Sujet: Fab&Tara - The First Time Dim 24 Mai 2015 - 16:26
Si deux personnes sont faites pour aller ensemble, éventuellement, elles retrouveront leur chemin l’une vers l’autre. Fab & Tara
The first time
Le soleil brillait aujourd'hui et ça faisait du bien. Taryn se réveilla de bonne humeur chose assez rare elle n'était absolument pas du matin en général mais elle avait promit à son jumeau de déjeuner avec lui ce matin là alors elle se leva tant bien que mal. Et passa deux heures sous la douche pour finaliser ça. Finalement, elle en sorti et s'habilla. Les week-end, le port de l'uniforme était moins strict. Elle mit sa jupe, sa chemise blanche dont elle laissa le premier bouton ouvert tout en relevant ses manches, une veste légère et des ballerines. Puis elle rejoignit son frère dans la Grande Salle à la table des Serpentard. Il lui manquait un peu. Quand ils étaient à la maison, en vacances, ils étaient toujours fourrés ensembles, inséparables. Mais à Poudlard, n'étant pas dans la même maison, ils se voyaient beaucoup moins. Certes ils avaient des amis en commun mais ce n'était pas la même chose. Et elle devait avouer que son jumeau lui manquait terriblement. Elle était donc contente de manger avec lui.
Pourtant, en arrivant dans la Grande Salle, ce ne fut pas le regard de Derius qu'elle croisa en premier mais celui de Fabian. Elle ne put en décrocher pendant quelques secondes avant de se forcer à détourner le regard. Ce mec la perturbait. Il lui faisait perdre tous ses moyens et elle n'arrivait pas à déterminer si elle détestait ça ... ou non. Il mettait un bazar monstre dans sa vie parfaitement rangée et ça par contre ça la déstabilisait complètement. Secouant la tête, elle décida d'ignorer le Gryffondor et sautilla jusqu'à la table des Verts et Argent déposant au passage un baiser sur la joue de Julius - elle faisait toujours ça même si elle savait qu'il détestait cordialement - avant de s'installer face à son jumeau. Il petit déjeunèrent tranquillement, en riant de blagues qu'eux seuls comprenaient, leur complicité étant palpable. Ils n'étaient pas jumeaux pour rien. Mais Tara soupira d'agacement quand son frère refusa de la suivre pour aller travailler avec Nessa. Ben tiens, travailler. Avec Nessa en plus. - Vous vous quittez plus ma parole, maugréa t-elle agacée avant de laisser filer. Après tout, au moins ce n'était pas une sombre inconnue. Elle connaissait bien Nessa. Et si elle détestait le fait qu'elle hurle sur son frère ... elle était très amusée par son vocabulaire très ... élargi dirons nous.
Finalement c'est toute seule qu'elle sorti dans le parc profiter des rayons du soleil et de la chaleur ambiante. Elle ferma les yeux en marchant dans le parc, respirant l'odeur des fleurs et savourant la brise tiède. Puis elle s'éloigna de la foule, se rendit près du parc, dans son endroit préféré. Elle s'était aménagée un petit endroit tranquille sous un beau saule pleureur près du lac. S'asseyant sous l'arbre, elle sorti le livre qu'elle avait emmené et s'y plongea. Voir Taryn sans un livre, c'était comme de voir le ciel sans un seul nuage au moins d'octobre. C'est à dire rarissime. En bonne Serdaigle qu'elle était, elle avait toujours le nez plongé dans un livre. Aujourd'hui, elle n'avait pas eu envie de lire un livre de cours, elle avait choisi Rencontres Enchantées de Fifi LaFolle. C'était un peu étrange mais ça lui changeait les idées. Elle était plongée dans son roman quand un bruit soudain la fit sursauter violemment. Elle rattrapa son livre in-extremis et releva la tête pour apercevoir Fabian. - Ca va pas de faire peur aux gens comme ça !? s'exclama t-elle courroucée, le coeur battant à tout rompre. Elle sembla ensuite s'adoucir. Un peu. Qu'est ce que tu fais là ? Comment tu m'a trouvée ? demanda t-elle en fronçant les sourcils.
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Dim 24 Mai 2015 - 19:55
Fabian enfila rapidement un tee-shirt noir, celui qui, selon sa mère, faisait ressortir la couleur de ses mèches et la teinte de son regard, puis glissa ses jambes tout en muscles dans son jean impeccablement ajusté, très légèrement usé à force d'être porté. Simple, mais élégant : le style habituel du Gryffondor. Cette fois ci, l'on était dimanche aussi, nul besoin de sortir du lit à pas d'heure pour aller en cours. D'autant que -miracle !- le Rouge & Or avait déjà terminé les dissertes qu'il lui fallait rendre pour le lendemain. L'influence de son Serdaigle de frère portait ses fruits, apparemment... Constatant que la Salle Commune -hormis ses amis qui l'attendaient patiemment- était déserte, Fabian et son groupe descendirent dans la Grande Salle afin de déjeuner, et par conséquents, bien commencer la journée. Pour le jeune Lion, il fallait admettre que manger, quelle que soit le moment de la journée, c'était sacré. S'attablant autour de l'immense table des Rouge & Or tout en riant avec ses amis, le rouquin embrassa Ange afin de la saluer, et se servit une copieuse portion de nourriture. Les œufs brouillés, le bacon grillé, les toasts beurrés et le verre de jus de citrouille manquèrent de déborder de leur récipients respectifs, tant ils étaient pleins. L'un de ses camarades le taquina d'ailleurs au sujet de son appétit disproportionné, et les répliques plus loufoques les unes que les autres telles que "face d'œuf gluant", "tronche de bacon cramé" ne tardèrent pas à fuser autour de la table, déclenchant l'hilarité générale. Comme quoi, la réputation gamine et immature de certains Gryffondor était fondé... Alors qu'il manquait de s'étrangler avec son jus de citrouille, Fabian releva la tête et, l'espace d'un instant, croisa les yeux turquoise de l'une des plus belles filles qu'il lui ait été donné de rencontrer. Ce fut comme si le temps s'arrêtait, se suspendait entre eux et que plus rien n'avait d'importance, désormais. Le rouquin la fixait, comme hypnotisé par sa présence, comme si un projecteur venait de se braquer sur sa fine silhouette et que, par conséquent, seule elle illuminait la pièce. Une légère tape sur son avant bras fit revenir le Lion à la réalité, et manqua une nouvelle fois de le faire s'étouffer avec sa boisson. Si cela continuait comme ça, il allait finir par mourir de rire ! Cependant, il aperçut du coin de l'œil une chose qui ne le fit pas rire du tout... Il aperçut Taryn se glisser à la table des Serpentard et embrasser un certain Julius sur la joue. Ce type ne plaisait pas du tout à Fabian, mais il ressentait maintenant à son égard du dégout. Sans trop savoir pourquoi, il se retourna et embrassa Ange avec passion, caressant ses douces mèches d'or comme il aimait tant le faire, ce qui provoqua des sifflements et des applaudissements autour de la table. Ce baiser le ragaillardit et le rouquin entrelaça ses doigts à ceux de sa belle, finissant son repas dans une bonne humeur que rien ne vint troubler. Une heure plus tard, le groupe de Rouge & Or sortit profiter su soleil, avec pour ambition de se rendre à Pré-au-Lard et de baver devant le nouveaux Balais de collection que, bien sûr, aucun d'entre eux ne pouvait s'offrir avant d'aller aux trois Balais saluer cette chère Rosmerta et siroter une Bièraubeurre. Bref, le programme parfait pour Fabian, qui marchait aux côtés d'Ange, son épaule collée à celle de sa petite amie, lorsqu'il aperçut une silhouette familière, seule au bord du Lac. Ralentissant l'allure afin de vérifier si la fille était bien celle qu'il pensait que ce serait, Fabian dit à ses amis de continuer sans lui avant de faire demi-tour vers la berge. Alors même qu'il s'approchait discrètement, une branche se brisa net sous sa chaussure, ayant pour effet de faire sursauter la Serdaigle. - Désolé, ma belle. C'était pas mon intention première... Il lui adressa un sourire à la fois charmeur et arrogant, avant de se laisser tomber à ses côtés. Sa mère lui disait souvent que, lorsqu'il faisait cette tête là, il aurait aisément pu passer pour le plus beau des enquiquineurs, et c'était une remarque que le Lion prenait pour un compliment. Le jeune homme haussa un sourcil avant de faire de même avec ses larges épaules : - Je pensais que ça se voyait... J'suis venu te tenir compagnie. Et il faut dire qu'on te repère de loin, avec des cheveux comme les tiens. Il effleura les mèches blondes de la Serdaigle du bout des doigts avant de les retirer vivement, se souvenant qu'elle n'aimait pas vraiment qu'on la touche. - Toujours avec un bouquin, hein ? Dis moi, je commence vraiment à croire que tu préfères les livres à la compagnie des Sorciers... Sauf à la mienne bien entendu. Son sourire narquois s'élargit encore un peu, et Fabian s'étendit sur son dos, nonchalant, sans pour autant quitter la Selwyn du regard. Ses amis avaient beau avoir prévu une journée qui s'apparentait à un programme parfait, il était bien décidé à rester en compagnie de Taryn, même si, pour cela, il lui faudrait supporter ses piques toute la journée... Au fond, ce programme était peut être même encore mieux que celui que ses camarades de Gryffondor avaient prévu.
