D'un coup de poignet délicat avec ta baguette tu fais en sorte que toutes tes plantes soient bien arrosées. C'est important. Il faut qu'elles soient toutes en pleines santé pour pouvoir faire les meilleures potions. Et les meilleurs poisons aussi. Avec un regard inquisiteur, tu vérifies toutes tes plantes une par une. Parfois tu laisses faire l'elfe qui te sers de double, celui qui ne s'occupe que de tes plantes. Mais la plupart du temps tu le fais toi même. C'est ta passion, ton travail. La journée passant, tu te décides à sortir de la Serre que ton mari a fait construire spécialement pour toi derrière le Manoir. Tu es pleine de terre mais ça ne te dérange pas. Tu n'es pas franchement le genre de fille qui hurle dès qu'elle se casse un ongle ou qu'elle a un peu de boue sur son pantalon. Mais tu vas quand même prendre une douche avant de passer un pantalon noir, un débardeur et un pull en cachemire bleu marine. Tu attaches négligemment tes cheveux blonds en un rapide chignon dont s'échappe quelques mèches rebelles. T'essayes d'impressionner personne. D'abord parce que t'es toute seule et ensuite parce que tu te fous totalement de l'opinion des gens. La seule qui pourrait compter à tes yeux c'est celle de ton mari, Ares mais de deux choses l'une, la première il est absent pour le moment et la seconde, il te connaît par coeur. Il sait que t'es pas ce genre de fille superficielle qui ne jure que par l'apparence. Il t'a aimée et épousée comme tu étais.

Tu as envie de cuisiner. C'est plus ton rôle tu le sais. Ca ne l'a jamais été d'ailleurs mais tu ne peux t'empêcher d'aller en cuisine parfois. Tu décide de faire une soupe au potiron et à la châtaigne. Octobre est là et le mauvais temps avec lui. L'automne s'installe, l'hiver approche, le manoir est plus froid, les cheminées ne vont pas tarder à s'embraser. Tu aimes bien cette période. Les couleurs, l'ambiance, la pluie. T'es pas une fille du soleil. Tu cuisines tranquillement en chantonnant, quand soudain tu entends un bruit sourd. Fronçant les sourcils, tu attrapes ta baguette et sort de la cuisine pour te rendre dans le salon en passant par le hall. La porte d'entrée est grande ouverte et il pleut à torrent dehors. Tu te crispes sur ta baguette et restes sur tes gardes. Mais c'est là que tu aperçois Ares contre le mur, l'air mal en point. Tu pâlis brusquement et tu te précipites vers lui. - Ares ! Mon amour qu'est ce que tu as ? tu demandes d'une voix inquiète.

