N'hésitant pas une seconde de plus, Sirius leva sa baguette et lança un sortilège de désarmement sur le premier des mangemorts. Une sueur froide lui coula dans le dos, à l'idée que la mission risquerait peut-être d'échouer s'il ne lançait pas correctement ses sorts.

Pair : Le sort frappe de plein fouet le mangemort qui, désarmé, ne peut désormais plus grand chose, pour le moment.
Impair : Le sort dévie et frappe le chandelier mural qui... tombe alors sur la tête du mangemort et l'assomme.

Les élèves étaient tous réveillés et levés. Ils regardaient la scène avec des yeux ronds comme des billes. En même temps, c'était bien lui, Sirius, qui débarquait en pleine nuit, baguette en main, en attaquant deux geôliers.

- AIDEZ-MOI, beugla-t-il en désignant le dernier mangemort.

Mais personne n'eût le temps de faire quoi que ce soit que ce dernier se saisit d'un élève et lui plaqua sa baguette sur la gorge. Sirius demeura interdit, la bouche ouverte dans une expression de terreur. L'homme avait un sourire mauvais, qui trahissait parfaitement ses intentions. L'élève gémissait, la respiration coupée, attendant la sentence.

- Lâche-le, bouseux, dit Black en serrant les dents. Bats-toi comme un homme au lieu de t'attaquer à une victime facile.

Dans le couloir, il eut du bruit. Les sortilèges résonnaient et l'on percevait des bruits de chute. Le mangemort eut un moment de distraction, parce que les élèves dans le dortoir s'agitait eux aussi. Sirius vit alors, dans le dos du mangemort une table de chevet en métal et en formica s'éloigner du sol, monter dans les airs, centimètres par centimètres. Il ramena son attention sur le geôlier pour ne pas trahir la combine et attendit avec un malin plaisir qu'elle s'abatte sur le crâne de l'homme avec un bruit sourd.

- Bien joué, soupira-t-il de soulagement.

Sans perdre un instant, Sirius jeta à terre son sac à dos et l'ouvrit pour en sortir toute sorte d'objet, miniaturisés par la magie. Dès qu'ils sortirent de la planque, ils retrouvèrent leur taille normale en produisant un "plop" fringuant.

- Ce sont des portoloins, dit-il aux élèves qui se pressaient devant lui.

Comme personne ne l'écoutait, il émit un sifflement strident qui ramena le bruit à un niveau acceptable.

- Prenez-en un par groupe de cinq et attendez mon signal.

Il regarda sa montre et constata qu'ils avaient loupé le premier horaire des portoloins. Il fallait attendre cinq autres minutes. Sirius décida alors de sécuriser la porte. Au passage, il en profita pour assomer de nouveau le mangemort au chandelier qui gémit sous le coup. Bien fait.
Furtivement, l'ex-Gryffondor ouvrit la porte. Le couloir était désormais désert, du moins n'entendait-on plus les bruits de bataille. A la place, sur le sol, il y avait une élève allongée, inanimée, le corps aussi rigide qu'une planche de bois.
En une fraction de seconde, Patmol s'aventura dans le couloir et traîna la jeune fille jusque dans le dortoir.

- Finite incantatem.

Aussitôt, l'élève reprit mouvement et se leva. Sirius lui demanda comment elle allait et lui expliqua le protocole pour les portoloins. Ce n'est qu'en relevant les yeux qu'il croisa le regard de son frère. Regulus. Son cœur bondit dans sa poitrine. Il était là.
Ces missions, tous ces mangemorts mis sur le carreaux, pas à un seul moment Sirius n'avait cessé de penser à ce frère qu'il ne voyait plus, qu'il faisait comme s'il n'existait pas.

- Ça va ? lui lança-t-il.
L'adrénaline qui coulait dans ses veines le décoinçait. Il n'avait plus la gêne qu'il avait ressenti sur le Chemin de Traverse.

Zieutant sa montre, il s'aperçut du peu de temps qu'il restait.

- Rejoins un portoloin, dit-il à Regulus. Peu importe ce que tu en penses de cet été.

Peu importe de ce que Regulus avait fait ou pas fait. Officiellement, il restait un élève et devait être en sécurité.

- Attention, prévint Sirius les yeux braqués sur sa montre,.... C'est parti !

Et POUF, les élèves disparurent en moins de temps qu'il ne fallait pour dire "portoloin". Sirius se retrouva seul dans ce dortoir désordonné, avec les deux hommes hors d'état de nuire.
Il remit son sac sur l'épaule et, avec toutes les précautions possibles, s'en alla rejoindre Remus.