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Dim 24 Mai 2015 - 20:48
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Taryn ne savait pas trop quoi faire par rapport à Fabian. Elle sentait qu'avec lui, elle glissait sur une pente dangereuse. Il l'entraînait sur une pente dangereuse. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher de le regarder quand il était occupé ailleurs. Et bien occupé d'ailleurs à embrasser la magnifique blonde qui devait être sa petite amie. Ange si elle se souvenait. Oui, Derius la connaissait. Apparemment son caractère équivalait son prénom, tout le monde la disait d'une grande douceur. Elle soupira et secoua la tête. Qu'est ce qu'elle en avait à faire de toute manière d'avec qui Fabian sortait ? Elle ne tenait pas à lui, le connaissait à peine et n'avait aucune envie de se caser. Fabian empestait le romantisme et les bonnes intentions et elle n'avait aucune envie de se poser pour le moment. Elle s'en désintéressa donc pour se concentrer sur son jumeau et partager un bon moment avec lui. Ils rirent beaucoup. Leurs amis se joignirent ensuite à la conversation et ils restèrent un moment à table avant de se séparer. Taryn se dirigea vers son coin préféré, bien à l'écart de la foule, loin du bruit, du chahut et des gamins braillant dans tous les sens. Elle préférait être tranquille pour lire, se plonger dans un autre univers, oublier le monde autour d'elle.
Mais évidemment, il fallait bien un Prewett pour gâcher tout ça. Il débarqua comme ça, sans prévenir et la fit sursauter brusquement. Il s'excusa. "Ma belle". Taryn fronça les sourcils. Il n'était pas sensé l'appeler ainsi, pas sensé la regarder avec cet air aussi charmeur. - Je pensais que ça se voyait... J'suis venu te tenir compagnie. Et il faut dire qu'on te repère de loin, avec des cheveux comme les tiens. Taryn leva les yeux au ciel. - Premièrement, merci, j'ai pas besoin de compagnie ... comme si ça semblait l'arrêter, deuxièmement je suis blonde, je ne suis pas la seule blonde de Poudlard ... y'en a d'autres ... genre ta copine ! souligna t-elle en arquant un sourcils. Mais il continuait à parler toujours avec cet air charmeur, l'exaspérant un peu plus. Du moins ça l'exaspérait d'être aussi troublée en sa présence. - Je préfère la compagnie des bouquins à la tienne effectivement c'est gentil de l'avoir compris aussi vite, railla t-elle piquante comme à son habitude. Elle n'aimait pas qu'on mette le bazar dans sa vie bien rangée. Elle n'aimait pas ne pas avoir le contrôle sur les choses. Et avec Fabian, elle n'avait décidément, aucun contrôle. Sur rien. Tu n'est pas sensé passer la journée avec ta petite amie dis moi ? Je ne voudrais pas te monopoliser et la priver de toi, lança t-elle moitié sérieuse moitié sarcastique. Mais c'était qu'il était têtu le rouquin. En soupirant, elle rouvrit son livre et essaya de se concentrer dessus. Mais avec Fabian a côté c'était mission impossible. Elle fini par soupirer de nouveau d'un ton exaspéré. - Prewett va voir ailleurs si j'y suis, maugréa t-elle agacée. Et probablement plus agacée parce qu'elle aimait bien l'avoir près d'elle...
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Dim 24 Mai 2015 - 21:30
Fabian resta immobile un instant, les mains croisées sur sa nuque, ses prunelles caramélisées perdues entre les nuages effilochés. Il fallait admettre qu'ainsi, le ciel paraissait plus bleu que jamais, presque troublant. Aussi bleu et troublant que les yeux de Taryn, en réalité... Le Rouge & Or se redressa sur un coude, et planta son regard pétillant dans celui de la jeune femme. - Je rêve ou serais tu en train de me dire que tu es jalouse d'Ange ? T'inquiète, je comprendrai si c'était le cas... Curieusement, cette idée lui plaisait bien. Peut être les avait elle vu s'embrasser tout à l'heure, dans la Grande Salle... Comme il l'avait vu embrasser le Serpentard. A ce souvenir, Fabian sentit son sourire s'effacer très légèrement. La Serdaigle fréquentait et embrasser qui elle voulait, comme lui même le faisait de son côté. Il n'avait aucune raison de ressentir quelconque jalousie. Pourtant, c'était le cas... Heureusement, la réplique de la jolie blonde le tira de ses sombres pensées : - Voyons, Tara, tu n'avais toujours pas compris que j'étais un mec gentil ? Par contre, ce n'est pas très gentil de ta part de refuser de reconnaître que tu m'aimes plus que tes livres... Il lui adressa un clin d'œil provoquant, avant de se redresser complètement et de s'assoir aux côtés de la Selwyn. Il se redressa si rapidement d'ailleurs que son épaule frôla celle de l'adolescente, tandis qu'un léger malaise s'emparait de lui. Habituellement, il ne se tenait aussi près que d'Ange... Et le fait que la proximité du corps de Taryn ne le mette pas mal à l'aise mais ne fasse au contraire que l'attirait le perturbait encore plus. Les joues rosissant très légèrement, il fit mine de se perdre dans la contemplation du Lac avant de ricaner aux propos lancés par la Serdaigle : - Je ne vois pas pourquoi je passerai toutes mes journées avec elle alors que tu es toi même loin du tien... Julius Yaxley, c'est ça ? Je m'étonne que tu t'intéresses à un mec comme lui, je pensais que tu valais mieux... M'enfin, chacun ses gouts. Il haussa les épaules, comme si cela ne le dérangeait pas que sa nouvelle amie fréquente un type tel que le Vert & Argent, ce qui, évidemment, était loin d'être le cas. Il poursuivit : - Et puis, moi je t'aime bien, alors te voir toute seule... Je voulais te tenir un peu compagnie, tu vois ? Tu m'as dit avoir adoré notre après-midi, l'autre jour, à la Bibliothèque, je me suis dit qu'on aurait pu se le refaire ici aussi. Même si je ne suis qu'un sale Gryffondor arrogant et insupportable, au fond, je sais que tu m'aimes. Au moins un tout petit peu. Et que ma compagnie ne t'est pas aussi désagréable que tu le prétends. La Bleu é Bronze tentait visiblement de se concentrer sur son livre, mais sans aucun succès, malheureusement, étant donné que le rouquin ne cessait de lui faire la conversation. Voyant que la Serdaigle fermait son ouvrage avec une mine exaspérée, Fabian saisit doucement ce dernier entre ses mains puissantes, et le posa derrière lui. - Désolé, ma belle. Mais je t'ai trouvé et je compte bien rester ici avec toi le plus longtemps possible. Il lui sourit, cette fois tendrement, et le temps lui parut à nouveau s'arrêter tandis qu'il croisait ses prunelles turquoises, si belles, si... hypnotiques. Décidemment la journée s'annonçait bonne.
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Dim 24 Mai 2015 - 23:43
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Taryn leva les yeux au ciel d'un air exaspéré. - Je ne suis pas jalouse de ton Ange, je te fais juste remarquer qu'elle est aussi blonde que moi et que c'est avec elle que tu devrais passer l'après-midi pas avec moi, rétorqua t-elle d'un ton plus ou moins patient. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait l'impression que le fait qu'elle soit jalouse lui plaisait bien. Quelle arrogance. Les mecs sont vraiment tous les mêmes. Elle leva une nouvelle fois les yeux au ciel quand il lui fit remarquer qu'elle n'était pas très gentille de ne pas reconnaître qu'il était plus cool que ses livres. Elle haussa les épaules d'un air désinvolte. - Qu'est ce que tu veux, les livres eux au moins sont silencieux, maugréa t-elle de mauvaise foi. Mais elle tressailli quand, en se relevant, il la frôla. Elle ne savait pas si il l'avait fait exprès ou pas mais c'était la seconde fois. Il la draguait ouvertement, flirtait avec elle et elle ne trouvait pas ça très cool pour sa copine. Pas qu'elle en est quelque chose à faire des états d'âme d'une Gryffondor qu'elle ne connaissait même pas mais elle le voyait faire et elle se disait qu'elle n'aurait pas aimé être à la place de sa copine. Elle ne pouvait pas faire confiance à un mec comme ça. Mais quand il parla de Julius, elle releva la tête de son livre pour le regarder. - Tu m'observe maintenant ? fit-elle remarquer sèchement. Mais comme elle avait fait pareil avec lui elle ne pouvait pas trop lui reprocher. Valoir mieux ? Tu ne le connais même pas. Et surtout tu ne me connais pas. De toute manière ça n'a rien à voir. Elle fixa le jeune homme qui semblait attendre une explication. Elle soupira. Non que ça te regarde mais Julius et moi ont a grandis ensemble. C'est comme ça depuis un bail. Un coup on est ensemble, un coup on ne l'est plus. Mais on reste très proches. Elle haussa les épaules. Et je répète, non que ça te regarde.
Et elle reparti dans son livre. Ou essaya parce que Fabian se remit encore à parler. Par Merlin, il ne s'arrêtait donc jamais de parler ? Il était pire qu'une fillette. - Prewett, si je me suis mise ici, loin du château et de la foule c'est que je n'avais pas envie de compagnie, fit-elle d'un air distrait, en appuyant sur le pas tout en finissant sa page. Et le fait d'avoir bien apprécié notre rencontre à la bibliothèque ne veut pas dire que j'ai envie de retenter l'expérience, là maintenant immédiatement. Elle avait toujours l'air absorbée par son roman. C'était souvent ça avec la jeune fille. Quand elle était plongée dans un livre, il était, premièrement difficile de l'en sortir et deuxièmement, déconseillé. Elle était d'humeur massacrante quand on l'y obligeait. Mais là elle n'avait pas vraiment le choix, Fabian n'arrêtait pas de parler, la déconcentrant. Avec un soupir, elle le referma, décidant d'attendre qu'il s'en aille. - Désolé, ma belle. Mais je t'ai trouvé et je compte bien rester ici avec toi le plus longtemps possible, fit le jeune homme avec une tendresse qui ne lui était pas coutumière tout en lui retirant son livre avec douceur. Taryn le regarda, perdue, les sourcils froncés. - Mais pourquoi ? Elle ne comprenait pas ce qu'elle avait de si intéressant pour qu'il la regarde comme ça, pour qu'il veuille autant rester avec elle. Et elle n'avait pas l'habitude qu'on s'intéresse autant à elle. Pas comme ça du moins. En général, elle contrôlait les choses mais là, c'était hors de contrôle. Finalement elle soupira. - Fabian ... écoute laisse tomber ok ? Elle planta ses yeux d'azur dans les siens, l'air à la fois fragile et vulnérable. J'suis pas une fille bien. Pas une fille pour toi. Laisse tomber, murmura t-elle. Elle sorti ses mains des siens, délicatement puis détourna le regard et fixa le lac à l'horizon.
