a cute little boy & a lovely young woman. [Thomas]

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Calymas✧

Ca devait être une bonne journée en perspective. Finalement, pas tant que ça. Mais bon, que serait un jour sans ses conséquents avantages et inconvénients ? Quoiqu’il en soit je n’avais qu’une seule envie, celle de quitter les salles de classe afin de poser mes fesses dans un endroit plus cool : la salle commune. L’ambiance là-bas pourra peut-être me détendre les nerfs. C’est en soufflant que j’y rentre, rassuré d’y être enfin arrivée. Je fais à peine quelques pas, que je manque de glisser sur une boule transparente roulant à même le sol. Je me penche alors pour la ramasser, le regard perplexe. Je lève les yeux vers la salle, réalisant qu’il s’agit d’un rappel-tout. C’est à qui ce truc ? Je regarde donc autour de moi et du plus proche, j'aperçois un garçon, de dos, assied sur le divan. En fait, ce n’est pas juste un garçon. Il me semble qu’il s’agit de Thomas, un 3ème année plutôt cool dans son genre. Le genre de mec mignon, drôle, et riche, à épouser dans quelques années quoi; faut pas se mentir. Ca me tue de le dire, mais un peu plus vieux et je craquerais presque pour ses beaux yeux. Je pourrais le saluer, mais je n'en vois pas l'intrêt. Oh et puis de toute façon, peu de monde occupe la salle commune à cette heure, alors autant lui demander si ça lui appartient, je n’ai rien à perdre. C’est peut-être aussi un prétexte pour lui adresser la parole. Peut-être qu’il me fait rire, peut-être que j’adore le taquiner, peut-être que j’adore le regard qu’il a sur moi. J’en sais rien. Quoiqu’il en soit je m’approche de son dos, collant mes hanches contre le dossier du divan. Je me penche alors afin d’apporter mon visage au même niveau que le sien. Je lui mets le rappel-tout sous les yeux, sans crainte de l’effrayer par surprise. Sourire en coin, j’affectionne d’avance ce que je suis sur le point de dire. « Hey tête en l’air, c’est à toi ? » Si ce n’est pas le cas, je foutrais le rappel-tout parterre, je m’en tape. Je vais pas passer 3 heures à chercher l’empoté qui perd ses affaires. C’est pas un rappel-tout qu’il faut s’acheter à ce niveau là, c’est un cerveau. Je suis de mauvaise foi, ça arrive à tout le monde. Mais n’empêche que j’ai pas que ça à foutre.

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CAPITAINE SERPENTARD

Il devait être à peu près dix-huit heures et j'avais terminé les cours depuis plus d'une heure. Dès que la sonnerie avait retenti, Mulciber et moi avions foncés en direction de la Salle Commune, espérant être les premiers à prendre possession du sofa qui faisait face à la cheminée car même si le temps devenait plus clément à l'extérieur, les cachots restaient glacials et humides. Lorsqu'il avait vu que j'étais bien ancré dans le canapé et prêt à me battre pour y rester, Mulciber était parti se doucher, confiant quant à la place qu'il aurait lorsqu'il reviendrait. Et alors que j'étais en train de feuilleter la dernière parution du « Daily Pure Blood Magazine », avachi dans les coussins moelleux, un rappel-tout passa devant mes yeux.
« Hey tête en l’air, c’est à toi ? » fit Calypso en apparaissant près de mon visage.
Oh Calypso ! Je me redressai en hâte dans le sofa et me retournai pour lui faire face.
« Ce machin, là ? dis-je en regardant l'objet comme s'il s'agissait du caleçon de Picott, autant dire avec beaucoup de dégoût. Tu plaisantes ? J'en ai trop dans la tête pour avoir besoin d'utiliser ce genre de gadget, c'est pour les faibles, ça ! »
J'aimais bien me vanter un peu devant Calypso. Elle me regardait souvent comme si j'étais un héros (c'est vrai que j'en avais l'air) et je ne voulais pas la désillusionner.
« Je suis déçu que tu aies pu penser que ça m'appartenait, ajoutai-je sur un ton amusé. Je pensais que tu me connaissais mieux ! »