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Tu n'est pas du genre à paniquer pour rien. Tu n'est pas du genre à paniquer tout court d'ailleurs quelque soit la situation. Mais là tu dois avouer que tu sens ton coeur battre bien trop vite et tu sens que si tu ne te reprend pas, tu vas te mettre à trembler et à paniquer. Et c'est pas le moment. Alors tu fermes la porte et tu soutient ton mari. - Ca va aller. Viens on va sur le canapé. Corban est toujours là bas ? Ton cerveau réfléchit à toute vitesse. Tu ne peux pas y aller, il faut que tu soignes Ares. Starla ! tu appelles. Une elfe se matérialise aussitôt devant toi. Tout en allongeant ton mari sur le canapé du salon tu donnes des ordres pour de l'eau chaude ainsi que certaines plantes bien particulières tout en aidant Ares à enlever sa robe de sorcier et sa chemise imbibée de sang. Et demande à Sully d'aller aider Corban Yaxley avec les Aurors ! Qu'il le fasse transplaner chez lui si tout va bien ou ici si il est blessé ! Maintenant ! Ta voix est autoritaire mais calme, tu utilises ton sang-froid légendaire pour ne pas te laisser aller. Ares est salement touché tu le sais. Il perd beaucoup de sang et tu ne peux pas l'emmener à Sainte Mangouste. Merlin merci même sans avoir fait d'études de médicomagie, tu as lu tout un tas de bouquins sur les différents sortilèges et potions de soin, tu sais parfaitement quoi faire. C'est dans ces moments là que tu bénis ton cerveau et sa manie d'engranger tout ce que tu peux lire, voir ou entendre. - Ne bouges pas, tu ordonnes à ton mari d'une voix glaciale. Ce n'est pas contre lui. Tu n'est pas vraiment en colère. C'est juste qu'il faut absolument que tu restes concentrée. Tout ce que tu as, c'est la théorie, tu ne peux pas manquer la pratique, tu n'as le droit qu'à un seul essai. Bon d'accord, tu es aussi en colère contre lui de s'être fait toucher. Mais d'abord tu le soignes. L'elfe te ramène tout ce dont tu as besoin et t'assistes du mieux qu'elle peut. Elle connaît les plantes, c'est ton assistante dans la Serre tu lui fais plus ou moins confiance. Après avoir lavée et désinfectée la plaie, tu prends ta baguette et lance un sortilège pour aider à recoudre les chaires entre elles. C'est douloureux tu le sais, tu le sens à la tension dans le corps de ton mari, à la grimace sur son visage. Mais tu continue jusqu'à ce que la blessure soit en voie de guérison. Puis tu l'enveloppe dans une bande de gaz blanche pour que le tissus ne frotte pas sur la plaie. Et tu soupires en t'écartant un peu. Tes mains sont pleines de sang. Probable que ton pull aussi. Mais au moins Ares est sain et sauf et c'est le principal à tes yeux. Mais quand tu croises les siens, tu le foudroie du regard, la colère le disputant au soulagement. Et tu te redresses en prenant la bassine pleine d'eau pour la rapporter à la cuisine et te nettoyer un peu sans dire un mot.

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Tu fais de ton mieux pour soigner ton mari, t'as peur de le perdre, t'as jamais eu aussi peur de ta vie. Tu ne veux pas le perdre. Tu ne peux pas le perdre. T'en mourrais si jamais ça devait arriver. Alors tu fais comme tu peux, tu essayes de maintenir la vie en lui. Il souffre tu le vois bien. Ton visage demeure impassible, tu as appris à ne rien montrer mais en même temps ton regard est brillant. Tu as mal avec lui. Tu as mal pour lui. Mais tu finis par y arriver. Il est soigné. Pas guérit mais au moins il n'allait pas mourir. Tu laisses la colère prendre brièvement le dessus sur le soulagement. Tu lui fais savoir d'un regard que tu es fâchée. Puis tu te lèves pour nettoyer le sang que tu as jusque sur tes avants-bras. Ton pull est fichu. Tu t'en fiches. Tu nettoies ça dans la cuisine, ça te laisses le temps de te calmer. Et tu vas passer autre chose, une chemise appartenant à ton mari, trop grande pour toi mais qui porte son odeur. Ca te rassure même si tu sais qu'il est vivant. Tu redescends. Il dort. Tu pose le plaid du canapé sur lui pour qu'il n'ai pas froid. Starla a fait un feu dans la cheminée et le bois brûle en crépitant doucement. Tu retournes dans la cuisine et tu termines ta soupe avant d'en emmener sur un plateau. Tu attends qu'il se réveille ce qui ne tarde pas. - Je suis là, tu réponds doucement quand il prononce ton prénom. Ne bouges pas, ordonnes-tu presque tendrement en posant ta main sur son front. Il est moins brûlant quoique un peu moins chaud. Comment tu te sens ? lui demandes-tu.

