Fabian enfila son long manteau, remonta le col et boutonna soigneusement sa cape, afin de se préparer à affronter -c'était le cas de le dire- le froid mordant qui régnait dans les rues de Pré-au-Lard en cette nuit de décembre. Sa journée chargée touchait à sa fin, et, malgré les multitudes de clients qu'il s'était appliqué à satisfaire, l'ayant de ce fait épuisé, le jeune Prewett ressentait une sourde angoisse poindre dans son cœur, à la seule idée de rentrer dans son modeste loft. Seul, encore et toujours, noyé dans une solitude étouffante, qu'il cherchait à fuir à n'importe quel moyen, quitte à risquer sa peau dans des mission périlleuses plutôt que de supporter, -subir serait plus approprié- cet isolement qui lui clouait les épaules, tel un fardeau trop lourd à porter. Dans de pareils moments, Fabian donnerait beaucoup pour retourner dans le passé, alors que ses 11ans étaient tout juste écoulés et que sa famille, ses amis l'entourait à n'importe quel instant de son existence. L'adolescent soupira, la main crispée sur la poignée de la porte du bar, puis l'abaissa pour ensuite s'écrier :
- J'ai fini le rangement, je rentre ! J'serai là demain, Deena !
CLAC. La bise glacée fit claquer le battant en bois contre ses gonds, mais le rouquin n'y prêta guère attention, perdu dans de sombres pensées... Presque un mois s'était écoulé depuis que Gideon lui avait annoncé la mort de Martin Matthews, et pourtant, il ne parvenait pas à porter son deuil. Rester attendre, sans pouvoir agir, le rendait plus que fou : depuis quelques temps déjà, Fab' avait l'impression que l'on l'éloignait des missions de traque, qu'on le laissait de côté. Et cela le rendait dingue. D'un geste rageur, le rouquin balança son pied dans un tas de neige, qui s'écrasa contre le mur d'une boutique. Franchement, il en avait plus qu'assez qu'on le considère comme un gamin ! Certes, il se montrait impulsif, mais il savait tout de même se servir de son cerveau !
- Marre de tout ça !
C'était à croire que tout le monde se comportait comme sa mère et Molly : en maman et sœur poules. Toutes ses pensées combinées, Fabian ne s'était même pas rendu compte qu'il était arrivé devant son immeuble, et qu'une silhouette attendait dans l'ombre. A peine leva-t-il les yeux qu'il la reconnut aussitôt : Minerva Violette Moon.
- Minnie ? Qu'est ce tu fais là ?
Il était tellement surpris qu'il en oubliait les bonnes manières. Mais pas au point d'oublier l'affectueux surnom qui avait le don d'agacer la jeune fille dès qu'il l'employait...

[dsl pour la nullité de ce rp, j'essaierai de mieux faire la prochaine fois]

Fabian resta ainsi, bouche bée face à sa cousine à l'épaisse tignasse rousse, si typique de leur lignée de "sang Pur" comme aimait les appeler certains. La neige qui le percuta de plein fouet tel un Cognard ensorcelé, le ramena brusquement à la réalité.
- Bon sang ! C'était obligé, ça ? pesta-t-il en s'agitant comme un chien tentant de s'ébrouer, son cri masqué par l'éclat de rire de la jeune fille enflammée.
Sa peau blanchit rapidement à l'annonce de sa cousine, lui donnant encore plus l'allure d'un bonhomme de neige, quoique pas très bien décoré.
- Euh le diner ? Bien sur que non ! J'ai euh...
Les paroles s'embrouillèrent dans sa bouche et se mélangèrent, le faisant bégayer comme un enfant trop timide. En effet, il était censée manger en compagnie de la jeune Moon, ce soir là ! Et cela lui était complètement -il fallait l'admettre- sortit de l'esprit. Le point positif, c'est qu'au moins il ne serait pas seul, ce soir là. Un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal, loin de là ! Il ressentait sincèrement le besoin de confier "ses peines" à quelqu'un, fusse-t-il une personne avec qui il se chamaillait souvent.
