La fin d'année se faisait de plus en plus proche au plus grand plaisir de Némésis. Même si la serpentarde aimait Poudlard qui représentait son repaire et son havre de paix, elle passait ses grandes vacances avec Elise et c'était très important pour la jeune fille qui avait hâte de la revoir. Il faut dire que vu le peu de sortie et les disponibilités de sa mère de cœur, elles n'avaient pas eu beaucoup de temps pour pouvoir se retrouver un minimum ensemble malgré les prises de nouvelles par l'intermédiaire de Lindsay et de Nyx. Il y avait toujours une large différence entre écrire et voir la personne. Les vacances de Pâques avaient commencé depuis peu et le château s'était vidé petit à petit de ses occupants, ne laissant que peu d'élève et quelques professeurs pour l'habiter. Les couloirs s'étaient faits désert et le brouhaha d’ordinaire constant ainsi que l'ambiance pleine de vie s'étaient éteints pour se faire plus discrets. À cet instant, la cinquième année retournait en direction des cachots et de l'entrée de sa maison après un repas assez copieux, du moins de son point de vue.

Une fois le mot de passe donné, elle passa le mur pour se retrouver dans la salle commune des nobles serpents. Elle repéra rapidement son meilleur ami dans un fauteuil à plusieurs places, près de la cheminée, qui ne se trouvait pas en compagnie de sa petite-amie. Même si les températures étaient remontées depuis quelque temps, les cachots restaient glaciaux d'où le feu constamment allumé pour diffuser une chaleur agréable dans la pièce. Se trouvant sous le lac, les vitraux laissaient parfois apparaître des créatures des eaux. Cela avait souvent affecté les nouveaux élèves à leur arrivée. Bizarrement, ça n'avait pas été le cas avec Némésis qui trouvait ce côté fascinant de leurs appartements communs. Elle était néanmoins heureuse d'avoir quand même un minimum d'intimité vis-à-vis de ses êtres, elle n'aimait pas vraiment qu'on l'espionne dans sa vie privée. Mettant sa main devant sa bouche lorsqu'elle bailla, l'élève s'avança sans bruit en direction de son fidèle compagnon pour une discussion en règle qu'ils avaient l'habitude d'avoir à intervalle régulier.

Contre toute attente, elle avait réussi à créer des liens d'amitié forts et solides avec un humain du sexe opposé. La serpentarde avait eu du mal à en prendre pleinement conscience au tout début, c'est dire... Il n’empêche qu'elle était très proche d'Alexander Rozen, un camarade de sa maison légèrement plus jeune, malgré ce qu'elle pensait après son déménagement en Angleterre. Elle avait une confiance totale en lui et il n'y avait qu'une personne avec le quatrième année qui l'avait obtenu presque naturellement. Elle n'avait pas pour habitude d'être complètement elle-même face aux autres, aux risques sinon de voir ses faiblesses être utilisées contre elle. Elle ne pouvait nier que le petit garçon non loin d'elle était une carte supplémentaire qu'on pouvait utiliser à ses dépends mais, elle était bien trop attachée à lui pour mettre fin à leur lien unique. Et puis, elle ne voulait pas gâcher ce qu'il y avait entre eux, dans le sens platonique du terme, pour une question d'apparence même si elle primait en général. Elle s'installa silencieusement du côté droit de ce dernier avant de laisser sa tête se poser sur son épaule en soupirant de bien être. Elle ferma un instant les yeux, profitant du calme, déposant les deux livres de révision concernant l'étude des Runes sur la petite table.  Personne d'autre n'était présent, les autres ayant préféré la bibliothèque à l'approche des B.U.S.Es ou l'extérieur pour tirer profit du beau temps. Elle se détendit contre lui, observant par intermittence ce qu'il faisait.

Un doux silence fut maître des lieux pendant quelques minutes avant qu'Alexander ne prenne la parole. Le sujet fit tiquer un instant la serpentarde alors qu'elle croisait le regard en attente de son meilleur ami. Il faut dire qu'au tout début de cette histoire ' romantique ', si on pouvait la nommer ainsi, Némésis ne savait même pas qui était cette fille.. Madeline elle ne sait quoi. En même temps, ce n'était pas vraiment dans les cordes de la jeune fille de connaître par cœur le nom des personnes banales et ennuyantes. Néanmoins, elle avait remarqué quelques semaines avant leur mise en couple ensemble qu'Al' lançait fréquemment, dans le cas d'un serpentard, des regards en direction de la gryffondore quand il pensait que personne ne le regardait. Elle n'avait pas vraiment vu ça d'un mauvais œil dans le sens où chacun se devait de faire l'expérience de la vie en marchant, tombant et en se relevant plus fort et avec de l'expérience. Cependant, avec le temps, elle avait très bien vu que trop de choses les opposaient pour que ce soit viable, vivable et supportable sur le long terme. Il en découlait donc, ces derniers temps, pas mal de dispute ou de Madeline qui faisait la tête pour un rien, cela dépendait.

« Et pour encore quelle bonne raison la fait-elle ? » demanda d'une voix dégoulinant de sarcasme pur Némésis en se tournant pour faire face au garçon, l'air encore plus blasée que d'ordinaire.