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Tu le regardes ouvrir les yeux et te regarder. Il t'appelles et tu te rapproches de lui. Tu es en colère mais tu ne peux quand même pas rester loin de lui. T'as besoin de le sentir, de sentir sa chaleur, de savoir qu'il est près de toi et en vie surtout. - Et en version non macho ça donne quoi ? tu demandes avec un petit sourire en coin quand il te répond qu'il va mieux mais avec une belle grimace de douleur en bonus. Ares plonge son regard dans le tient. Tu essayes de rester impassible mais t'as jamais rien pu lui dissimuler même quand vous n'étiez que des amis. Il te connaît si bien. Trop peut-être. Il ne peut pas y avoir de secret entre vous. Il sait très bien que tu es fâchée mais que tu t'es surtout inquiétée de le voir comme ça. En même temps, il ne pouvait aller nul part ailleurs. Il prend la parole avant que tu n'est plus dire quoi que ce soit pour l'engueuler. - Pardonne-moi, lui dit-il alors d'une petite voix. Je suis désolé si je t'ai tourmentée, tu sais que ce n'était pas mon intention. J'aurais dû être plus prudent, je ferai plus attention la prochaine fois, je te le promets. Tu as un autre petit sourire en coin. Il est malin ton mari. Tu ne peux pas l'engueuler quand il s'excuse comme ça d'un air à la fois penaud et sincère. Tu soupires et t'approches pour déposer un baiser sur ses lèvres mais avant que tu puisses faire quoique ce soit, Sully transplane dans le salon. - Maîtres, Monsieur Yaxley est bien rentré chez lui. Il dit qu'il va bien et espère que vous vous remettrez de vos blessures. Il dit qu'il viendra vous voir demain. Tu t'éloignes un peu de ton mari et attrape le bol de soupe que tu lui as préparé. Tu le réchauffe puis lui tend. - Mange un peu ça te fera du bien. Avant qu'il ne mange tu poses une main sur sa joue et plonge ton regard dans le sien. - Ne me refait jamais un coup pareil Selwyn, sinon tu auras affaire à moi ! tu grondes mais les ombres dans ton regard prouvent qu'il y a plus que de la colère. J'ai cru t'avoir perdu ... tu murmures ta voix se brisant. Tu secoues la tête et reprit contenance en attrapant un bol et en t'asseyant sur le canapé, tout contre ton mari mais sans toucher sa blessure. - Racontes moi, tu demandes. Tu as besoin de savoir même sans faire parti totalement du "clan".

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Il essaye de te rassurer. Oui il est là mais pour combien de temps ? La guerre sera inévitable tu le sais plus que d'autres, les Aurors seront toujours sur le chemin et avec eux le risque que Ares soit blessé. Sans parler du fait que la mission ayant échouée, il est possible que le Lord punisse son mari pour cela. Tu le regardes essayer de te rassurer. Il est mignon. Il a toujours fait ça. Il ne te considère pas comme une fille fragile mais il aime bien faire comme si tu avais besoin d'être rassurée et protégée parfois. Et tu le laisses faire. C'est comme un compromis entre vous. Tu souris doucement. - Vous avez intérêt à tenir cette promesse Monsieur Selwyn parce que vous et moi n'en n'avons pas fini dans cette vie, tu murmures en frottant doucement ton nez contre le sien. Tu n'est pas souvent câline mais avec lui ça ne te dérange pas. Il te raconte la soirée, la mission foiré, le pourquoi du comment, les Aurors, la blessure. Il ne le dit pas mais tous les deux vous savez que le Lord n'allait pas être content. Tu regardes le bras nu de ton mari, il n'a pas l'air de réagir. - Ta soupe est délicieuse, lui fit-il remarquer. Tu lui jette un coup d'oeil sans sourire. Tu le regarde. Tu l'admire. Il est beau. Tu aimes le jeu des reflets des flammes du feu dans ses cheveux. La brillance de ses beaux yeux. Les muscles saillants de ses biceps. Ton coeur accélère. Comme à chaque fois que tu le regardes. Tu poses ton bol. Tu n'a pas faim de toute manière. Tu as envie de l'embrasser mais tu as peur de lui faire mal. Pour la première fois tu hésites avec lui. Tu caresses sa joue. - Je t'aime. Tu as besoin de lui dire. C'est le seul à qui tu le dis d'ailleurs. Même à tes frères tu ne le dis pas. Ou pas très souvent. Puis tu secoues la tête et la détourne vers le feu. T'aimes pas te montrer aussi ... aussi fragile, aussi vulnérable. Même avec ton mari. Tu fais comme si de rien n'était. Comme si tu n'avais pas peur de le perdre. Comme si tu ne tenais pas à la vie que parce qu'il était là. Comme si ton monde n'aurait plus aucune saveur sans sa présence.