- Bon, OK, j'ai p'têt un peu zappé... Mais c'est pas important, j'ai le temps de te préparer un p'tit truc... T'es pas pressée, j'espère ?
Fabian posa sa question tout en tapant du pied sur le sol carrelé pour se débarrasser de la neige qui l'engourdissait, puis desserra son écharpe de laine :
- Et si on commençait par monter, ce serait peut être plus simple, tu crois pas ?
Les marches de bois grincèrent dans tout l'immeuble à leur passage, mais ce son était tellement habituel que, désormais, les habitants n'y prêtaient guère attention... D'un geste sec de sa baguette, le rouquin ouvrit la porte, et s'effaça dans l'embrasure pour laisser passer son invitée, ce qui était la moindre des choses, étant donné qu'il avait oublié leur rendez-vous familial. Nonchalant, le jeune Prewett se débarrassa de son manteau et fit de même avec celui de sa cousine, pour les poser devant un feu mourant, qu'il s'empressa de raviver d'un vif mouvement de poignet. Ainsi, ils se réchaufferaient en même temps que leurs capes... Ceci fait, il se précipita dans la cuisine et sortit un poulet qu'il assaisonna, cuisit et prépara rapidement, tout en étant sur du résultat. Au moins malgré la simplicité du menu, il était sur que cela serait bon. Tout en revenant dans le salon avec deux verres pour proposer une boisson à sa cousine, Fabian s'assit à ses cotés et lui proposa plusieurs choix de liquides :
- Alors, j'ai du jus de citrouille, de pissenlit, de la Bièraubeurre et du whisky pur feu... Prends ce que tu veux.
Il servit la jeune fille avant de se servir lui même et demanda :
- Ca faisait un bail qu'on s'était pas vu hein ! Ca se passe comment pour toi ? Tu ne te serais pas fiancée par hasard ? Et le travail ?
Il brulait d'interrogations mais pour l'instant, il voulait juste laisser à la jeune fille le temps de s'installer convenablement.

Ses mots étaient à peine formulés que le jeune fille, tout juste en train de boire une gorgée de jus de citrouille, manqua de s'étouffer. Fabian haussa un sourcil, surpris par la réaction de sa cousine, et, amusé, regarda celle ci se saisir d'un mouchoir et tousser à l'intérieur. Ce sujet là semblait sensible à aborder, ce qui ne fit qu'encourager la rouquin à continuer ses interrogations pour le moins personnelles :
- Si tu n'es pas fiancée, c'est que tu as au moins quelqu'un... Je me trompe ?
Ce fut au tour de l'adolescent de porter son boisson à sa bouche, sans cesser de détailler les traits de la rousse : depuis leur plus tendre enfance, elle et lui ne cessaient de se lancer des piques, de se chercher, et, le temps aidant, ils s'étaient également mis à déchiffrer les émotions de l'autre, cherchant la moindre faille. Habituellement, c'est Minnie qui excellait à ce petit jeu, mais désormais, Fabian était plus mûr et bien plus attentif... D'où l'intérêt qu'il portait à cette discussion. La sonnerie du four qu'il utilisait le tira de sa torpeur.
- Désolé, Minnie : le devoir m'appelle...
Avec un clin d'œil, il se redressa et congédia son invitée pour se rendre dans la cuisine. Le poulet paraissait cuit à point, doré comme il fallait, et les pommes de terres qui chauffaient à coté dégageait une délicieuse odeur. Le plat était prêt. Il emmena donc le tout dans la salle à manger, où la table avait été dressé à la va vite, mais dont le résultat restait très présentable. Il invita donc sa convive à la rejoindre, recula la chaise -en bon gentleman, encore une fois- pour la laisser s'assoir et prit place en face d'elle. Une fois le repas servi, Fabian leva son verre à la santé de sa cousine et le descendit aussi sec pour tous deux les resservir.