Spoiler:

Graham pesait lourd, Je m''en rendait compte. Il n'était plus le petit enfants chetif qu'il avait été pendant de nombreuse années. Il avait pris la musculature de son père et était presque aussi grand que Bertram au même âge. En tout cas, il était déjà plus grand que moi. Je sentit une main sur son épaule et elle se retourna vivement pour tombé sur Sean qui se plaça rapidement de l'autre côté de Graham.
J'acquiesçais à la question de Sean. Oui, Merlin soit loué il était juste affaiblis.
Sean le souleva sur son épaule avant finalement d'aller le déposer doucement contre un mur. Je vis la tentative de Sean, de faire diversion échouer, tandis que d'autres discutais avec le jeune homme qui était toujours derrière la fenêtre.
Dans l'excitatiion, personne ne vit les trois serpentard sortir. En revanche, tout le monde vit parfaitement les deux surveillants entrer dans le dortoir. La situation allait dégénérer. On était certes plus nombreux mais on ne faisait pas le poids face a des sorciers expérimentés. D'autant qu'il fallait protéger les jeunes années et ceux qui était en état de se battre parmis les plus vieux était en aussi mauvais état que nous.
Je me tournais vers un quatrième paralyser dans mon dos.
-"Rassemble les premières, deuxième, troisième et quatrième année et restez au fond du dortoir." chuchotais-je tandis que deux de ses amis prenais Graham pour l'emmener au fond aussi, malgré tout son mécontentement de me laisser seule en avant. Non j'étais pas seule ! Les trois dernières promo était rassemblés ici elle comptait bien leur faire payer.

Les mangemorts nous menaçais de leur baguette et nous ordonnait de remontez dans nos lits. Puis des sorts fusèrent la majorité bloquer par nos assaillants et je tentais également ma chance. L'essentiel était de les concentré sur le défensif pour qu'aucun de nous ne se prenne un sort.  
-"Stupefix, Incarcerem"

4: Les deux mangemorts sont touchés, avec tout les sorts qui fusent en même temps.
1,2: Un des mangemorts est touchés par mon stupefix, plus que un !
3,5,6: Aucun des sort ne touche les mangemort, la situation craint un max, DU RENFORT ET VITE !

Talya avait eu de la chance de tomber sur Sirius, elle en était parfaitement consciente. Si elle était tombée sur un mangemort, elle n'était pas sûre de l'issue que cela aurait prit. Mais quand bien même elle était avec un ami, cela ne l'arrêta pas. Darya et elle se disputaient souvent certes mais elle restait une de ses amies les plus proches. Elle faisait partie de la Bande et on ne laissait jamais tomber l'un des leurs. Alors elle courut jusqu'à ce que Sirius la rattrape et la pousse derrière lui. Elle se débattit un peu agacée.

- Lâche moi ! Je ne suis plus une enfant Sirius ! Je me suis très bien démerdée pendant deux mois laisse moi t'aider ! murmura t-elle furibonde.

Si seulement elle avait pu voir l'ombre de Lillias les suivant. Elle aurait alors évité beaucoup à son amie. Mais elle ne vit rien. Sirius se précipita vers le dortoir et elle le suivit plus discrètement. Ils tombèrent alors sur deux mangemorts. Sirius en abattit un mais l'autre fut plus coriace. Tout aussi discrètement qu'elle l'avait suivit, Talya dirigea sa baguette vers une table et lança un "wingardium leviosa". La table se souleva, lentement, maladroitement mais elle fini par faire son chemin jusqu'à la tête du mangemort sur lequel elle s'écrasa.

- Bien joué, lui lança Sirius.
- A ton service ! répondit-elle avec un clin d'oeil avant de se précipiter sur Darya.

Elle la serra dans ses bras avec force et douceur les larmes aux yeux. Elle lui avait terriblement manquée et elle s'était tellement inquiétée avec sa maladie et puis tout ce bordel. C'est alors que Sirius ramena une élève stupéfixiée.

- Lil' ! cria Talya en se précipitant sur elle en suivant.