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"Je t'aime ..." ce n'est pas des mots que tu dis très souvent, tu as trop l'impression d'être vulnérable, d'être désarmée, mais là, tu avais besoin de le lui dire. Ares a déjà été blessé oui mais jamais autant. S'il n'était pas rentré à temps, si tu n'avais pas été là pour le soigner, si tu n'avais pas eu les compétences pour et que le doc avait mit plus de temps à arriver, tu aurais pu le perdre. Tu détournes la tête pour cacher la frayeur dans ton regard, pour dissimuler la faiblesse qui fait vaciller ton âme. Si jamais il devait mourir ... probablement que tu le suivrais. Une vie sans lui ne serait pas une vie. Tu voudrais lui cacher combien il compte à tes yeux, combien tu es nue face à lui mais il te connaît trop bien et sa main vient se glisser dans sa main avant de la pousser à le regarder. Il se rapproche. Tu fermes les yeux quelques secondes avant de les rouvrir et de les plonger dans les siens. - Tout va bien. C'est un simple murmure. Tu pourrais l'ignorer. Mais tu ne peux ignorer les sensations qui déferlent en toi lorsqu'il dépose ses lèvres contre les tiennes. Tu fermes les yeux et lui rend son baiser avec tout autant d'amour. Tu en voudrais plus mais il s'éloigne de toi. Tu fais la moue. - Je t'aime aussi... Tu le sais, n'en doute jamais. Je pourrais mourir s'il t'arrivait quelque chose. Tu plantes ton regard dans le sien. - Ne meurs pas. Ne m'abandonne pas. Jamais, tu murmures. Sinon moi aussi j'en mourrais. C'est romantique. T'es pas une fille romantique habituellement. D'ailleurs tu ne dis pas ça comme une adolescente naïve qui vit son premier amour mais comme une femme amoureuse de l'homme de sa vie. Avec sincérité et presque brusquerie.

La suite te fais arquer un sourcil. - Laisse-moi finir cette soupe, maintenant. Il faut que je reprenne des forces si je veux pouvoir te porter jusque là-haut... Tu fais une nouvelle moue et tu le regardes d'un air railleur. - Premièrement je sais marcher toute seule, merci. J'ai l'air d'être une petite sorcière fragile et perdue ayant besoin d'un grand sorcier pour la sauver ? lances-tu sarcastique. Tu l'a déjà laissé te porter pour votre mariage c'est déjà bien. Faut pas abuser non plus ... Ensuite, tu es blessé. Je ne pense pas que tu devrais bouger. Tu fais mine de réfléchir. Oui, tu devrais rester dormir sur le canapé, c'est plus sûr. Tu lui offres un regard où brille une lueur espiègle que lui seul peut se vanter de faire apparaître. Tu plaisantes. Il est le seul qui peut te faire jouer comme ça. Ce sont un peu de préliminaires pour vous. Ok tordues mais vous n'êtes pas franchement dans la norme vous non plus. Tu t'en fiches. Tu veux jouer avec lui, te rappeler que rien ne peut vous séparer. Pas même la mort.