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Lun 1 Juin 2015 - 21:30
Le rouquin haussa un sourcil en prenant soin d'arborer une fausse mine suspicieuse, amusé par l'air agacé de la jeune femme : - Pas jalouse d'elle ? Et, désolé de te l'apprendre, mais je ne suis pas totalement dépendant d'Ange, et, par conséquent, je suis encore en état de mener ma vie de mon côté comme elle le fait du sien. Je ne l'empêche pas de passer du temps avec ses amis pas plus qu'elle ne m'en empêche. Ce qui était l'entière vérité, d'ailleurs. Le Rouge & Or avait beau trainer avec beaucoup de filles -Taryn en particulier- cela ne l'empêchait pas d'être amoureux de sa lionne. Heureusement, cette dernière n'étant pas jalouse, elle ne se formalisait pas sur les relations plus ou moins amicales que son petit ami entretenait en la compagnie d'autres adolescentes qu'elle. De toutes façons, elle pouvait compter sur la fidélité du Prewett. Il flirtait peut être un peu à l'occasion, mais jamais il n'irait tromper la Blackwell. Si l'intensité de ses sentiments venait à diminuer, la jolie blonde serait la première avertie. Toutefois, il fallait admettre que Taryn troublait Fabian plus qu'aucune fille ne l'avait déjà fait auparavant. Et cela le déstabilisait complètement. D'autant qu'il ne savait pas trop qu'en penser... Cette attirance lui plaisait elle, ou pas ? Telle était la question. Pour l'instant en tout cas, son affection et sa fidélité allait à Ange et à personne d'autre. Le rouquin était déterminé à ce que cela dure. - Tss... J'vais commencer à croire que tu es sociopathe. Mais s'il te plait, ne t'avise pas de me dire qu'il n'y a que le silence que tu aimes. Tiens, par exemple, quel genre de musique tu écoutes ? Et ne me dis pas non plus que tu n'en écoutés pas, je ne te croirais pas ! Lui même ne pouvait imagine sa vie sans bruit, quel qu'il soit. Pour le Gryffondor, le silence était synonyme de solitude, et la solitude représentait l'une de ses plus grandes peurs... D'où le besoin qu'il éprouvait de parler sans s'arrêter, ou même de chanter à tue tête n'importe quelle chanson qui lui passait par la tête, du moment que cela comble le vide que creusait en lui l'absence de sons quelconques. C'en était presque maladif. Mais, comme aurait dit sa mère, c'était là un trait de son caractère, et c'était donc à prendre ou à laisser. Après tout, on ne forçait pas les gens à s'apprécier... Tout comme Fabian n'appréciait naturellement pas le personnage de Julius Yaxley. - Moi je t'observe ? Excuse moi, mais c'est pas moi qui espionne tes moindres faits et gestes lorsque tu es avec ta petite amie ! Enfin, ton petit ami en l'occurrence. 'Puis, de toutes manières, si tu voulais pas que j'te vois, fallait pas l'embrasser au milieu de la Grande Salle comme tu l'as fait. Le ton sec de la Serdaigle avait piqué au vif le rouquin, qui s'empressa donc de justifier ses actes. Enfin, justifier... Il n'avait rien à vraiment se reprocher, après tout. - Non, je ne le connais pas, et je ne tiens pas à en connaître plus que ce que je ne sais déjà sur lui. En revanche, j'en sais bien assez sur toi, crois moi. La jeune fille avait titillé la curiosité du jeune homme, cependant. Elle semblait également décidée à défendre son ami de Serpentard... Au moins, elle aussi était loyale, et c'était une qualité que le Prewett appréciait. Lui aussi aurait réagi de la sorte si quelqu'un avait osé critiquer l'un de ses proches. Ce qu'il venait de faire avec la Selwyn, en somme. - Si je comprends bien, tu te contentes de flirter avec lui. Sans qu'il sache trop pourquoi, cette idée déçut le Rouge & Or. Certes, lui aussi flirtait parfois avec quelques filles, mais cela ne l'empêchait pas de se poser avec une même personne et de lui donner amour et attention. Peut être, qu'au fond de lui, il espérait que Taryn soit aussi ce genre d'adolescente... Charmeuse, mais fidèle et solidement amoureuse du même garçon pendant une longue période malgré tout. Mais, au fond, qu'en avait il à faire ? La Bleu & Bronze fréquentait qui elle voulait, si elle même était heureuse ainsi. Tout comme lui était heureux aux côtés d'Ange. Décidemment, cette fille le perturbait au point de changer sa façon de penser... Ce qui, au final, n'était pas très bon signe. - Selwyn, si je me suis mis ici, loin du Château et de la foule, c'est que j'avais envie de te tenir compagnie, mais d'être seul avec toi. Tu vois, je suis gentil, je n'ai même pas rameuté tous les élèves, j'aurai pu. Je suis sûr qu'ils adoreraient visiter un coin comme ça. Il adressa un sourire triomphant à la Serdaigle, avant de croiser soigneusement ses longues jambes devant lui, laissant ses chaussures frôler l'eau limpide et fraiche du Lac qui bordait l'école. - Hum, ça, je l'avais compris que tu ne voulais pas retenter l'expérience, merci. Mais je n'aime pas me déplacer pour rien, et comme ça, tu n'auras pas à supporter le calvaire de ma présence un autre jour... Fabian adressa un sourire cette fois plus doux à la belle blonde, et croisa à son tour ses mains sur sa nuque, les yeux à nouveau rivés vers le ciel. - Pourquoi quoi ? La question de Taryn lui arracha un froncement de sourcils, et le rouquin se redressa à nouveau, intrigué par le désarroi qu'il percevait dans le ton de son amie. Cette dernière planta ses magnifiques prunelles turquoise dans celles du jeune homme, l'air si fragile qu'il fit fondre le cœur de Fabian. Mais, devant la tournure que prenait les évènements, il décida maladroitement de détendre l'atmosphère. - Eh, pas la peine de me rappeler que je ne te plais pas... De toutes façons, je suis déjà pris, désolé. Et je ne vois pas pourquoi je laisserai tomber notre amitié. Il y a une chose en plus sur laquelle je suis pas d'accord avec toi : tu es une fille bien. Cesse de te persuader du contraire. T'as un cœur en or, Tara. Arrête d'essayer d'être ce que les autres veulent que tu sois, arrête de te cacher sous ta carapace de fille parfaite. Ce sont tes défauts qui font ta perfection. Alors, même si ce n'est que pour une journée, sois toi même. Sois heureuse. OK ? Fabian sourit encore une fois à la jeune fille, et laissa cette dernière retirer ses mains des siennes, en un geste presque tendre. Un geste qui causa presque aussitôt un vide immense en lui.
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Sam 20 Juin 2015 - 23:31
Si deux personnes sont faites pour aller ensemble, éventuellement, elles retrouveront leur chemin l’une vers l’autre. Fab & Tara
The first time
Taryn leva les yeux au ciel en soupirant. - Bien, bien faites dont comme vous voulez, je ne suis pas dans votre couple après tout et je m'en fiche complètement, le rembarra la blonde en reprenant son livre. Elle n'avait jamais tant rêvé de pouvoir lancer un "silencio" à son camarade histoire de le faire taire. Elle voulait lire, vraiment, c'était bien pour ça qu'elle s'était isolée du reste du monde. Si elle avait voulu jouer les sociables, elle se serait assise dans le parc avec les autres. - Tss... J'vais commencer à croire que tu es sociopathe. Mais s'il te plait, ne t'avise pas de me dire qu'il n'y a que le silence que tu aimes. Tiens, par exemple, quel genre de musique tu écoutes ? Et ne me dis pas non plus que tu n'en écoutes pas, je ne te croirais pas ! Taryn lui jeta un coup d'oeil en coin, l'air ironique. - C'est ça, je suis une sociopathe ! Tu as tout compris ! Alors maintenant, t'es gentil, tu vas voir ailleurs, railla t-elle. Mais non. Il ne la lâcha pas. Il resta là, à parler encore et encore et encore. Tant et si bien que la Serdaigle décida de laisser tomber l'idée de continuer son roman et le posa près d'elle. Ils se disputèrent encore sur leur compagnons mutuels. Fabian semblait ne pas apprécier Julius et sans savoir pourquoi, ça la perturba. Julius et elle avaient une relation particulière. Ca avait toujours été le cas depuis qu'ils étaient tout petits. Il lui sembla que Fabian n'était pas pas très heureux de savoir qu'ils ne sortaient pas vraiment ensemble et ça aussi ça la perturba. Peut-être encore plus. Depuis quand se souciait-elle de ce que pouvait penser Fabian Prewett d'elle ? Elle s'en fichait. Elle s'en fichait complètement. Enfin, c'est ce qu'elle essayait de se convaincre. - Julius et moi avons grandis ensembles, on sait mutuellement comment on fonctionne, on se connait par coeur. J'ai pas besoin d'être une autre avec lui, il me connait bien. Il sait qui je suis. Il sait ce que j'aime ou ce que je n'aime pas. Il connait mes lectures et mes chansons préférées. Il sait comment me taquiner sans me braquer. Elle leva les yeux vers Fabian. Qu'importe ce que tu penses tu ne me connait pas Fabian. Tu ignore tout de moi, de qui je suis, de mes goûts, mes préférences, des rêves que je possèdent et que je ne réaliserais très certainement jamais, de la pression qui pèse. Tu ignores que même si je suis une fille et que je suis la cadette, c'est sur moi que compte mon père alors même que j'ai un grand frère qui a toujours tout fait pour attirer son attention. Tu ignore que j'angoisse chaque jour en pensant qu'il pourrait arriver un truc à mon jumeau et que je pourrais ne pas être là pour l'en empêcher. Elle soupira. Elle ne voulait pas faire de mal au jeune homme mais il devait bien se rendre compte qu'elle n'était pas comme son Ange. Qu'importe ce que tu penses. Tu ne me connait pas Fabian. Julius oui. Par coeur. Elle ne savait même pas pourquoi elle se justifier sur elle ou sur sa relation avec Julius. Après tout, elle faisait bien ce qu'elle voulait de sa vie, ils ne sortaient pas ensemble !