- Et donc, tout baigne pour toi dans la vie ? Ma "chère famille" se porte bien ?
Fabian mit toute l'amertume possible dans cette dernière question, se souvenant encore de la dernière "visite" des Moon, durant laquelle la propre sœur de Mérope l'avait insulté, elle et sa famille, la faisant de ce fait pleurer. Et ça, le rouquin ne le supportait pas.

Fabian planta sa fourchette dans la chair du poulet, la regarda distraitement pour l'enfourner dans sa bouche, en une précipitation qui trahissait un appétit titillé par sa rude journée. Les remarques que sa cousine -d'un ton très légèrement admiratif- lui prodigua arracha un sourire au jeune homme qui, poli, s'empressa de remplir pour la seconde fois la coupe de cristal de la jolie rousse d'un peu d'alcool écarlate.
- J'te remercie, la remercia-t-il d'un clin d'œil taquin. Faut dire, on se débrouille comme on peut, quand on reste seul à longueur de journée comme un ours solitaire...
Bien sur, le rouquin plaisantait, étant donné que la quasi-totalité de son temps se passait au bar de Rosmerta, quoique ses soirées fussent en effet dénué de la moindre compagnie la majorité de la semaine. Et il en souffrait parfois très sérieusement... L'annonce de sa cousine lui ramena les pieds sur terre :
- Eh, mais c'est qu't'es patronne maint'nant ! J'me rappelle que m'man m'a parlé d'ça, y a quelques jours... Elle est fière de toi, d'ailleurs et moi aussi. C'est cool que t'ai réussi !
Il prit une autre bouchée de poulet, et attendit patiemment les détails que lui confierait la jolie rousse -ou du moins, c'est ce qu'il espérait- sur l'élu de son cœur. Fabian ne put retenir un sifflement admiratif, et surpris, également, face à la bague magnifique et finement sculptée qui ornait le majeur de la rouquine. Son "petit ami" était quelqu'un de très riche s'il réussissait à lui offrir des présents de la sorte, si rares et si chers, alors que ce n'était même pas le grand amour ! Le nom qu'elle lui annonça par la suite, de manière banale, le fit recracher l'alcool qu'il mettait tout juste dans sa bouche. S'étouffant à moitié, toussant, crachant comme il put dans le mouchoir qu'il tenait afin de masquer son menton dégoulinant, Fabian demanda, le regard humide à cause du choc de l'annonce et du liquide mal passé dans sa gorge :
- Que... Pardon ? Le Julius ?
L'un des mangemorts les cruels de Grande Bretagne ! Stupéfait, le rouquin toussa de plus belle, s'efforçant de rattraper sa gaffe ; après tout, elle n'était pas sensé connaître son appartenance à l'ordre, et, peut être, le rang de son amant auprès du Lord Noir lui était inconnu... Il en doutait cependant très fortement. La connaissant, elle s'était surement couchée en la compagnie de cet homme plusieurs fois... Ce qui laissait présager, à juste titre, que le marque qui enlaidissait son bras gauche ne lui était plus inconnue :
- Je... t'as d'la chance, il est réputé le p'tit Yaxley... C'est sur que, dans ses bras, tes désirs de "grandeurs" ont des chances de se réaliser !
Raclement de gorge, puis silence. Pesant. Gêné, Fabian se passa une main dans son épaisse tignasse flamme, et essaya sans succès de redresser les coins de sa bouche, ce qui le fit faire une horrible grimace, à laquelle il s'efforça de mettre un terme le plus rapidement possible, conscient que son air... crispé n'était pas des plus agréables à regarder. La réponse qu'apporta sa cousine à sa première question leur fit changer de sujet, fort heureusement pour lui :
- C'est parfait alors. Si l'bonheur et la santé sont partout... tout baigne.