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Oh !! Ce qu'il venait de faire était impardonnable ! Bon d'accord ... tu l'avais bien cherché à le provoquer en lui disant qu'il devait dormir sur le canapé et se ménager. Mais t'allumer comme il venait de le faire avant de s'éloigner aussi brusquement. Tu avais encore le coeur battant à mille à l'heure, sentant sa chaleur à travers ton pull, ses doigts caressant ta peau pâle y traçant des sillons brûlants, ses lèvres embrassant les tiennes, les gonflant de désir. Ton regard brillant d'un désir plein de fougue et d'ardeur se pose sur ton mari. Il te fait ce petit sourire que tu détestes quand il t'es destiné. Un petit sourire mutin, en coin qui dit "je te tiens mon amour, tu es a moi", l'air aussi satisfait qu'un chat ayant attrapé une souris et la trempant dans un bol de lait. Ah oui ? Il veut jouer à ça ? Tu soupires d'un air faussement penaud. - Tu as raison ... qui suis-je pour interdire l'accès à son lit à mon cher mari ? tu lances d'une voix faussement désolée.

Puis tu te lèves. - Je trouve que cette cheminée chauffe super bien la pièce non ? tu demandes en enlevant très doucement ton pull. J'ai tellement chaud ! tu soupires alors que tu te retrouves en simple débardeur blanc et fin devant ton mari. La pince tombant de tes cheveux, ceux ci dégringole en une cascade d'or sur tes épaules. Tu t'étires doucement en montrant bien combien ton débardeur peut dessiner tes délicieuses courbes et combien tu peux être séduisante et séductrice. Puis tu regardes ton mari. Si tu es trop fatigué mon amour je peux te laisser te reposer. Je pense que je vais aller me coucher, cette journée m'a épuisée ... Tu joues avec lui. Toi aussi tu peux être le chat et pas seulement la souris. Tu te penches vers lui, dévoilant un joli décolleté bien plongeant. Bonne nuit monsieur mon mari. Reprenez bien des forces avec cette soupe, tu minaudes en déposant un simple et chaste baiser sur sa joue. Puis tu te redresses juste un peu. Juste comme ça.

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Tu ris doucement en sentant les mains de ton mari se poser sur tes hanches et t'attirer brusquement à lui. Tu te mets à cheval sur ses genoux, sentant parfaitement son excitation et ça te fais bouillir de désir. Tu réponds à son baiser avec autant d'ardeur que lui, gémissant quand ses mains expertes caressent ta peau laissant des sillons brûlants sur ta peau. Tu fermes les yeux en profitant de ces sensations qui te font perdre la tête. C'est Ares, tout Ares, rien qu'Ares. Il n'y a que lui pour toi. Il n'y a jamais eu que lui. Tu le voudrais en toi là maintenant, rapidement, avec passion. Tu caresses son torse, trace le contour de ses muscles mais tu le sens se raidir. Il tressaille. Il grimace tu le sens contre tes lèvres. Tu t'éloignes un peu te lui bien qu'à contre coeur. - Ça va aller... J'en ai vraiment envie... Tu secoues la tête et pose tes mains fermement sur son torse. - Non ... Non Ares arrête. Tu t'arraches à ses bras chauds et t'éloignes en serrant tes bras contre toi avec force. Je suis désolée je peux pas. Il faut que tu te reposes. Je ne suis pas médicomage je t'ai soigné comme j'ai pu il faut que tu laisses cicatriser, si ta blessure se rouvre ... tu ne finis pas ta phrase mais l'angoisse dans ton regard à l'idée de le perdre fait retomber toute la tension, tout le désir de la pièce. Tu prends les bols et tu les ramène dans la cuisine. Quand tu reviens tu attrapes la couverture posée sur le fauteuil et tu viens te blottir contre ton mari, étendant la couverture sur vous deux. Ce n'est qu'un câlin, qu'une étreinte mais parfois il suffit de ça, simplement de sentir la présence de l'autre, de savoir que l'on est pas seuls. Et tu fermes les yeux, rassurée par sa chaleur, par son amour.

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