Une nouvelle fois, Taryn leva les yeux au ciel. - Prewett si je me suis mise à l'écart c'est justement pour ne pas avoir une horde d'élèves sur le dos ! Et toi, tu en vaux dix des comme eux. Tu es une vraie pipelette tu le sais ça ? lança t-elle d'un air railleur. Mais elle avait abandonnée. Elle avait accepté qu'il reste près d'elle. Mais elle ne comprenait pas. Qu'est ce qu'elle avait de si spécial pour qu'il s'acharne comme ça sur elle ? - Pourquoi tu t'obstine comme ça ? Je t'ai dis que je ne n'étais pas une fille bien. Elle avait l'air si fragile, si vulnérable. Il était rare de voir Taryn comme ça mais elle avait besoin de savoir. Mais les paroles de Fabian, loin de lui faire du bien, au contraire, l'agacèrent. Elle fronça les sourcils et soupira. - Arrête ça Fabian. Tu ne sais pas qui je suis. Arrête de toujours vouloir voir le bon côté des gens ça te perdra. Elle enleva ses mains des siennes et se redressa, lui tournant le dos, faisant face à l'horizon, les bras croisés, le vent jouant dans ses cheveux blonds. Tu ignores tout de mon passé et j'ai comme l'impression que tu ne sais pas qui est ma famille. Je ne suis pas une fille bien, répéta t-elle. Elle parlait d'une voix douce, ailleurs. Elle savait qui elle était. C'était dur, c'était beaucoup de pression, ça devait probablement mettre fin à tous les rêves qu'elle avait mais c'était comme ça. Elle était née Selwyn. Et c'était son rôle d'être l'héritière de la famille. Elle savait qu'un jour, son père lui demanderait d'épouser un homme qu'il aurait choisi pour elle et qu'elle le ferait pour lui. Parce que c'était son rôle. Elle n'était pas destinée à épouser un homme par amour, à avoir des enfants juste pour le plaisir, à être heureuse. Elle était destinée à être une Héritière. - Dis moi Fabian, quels sont tes rêves à toi ? demanda t-elle toujours en fixant l'horizon.
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Fab:
Désolée du retard et de la nullité je me rattraperais
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Dim 21 Juin 2015 - 20:57
Fabian dut se retenir d'éclater de rire face à la mine désormais irritée qu'affichait la Serdaigle. - Eh ouais, je sais que tu t'en fiches. C'est justement pour ça que tu m'en as parlé... Cependant, le rouquin se ravisa devant le regard lourd de sous-entendus que lui décocha Tara, et il décida donc de se donner contenance en triturant les brins d'herbe verdoyante qui poussaient sur la berge. Il fallait admettre que, malgré son visage d'ange, la Bleu & Bronze savait aussi bien afficher un sourire enjôleur qu'une œillade meurtrière. Néanmoins, c'était également cela qui faisait son charme : son imprévisibilité. - Si tu veux que j'aille voir ailleurs, il va falloir que tu sois un peu plus gentille, Selwyn. Encore une fois, il prit soin de ne pas croiser les yeux bleus de Taryn qui, il s'en doutait, devait toujours afficher un "mépris" semblable au précédent coup d'œil. Toutefois, il fallait plus que cela pour dissuader Fabian de rester en compagnie de la jeune fille. Pourtant, lorsque la discussion recommença à dériver sur le sujet de "Julius", le Gryffondor se surprit à regretter la quasi-condescendance qu'affichait l'adolescente à son égard. - Je vois. Tout le contraire de moi, en somme. Le Prewett fut lui même surprit de constater à quel point son ton s'avérait aigre, et il leva les mains devant lui, comme s'il désirait montrer à Taryn que le sujet était clos. - Tu n'as pas à te justifier de toutes façons. Julius est ton ami, point. C'est normal que tu... l'aimes. Ces derniers mots s'étranglèrent dans la gorge du rouquin, qui, étrangement, ne trouva pas la force de développer le fond de sa pensée. A quoi bon, après tout ? Il ne faisait pas le poids. Pas le poids face à quoi, il ne le savait pas précisément, mais toujours était il que Julius l'éclipsait totalement aux yeux de son amie. - Peut être que j'ignore beaucoup de choses sur toi, mais pas tout. Il n'en tient qu'à toi, d'ailleurs. Si tu le voulais vraiment, je pourrais savoir tout ça. Je n'aurais pas besoin de te courir après pour apprendre à te connaître. Seulement, tu refuses de me montrer ton véritable toi. La voix du Lion tremblait légèrement, tandis qu'il prononçait ces mots qui, en cet instant, lui semblaient si injustes. Qu'avait il fait pour être à ce point jugé incompréhensif par Taryn ? Pourquoi lui balançait il tout ce que Julius connaissait d'elle, et pas lui ? A croire qu'elle le testait. Oui, il désirait la connaître, savoir quelles étaient ses rêves, ses secrets, ses forces, ses faiblesses. Etait ce pour cela qu'elle le fuyait ? Par peur ? En ce cas, pourquoi avançait elle ses peurs devant lui ? Fabian était complètement perdu. D'autant plus perdu que les mots de la Selwyn lui faisait mal. Très mal. Et qu'il ne savait pas pourquoi. Il se força tout de même à sourire, tachant de chasser sa douleur derrière un masque d'amusement qui, il l'espérait, ne sonnerait pas trop faux. - Je te remercie pour le compliment. Au moins, je vaux dix fois plus que quelqu'un dans un domaine. Raté. Encore une fois, il n'avait fait qu'accentuer la rancœur qu'il ressentait à l'égard d'il ne savait qui dans cette dernière phrase. Il lui fallait encore faire des progrès dans le domaine de la maitrise d'émotions. Le jeune homme haussa les épaules, arborant un air faussement désinvolte : - Qu'est ce que tu veux. Il faut croire que j'aime les défis. Ou que je suis un crétin, au choix. Fabian ne doutait pas un seul instant de quel serait le "choix" que ferait Taryn. Son humeur, auparavant joyeuse, se dégradait très sérieusement. Les paroles de la Serdaigle achevèrent de le révolter totalement. - Non, toi arrête ! Arrête de voir le mauvais côté des choses, arrête de vouloir me faire fuir sous prétexte que tu n'es pas une fille bien. Je suis assez grand pour décider tout seul, Tara, et j'ignorerai moins de choses sur toi si tu te donnais la peine de m'en expliquer un certain nombre ! Mais non, c'est ma faute, c'est moi qui me voile le face et toi qui a raison. Quand comprendras tu que je me fous de ta famille ? Je t'aime pour ce que tu es, toi ! Pas pour ce que les Selwyn sont. J'en ai rien à foutre d'eux, c'est toi qui est mon amie. C'est toi aussi qui cherche à te débarrasser de moi par tous les moyens. Lui aussi s'était levé, furieux, et faisait face au dos que Taryn lui tournait résolument pour fixer la surface plane de l'eau. Alors, Fabian prit conscience de ce qu'il avait dit, et sentit ses joues s'empourprer. Faire comprendre à la Serdaigle qu'il tenait à elle en se "foutant" de sa famille n'était peut être pas le meilleur moyen de faire tomber leur rancœur. - Je suis désolé, Tara. C'est juste que... je me sens tellement impuissant avec toi, ça me rend dingue. Le rouquin soupira, et un lourd silence s'installa entre eux, seulement troublé par le clapotis des vagues sur la berge. La question que posa ensuite Taryn au rouquin le déstabilisa complètement et, tout d'abord, il ne sut pas trop quoi répondre. Il s'attendait à une dispute, à des reproches mérités, mais pas à... ça. - Mes rêves ? Je... Je veux devenir Auror déjà, sauver des gens tout ça et... Fonder ma famille. Que ma famille, mes amis soient heureux, avoir des enfants avec celle que j'aime, ne jamais être seul, peut être intégrer une équipe de Quidditch. Que les gens se souviennent de moi comme la personne que j'étais vraiment, pas comme l'image faussée que l'on a de certains héros. C'est gamin, hein ? Fabian eut un petit rire gêné et poursuivit : - Pourtant, c'est ça qui me fait avancer. Les rêves, ça fait ce que l'on est, au final. Ca doit être pour ça que je suis si puéril. Nouveau rire gêné. Jamais, auparavant, Fabian n'avait éprouvé tel malaise à l'évocation de ses désirs les plus précieux. - Et toi, quels sont tes rêves, Tara ? Il avait peur d'être indiscret mais, au point où il en était... Après tout, la Bleu et Bronze lui avait posé la même question. Et il était grand temps qu'il apprenne à véritablement connaître son amie.
