Tu ris dans ses bras, répondant à ses baisers qui te donnent des frissons. Merlin que tu aimes ton mari. Mais comment, par Morgane, un homme pareil a pu arriver à te supporter assez longtemps pour t'aimer, t'épouser et te chérir chaque jour qui passe ? - Imagine qu'on est une fille. Je lui apprendrais à mener son papa par le bout du nez, tu lances, espiègle. Puis une pensée te viens en tête. Tu serais déçu si ce n'était pas un garçon ? tu demandes curieuse. Tu sais que beaucoup des patriarches de sang-pur veulent absolument un héritier et qu'ils ne sont pas tendres avec leurs filles qui, à leurs yeux, ne servent qu'à faire un bon mariage. Tu as eu de la chance toi, tu as eu un papa extraordinaire qui lui, était ravi d'avoir une fille. Tu espère seulement que Ares ne rejettera pas votre enfant s'il ne s'agit pas d'un garçon. Tu ne pourrais choisir entre lui et votre enfant. Enfin en même temps, vu que tu penses être une maman déplorable, peut-être qu'il valait mieux que vous n'en fassiez pas. La voix de ton mari se fait sévère alors qu'il te reprend sur ta phrase. Tu arques un sourcil. - Franchement chéri, sorti de toi je ne suis pas ce qu'on pourrait appeler une femme douce, aimante et chaleureuse. Tu soupires. On n'y est pas encore de toute manière, on verra bien au moment voulu. Tu reprends le dessus sur la conversation et te bascules sur ton bel oubliator pour rendre à la conversation, un tournant plus sérieux. Ares se ferme brusquement et tu crains qu'il ne te réponde pas mais il fini par le faire. Tu penches la tête sur le côté pour l'écouter et tu comprends alors tellement de choses. Tu souris avec une tendresse infinie en posant une main sur sa joue dissimulant le fait que sa panique t'a brisé le coeur. - Ares mon amour ... Tu te redresses en l'entraînant avec toi. Ecoute moi bien d'accord ? Premièrement je ne suis pas ta mère. Peut-être qu'il s'est passé quelque chose pendant sa grossesse qui a perturbé son accouchement, tu ne peux pas savoir, en un sens tu n'étais pas présent. Et puis on ne sait pas comment était tes parents. Toi et moi on est totalement différents. On est ensembles. Tu lies tes doigts aux siens. Et puis je suis plus solide que j'en ai l'air. Tu lui fais un petit sourire mutin, le regard espiègle. Et puis tu sais bien que notre enfant ne serait jamais seul si jamais il nous arrivait quelque chose. Ma famille ne le permettrait pas, si mes parents ne le récupérait pas, ce serait l'un de mes frères, sûrement Ryan vu qu'il est déjà papa, ou sinon tante Elise, enfin qu'importe ... il ne serait pas seul. Tu prends son visage entre tes mains et tu déposes un baiser sur ses lèvres. Bon allez ... fini de parler de tout ça, j'aime pas te voir triste ou paniqué. Surtout quand ça me concerne. J'suis une dure à cuir tu sais ! Tu plaisantes pour le faire sourire. Tu veux faire quoi aujourd'hui ?  

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Tu souris quand il répond que ça n'a aucune importance. Tant mieux. Parce que si un jour tu dois être mère, tu les élèveras comme tes parents t'ont élevé. A égalité avec les garçons. Et aucun mariage forcé. Tu le feras bien comprendre à ton mari. En même temps, si ton propre père avait du manipuler ton mariage, tu ne serais pas avec Ares aujourd'hui. Pas que ton père ne l'aime pas juste qu'à ses yeux, il n'aurait pas été "assez bien" pour toi. Enfin heureusement ton père n'est pas un connard arrogant donc vous êtes tranquilles. Et tes enfants le seront aussi tu t'en fais la promesse. Tu essayes de rassurer ton mari quant à ses frayeurs mais tu sais qu'il faudra du temps pour qu'il le comprenne. Il faudra du temps pour qu'il accepte le fait que tu n'est pas en sucre et que tu ne décédera pas en ayant des enfants. Pas sûr que tu apprécies ça, la grossesse mais en tout cas ça ne te tueras pas. Tu l'embrasses et tu changes de sujet. Tu veux savoir ce qu'il veut faire de la journée. Il te surprends en t'embrassant partout, traçant des sillons ardents sur ta peau. Tu fermes les yeux en poussant des soupirs de plaisir, ton coeur accélérant alors que ses caresses te font doucement perdre la tête. - Va pour ça, tu souffles en s'abandonnant une nouvelle fois dans les bras de ton mari.  

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