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tu me reviens le sourire invincible, ton sourire est terrible - bekka.

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MessageSujet: tu me reviens le sourire invincible, ton sourire est terrible - bekka. tu me reviens le sourire invincible, ton sourire est terrible - bekka. 129196351Jeu 11 Juin 2015 - 15:16

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tu me reviens le sourire invincible,
ton sourire est terrible.


La fin de l'année approchait lentement, et l'ambiance paraissait enjouée, les rires se bousculant sur les murs du château, les anxieux révisant sans relâche leurs examens sans discontinuer, bien que distraits par le soleil brillant au dehors. Quant à lui, Ebenezer se montrait passif, le week-end venait de commencer et il n'avait strictement pas bougé de son dortoir, à part pour jouer une partie ou deux aux échecs version sorcier avec Desiderius qui le lui avait demandé à plusieurs reprises, et les deux fois, peu concentré par ce qu'il faisait, il avait perdu. Mauvais joueur, il avait fini par abandonner rapidement, un mal de tête affreux lui lancinant le crâne, Desiderius avait cru à une excuse douteuse pour qu'il s'échappe et avait rit. Mais ce n'était vraiment pas le cas, même s'il était content de ne plus prendre le risque de perdre, il dormait peu et mal, alors son manque de sommeil en plus de se remarquer sur sa mine livide et cireuse, lui provoquait d'horribles maux de tête dont il ne parvenait pas à se débarrasser, même à l'aide de quelques potions puant l'haleine de goule. Il ne souhaitait de toute façon pas s'infliger ça, déjà que son humeur n'était pas aux beaux fixes ça n'aurait fait qu'accentuer son comportement d'ogre mal léché. Alors, il avait fini par s'enfermer dans son dortoir, les rideaux clos ne laissant filtrer aucune once de lumière, et il s'était allongé sur son lit, le bras posé sur ses yeux endoloris et brillants. Cependant, le jeune homme ne parvenait ni à se reposer, ni à arrêter de penser. La lettre qu'il avait reçu de son père le travaillait et il l'avait lue et relue des dizaines de fois afin d'être sur d'avoir tout correctement assimilé, mais ce n'était pas bien compliqué, tout était clair. Si bien qu'il l'avait retenue dans son intégralité sans même le vouloir, les mots se mélangeaient dans sa tête sans qu'il ne puisse les stopper. Et puis les rires, les cris qui régnaient en maître dans la salle commune, il n'en pouvait plus, il ne les supportait plus, il voulait retrouver son manoir, sa tranquillité et son confort de petit garçon qui avait toujours eu ce qu'il souhaitait, à qui rien ni personne n'avait jamais résisté. Mais les mots, les mots étaient encore là, bien présent, sur ce parchemin au fond d'un tiroir de sa table de chevet, dans sa tête, dans son corps, ils l'habitaient et il savait très bien qu'il allait falloir agir, il avait déjà fait beaucoup de chemin pour parvenir à la situation dans laquelle il se trouvait aujourd'hui et il ne pouvait plus reculer, de toute façon il n'en avait pas la moindre envie. Et même si cela avait été le cas, il n'aurait pas pu. Après tout, c'était ce à quoi il avait travaillé pendant des années avec papa Alford qui s'écroulerait s'il n'allait pas jusqu'au bout. Ils avaient tout deux géré ça d'une main de maître. Ils étaient doués. Pourtant, les mots étaient encore là, bien présents. La lettre était courte, mais elle était concise.

Ebenezer Maddox Alford,
Tu es un sombre idiot. Il est grand temps que les choses s’accélèrent un peu.
Ne réponds pas à cette missive tant que tu ne sera pas décidé à agir et à voir les choses avec des yeux plus perçants.