Rp :
tkt c'est pas grave et ton Rp est super ** j'ai adoré ta réponse
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Sam 27 Juin 2015 - 20:01
Si deux personnes sont faites pour aller ensemble, éventuellement, elles retrouveront leur chemin l’une vers l’autre. Fab & Tara
The first time
Taryn se mit à rire quand Fabian lui signala qu'il était normal qu'elle aime Julius. Aimer ... ce mot lui semblait tellement étrange. Non, elle n'aimait pas Julius. Du moins pas dans le sens que l'entendait Fabian. Elle qui n'était jamais véritablement tombée amoureuse, se l'interdisant totalement. Bon d'accord, il y avait eu Elmyr mais là encore c'était différent. Tout comme avec Julius, le dragonnier et elle avaient grandis ensembles et avaient eu un lien particulier. Avait toujours d'ailleurs même si Tara évitait un peu le jeune homme maintenant. Elle étouffait un peu avec lui et savait qu'il n'était pas trop pour la laisser partir quand bien même ils ne sortaient plus ensembles. Et tout ça pour dire que non, elle n'avait jamais connu le grand amour, l'amour fou, celui qui fait perdre la tête et l'envoie directement dans les nuages en collant un sourire niais et débile sur les lèvres de "l'heureux" couple. Et elle n'était pas très sûre d'avoir très envie de connaître ça. Elle n'aimait pas perdre le contrôle d'elle même. Ni le contrôle tout court d'ailleurs. Agacée, la Bleu & Bronze leva les yeux au ciel. - Tu as la vraie moi devant les yeux ! Si elle ne te plaît pas tant pis pour toi je ne vais pas changer pour tes beaux yeux ! rétorqua t-elle irritée. Elle faisait preuve d'une mauvaise foi évidente mais c'était plus fort qu'elle. Il la perturbait et ça l'énervait. Elle n'aimait pas l'influence qu'il avait sur elle, ça la troublait et elle détestait ça. Mais elle lui avait fait mal, elle le vit bien malgré les sourires derrière lesquels ils tentaient de se cacher et ça l'énerva encore plus parce qu'elle ne voulait pas lui faire mal et surtout, elle aurait préféré n'en n'avoir rien à faire. Ce qui n'était pas le cas.
- Qu'est ce que tu veux. Il faut croire que j'aime les défis. Ou que je suis un crétin, au choix, lança Fabian. Taryn arqua un sourcils et le regarda l'air de dire qu'il était un peu un mélange des deux et surtout du second choix. Il fallait être maso pour s'accrocher comme ça à une personne qui vous envoyait balader à tout bout de champs. Mais enfin, enfin !, elle réussit à l'énerver un peu. Depuis le temps qu'elle le provoquait en cherchant à le faire réagir elle y arrivait enfin ! Et elle le trouva tellement beau aussi furieux qu'il était. Bien plus beau que lorsqu'il lui cherchait toujours des excuses, complaisant en pensant lui plaire. Elle était comme ça Taryn. Elle maîtrisait mieux la fureur que le reste même si elle même se mettait rarement en colère. Elle lui jeta un regard alors qu'il tentait de lui balancer ses quatre vérités en pleine face, pensant la faire réagir. Sauf que ça ne marcha pas vraiment. - Et ben je suis pas très douée alors, railla t-elle quand il l'accusa de vouloir le faire fuir à tout prix. D'habitude ça marchait plus vite. Il suffisait qu'elle fasse son célèbre regard de glace et au pire, qu'elle balance deux-trois répliques bien senties et la personne dégageait en courant. Mais pas Fabian. Non parce que Fabian Prewett était encore plus têtu qu'un hyppogriffe en colère. Mais le fait qu'il se fiche de son nom de famille et de sa famille en général lui fit un peu de bien contrairement à ce qu'il pouvait penser. Au moins à ses yeux elle n'était pas qu'un nom, qu'un pion, ça changeait agréablement. Allons bon, voilà qu'elle le rendait dingue. Comme si elle ne s'en était pas aperçu tiens ! Mais pour une fois elle ne dit rien, gardant les lèvres closes, fixant l'horizon d'un air buté. Et puis soudain elle lui posa une question. Une seule. Etrange. Sortie comme ça, de nul part. Mais elle avait besoin de connaître la réponse. Et de lui expliquer pourquoi ils étaient si différents puisqu'il ne voulait pas le comprendre.
Elle le surprit. Mais il répondit. Et elle l'écouta parler. Il avait de beaux rêves. De doux rêves. Elle aurait aimé en avoir comme ça. Elle était sûre qu'il les réaliseraient. Il était si buté, si déterminé. Il pourrait avoir ce qu'il voulait dans la vie. Il lui retourna la question. Elle sourit. Elle s'attendait à cette question. Mais cette fois elle était prête à lui répondre. - Je n'en n'ai pas. Elle le regarda. Il avait l'air surpris. Elle secoua la tête. Tu ne comprends pas hein ? Elle soupira et se passa une main dans ses cheveux blonds, détachant la tresse qu'elle avait fait, les libérant. Je n'en n'ai pas parce que je sais que ça ne sert à rien. Parce que je ne décide pas de ma vie. Je ne me marierais probablement pas par amour, si j'ai des enfants c'est probablement pour avoir des héritiers et pas pour autre chose, si j'ai un boulot c'est parce que - éventuellement - le mari que j'aurais l'aura accepté sinon je devrais rester à la maison et gérer ça. Elle fixait l'horizon en parlant de ça. Et on sentait une certaine tension dans sa voix qu'elle voulait désinvolte. Comme si elle s'en moquait. Alors qu'en fait ... se tournant vers Fabian elle secoua la tête. Si tu savais comme ces simples pensées me font horreur ! lança t-elle soudain. Elle avait décidé de se livrer. Elle avait envie de parler. Et Fabian avait raison. C'était elle qui le repoussait pas l'inverse. J'ai envie ... j'ai envie de faire des études de droit et de devenir avocate ! J'ai envie de voyager ! J'ai envie de tomber amoureuse et d'avoir des enfants par amour ! J'ai envie de tellement de choses si tu savais ! Et puis soudain, elle perdit son sourire et la lueur pétillante qui s'était allumée dans ses yeux azur s'éteignit. Mais tout ça n'arrivera probablement jamais. Je ne suis qu'un pion. Qu'une fille. Je ne sers pas à grand chose sinon à faire un mariage avec quelqu'un d'important. Et encore, j'ai plus d'importance aux yeux de mon père que les autres filles aux yeux des leurs. Je n'ai pas à me plaindre. Elle haussa les épaules. C'est comme ça ... chacun sa famille, murmura t-elle.
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Mer 1 Juil 2015 - 21:10
Fabian peina à dissimuler le fait qu'il était vexé lorsque le rire de Taryn résonna à ses oreilles. Et dire que, pour lui, ce son avait été l'un des plus beaux qu'il ait jamais entendu... Désormais, il tintait juste de manière différente à ses oreilles : désormais, il tintait douloureusement. Pourtant, ce rire s'acheva rapidement, et la Serdaigle remplaça son expression moqueuse par une moue agacée, levant les yeux au ciel. Des yeux si bleus qu'ils se confondaient presque eux mêmes avec l'azur de la voûte presque dénuée de tout nuage qui se dressait au dessus de leurs têtes, imposante et majestueuse. -Si tu es vraiment la ''vraie toi'', pourquoi n'arrête tu pas de me répéter que je ne te connais pas, que je ne t'ai jamais connu et que je ne te connaîtrai probablement jamais comme Julius, alors ? Autour du jeune homme, l'herbe il y a encore quelques minutes encore hautes manquaient par touffes en certains endroits, tant la frustration du rouquin était grande. Et, étant hyperactif, Fabian devait faire quelque chose de ses mains pour vider un tant soit peu sa rancœur. Quoique, le mot jalousie sonnait plus juste. Lançant des brins d'herbe verte devant lui, le Gryffondor poursuivit, exaspéré : -Et puis, je ne te demande pas de changer, justement ! Je te demande d'être toi même ! Sans jouer le rôle d'une personne que tu n'es pas. Relevant ses yeux caramélisés vers la fine silhouette de la jeune fille, le Rouge & Or se força à adopter une voix provocante, sans cesser de fixer le beau visage de la Selwyn : -A moins que tu n'aies peur de moi. OK, cela pouvait paraître débile, mais cela aurait au moins le mérite de faire réagir Taryn. Et de la faire se montrer sous son véritable jour.
Le coup d’œil que la Bleu & Bronze le poussa à croire que, visiblement, elle semblait opter pour la deuxième hypothèse, soit celle qui disait qu'il était un crétin. Quelle surprise, vraiment... Les prunelles mordorées de Fabian luisaient d'un éclat que la colère rendait dur, et la fureur le faisait crisper les mâchoires, donnant une intensité plus profonde que jamais à son visage. Il avait besoin de dire ce qu'il pensait, lui aussi. -Nan t'es pas douée. Ou alors c'est moi qui suis trop coriace. Le ton sec qu'il adoptait ne lui ressemblait pas. Pas du tout. Ou, plutôt, il changeait de celui, joyeux et pétillant, qui le caractérisait habituellement. Mais l'on ne pouvait pas éternellement rester joyeux et pétillant. Cela aurait juste voulu dire que, lui aussi, ressentait les mêmes émotions que le commun des mortels. Entre autre, la fureur, bien qu'il essaya tant bien que mal de la contrôler.