Quel mensonge... Jamais le monde de la sorcellerie ne s'était plus mal porté et lui, en bel hypocrite, prétendait que tout allait bien. Il faut dire que le nom du petit ami de sa cousine ne l'aidait guère à se remettre. Un mangemort... L'un des salauds qui peuplaient cette terre, et qui obéissait au Seigneur des ténèbres... Le gout de bile qui lui heurta la langue le fit grimacer encore une fois, et, d'un geste raide, le rouquin porta sa fourchette à hauteur suffisante pour mâcher ce qu'elle contenait et faire comme si de rien n'était. L'interrogation de la rouquine fit cette fois ci rayonner Fabian :
- C'est sur ! Gid' est le meilleur gars que j'ai jamais connu, il mérite une fille bien, et Deidre est simplement parfaite. Pour lui, en tout cas. En plus, il n'aurait su choisir de meilleure fiancée puisqu'on s'entend super bien ! Et les gouts d'un p'tit frère, ça compte dans le mariage... Et t'as raison, j'espère qu'il aura bientôt lieu, on a tous besoin d'un peu d'amour par les temps qui courent.
Son air illuminé par la fierté qu'il ressentait pour son frère s'assombrit aussi brusquement qu'il n'était apparu, laissant place à une mine inquiète et obscure. Comme l'était son quotidien depuis quelques temps. La mémoire du sourire éclatant d'une belle blonde, la lueur de son regard de glace lui mit aussitôt du baume au cœur, le plongeant dans les méandres de son esprit, flottant dans un petit nuage d'amour. Cela faisait presque une semaine qu'elle et lui ne s'était pas parlé, ce qui le fit ressentir une étrange douleur dans le poitrine. Plus qu'à n'importe quel moment, il se sentait seul, et pourtant si comblé... Il était fou d'elle, il ne fallait pas être augure pour s'en rendre compte. Et elle lui manquait cruellement, son absence s'ajoutant, comme une couche supplémentaire très épaisse, à tous ses problèmes. Un léger sourire creusa ses joues, et, comme s'il s'agissait d'un secret, Fabian reprit :
- Et d'une certaine manière... oui j'ai quelqu'un.
Il joua un court instant à faire tourner le liquide rouge qui emplissait sa coupe translucide et, brusquement, la but aussi sec, conscient du flot de questions qui ne tarderait pas à s'abattre d'un moment à l'autre.

Content de faire attendre sa cousine -encore une raison de plus pour la narguer- Fabian but lentement son champagne, faisait mine d'appréciait son gout bon marché, et eut un énième claquement de langue, celui qu'il utilisait généralement lorsqu'il mangeait quelque chose de succulent, ce qui n'était pas tellement le cas... mais bon, c'était loin de ne pas se laisser manger ou boire non plus.
- C'est ça : Deidre. Elle est espagnole.
Sa dernière phrase semblait destiné uniquement à justifier le nom pour le moins original de la fiancée de Gideon, bien qu'elle dusse certainement s'en douter en toute connaissance de son nom de famille, qui, lui, ne trahissait aucun lien d'une quelconque origine de Sang Pur ou autre. Fabian ne put que se demander, un léger sarcasme occupant ses pensées, que penserait sa famille maternelle en apprenant la future union de l'ancienne Poufsouffle et celle de son frère ainé. S'ils se comportaient déjà de façon méprisante en compagnie des "traitres" il ne fallait pas imaginer ce que ce serait pour une jeune fille dont les origines étaient -en partie- moldues ! Cependant, sa cousine ne portait pas de jugement de la sorte, et c'était, en plus de nombreuses autres raisons, pour cette qualité là qu'il appréciait tant chez elle. La famille, que l'on s'entende correctement ou pas, restait sacrée, et l'affection qu'il portait à l'ancienne Serpentard ne faisait rien pour y remédier. Il n'oubliait pas que, lorsque toutes les sœurs de sa mère leur tournaient le dos, à cause de son mariage d'amour, la jolie rousse ne s'était jamais mise à fuir leur compagnie, allant parfois à l'encontre de ses géniteurs pour rester quelques jours en compagnie de ses cousins. Bref, malgré