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Calymas✧

Bon et bien, je crois que le rappel-tout va retourner à même le sol. Comme dit, je n’ai pas que ça à faire. Car à peine ai-je débarqué devant les yeux de Thomas, qu’il se tourne face à moi afin de venter ses mérites. Pardon, monsieur est trop parfait ! –ironie quand tu nous tiens.- Sa réflexion vis-à-vis de ce ‘’machin’’ me fait sourire en coin. Il est incroyable ce type. Très faux, certainement, mais je pense qu’il dit vrai en certains points. Notamment en ce moment. Je suis convaincu que pour un gamin de deux ans de moins que moi, il en a un max dans le ciboulot. Autant le dire tout de suite, le sarcasme, l’égocentrisme et l’arrogance sont des marques d’intelligence à mes yeux. C’est de la manipulation, d’une personne elle-même, ou des mots. Dans tous les cas, ça demande bien plus qu’un QI de mijoré. Bref. J’ai donc fait une grimace en guise de « tant pis », et j’ai lâché la boule en verre sur le sol, me fichant totalement de son état dès à présent. Puis comme si ça ne suffisait pas, Avery en rajoute une couche. Là, ça me fait définitivement rire. Je porte un regard sur la cheminée, sourire aux lèvres, avant de le reporter sur futur beau gosse. « Oh mais si, j’te connais bien ! » Enfin, disons ses points forts, puisqu’il passe son temps à les mettre en avant. Il doit bien avoir des faiblesses le p’tit bonhomme. Je me penche afin de m’accouder au sofa, remmenant mon visage à son niveau. « En fait, c’est toi qui m’connait pas assez visiblement. » Dis-je vicieuse, d’un sourire en coin. Voilà une petite interrogation en suspend. Que veut-elle dire par là, la Williams ? « Je suis méprisante. Donc que j’te connaisse ou pas, tout le monde est susceptible d’avoir un pépin au cerveau. » Dis-je amusée, un air sure de moi, tandis que j’ébouriffe légèrement le haut de sa chevelure brune au même moment où ma bouche parle de crâne. Il va détester ça, mais je m’en fiche, moi j’ai adoré. En fait, je viens clairement de dire que je méprise tout le monde, quel qu'il soit, comme si j'étais au dessus des gens. Mais c'est faux. C'est plutôt comme si je me rendais compte que personne n'est assez parfait. Non, personne ne l'ai. On a tous des choses à se reprocher à nous-même, ou aux autres. Alors je méprise tout ce qui à le mérite de me faire douter. Je pourrais m'en aller là. Je pourrais le laisser après ma petite démonstration, pour une sortie parfaite. Mais j'aime bien ce mec. Je veux voir sa réaction, voir ce qu'il a encore en réserve.

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CAPITAINE SERPENTARD

J'eus un mouvement de recul lorsque la jolie Calypso passa sa main dans mes cheveux, comme si elle s'adressait à son neveu de quatre ans. Était-ce réellement tout ce que je représentais à ses yeux ? Un môme tout juste sorti des jupons de sa mère ? Je me contorsionnai un peu pour lui faire face, puis j'haussai les sourcils, un sourire au coin des lèvres.
« Allons, Williams, dis-je en penchant la tête de côté. Me prendrais-tu pour un vulgaire sorcier de sous-race ? Je ne suis pas comme ces sang-de-bourbe, mon cerveau va parfaitement bien et je te remercie de t'en soucier, vraiment, ça me touche beaucoup, » ajoutai-je avec ironie.
Je me décalai un peu sur le sofa et frappai du plat de la main la place libre à côté de moi, l'invitant ainsi à s'asseoir même si je me doutais qu'elle n'en ferait qu'à sa tête, elle ne daignait jamais faire ce qu'on lui demandait. Mais je gardai espoir, un jour peut-être elle accepterait mes propositions.
« Mais tu sais, ajoutai-je avec malice, tu n'avais pas besoin de prendre l'excuse du rappel-tout pour venir discuter avec moi, inutile de faire genre. Après tout, si tu en mourrais d'envie, tu n'avais qu'à venir directement, j'aurais accepté ta compagnie.
Je souriais même si au fond de moi je savais que j'avais une chance sur deux de me prendre une gifle.