La réaction de Taryn le prit totalement au dépourvu. C'était pour cela aussi, qu'elle changeait d'Ange : avec la lionne, Fabian pouvait deviner quelles seraient les réactions de la jeune fille, tellement ils se connaissaient bien, mais avec la Selwyn, cela s'avérait être tout autre chose. Elle était bien plus imprévisible. Aussi, quand elle l'écouta parler, tandis qu'il raconter quels étaient ses rêves les plus chers, il se sentit gêné. Que pensait-elle donc, sous ses boucles blondes ? Trouvait elle cela beau, puéril, naïf ? Car, oui, naïf, cela l'était... Mais non. Elle se contenta juste de répondre à sa question, sans faire de commentaire. Et Fabian l'écouta jusqu'au bout. Même si lui ne savait pas masquer la surprise qui déforma momentanément ses traits, même si, au final, son masque de glace finit par tomber, pour laisser place à Taryn. La vraie Taryn. Un court silence s'installa entre les deux adolescents, que le rouquin finit par rompre en se levant. -Ce n'est pas parce que tu penses tes rêves irréalisables que tu n'en as pas. Tout en disant ces mots, le Gryffondor tendit la main à son amie, et l'aida à se relever à son tour. Un instant, il se contenta de lui serrer les doigts dans sa paume, puis, finit par la serrer dans ses bras, contre son torse, doucement. -Tu as de beaux rêves, Tara. L'amour est la plus belle chose qui puisse nous arriver, dans la vie. Tu auras tout ce que tu veux. Tu n'es pas un pion, Tara. Moi, je t'aime. Il la serra plus fort dans ses bras, fermant les yeux cette fois ci. -Je te jure que je ferai tout ce qui est en mon possible pour que tu réalises tes rêves. Je te jure que je ne t'abandonnerai jamais. Je te jure que tu fonderas ta propre famille, que tu traceras ta propre voie. Par amour. Soudainement, il se souvint que la Serdaigle supportait mal les contacts physiques, et le jeune homme se détacha donc maladroitement du corps de la jeune fille, quittant du même coup son doux parfum de menthe et pêche mêlées. S'efforçant de chasser le malaise qui rendait ses joues rouges, Fabian planta son regard dans celui de Taryn, et dit, le plus sérieusement du monde : -Je peux te le jurer. Je peux te le jurer sur le Serment Inviolable. En d'autres circonstances, la situation aurait presque pu être comique. Mais le ton grave du rouquin ôtait tout trait comique au moment qui se déroulait. Il était conscient du danger, mais il était aussi conscient que Taryn avait peur de ce qui l'attendait. Et il était prêt à tout pour la rendre heureuse.
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Mer 1 Juil 2015 - 23:48
TARYN & FABIAN
❝ The First Time ❞
- Parce que ça te fais enrager et que j'adore ça ! répondit Taryn du tac au tac, un sourire amusé sur les lèvres. Comme la plupart des Gryffondor de son espèce, Fabian n'avait pas un très grand sang-froid, il était impulsif et il se laissait guider par ses émotions. Pour Fabian c'était sans doute bien, ça prouvait sans doute qu'on était vivant, qu'on faisait parti du commun des mortels. Taryn, elle, considérait ça comme une faiblesse; du moins c'était ce qu'on lui avait enseigné. Et la jeune fille était certaine que sur ce point, Fabian et elle seraient encore une fois en désaccord, comme d'habitude. Peur de lui ? - Oh Prewett, cesses de raconter des blagues, tu ne ferais pas peur à un première année ! le provoqua t-elle en réponse. La Serdaigle se mordit la lèvre pour ne pas rire dissimulant parfaitement le fait qu'il avait touché juste. Il lui faisait extrêmement peur parce qu'il avait ce pouvoir de la troubler à lui en faire perdre le contrôle. Et elle détestait ça.
- C'est vrai que tu es coriace, accorda t-elle en hochant la tête. Mais franchement, dans ce cas là, je ne dirais pas que c'est une qualité, railla t-elle. Effectivement, le Gryffondor ne lâchait pas prise mais Taryn savait que ce n'était pas bien. C'était quelqu'un de profondément gentil et bon et il méritait une personne comme lui. Une personne qui saurait l'aimer comme il le mérite et non quelqu'un qui lui ferait du mal. C'était pour lui que la jeune fille le poussait à s'éloigner mais inconscient qu'il était, il ne voyait pas le danger. Et ne le comprenait pas. Elle aurait tant voulu le préserver mais on aurait dit qu'il ne demandait que ça, se planter. Il était crétin. Ce qu'elle pensa du se voir comme le nez au milieu de la figure parce que Fabian sembla se renfrogner encore plus ce qui rasséréna encore plus la Serdaigle qui se sentait moins seule à être paumée parmi toutes ces émotions diverses et variées.
Mais le sujet changea rapidement. Les Rêves. Un sujet si abstrait et si réel en même temps. Des rêves, la jeune fille en avait sans oser y croire vraiment. Mais elle aimait ceux de Fabian. Naïf peut être mais c'était un côté qu'elle ne connaissait pas vraiment et qu'elle appréciait. Elle lui parla enfin des siens. Voyager. Entrer au ministère. Se marier par amour. Avoir des enfants et les aimer. Mais ça ne servait à rien d'y songer elle n'était qu'un pion. Si elle se mariait, ce serait pour la famille. Si elle avait des enfants, ce serait par devoir. Si elle avait un métier, ce serait parce que son mari l'avait autorisé. Elle n'avait pas le droit de rêver. Ca lui était interdit. Quand Fabian lui tendit la main pour l'aider à se relever, elle accepta sa main tendue et ... se retrouva pile dans ses bras. Par réflexe elle se tendit. - Tu as de beaux rêves, Tara. L'amour est la plus belle chose qui puisse nous arriver, dans la vie. Tu auras tout ce que tu veux. Tu n'es pas un pion, Tara. Moi, je t'aime. La jeune femme se raidit un peu plus puis elle fini par se détendre contre lui. Elle ferma les yeux et s'accrocha à lui, tremblante. Elle entendait sa voix grave et chaude, ses mots doux qui la poussait à y croire un peu, à y croire encore. Dans ses bras, elle avait l'impression de ne pas être seule, d'être aimée et en sécurité. Puis soudain il la lâcha et elle se retrouva de nouveau seule. Elle eu froid. Elle avait envie de pleurer. - Je peux te le jurer. Je peux te le jurer sur le Serment Inviolable. Interdit, sous le choc, Taryn regarda Fabian, ses yeux d'azur écarquillés de surprise. - T'es complètement fou ! souffla t-elle. Et puis soudain, elle craqua. Plaquant la main sur sa bouche elle ne put retenir les larmes qui jaillirent hors de ses yeux bleus. Les sanglots arrivèrent juste derrière. Elle tenta de les maîtriser, reculant et secouant la tête incapable de retenir tout ce trop plein d'émotions qui la surprenait et qu'elle n'arrivait plus à maîtriser. C'était trop. Elle le vit s'approcher d'elle mais elle recula brusquement, jusqu'à se cogner contre le tronc de l'arbre. Elle se laissa glisser au sol, enfouissant son visage dans ses mains et se mettant à pleurer.
Taryn ne pleurait jamais. Elle n'avait pas versé de larmes depuis l'âge de huit ans. On lui avait apprit que pleurer était une faiblesse et qu'elle ne pouvait pas se montrer faible mais là, c'était plus fort qu'elle. Fabian faisait ressortir en elle, tout ce qu'elle tentait de dissimuler au reste du monde et surtout, tout ce qu'elle tentait d'enfouir en elle. Elle sentit qu'on l'étreignait et elle se laissa aller contre le jeune homme sans s'arrêter de pleurer. - T'es fou, t'es complètement fou, murmurait-elle en boucle, blottie contre le jeune homme. Elle n'aurait pas du trouver ça si rassurant, elle n'aurait même pas du apprécier, après tout, il avait déjà une copine, mais elle ne voulait plus bouger. Elle était tellement bien dans ses bras. Ses pleurs finirent par se tarirent et elle resta là, contre le jeune homme. Elle ne devrait pas se conduire ainsi, elle était une Selwyn mais là franchement, pour une fois ... elle n'en n'avait strictement rien à faire.
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Jeu 2 Juil 2015 - 19:46
Décidemment, il fallait vraiment croire que faire enrager Fabian amusait Taryn au plus haut point ! D'ailleurs, cela l'avait amusé, lui aussi, il ne pouvait le nier, mais il ne l'avait pas fait tourner en bourrique aussi longtemps, et encore moins sur un sujet de conversation aussi sérieux. - Sans blague, je n'avais pas remarqué ! Comment donc pouvait-elle garder un tel sang froid alors que lui même se sentait bouillir intérieurement ? Certes, il avait toujours été impulsif, et les Serdaigle au contraire, se voyaient réputés comme "froids" aux yeux des autres, mais une telle impassibilité relevait tout bonnement de l'exploit. - Je ne vois pas où est l'intérêt de faire peur à un première année, de toutes façons. Vexé, une nouvelle fois, par le rire de la Selwyn, le rouquin jeta une poignée d'herbes vertes à ses pieds, la mâchoire si crispée qu'elle en devenait douloureuse. Au fond, pourquoi s'acharnait-il donc à rester avec elle ? Elle lui faisait pourtant bien comprendre qu'elle n'avait pas besoin de sa compagnie... Alors, à quoi bon s'acharner ? Et surtout, pourquoi l'attirait-elle tant, bon sang ?! Car oui, il y avait aussi de l'attirance, dans le méli-mélo de ses émotions. Une attirance qui l'exaspérait plus qu'autre chose, mais qui, en plus, lui faisait peur et l'intriguait. Le flot d'émotions que la Serdaigle pouvait faire ressentir au jeune homme était tout simplement fou...