Elle s'agenouilla près d'elle et l'engueula pour avoir - en gros - fait la même connerie qu'elle. En ayant eu moins de chance. Sirius leur expliqua alors le principe des portoloins mais Tal ne l'écoutait plus. Elle venait de se rendre compte qu'il lui manquait quelque chose. Quelque chose d'infiniment précieux. Elle regardait sa main d'un air interdit comme si elle n'arrivait pas à se rendre compte de cette absence. Puis elle paniqua et se rappela soudain qu'elle l'avait laissé sur la table de nuit la veille au soir. Dans son dortoir à elle ! La panique revint. Elle regarda autour d'elle et voyant que Sirius lui tournait le dos et que Lil était au près de Darya, elle se faufila hors du dortoir et tenta de reprendre le chemin inverse une nouvelle fois, évitant les jets de couleurs, se cachant. Elle s'apprête à filer vers le dortoir quand elle tombe nez à nez avec les triplés Ravensdale. Elle n'a même pas le temps de leur demander ce qu'ils fichent ici que des mangemorts leur tombent dessus en suivant.

Depuis la fenêtre de sa chambre, Taryn regarda les Aurors et les Membres de l'Ordre pénétrer dans le parc de l'Institution en étant le plus discrets possibles. Elle aurait pu les balancer, avertir ses collègues pourtant elle n'en fit rien, elle ne bougea pas. Depuis quelques temps elle commençait à se poser de véritables questions. Elle avait choisit ce camp par allégeance plus envers son père qu'envers le Lord d'ailleurs et elle avait ce côté cruel et sans pitié qui faisait que ça ne la dérangeait pas de tuer. De plus elle était une Empoisonneuse hors pairs. Pourtant, elle ne cautionnait pas le kidnapping et les tortures sur des enfants. Surtout quand son petit frère en faisait parti. Les séparer par leur sang, les torturer psychologiquement et physiquement, leur faire subir des choses que même des adultes ne supporteraient pas. Elle n'avait rien dit à personne, pas même à Wilh sa meilleure amie, sa soeur mais ça avait brisé quelque chose en elle de voir tout ça. Elle avait d'ailleurs évité de participer. La plupart du temps elle était à Londres - y en a qui travaille vous savez ? leur sortait-elle quand certains râlaient - et puis sinon elle avait fait quelques interrogatoires visage couvert en essayant d'être la moins brute possible.

La bataille avait commencée, elle entendait les cris et les détonations dans les couloirs de l'Institut. Prenant sa cape noire elle couvrit sa tête et ses cheveux blonds et sorti. Elle se fit discrète, ombre dans la nuit, invisible parmi la nuit et malgré les sorts qui s'enchaînaient. Telle la mort elle s'avança dans sa longue cape noire en regardant les gens tomber d'une voix neutre. Mais elle s'arrêta net en apercevant une silhouette bien connue se précipiter vers une autre toute aussi connue. Elle fronça les sourcils en voyant Will et Aaron se faire face. Aussitôt sa baguette apparu dans sa main prête à défendre sa soeur mais contrairement à ce qu'elle pensait Will et son mari ne s'attaquèrent pas non. Par contre Will attaqua l'un des leurs. Elle lui lança un experliarmus suivit d'un petrificus totalus et même si le mangemort ne pouvait rien faire pour le moment il avait très bien vu qui avait lancé le sortilèges. Il dénoncerait Will comme une traîtresse et elle serait tuée. Elle ne pouvait laisser passer ça. Elle avait fait le Serment Inviolable de toujours protéger celle qu'elle considérait comme la soeur qu'elle n'avait jamais eu. Aussi telle une ombre s'approcha t-elle du mangemort pétrifée.

- Je suis désolée. Mais je dois la protéger même si c'est contre elle même, murmura t-elle à son collègue.

Elle pointa sa baguette vers lui et murmura le sortilège de mort. L'éclair frappa le mangemort en pleine poitrine et le petrificus annulé il se détendit, mort. Elle lui ferma les yeux puis se releva et toute aussi discrète s'approcha du couple. Aaron lui tournait le dos mais Will l'avait parfaitement vue elle. Enlevant son masque elle plongea son regard dans celui de son amie d'enfance. "Vas t-en je te couvre" lui murmura t-elle puis elle remit son masque et disparu dans l'obscurité, ombre protectrice pour un amour interdit. Elle ne s'inquiétait pas pour son frère, elle savait qu'il s'en sortirait, personne ne lui ferait de mal. Mais Will ferait n'importe quoi pour Aaron elle le savait, quitte à se mettre elle même en danger et ça par contre elle ne l'accepterait pas. Alors elle resta là dissimulée, vigilante.

Dragées:

Ils les entouraient. Ils étaient nombreux. Talya fronça les sourcils et serra sa main sur sa baguette. Elle tremblait un peu, elle avait peur. Qui n'aurait pas peur dans un moment pareil ? Elle n'avait que seize ans. Quel bordel.