ses taquineries, il n'échangerait pour rien au monde la présence de cette jeune femme au sein de sa lignée. Le flot de question qui s'enchaina à la suite de ses pensées tortueuses arrachèrent un sourire goguenard à Fabian, qui s'imagina dans les bras de Deena, sa patronne, ou plus amusant encore, de Lula -portant elle aussi le nom de Rosmerta- sa collègue et principale personne qui le charriait. Il fallait admettre toutefois, qu'elle n'était pas la seule à chercher les remarques bien senties... Quant à ses clients potentielles, elles étaient pour la plupart de Poudlard et ressemblaient plus à des admiratrices métamorphosées en "dindes" hypnotisées par son sourire aimable plutot qu'à de sincères amoureuses. L'on aurait dit que, parfois, elle le considérait comme un dieu, et que la prochaine qui lui ferait tourner le regard occuperait un rang de déesse, du moins au sein de son groupe. Non, celle qu'il aimait était infiniment plus intelligente, plus belle, plus douce que toutes celles qui occupaient le bar à longueur de journée dans l'espoir qu'il leur apporterait une commande. Son sourire éclatant, ses iris couleur ciel, ses mèches d'or, sa silhouette féline, son parfum subtil... tout chez elle incarnait la perfection. Le sourire moqueur qu'il affichait se transforma en mine attendrie, tandis que ses prunelles s'illuminaient en pensant à l'élue de son cœur. L'air de rien, l'ancien Gryffondor dressa sa coupe à la lumière projetée par la lampe et fit semblant de juger la teinte dorée de la boisson, pour ensuite ingurgiter les dernière gouttes. Enfin, il se décida à en dire un peu plus :
- Je l'ai rencontré il n'y a pas très longtemps, au bar. Elle était seule et paraissait triste, alors je suis partie lui parler. On a pas discuté beaucoup en fait... C'était si soudain ! J'ai jamais cru au coup de foudre, mais je sais qu'ils sont réelles maintenant. Et puis, elle est si parfaite... t'imagines pas à quel point...
Il s'interrompit net en considérant la curiosité qui se dégageait des traits de sa cousine, et fit mine de se précipiter, s'empressant d'empiler les assiettes désormais dénuées de toutes traces de nourriture, pour les porter à la cuisine et amener le dessert, bien que ce soit un moyen comme un autre de faire languir a rouquine. Fabian débarrassa donc la table et se dirigea dans la cuisine, où il ressortit, les bras chargés de pacs de glaces : chocolat, fraise et pistache. Le jeune homme étala le tout sur la table et demanda :
- Bon, j'te laisse choisir... combien de boules ? Quels parfums ? Et un café pour finir ?
Il s'occupa donc des demandes de sa cousine, remplissant son assiette de généreuses parts de glace, pour s'en mettre trois énormes de chaque dans son propre récipient et fit chauffer la boisson, en commençant à déguster. C'était franchement le genre de sucrerie les meilleures du pays... Laissant fondre le gout de la fraise sur sa langue, Fabian ferma les paupières et laissa doucement le tout passer dans sa gorge. Enfin, il se tamponna le coin de la bouche, les manches retroussés après montrant ses bras musclés, et croisa ces derniers sur son torse, une mine satisfaite scotchée sur ses traits :
- Elle s'appelle Taryn, et elle aussi est avocate. Par contre, je ne connais pas son nom de famille...
Un frisson de malaise la parcourut, comme chaque fois qu'il abordait ce sujet. Ce n'était pourtant pas une "honte" de ne pas connaitre la patronyme de sa belle suite à quelques rares rencontres... Le tressaillement qui le parcourut ensuite fut néanmoins beaucoup plus brusque. Il se rendait tout juste compte que Tara fréquentait surement Julius, si elle aussi était avocate. Et l'idée qu'elle puisse être sa collègue ou pire, son amie lui faisait froid dans le dos. Cependant, si elle était la compagne de Julius durant ses heures de service, il y avait fort à parier que Minerva la connaisse ou, au moins en est déjà entendu parler...