Le ton railleur qu'adoptait Taryn donnait à Fabian l'impression qu'elle cherchait à cacher ses véritables pensées, -comme elle cherchait à le faire depuis le début, bien sûr- mais que sa détermination commençait à s'effriter. Désormais, elle tentait de le blesser et, par conséquent, perdait peu à peu le contrôle de ses sentiments, auparavant imperturbables d'apparence. - Qu'est ce que tu veux ! Il faut croire que je n'ai que des défauts ! Tout le monde n'est pas aussi parfait que toi, apparemment. Ses mots étaient durs, le Prewett en avait bien conscience, mais il en avait plus qu'assez de se laisser marcher sur les pieds sans répondre. Et puis, la perfection, c'était l'image que la jeune fille voulait montrer lorsque l'on parlait d'elle, non ? Alors, qu'est ce que cela pouvait lui faire, si elle était si géniale que ça ? Même si Taryn avait déjà révélé à Fabian qu'elle ne se trouvait au contraire que bourrée de défauts... Malgré tout, lui continuait à la voir comme exceptionnelle, sans qu'il ne sache néanmoins dire pourquoi. Cette fille l'influençait réellement, mais il ne savait pas trop en quoi. Etait ce bien, mal ? Franchement, il n'en savait rien. Rien du tout.
Pourtant, quand le sujet de leur "conversation" dériva sur les rêves de chacun, l'adolescent sentit sa frustration s'effriter, fondre comme neige au soleil. Et disparaître complètement lorsqu'il se retrouva debout, le corps de la Serdaigle serré contre lui. Curieusement, toutes les sensations alentours lui parurent alors plus vives : le bruissement des feuilles, le chant des oiseaux, le clapotis de l'eau, la chaleur du soleil, l'ombre des arbres... Et, surtout, Taryn, blottie entre ses bras. Elle paraissait frêle ainsi, ce qui était étrange. Pour Fabian, la Selwyn était l'image même d'une tigresse, aussi, la voir ainsi, si vulnérable, perdue contre son torse... Il pouvait sentir ses muscles se crisper tandis qu'il parlait, puis se détendre petit à petit, se laisser aller. Il pouvait sentir ses boucles blondes lui chatouiller le nez, la douceur de sa peau sous ses doigts, le parfum de pêche et de menthe qui émanait de son être. Il percevait tous ces détails plus nettement que jamais, mais ne cessait pas de parler pour autant, adoptant une attitude presque reposante. Jusqu'à ce qu'il se décide à la lâcher. Un vide immense se creusa alors en lui, et, pour la première fois de la journée, Fabian eut froid, comme si on venait de lui ôter toute source de chaleur, et qu'il se retrouvait sans défense au centre d'une terre inconnue. Mais la réaction de Taryn acheva de le perturber. La jeune fille se mit à pleurer. Les sanglots qui l'agitaient étaient si violents qu'ils secouaient son corps fin, comme si elle tremblait. Aussitôt, le Rouge & Or fit un pas en avant, tendit le bras vers elle, mais la Serdaigle recula si brusquement qu'elle heurta le tronc tout proche et s'écroula dans l'herbe, tremblante. Ses doigts fins se collèrent sur ses grands yeux bleus, et elle pleura, pleura et pleura encore, laissant un Gryffondor totalement déboussolé.
Enfin, le Prewett se décida. Doucement, il s'approcha de Taryn et la serra à nouveau contre lui, tendrement, en la berçant contre son torse. Il lui caressa délicatement les cheveux, sans cesser de la bercer, encore et encore, sans savoir que dire. Dans certains cas, le silence s'avérait être la meilleure solution, comme le lui avait appris sa Mère. La phrase que la jeune fille murmurait en boucle arracha néanmoins un sourire au jeune homme, qui resserra légèrement son étreinte. - Oui, je suis fou. Mais il faudra bien que tu t'y habitues, Tara. Parce que je ne te laisserai plus jamais. Il stoppa un instant son doux "va et vient" et releva le menton de l'adolescente entre ses doigts chauds, plantant ses yeux caramélisés dans les siens. Et il s'y perdit. Littéralement. Il n'y avait qu'elle et lui, seuls au bord du Lac, et les lèvres d'apparence si douces que la jeune fille semblait lui tendre. - Je suis fou de toi, Tara... Il s'arrêta brutalement, prenant conscience de ce qu'il s'apprêtait à faire, et se figea, mort de honte. Allait il vraiment s'apprêter à embrasser cette fille ? Cette fille qui n'était pas Ange ? Pourtant, il le voulait. Là, maintenant, tout de suite. - Je... je suis désolé, je ne veux pas, on... Tu... Il se redressa, la tête entre les mains. Mais quel salaud il faisait ! Non seulement, il s'apprêtait à tromper Ange, mais en plus, il profitait de la faiblesse de Taryn ! Quelle ordure... Ses joues avaient désormais viré au rouge pivoine. Il s'efforçait de se dire qu'il avait juste, l'espace d'un instant, prit Taryn pour Ange, qu'il s'était laissé aller à ses souvenirs. Mais non. Ange, malgré les sentiments qu'il ressentait à son égard, ne lui avait jamais inspiré de telles émotions, un tel mélange entre l'attirance, la passion, l'envie, mais aussi, quand Taryn s'y mettait, la colère ou l'incompréhension. - Ecoute, je ne voulais pas... C'est pas ce que tu crois. Et que croyait-elle au juste ? Fabian n'en savait strictement rien, et n'était sûr de vouloir le savoir. - Je suis avec Ange, tu as... ta vie, je me suis comporté comme un crétin. Pardonne moi. Agrippant sa veste qui était resté par terre, les joues toujours aussi rouges, Fabian se redressa, honteux. - Je crois qu'il vaut mieux que j'y aille. Tu es une fille géniale, Tara, n'oublie jamais ça. Tu réussiras tous tes rêves, je te le promets. Et lâche en plus de ça. Il suffisait qu'il fasse un pas de travers pour qu'il prenne la fuite. Le cœur battant la chamade, Fabian tenta de se relever, mais sentit une main lui serrer doucement le poignet, ce qui le retint aussitôt, le laissant là, immobile, le cœur battant, à attendre la suite.
Rp :
Si cela te parait trop précipité, y a pas de soucis je peux éditer le msg ! et si tu préfères que Taryn laisse partir Fab sans le retenir, pas de soucis non plus J'ai vu "The first time" aujourd'hui, je crois que ça m'a trop inspiré pour le côté "précipité" x) Par contre, faudra qu'on se fasse bientôt un Rp où Fab annonce à Ange qu'il préfère mettre un terme à leur relation aussi... Même si on pourra s'en faire d'autres où ils sont toujours en couple avant Bisous !
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Dim 5 Juil 2015 - 17:00
TARYN & FABIAN
❝ The First Time ❞
Taryn se mordait la lèvre inférieure pour ne pas rire. Fabian fulminait littéralement et ça la faisait bien marrer. Il tentait de la piquer, de la provoquer et n'obtenait d'elle que des sourires et des regards moqueurs qui lui montrait bien qu'il ne faisait absolument pas mouche avec elle. Et ça avait l'air de l'agacer cordialement. Elle, elle s'amusait bien. Elle avait été élevée dans un monde où le moindre faux pas pouvait provoquer une catastrophe et où justement, les autres les provoquaient pour les pousser au désastre. Elle avait apprit très tôt à ne pas répondre aux remarques, à sourire quand on la provoquait, à rester indifférente. Peu de choses arrivaient à la toucher. Et Fabian n'arrivait pas à la cheville des détracteurs qu'elle avait put rencontrer dans son enfance. - Tu comptes te reconvertir en jardi-mage ? lança la jeune femme moqueuse en désignant les touffes d'herbes manquantes tout autour de Fabian. Elle avait une lueur amusé dans les yeux et un sourire moqueur sur les lèvres. Il démarrait trop vite s'en était presque pas drôle. Presque.
- Qu'est ce que tu veux ! Il faut croire que je n'ai que des défauts ! Tout le monde n'est pas aussi parfait que toi, apparemment, cracha Fabian, furieux. Encore une fois, Taryn lui offrit un sourire moqueur sans lui montrer que pour une fois, sa remarque l'avait touchée. - Evidemment, sinon je ne pourrais pas m'amuser, rétorqua t-elle très bonne dissimulatrice. Elle avait apprit avec les meilleurs. Même ses frères étaient moins doués qu'elle dans l'art de la dissimulation et de la manipulation. Elle aurait pu atterrir à Serpentard. Quand elle avait atterri à Serdaigle, elle en aurait pleuré. Elle avait eu tellement peur de décevoir son père mais il l'avait très vite rassuré. Bon, elle savait que le fait que Serdaigle soit rempli de sang impur le dérangeait mais elle fréquentait plus les sang-pur, il la connaissait, il savait comment était sa fille.