- Attention !! lui hurla une voix féminine.

Talya eu juste le temps de tendre les bras pour se protéger du sol. On venait de la pousser pour lui éviter un sortilège. Elle regarda autour d'elle la bataille qui faisait rage. Elle était un peu sonnée et elle se sentait terriblement impuissante. Elle ne pouvait rien faire. La jeune femme brune les avaient entourés d'un bouclier pour les protéger mais il n'était pas éternel, la preuve étant qu'il fini par casser. Et c'est Ginger qui prit. Enfin à la base ce n'était pas elle mais elle se jeta devant l'un de ses frères et prit un sortilège. Elle s'effondra sur le sol, morte. Talya se mit à hurler et les larmes lui montèrent aux yeux . Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas pleurer. Et la colère la prit. Elle se leva. Le dernier mangemort lui tournait le dos. Elle lança son pieds dans sa rotule le déstabilisant assez pour qu'Emmeline le désarme et l'envoie valser. L'adolescente resta un instant là, le souffle court, et regarda la jeune femme.

- Merci.

Et elle s'enfuit. On la retint elle se débattit.

- Non ! Il faut que j'aille la chercher ! Je peux pas la laisser ! C'est le dernier souvenir que j'ai d'elle ! je peux pas la laisser ! cria t-elle.

Elle se mit à pleurer. S'en était trop pour elle. Tout ce bordel, ces tortures, toutes ces morts, ces batailles, s'en était trop. Elle finit par se laisser aller dans les bras d'Emmeline.

- Il faut que la retrouve. Ma bague. C'est le dernier souvenir que j'ai de ma soeur. S'il vous plaît. Je vous en supplie. Je dois la retrouver, murmura t-elle.  

L'oeil aux aguets, ombre invisible dans l'obscurité, Taryn s'approcha de la fenêtre pour regarder au dehors. La bataille faisait rage mais au loin, des feux de camp apparaissaient. Et les enfants semblaient s'y trouver en compagnie d'adultes responsables qui allaient les protéger. Bien. Derius était en sécurité aussi pouvait-elle se concentrer sur le couple interdit. Will et Aaron se faisaient face en chien de faïence et Taryn n'arrivait pas à déterminer si ils allaient s'embrasser ou s'entre tuer. Ca avait toujours été comme ça entre Aaron et Will. Depuis le début de leur histoire. L'Auror leva alors sa baguette et la blonde fronça les sourcils en relevant légèrement la sienne prête à défendre sa meilleure amie si besoin était mais elle était sur la défensive pour rien. Aaron tentait juste de protéger sa femme qu'un mangemort avait interpellé. "Traîtresse". Oui c'était comme ça que les autres allaient la voir maintenant. Et ils allaient la poursuivre. Elle ne pouvait laisser ça arriver. Aussi sortit-elle de l'ombre et s'approcha t-elle du couple, enlevant sa capuche et dévoilant son identité. Pourvu qu'Aaron ne la démonte pas elle avait fichu en l'air toute sa couverture pour eux; il n'avait pas intérêt à l'attaquer ensuite.

- J'vais m'en occuper va te mettre à l'abri, fit-elle à sa meilleure amie avec un regard grave. Elle fit ensuite un signe de tête à l'Auror. Salut Aaron. Ravie de te voir, lança t-elle d'une voix plus ou moins neutre.

Elle avait toujours bien apprécié le mari de Will. C'était quelqu'un de fort et de droit. Il n'était peut-être pas le plus chaleureux des hommes, plutôt renfermé même mais il avait toujours aimé Will et avait toujours fait en sorte de la couvrir et pour ça, Taryn aurait toujours un profond respect pour lui. Il l'avait mérité. Et il était rare qu'elle pense ça d'une personne.

- Je vais essayer de rattraper les dégâts mais Aaron a raison. Va te cacher. S'ils te trouvent ils te tueront. Je vous couvre.

Elle échangea un long regard avec son amie d'enfance. Un regard qui signifiait beaucoup plus qu'une simple conversation. Il disait tout. Elles n'étaient pas qu'amies. Elles étaient soeurs. Rien ne pourrait jamais altérer ça. Puis Taryn remit son capuchon et s'éloigna ses talons claquant sur le sol avant qu'elle ne disparaisse après avoir transplané. Elle savait où était allé leur collègue. Et elle savait aussi ce qui lui restait à faire.