l'été. S'il ne savait pas plus de choses que ça, il était inutile. Autant le tuer.

Sirius entendit Orwell dire quelque chose à Lucas au sujet d'une histoire d'emprisonnement. S'il n'ignorait pas le scandale qui avait secoué la famille Orwell, Sirius ne s'en était pourtant pas vraiment intéressé, bien trop préoccupé par ses propres intrigues familiales. Sentant la tension monter entre les deux hommes, l'ex-Gryffondor récupéra son balai.

- Continuons, nous sommes sur la bonne voie.

Réplique destinée à mettre tout le monde en chemin, mais aussi à assurer à Orwell qu'il ne se laisserait pas intimider aussi facilement, même si sa carotide lui était encore douloureuse.
Tous les quatre enfourchèrent le balai, et suivirent la direction de l'aiguillage, révélant magiquement les rails dissimulés et fonçant vers ce qu'ils cherchaient tous ardemment : l'institut.

Spoiler:

Elle s'était acharnée trop pleine de rage et de haine pour se rendre compte de ce qu'elle faisait avant qu'il soit trop tard. Et même là, elle n'arrivait décidément pas à regretter ce qu'elle avait fait au mangemort. Elle était tellement furax. La colère avait toujours été son alliée. Elle lui avait toujours tenue compagnie mieux que la solitude depuis qu'elle était gosse. Elle la nourrissait, la maintenait en vie, lui donnait la force de se battre, de continuer. Oui la colère était sa plus proche alliée. Et aujourd'hui elle comptait bien s'en servir un maximum jusqu'à ce qu'elle soit tellement épuisée qu'elle ne puisse même plus se mettre en colère après Magnus. Debout près de Remus qui tentait de lui faire entendre raison tout en sauvant le dernier mangemort, Maëlyn entendit vaguement Aaron hurler après Sirius. La jeune femme tourna son regard vers eux. Si a la base elle avait été un peu agacée par le sort de Sirius, maintenant elle comprenait. Il n'avait pas confiance en Jéremiah et on ne peut pas se battre aux côtés de quelqu'un en qui on n'a pas confiance. Ca reviendrait à s'exécuter sois même. Elle ne dit rien. Elle se tourna vers le blessé. Aaron arriva alors sur ses entre fait.

- Ecoute-moi bien, je vais te poser, une question, une seule, tu répond bien et on t'envoie te faire soigner, répond à côté et je te jure que je te laisse pourrir ici, dois-je immobiliser deux de mes accolyte si il le faut.
- T'auras pas besoin, maugréa l'italienne qui sentait sa colère renaître comme si elle n'était pas encore rassasiée.
- Comment je fais pour rejoindre l'institution Clevergrâce ?
- Il y a des ronde de mangemort toutes les heures et des sortilèges de protection, c'est tout se que je sais, balbutia le gamin.
- Tsss, fit Maëlyn entre ses dents.

Maintenant, elle regrettait de ne pas l'avoir laissé crever. Elle se détourna, agacée. Aaron reprit la parole, ordonnant à Remus de rester ici jusqu'à l'arrivée du Docteur Jones. Les autres continuaient. Bien. Ils n'abandonnaient pas.

- C'est fou Lucas, j'ai cru te voir, il y a quelques secondes, essayer sous nos yeux de tuer un Mangemort. J'aurais pourtant juré que c'était la raison pour laquelle tes collègues et toi essayaient de me jeter à Azkaban depuis quelques années, amusant non ? lança Orwell d'un ton ironique.
Maëlyn n'y tient plus.
- On sait Orwell que tu as un ego surdimensionné et une rancune tenace mais là sérieusement ta gueule. C'est pas franchement le moment, lâcha t-elle d'un ton soudain très las.
C'était la première fois que l'italienne était aussi clash avec lui, en général elle était plus subtile plus venimeuse mais là franchement ce n'était vraiment pas le moment.
- Continuons, nous sommes sur la bonne voie, lança alors Sirius pour clore la discussion.
- Bonne idée. 

Ils reprirent leur balais et suivirent les rails.