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Je savais qu’il n’apprécierait pas, et ce mouvement de recule me le confirma. Il se mit définitivement face à moi, avec de sourire en coin, à la fois mesquin, à la fois adorable. Cette façon qu’il a d’agir, de parler, de se comporter, c’est spécifique. Par moment j’ai pas l’impression d’avoir un gosse de treize devant mes yeux, et pourtant, parfois si, c’est bien le cas. Ce sont toutes ses petites choses qui lui appartiennent qui m’ont permis de m’attacher à contre cœur à cette petite tête brune. Sa réponse est vraiment mauvaise et insultante. Ca ne m’étonne pas de lui en fait. Mais je ne répondrais pas à ça, non, je me tache d’y sourire en coin tout en ne lâchant pas ses yeux bleus ciel de mon regard plissé. Mon regard veut tout dire. C’est alors qu’il se décale du sofa et m’invite à m’y asseoir comme on appellerait un chien à le faire. Sérieusement ? J’arc un sourcil avec mépris, fusillant la place du regard. Je ne vais pas m’asseoir, pas tout de suite en tout cas, pas dans une telle circonstance. Je suis bien trop fière. Surtout qu’il déclare avoir comprit mon petit manège, autrement dit le rappel-tout n’aurait été qu’une excuse pour venir lui parler. Il dit ça sérieusement ou il est entrain de me faire un numéro de charme ? Ouais, il me drague là nan ? Quoiqu’il en soit, même sans le rappel-tout je serais certainement venu le saluer. Au moins le saluer. Ma réaction est alors évidente. Je lâche un rire mesquin, presque moqueur, mais bien plus taquin que méchant. « Tu pense sérieusement ce que tu dis ? » Dis-je par la suite, terriblement amusé, tout en me redressant, les mains posées sur le dos du sofa. Caly, soit aussi malice et mesquine que lui. De toute façon ça te correspond. Je me mets à tourner lentement autour du sofa afin d’arriver face à lui, tout en déclarant, à nouveau avec taquin. « Tu sais, je t’aime bien. Mais tu as des façons bizarres d’inviter une fille à s’asseoir avec toi. Moi je trouve ça drôle, mais d’autres, ça les ferait fuir. » Je l’accuse d’utiliser cette attaque sarcastique contre moi comme une invitation, comme un encouragement direct. Après tout ça y ressemble, que ce soit vrai ou pas. Arrivée face à lui, je ne le quitte pas des yeux, comme pour corser mon jeu. Je garde ce sourcil arqué, les bras croisés. Puis je reprends d'un air et d'une expression volontairement plus volatile. « Je suis juste de passage. » Si j'y crois ? Je devrais, je suis supposé y croire. Il n'a qu'à me surprendre, et peut-être que je resterais. J'ai un peu de temps à tuer de toute manière. Mais peut-être pas avec un gamin de treize ans. Ah la mauvaise foie. En fait, tout va dépendre de lui en cet instant.

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CAPITAINE SERPENTARD

« Je suis juste de passage, fit Calypso en venant se poser devant moi, les bras croisés.
— C'est ce qu'elles disent toutes », répliquai-je d'une voix douce en la regardant droit dans les yeux, un sourire d'ange dessiné sur les lèvres.
J'avais l'air du parfait petit garçon modèle a qui on aurait donné le bon dieu sans confession tandis que je comparais volontairement Calypso à toutes les autres filles en général. Comment vexer une demoiselle sinon en lui faisant remarquer qu'elle n'a rien d'unique ? Ça n'allait pas lui plaire, j'en étais certain. Mais c'était le but, nous aimions ça, enfin moi en tout cas.
« Je plaisante, bien sûr, ajoutai-je le regard lumineux. Tu n'es pas comme toutes ces filles. Toi, tu es vraiment de passage, n'est-ce pas ? Tu étais vraiment venue pour le rappel-tout et non pour mon joli minois. Je suis vexé, mais ça va aller. »
D'un signe de tête, je lui indiquai de nouveau la place à côté de moi.
« Allez, te fais pas prier, dis-je, amusé. Tu sais que je suis pas du genre à supplier à genoux, même si je suis sûr que tu adorerais ça. En plus, j'ai des Fizwizbiz. »
Et pour prouver me dires, j'extirpai de ma poche une bourse pleine de ses bonbons qui font s'élever au dessus du sol.

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