Il n'y avait pas de signature, ni un bonjour, ni même un mot cordial. Il n'y avait rien du tout, juste un grand parchemin presque vide agrémenter d'une petite décoration froide rédigée à l'encre noir. Il s'avait son paternel relativement énervé, presque tendu. Mais même si cela n'avait pas été le cas il n'aurait pas non plus espéré un peu plus de cordialité. Il ne l'avait jamais traité avec condescendance et il ne le ferait surement jamais, même dans une humeur un peu plus positive. Tout ce qu'il souhaitait, c'était que l'on fasse ce qu'il ordonnait. Et voilà des années qu'ils pensaient tout deux au même objectif. Qu'Ebenezer épouse la fille Lestrange, la fille chérie, la magnifique et dangereuse par sa beauté Rebekka Lestrange. Et qu'elle finisse enfin par porter le doux nom Alford, réunissant à jamais leur famille respective sur le même arbre généalogique, accentuant la puissance montante de leurs noms. Ebenezer était déjà parvenu à la séduire bien qu'elle ne manquait pas de prétendants, cependant leurs parents se côtoyaient bien souvent dans les dîners mondains sorciers, parfois l'été autour d'un repas entre relation, en apparence entre amis. Il fallait dire que le jeune homme avait été immédiatement séduit par la beauté pulpeuse de sa belle, même lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant, elle avait toujours eu dans le regard une étincelle séductrice, elle n'avait jamais été aussi innocente qu'elle paraissait l'être entre ses frères. Les véritables hommes de sa vie. Mais Ebenezer était parvenu à faire sa place dans le cœur de Bekka, il savait qu'il y tenait aujourd'hui une place importante, mais leur choix ne pouvait être officiel s'ils n'en obtenaient pas l'autorisation. Autrement, il savait que Monsieur Lestrange accepterait, il apercevait les sentiments de sa douce enfant à l'égard du jeune homme, et il savait que les prétendants de sang pur ne manquaient pas, alors elle avait en apparence son mot à dire quant au physique de son futur époux, peut-être n'est-ce que cela. Et puis, il fallait dire que Alford junior était un bon parti, il hériterait d'une fortune considérable et saurait la gérer afin que son amour ne manque de rien. De plus, c'était un sang pur, un jeune homme bien sous toutes les coutures en somme, et si en plus il plaisait à Bekka tout se coordonnait parfaitement. Ils formeraient le couple parfait, ils l'étaient déjà à Poudlard, il fallait qu'ils deviennent les fiancés que tout le monde envieraient, puis il feraient le mariage le plus coûteux et le plus beau de l'année. Tout dans leur jolie vie serait programmé, ne laissant aucune place à imprévisible que pourraient jeter les coups du sort sur eux.

Plus il pensait, plus son mal de tête s'accentuait. Il savait que bientôt il devrait agir, et il n'avait plus peur. Cela devait se passer comme ça et ça se passerait comme tout avait été prévu. Le visage toujours enfoui sous son bras afin de se trouver dans un noir assoupissant, il ne trouvait toujours pas le sommeil. Lorsque soudain la porte de son dortoir claqua derrière une personne qui venait de pénétrer dans la chaleur oppressante de la pièce sombre. Instinctivement le jeune homme retira le bras qu'il avait posé sur son visage, afin d'y voir un peu plus clair, mes ses yeux ne parvenaient pas rapidement à s'habituer au noir qui baignait le dortoir. Il entendit des pas se rapprocher lentement. C'était son jour aujourd'hui, lui qui avait décidé d'être tranquille il fallait toujours que l'on vienne le déranger lorsque qu'il avait l'humeur sinistre et après on osait dire qu'il n'était pas accueillant. Le comble. Il entendit les pas se rapprocher encore. Et les rideaux furent tirés de moitié.



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MessageSujet: Re: tu me reviens le sourire invincible, ton sourire est terrible - bekka. tu me reviens le sourire invincible, ton sourire est terrible - bekka. 129196351Ven 12 Juin 2015 - 15:36



EBENEZER & REBEKKA
❝ tu me reviens le sourire invincible,
ton sourire est terrible ❞


