Coupe du monde de Quidditch, Grande-Bretagne, Aout 1994

Dans les vestiaires la tension était palpable.Nous étions là depuis une trentaine de minutes à revêtir la tenue de l'équipe, discuter stratégie. Assise entre Eanna et Nolan je bouillait d'impatience. J'avais intégrer l'équipe nationale d'Irlande depuis un an déjà et je fut ravis d'y retrouver mes deux camarades avec qui j'avais partager tant de match à Poudlard. Si je m'étais rapidement attaché aux filles de l'équipe des Harpies de Holyhead que j'avais rejoint en sortant de Poudlard, il n'y avait pas la même harmonie entre nous que quand je jouais avec Nolan et Eanna.
Le bruit lointain du stade se remplissant parvenait nettement à nos oreilles. Je savais que tout les gens que j'aimais serait la ce soir dans les tribunes. Toute sauf une !

Aidan Lynch faisait les cent pas dans les vestiaire et je n'avais qu'une envie, lui demander d'arrêter. J'ignore d'ailleurs ce qui me retenait de le faire. Nous nous étions hissé jusqu'en finale de a coupe du monde de Quiddicth, l'apogée de notre carrière à tous serait ce match, qu'on perdre ou qu'on gagne. Sauf qu'il n'était pas question de perdre. Oui la Bulgarie était certes intimidante avec son attrapeur, le fameux Krum, mais ils nous suffisait de marquées un maximum de but avant que le vifs ne soit attraper. Bon d'accord c'était plus facile à dire qu'à faire, mais je savais qu'on en était capable.
En sentant la présence de Nolan et de Eanna à mes côté je me souviens de tout ce qu'il s'était passé depuis qu'on avait quitté Poudlard, d'abord lui, puis nous. On avait tous rejoint quasiment immédiatement une équipe professionnelle pour notre grand bonheur à tout les trois. nous nous étions souvent affronter au cours des matchs, mais cela n'avait rien changer à notre amitié et nous avions continuer de nous voir autant que possibles. Et puis je me fournissait toujours chez le père de Eanna donc on essayait toujours de se retrouver la-bas. Puis j'avait fait ma chute aussi ! Maëlyn et Eanna m'avait aidé à m'en sortir, et finalement j'était là, attendant que le match commence, pour alors ne me concentrer que sur ça.
J'eus une pensée pour mon frère. J'espètre qu'il me regardais, qu'il avait suivis tout mon parcours. J'était à deux de respecter la promesse que je lui avait faites avant qu'il ne meurent. Nous étions à un match de devenir les meilleurs. "Regarde-moi m'envoler pour toi ce soir !" pensais-je.

Spoiler:

Plus l'on se rapprochait du terrain plus cette angoisse qui me nouait l'estomac se transforma, comme d'habitude en une excitation sans borne. J'avais hâte. Je savais qu'on aller gagner, on le pouvais. L'équipe de Bulgarie comptait de jeune joueur, dont certain était même appelé prodiges, mais l'Irlande avait pour elle, des joueurs avec de l'expérience sur le terrain, mais également, de blessures et des duretés du jeu. Le sort nous étaient plus favorable.
J'écoutais le discour de Aidan, puis les commentaire des mes camarades derrière.
-"Ce soir, ce dont nous rêvons tous depuis longtemps est à porter de main, nous la saisirons." Continuais-je.
Ce soir, serais pour nous tous, un jour important, outre une potentielle victoire. Pour un certain nombre d'entre nous, ce serais notre dernier match de Quidditch. Je faisais partie de ses personnes. J'avais trente-quatre ans, et il était temps pour moi de mettre un terme à ma carrière de joueuse professionnelle. Lorsque ma mère avait pris sa retraite, le recruteur de QuidditchMag m'avais alors assuré qu'il y aurait toujours une place pour moi lorsque je mettrais un terme à ma carrière. Mais il n'y avait que ça. J'avais appris deux jours plus tôt une bonne nouvelle et elle me poussais à arrêter rapidement ma carrière après ce match. Après avoir retardé ce moment le plus longtemps afin de pouvoir profiter de ma carrière, j'étais décidé à fonder enfin une famille. Jaimie avait été plus que compréhensif sur cette attente, c'était maintenant à moi de faire des sacrifices et j'avais accepter cela avec une certaine facilité.
J'entendis le coup de sifflet retentir et les mascottes faire leur entrées. Bientôt ce serais notre tour. La mascottes des Bulgare d'abord, puis les lutins irlandais firent leur tours du stade sous les cris de joie de la foule. Nous attendîmes derrière la porte, le balais entre les jambes, prêt à décoller des que la porte s'ouvrirait. Le deuxième coup de sifflet retentit et nous décolâmes comme une seule personne, parce que au fond c'est ce que nous étions, une équipe, unis comme une seule et même personne.

***

On a gagné ! ON A GAGNÉ !!! C'est Viktor Krum qui a attrapéle vif d'or, mais on a marqué plus de but et on a gagné. La joie est immense ! On l'a faits !!!