Seulement voilà, la conversation dériva sur quelque chose de plus sérieux, de plus profond et la carapace de Taryn ne résista pas longtemps aux assauts de la "tornade Fabian" comme elle l'appelait. Au contraire elle fini par lui avouer ce qu'elle avait de plus cher au monde, des rêves qu'elle se forçait à abandonner, à enfouir au plus profond d'elle même parce qu'elle savait qu'ils n'étaient pas réalisables pour la plupart. Elle espérait seulement qu'elle se marierait au moins avec quelqu'un qu'elle appréciait un minimum. Elle ne voulait pas devenir comme la plupart des couples comme les Black ou les Lestrange ou d'autres. Ses parents a elle n'avaient peut être pas fait un mariage d'amour mais ils étaient amis à la base et aujourd'hui il y avait quelque chose entre eux. Taryn savait que si elle disait à voix haute qu'ils s'aimaient, tous les deux le nieraient. Pour eux l'amour était une faiblesse. Mais elle, elle savait ses parents se vouaient une sincère affection et même plus. Mais c'était tabou dans leur monde. Et elle même ne savait pas à quoi s'attendre. Et quand Fabian lui promit, lui jura même, qu'un jour, elle serait heureuse alors, elle explosa. En larmes. C'était chose rare, Taryn pleurait rarement voire quasiment jamais mais là c'était trop d'un coup, la pression était trop forte, elle craquait. Quand Fabian s'approcha une fois elle le repoussa, butant contre le tronc, se laissant glisser sur le sol. Mais quand il revint pour la blottir contre lui, elle se laissa faire, son corps fin secoué de sanglots. - Oui, je suis fou. Mais il faudra bien que tu t'y habitues, Tara. Parce que je ne te laisserai plus jamais. Je suis fou de toi, Tara... murmura Fabian. Taryn plongea ses prunelles azur, dans celles, caramel, du jeune homme et cessa de respirer. Personne ne lui avait jamais dit ça. Son seul regard suffisait à la réchauffer toute entière. Ses larmes cessèrent de couler, elle était ailleurs, dans un autre monde. Les lèvres de Fabian s'approchèrent des siennes mais elle ne savait pas si c'était une bonne idée ou pas. Après tout, il avait une copine et elle était ... elle. Pourtant, son corps la poussait contre lui, son coeur battait à tout rompre, prenant peu à peu le pas sur son esprit, elle se laissa aller contre lui et ...
Il s'éloigna brutalement. Et alors là, elle ne comprit absolument rien de ce qui se passa ensuite, tout fut bien trop rapide pour son cerveau encore engourdi. Il s'excusa. Se releva. S'excusa encore. Se justifia. Mais elle ne comprit pas la moitié de ses paroles encore trop perturbée par tout ça. Par contre elle le vit partir. Tournant la tête elle se redressa rapidement et attrapa avec douceur le poignet du jeune homme. Il se tourna vers elle et elle plongea une nouvelle fois dans ses yeux caramel qu'elle aimait tant. Elle y lu tant de choses. De l'espoir, de la chaleur, de l'amour ... Elle ne comprenait pas. Ne comprenait plus. Mais elle savait qu'il ne fallait pas qu'elle le laisse partir comme ça. Posant sa main sur sa joue, elle se leva sur la pointe des pieds - il était plus grand qu'elle - et déposa un baiser ... à la commissure de ses lèvres. - Ange a énormément de chance de t'avoir. Tu es un garçon assez exceptionnel en ton genre, fit-elle avec douceur en souriant légèrement. Puis elle sécha ses larmes, attrapa son sac et parti. Elle avait eu assez d'émotions pour la journée et même pour la semaine entière.
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Sujet: Re: Fab&Tara - The First Time Sam 11 Juil 2015 - 18:05
Fabian était désormais assis au milieu d'une terre fraîche, son jean recouvert de brins d'herbes bien verte. Il ne restait plus rien à arracher autour de lui, maintenant. Ou alors, il lui fallait se lever. Ce qui ne ferait, sans aucun doute, que raviver l'amusement déjà grand de Taryn, qui semblait bien s'amuser, elle au moins. - Non, désolé, jardi-mage c'est pas pour moi. J'ai pas l'impression d'être très doué. Tu voudrais pas me donner des cours, toi qui excelle dans tout ce que tu fais ? Il n'existait aucun rapport entre le fait de devenir jardi-mage et la volonté de Taryn de réussir tout ce qu'elle entreprenait, mais Fabian était bien trop aigri pour faire le rapprochement. Et tous les moyens s'avéraient bons pour revenir sur le sujet de conversation que la Selwyn s'échinait à contourner depuis un petit moment. Mais le pire, c'est qu'il réussissait toujours à la faire rire, même en essayant de paraître méchant. Il était vrai qu'il ne s'était jamais vraiment révélé bon dans ce domaine, mais enfin, cela avait de quoi vexer le rouquin. A croire que l'adolescente riait plus lorsqu'il se mettait en colère que lorsqu'il tentait l'une des blagues qui lui valaient tant de succès auprès des autres Gryffondor. Cette fille restait, malgré leur "amitié", un véritable mystère pour le Prewett, et ce dernier se demandait si il réussirait à le faire tomber un jour...
Le sourire moqueur que lui décocha Taryn donna un drôle d'effet à Fabian. A croire que la Serdaigle s'avérait insensible, que ce soit aux remarques du rouquin aussi bien que pour le reste. Toutefois, l'étincelle qui éclaira momentanément les yeux glacés de la Selwyn laissa passer le doute dans le cœur du lion. Était elle encore amusée, indifférente, ou, au contraire, blessée au plus profond d'elle même ? - T'amuser à quoi ? A blesser tous les gens qui essayent de t'aimer ? C'est ça, ta façon de t'amuser ? Si c'était cela... Fabian préférait s'en aller. Arrêter tout, tout de suite. Les personnes comme ça s'avéraient -il l'avait bien assez constaté- irrécupérables en général. En plus d'être cruelles. Sauf qu'il savait très bien que Taryn n'était pas ce style de personne. Elle tentait de le faire fuir parce qu'elle avait peur de lui. Et ce quoi qu'elle en dise. Mais Fabian était déterminé à ce qu'elle surmonte cette peur aussi bien que lui l'était à briser les barrières que la jeune fille s'appliquait à installer entre eux. A n'importe quel prix. Taryn avait certainement raison, au final. Peut être bien qu'il était un crétin fini en plus d'être masochiste. Mais, sincèrement, il s'en moquait. Il était lui même, lui au moins. Cette seule chose comptait.
Pourtant, tout se précipita lorsque le sujet de conservation dériva et que la Selwyn, enfin, finit par se livrer. Ou plutôt, se délivrer de l'étau insoutenable qui enserrait ses rêves, et ce depuis sa naissance. Mais Fabian ne s'attendait pas à ce que cette délivrance se fasse aussi violemment. Les larmes qui roulaient sur les joues de Taryn lui brisaient le cœur, lui donnait le sentiment d'être plus faible que jamais. Et cette impuissance le rendait fou. A croire que la douleur de la Serdaigle était aussi la sienne, qu'elle lui tordait les tripes aussi sûrement qui si c'était lui qui se trouvait là, adossé à un arbre, au milieu de l'herbe haute et verte. Le jeune homme n'avait jamais vraiment su comment s'y prendre pour réconforter les personnes qu'il aimait. Seulement, Taryn avait besoin de quelqu'un, là. Maintenant. Alors, il fit ce que son instinct lui disait de faire, il la prit dans ses bras. Elle paraissait si faible ainsi, tremblante et petite, perdue entre l'espace des bras puissants du rouquin, qui tranchaient avec la silhouette menue de la Bleu & Bronze. Taryn était recroquevillée contre le torse du rouquin, et ses larmes maculaient le tissu noir du tee-shirt du jeune homme mais ce dernier s'en moquait. Il ne restait plus qu'eux, seuls au bord du Lac qui continuait à clapoter doucement, et dont les eaux luisaient de mille éclats sous la lumière du soleil. Seuls face à la vie. Avec la Selwyn, le rouquin ne maîtrisait plus rien, il se laissait aller aux millier d'émotions qui l'assaillaient comme elles se présentaient, mais lorsque Taryn plongea ses prunelles azures dans les siennes, les yeux brillants d'espoir, toutes ses résolutions s'envolèrent. Il n'y avait plus qu'elle, que ce soit dans son esprit, devant lui, ou dans son cœur. Il n'y avait qu'elle est ses yeux brillants, de larmes, certes, mais d'un million d'autres choses qu'il ne parvenait pas à saisir. Qu'il ne parvenait pas à saisir parce qu'il ressentait exactement la même chose. Ce ne fut que lorsque le souffle parfumé de la jeune fille effleura ses lèvres déjà trop proches que Fabian se ressaisit brusquement, brisant du même coup le moment d'intimité qui venait de naître entre eux. Alors il se répandit en excuses, ne cessant de se trouver plus minable que jamais dès qu'un mot franchissait ses lèvres. Minable vis à vis d'Ange, mais aussi de Taryn. Laquelle l'empêcha d'ailleurs de partir en lui saisissant délicatement le poignet. Il se figea, sentit ses muscles se tendre sous son tee-shirt noir, mais tourna tout de même légèrement la tête. Les doigts de la Serdaigle s'attardèrent momentanément sur sa joue, et Fabian se retourna cette fois complètement, rassemblant tout le courage qui lui restait pour planter son regard dans celui de la Bleu & Bronze, sans se détourner. Alors, elle fit quelque chose qui le prit complètement au dépourvu. Elle se hissa sur la pointe des pieds et l'embrassa. Juste à la commissure de ses lèvres. - Taryn. Il ne voulait pas qu'elle parte. Pas tout de suite. Pas en le laissant dans son labyrinthe d'incertitude. Surtout qu'il ne comprenait pas sa dernière phrase. De la chance de l'avoir ? Un garçon exceptionnel ? Si s'apprêter à tromper sa petite amie en laissant place à ses pulsions faisait de lui un être exceptionnel, alors la pire des ordures s'avérait extraordinaire. Ou alors, il aurait aimé savoir de quel ''genre'' de garçon Taryn parlait. Pourtant, malgré l'envie qu'il ressentait de la retenir, il n'en fit rien. Il lui laissa le temps de s'arrêter, sans pour autant se retourner, et poursuivit. - Donne toi une chance, Taryn. Comme tu m'as laissé la mienne. Elle ne répondit pas. Qu'y avait il à répondre, de toutes façons ? Fabian regarda la jeune fille s'éloigner, immobile face au Lac, avant de se retourner vers l'eau qui scintillait sous ses pieds. Pour la première fois de sa vie, le Gryffondor avait envie de rester seul. Complètement seul.