C'en était trop. Rebekka se redressa soudain en lâchant un soupir excédé et repoussa ses notes de Sortilèges. Ou plutôt, si l'on voulait faire preuve de précision, les notes de Sortilèges de Morag, recopiées par Morag, et gracieusement offertes à la benjamine Lestrange. Laquelle, comme de bien entendu, n'avait pas spécialement pour habitude d'écouter en classe, si bien qu'à trois semaines des BUSES, elle découvrait pour la première fois la teneur exacte du cours du Professeur Flitwick. Et ça n'était pas spécialement pour lui plaire. Si la jeune fille se révélait assez douée en pratique — sa famille n'était pas spécialement connue pour être novice en magie d'aucune sorte —, en revanche, elle avait la théorie en horreur. Et la théorie de l'attraction, autrement dit les différents moyens d'attirer à soi un objet convoité, elle s'en fichait comme de la Première Guerre des Trolls. Au moins. A côté d'elle, Morag cilla au brusque mouvement d'humeur de sa compagne, mais ne pipa mot et continua de travailler en voyant que Bekka ne semblait pas vouloir partager avec elle la raison de ce sursaut. La jeune Lestrange cherchait en effet du regard une autre source de distraction — elle avait besoin de se changer les idées. Ces BUSES de malheur accaparaient bien malgré elle tout son temps, ce qui la désespérait. Plongée dans ses affreux grimoires et les élégantes notes de Morag, elle voyait moins Fluvia, laquelle, heureuse Sixième Année, n'avait aucun autre concours à passer que celui du bronzage le plus uniforme de l'école. Et l'héritière Avery y travaillait avec une application aussi louable que déprimante, passant autant de temps dans le parc, à profiter du début de la saison estivale, que Bekka n'en passait à la bibliothèque, à rester aussi désespérément blanche que la l'oie Moon.Le regard de givre de la benjamine Lestrange fit une nouvelle fois le tour de la salle commune des Verts, sans parvenir à s'arrêter sur un visage tolérable. Car elle les connaissait tous, les visages de la salle commune des Verts, naturellement. Du moins, ceux qui méritaient qu'on s'y intéresse, ou plus précisément encore, ceux dont le nom de famille méritait que l'on mette un visage dessus. Ceux-là, Rebekka les connaissait tous. Mais force lui étaient de constater que soit ils n'étaient pas là, soit ils étaient plongés dans leurs travaux respectifs comme elle l'était quelques secondes plus tôt. La jeune fille hésita un instant à arracher Julius de ses parchemins, avant de se raviser. Elle pouvait mieux faire. Il y avait toujours mieux à faire, même si comparé au sortilège d'attraction, tout était mieux à faire. C'est à cet instant que le visage d'Ebenezer s'imposa dans son esprit : où était-il donc, son Tout à elle ?

Le jeune homme qui faisait battre son coeur malade ne savait pas que Rebekka l'appelait ainsi en son for intérieur. Mais comment pouvait-elle seulement l'appeler, si ce n'est comme cet adjectif indéfini qui définissait et régissait son existence entière ? C'était une question rhétorique à laquelle la jeune fille n'avait pas envie de réfléchir. Ce qu'elle désirait, à cet instant précis, c'était de trouver l'élu de son coeur, où qu'il soit dans le Château ou en-dehors.
— Dis-moi, tu sais où est Ebenezer ? demanda-t-elle finalement à Morag en posant sa main au beau milieu du paragraphe que la rouquine lisait pour mieux attirer son attention. Car la jeune Moon n'était pas seulement son cartable et sa plume, c'était aussi ses yeux, quand elle-même regardait ailleurs.
— Je l'ai vu tout à l'heure qui jouait aux échecs avec Desiderius Selwyn, lui répondit immédiatement l'aimable créature, avant de froncer les sourcils, mais à présent je ne sais pas. Je ne crois pas l'avoir vu sortir.
Rebekka fit claquer sa langue contre son palais avec désapprobation, comme si Morag avait failli à sa mission de surveillance. Elle ne savait pas ? Elle ne croyait pas ? Et qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir faire de ces informations bancales pour retrouver Ebenezer, maintenant ?
— Je vois, on dirait bien que je vais devoir me débrouiller, conclut-elle d'une voix cassante en ignorant royalement les excuses catastrophées de Morag, qui lui proposait précipitamment de venir avec elle pour l'aider à le trouver, non, non, tu sembles plus intéressée par tes petits sortilèges, grand bien te fasse !
Et sur cette féroce conclusion, la jeune Lestrange se leva et s'éloigna de quelques pas. Elle avait tout de même une information à sa disposition : Morag n'avait pas vu Ebenezer sortir. Cela pouvait donc raisonnablement laisser entendre qu'Ebenezer était toujours dans le repaire des Verts — la jeune Moon avait une vue très aiguisée, quand elle le voulait. Rebekka décida donc d'aller, au cas où, vérifier si son aimé ne se trouvait pas dans son dortoir.

Rebekka poussa sans trop de soin la porte qui menait à la chambre qu'Ebenezer partageait avec ses camarades, et fut surprise du noir qui y régnait. Déjà que les cachots n'étaient pas particulièrement réputés pour leur luminosité... La jeune fille s'apprêtait à refermer la porte, convaincue que l'élu de son coeur ne s'y trouvait pas, lorsqu'elle remarqua que les rideaux de son lit étaient tirés. C'était curieux. Suffisamment curieux pour que Rebekka se décide à entrer et laisse avec indifférence la porte claquer bruyamment dans son dos, occupée comme elle l'était à laisser ses yeux s'adapter à l'obscurité. Une seconde plus tard, c'était chose faite, et elle s'approcha du baldaquin d'Ebenezer, laissant ses doigts glisser sur le velours vert qui dissimulait le lit du Serpentard, puis trouver la faille qui séparait les deux rideaux, qu'elle écarta lentement l'un de l'autre. Elle identifia confusément une forme  immobile étendue sur les draps blancs. Sans réfléchir, et sans même savoir s'il s'agissait bien d'Ebenezer, Rebekka tendit la main jusqu'à pouvoir toucher la joue du jeune homme — ne risquait-elle pas de le réveiller si elle prenait la parole ?


Dernière édition par Rebekka H. Lestrange le Dim 13 Déc 2015 - 12:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: tu me reviens le sourire invincible, ton sourire est terrible - bekka. tu me reviens le sourire invincible, ton sourire est terrible - bekka. 129196351Mer 9 Déc 2015 - 18:53

Voilà des heures que la migraine lui lancinait le crâne, comme une perceuse qui ne parvenait pas encore à atteindre le cerveau, mais qui persistait encore et encore. Chez lui, c'était relativement fréquent, en général il s'allongeait dans le noir et avalait une potion et cela passait. En général tout du moins. Parce qu'aujourd'hui ce n'était pas le cas, et plus il s'énervait, plus il souffrait. C'était un cercle vicieux et il n'en sortirait pas avant de s'être profondément endormi. Et ça non plus, ce n'était pas dans les habitudes d'Ebenezer, il dormait toujours un œil ouvert, au cas où, et les ronflements de ses camarades de chambre l’agaçaient au plus haut point. C'était aussi une des raison pour lesquelles il n'aimait pas particulièrement vivre au château. Il y préférait largement le manoir de sa famille, les pièces y étaient disproportionnés et les bruits collatéraux ne parvenaient que rarement à ses oreilles lorsqu'il se trouvait dans sa chambre à l'étage. Mais là, il n'y avait personne, il était seul, absolument seul, mais ses oreilles bourdonnaient, il ne parvenait pas à trouver le sommeil, ni même à réfléchir de façon rationnelle. Il savait bien que son père avait raison, qu'il devait faire avancer les choses plus rapidement avec Bekka, même si cela faisait un moment qu'ils étaient ensemble. Mais rien n'était encore véritablement officiel au sein de leurs familles respectives. Et jusque là, il s'en était amplement contenté. La peur de réellement s'engager, le poussait toujours à repousser le moment fatidique. Mais il savait très bien qu'au final l'issue serait la même. Et que s'il ne se pressait pas il finirait par être coiffé au poteau, Bekka avait énormément de prétendants d'un sang aussi pur que le siens. Heureusement pour lui, Ebenezer était conscient qu'elle ne voyait que par lui, cependant il était fort possible que le paternel Lestrange ne constatant pas l'empressement du jeune homme finisse par choisir quelqu'un d'autre que lui afin d'assurer la prospérité de son sang. Aujourd'hui il avait la priorité parce que Bekka l'aimait, mais il savait aussi que la famille de la jeune femme n'attendrait pas que les années passent avant de la fiancer. Alors Ebenezer savait que son père avait raison et il finirait bien par organiser les fiançailles dont Bekka avait toujours rêvé. Il était doué pour ça, il avait toujours su comment s'y prendre avec elle ou était toujours parvenu à rattraper le coup. Sans jamais lui courir après. Parce qu'Ebenezer n'avait jamais couru après personne, malgré le but qu'il s'était fixé, il ne s'était jamais abaissé à se montrer plus faible devant Bekka, à la laisser prendre le contrôle sur lui ou même le lui en donner l'impression. Et peut-être que c'était ça qu'elle appréciait, elle qui avait toujours eu tout ce qu'elle souhaitait.

Il aimait beaucoup Bekka et il la connaissait bien maintenant, il savait que sous ses apparences de fille glaciale et insupportable, elle avait du cœur, que sous la glace pouvait parfois se cacher la chaleur. Enfin seulement pour ceux qui parvenaient à la passionner. Car Rebekka Lestrange était passionnée, c'était réellement ce qui faisait qu'elle pouvait vous apprécier ou vous pourrir l'existence. Et bien heureusement pour lui Ebenezer était classé dans le top dix de la première catégorie et il s'en félicitait. Il avait fini par se persuader que passer le restant de sa vie avec Bekka ne lui déplaisait absolument pas, elle était agréable, elle avait de la conversation et savait combler les vides ou se taire lorsque cela était nécessaire. Son sang était aussi pur que celui d'une licorne. Et, il fallait dire que sa beauté était reconnue, elle avait des yeux d'un bleu envoûtant et des lèvres d'un rose déroutant. Surtout, elle savait se servir de ses atouts lorsqu'ils pouvaient faire tourner les choses à son avantage, séductrice elle était parvenue d'une certaine façon à séduire Ebenezer. Et il avait fini par voir en elle la compagne idéale, celle qui contenterait tout le monde, celle qui trouvait grâce au yeux de tous. Une véritable héritière Lestrange, elle ne trahissait pas la renommée de son patronyme et ne le trahirait surement jamais. Il la lui savait presque acquise. Presque, il restait encore du chemin. Mais une chose était presque certaine dans l'esprit du jeune homme, Bekka ne refuserait jamais de lui offrir sa main. Et s'il se pressait un peu Mr Lestrange, accepterait très certainement aussi. Il n'avait pas d’inquiétudes à avoir. La partie était presque remportée. Il fut tiré de ses réflexions par la porte du dortoir qui claqua brillamment. Surement Desiderus venu poser son échiquier et le chambrer un peu par la même occasion. Mais aucune paroles ne furent prononcées et lui-même n'avait pas réellement envie d'ouvrir la bouche, peut-être qu'ainsi on le laisserait tranquille, d'autant plus que le moindre effort accentuait la douleur que son crâne lui faisait subir. Alors il attendit, chercher à retrouver dans l'obscurité une silhouette connue.

Les rideaux de son lit à baldaquin furent tirés et dans la foulée, une main vint se poser sur son visage d'un geste maladroit. Il fut prit de court, attrapa sa baguette d'une main et se saisi du poignet de l'inconnu, le forçant à rester dans cette position. "Lumos" chuchota t-il. Et la lumière s'alluma au bout de sa baguette, qu'il pointa en direction de la forme qu'il pensait être le visage de l'inconnu en question. "Bekka ?" commença t'il en relâchant la pression sur le poignet de la jeune femme, tandis qu'il se déplaça en position mi-allongée sur son lit. Elle avait les  yeux aveuglés par la lumière qu'il avait placé entre eux alors il l'éteignit, son regard s'était habitué à l'obscurité. "Mais qu'est-ce que tu fais là ?" lui demanda t'il presque étonné, la bouche pâteuse et la tête toujours douloureuse, un mal qu'il avait oublié durant les quelques secondes de surprise qui avaient précédé la découverte de l'inconnue. Bekka. Pourtant persuadé qu'elle lui avait dit qu'elle devait travailler avec Morag Moon, ou plutôt qu'elle comptait sur elle pour l'aider à avancer plus rapidement.

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MessageSujet: Re: tu me reviens le sourire invincible, ton sourire est terrible - bekka. tu me reviens le sourire invincible, ton sourire est terrible - bekka. 129196351Dim 13 Déc 2015 - 14:07



EBENEZER & REBEKKA
❝ tu me reviens le sourire invincible,
ton sourire est terrible ❞


Du bout des doigts, Rebekka frôla la pommette du garçon, depuis la tempe jusqu'à la naissance de la barbe de trois jours qu'il se plaisait parfois à laisser pousser, ces derniers temps. La jeune fille adorait la manière subtile  dont cette barbe le vieillissait, lui donnait l'air altier et plus adulte. Elle ne le lui avait jamais avoué pour autant, parce qu'elle était une Lestrange, et qu'une Lestrange ne s'abaissait pas à faire des remarques aussi futiles sur la manière dont quelques poils mettaient en valeur l'arête d'une mâchoire, ou des pommettes saillantes. Depuis plusieurs mois, Rebekka menait un combat acharné contre elle-même, et ce penchant qui l'attirait irrépressiblement vers Ebenezer Alford. Les obstacles ne manquaient pas, en effet, et sans arrêt la jeune fille se cognait à ses propres principes, ses affections, sa réputation, le qu'en dira-t-on. Sans arrêt, elle essayait de concilier son statut d'héritière et le devoir de réserve qui en découlait, avec ses travers de jeune fille amoureuse d'un garçon qui n'était pas son fiancé. Il lui fallait à tout moment rester impassible, prétendre à la tranquillité d'esprit, alors que les interrogations se bousculaient dans sa jolie tête : était-il honnête ? Qu'attendait-il d'elle ? Ne t'intéressait-il à elle que pour sa glorieuse ascendance, et non pour celle qu'elle était ? C'était ce qu'elle craignait plus que tout. C'était ce que Rodolphus ne cessait de lui répéter depuis des semaines. Son frère était sceptique quant aux intentions d'Ebenezer, et voyait d'un très mauvais œil la préférence que sa petite sœur accordait si ouvertement à ce garçon qui, s'il était riche et pur, ne faisait pas partie des 28 familles les plus pures de la société sorcière. Et tardait à demander la main de Rebekka, malgré le fait que le patriarche Lestrange ne l'en est jamais découragé. Au tourment qu'Ebenezer lui infligeait déjà en ne se déclarant pas s'ajoutait donc la douleur de la désapprobation d'un grand frère idolâtré depuis toujours. De cela, évidemment, Rebekka ne pouvait s'ouvrir à personne, pas même à Fluvia, sa meilleure amie. Elle se serait moquée d'elle. Tout était simple, pour l'héritière Avery : elle était destinée à son cousin Niclas Travers depuis des lustres. Elle n'était pas amoureuse de lui, mais le connaissait bien, et semblait apprécier la perspective de devenir son épouse. Rebekka, elle, était folle amoureuse, ne connaissait pas Ebenezer aussi bien qu'elle l'aurait voulu, et n'était même pas destinée, au jour d'aujourd'hui, à devenir sa femme. Fluvia ne pouvait lui être d'aucun secours. Rebekka ne savait plus quel comportement adopter, quelles résolutions prendre. Et surtout, elle se sentait seule, terriblement seule.

Elle inspira brusquement lorsqu'Ebenezer, qu'elle pensait endormi, referma brusquement sa main sur la sienne, et chercha par réflexe à se défaire de son étreinte de fer. Elle détourna le regard, éblouie, lorsque la baguette du jeune homme s'illumina et éclaira la scène.
— Bekka ? s'étonna-t-il en la relâchant pour se redresser légèrement.
— Est-ce que tu pourrais pointer ta baguette ailleurs, s'il te plaît ? lui demanda-t-elle en faisant discrètement disparaître dans sa longue chevelure sa main traîtresse, celle qui désirait plus que tout retrouver le contact de la peau d'Ebenezer, replaçant quelques mèches pour se donner un semblant de contenance. La surprise du Serpentard était si manifeste qu'elle attrista la jeune fille, qui regretta instantanément d'être venue le trouver. Ebenezer lança immédiatement un sortilège informulé et le noir reprit ses droits sur le dortoir.
— Mais qu'est-ce que tu fais là ? s'enquit-il la seconde suivante, la voix toujours aussi chargée de surprise. Rebekka, au supplice, sentit le rouge lui monter aux joues, soulagée qu'Ebenezer n'ait plus la moindre chance de le voir dans l'obscurité. Que faisait-elle ici ? Elle-même se posait la question !
— Je... murmura-t-elle avant de s'interrompre, plus embarrassée qu'elle n'aurait pu le dire, et soudainement furieuse contre elle-même. Qu'allait-il penser d'elle, la pauvre cruche qui venait troubler son sommeil, pour lui bégayer à la figure ? Rebekka avait honte de sa propre faiblesse. Je cherchais Travers, prétendit-elle finalement, et j'ai trouvé votre dortoir... Bref, il n'est manifestement pas là, observa-t-elle d'une voix qu'elle espérait légère, je ne vais pas te déranger plus longtemps, on se voit plus tard, conclut-elle maladroitement en amorçant un mouvement pour s'éloigner du lit et relâcher le rideau du baldaquin.


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