La cinquième année n'avait également pas revêtu l'uniforme strict scolaire, elle aussi préférait mettre des vêtements différents pendant les vacances pour changer un peu. Pour le coup, elle portait une jupe qui allai jusqu'aux genoux, fait très rare et exceptionnel puisqu'elle n'en mettait presque jamais même quand il n'y avait pas cours. Elle avait une paire de socquette aux pieds, s'étant baladée de cette façon à travers le château, ainsi qu'un haut à manche longue léger où se trouvait caché dans une pochette ses baguettes ( tenue dans hors-sujet ). Ses cheveux étaient détachés ne changeant rien à d'habitude comme le port de son médaillon autour du cou. Elle passa une main dans ses cheveux pour les remettre un peu en arrière, en vain, ceux-ci revenant toujours à leur place d'origine pour encadrer son visage telle une auréole ébène épaisse. Elle soupira, fermant les yeux un court moment, avant de les rouvrir pour les plonger dans ceux de son meilleur ami.

« Laisse la faire ce qu'elle veut, pour une fois, tu ne vas pas aller t'excuser pour une broutille. Et si elle ne te pardonne pas et bien, c'est qu'elle n'est pas à la hauteur et trop inexpérimentée pour sortir avec quelqu'un pour l'instant. » déclara finalement calmement, d'une voix bien plus tendre, Némésis.

De ce qu'avait pu en voir la serpentarde, cette petite était très orgueilleuse et provocatrice quoique vu sa maison, ces éléments n'étaient pas si étonnants à constater. Et puis, elle était assez jeune donc la maturité, elle connaissait certainement pas beaucoup en plus d'une inexpérience de la vie. Elle changera à coup sûr de comportement lorsque des embûches et des événements surviendront. Elle attendit patiemment la réaction de son interlocuteur, attentive, une de ses jambes repliée sous elle et l'autre se trouvant au-dessus du vide.

Même si sa première remarque n'attendait aucune réponse, le silence du serpentard était plus qu'éloquent sur le pourquoi du comment de cette nouvelle ' dispute '. Que fallait-il à cette gryffondore pour la satisfaire ? Une montagne de fringues plus chères les unes que les autres ? Un homme qui l'écoute et lui obéisse comme si elle était tout son monde ? Enfin bref. Némésis avait pu observer avec le temps que toute cette affaire affectait de moins en moins son meilleur ami dont le soupir lasse en témoignait, il commençait à en avoir assez de la petite Madeline. Elle hocha la tête en accord avec les paroles qu’énonça son interlocuteur. Tout le monde avait une limite de patiente même elle et une fois ce seuil dépassé, ce n'était tout simplement plus possible. La sorcière était rassurée dans un sens qu'Alexander ne fasse pas plus cas de ce changement inévitable pour la suite de sa bientôt ' ex ' relation avec la jeune fille. Elle n'aurai pas à voir ce dernier souffrir inutilement et le récupérer en larme, le cœur brisé. La cinquième année détestait retrouver son ami dans un tel état, elle avait souvent des envies de meurtre ou de carnage dans ces moments-là. Autant éviter qu'elle se défoule au sein de Poudlard et de se faire enfermer ensuite pour utilisation de sortilèges dangereux, illégaux et pour coups et blessures sur élèves. Al' finit par modifier sa position, certainement à cause de la chaleur. Le tique que fit celui-ci en voyant sa jupe fit sourire Némésis qui savait déjà pertinemment ce qu'il allai lui dire. Ce dernier ne mit pas longtemps à confirmer ses pensées.

« Eh bien, cela fait plusieurs années que je l'ai et je me suis dis qu'il serai vraiment dommage que je ne puisse pas la mettre au moins une fois avant que je ne la perde à nouveau de vue dans les méandres de mon armoire. » avait-elle répondu d'une voix excessivement dramatique, un air faussement compatissant en direction de la jupe en question. « Serais-tu jaloux ? » dit-elle en posant de nouveau son regard sur Alex avec un sourire taquin, une lueur amusée dans les yeux.

« Tu parles, la chaleur est juste presque insoutenable. Et ça ne fait que débuter ! J'ai hâte de retourner en Hiver... » avait-elle continuer, la mine quelque peu défaite.

Comme son meilleur ami, Némésis abhorrait l’Été. Certes, il permettait le renouveau de la nature et de la vie mais apportait également avec lui la transpiration, des températures et du soleil à vouloir rester des heures sous une douche fraîche au fond d'une cave sombre ainsi que des bestioles suceuses de sang et donnant des boutons particulièrement désagréables. Au contraire, l'Hiver était sa saison favorite. La neige recouvrant d'un magnifique tapis blanc le paysage, la brise donnant de légers frissons dans le dos, des flocons tombant des cieux semblant vouloir purifier tout ce qu'ils touchaient laissant derrière leur passage une terre vierge ainsi qu'une promesse de nouvelles vies prospères... Un instant à ne surtout pas manquer en changeant de pays pour l'éviter comme les oiseaux migrateurs ! C'était aussi le moment propice à un bon chocolat chaud avec quelques gâteaux tout aussi sucrés. Un autre des péchés mignons de la serpentarde avec le caramel, les mets sucrés...

L'appui d'Alexander sur son genou la sortie de sa réflexion, elle le regarda se saisir d'une boîte de bonbons, se déplacer sur l'accoudoir et en manger un au goût beurre. Ça pouvait aller, il n'avait pas eu le miracle de se prendre un goût vomi... Il y a une époque, Némésis avait voulu arrêter d'acheter des boîtes de Bertie Crochue mais elle avait vite abandonné l'idée puisqu'il semblait savoir que ceux au caramel si singulier elle ne pouvait s'en passer. Elle était devenue experte en repérage de ce goût parmi les différents qui se trouvaient dans le carton. La proximité de son meilleur ami ne dérangeait point la jeune fille qui prit le premier au caramel qu'elle avait repéré au premier coup d’œil et qui le narguait depuis son arrivée. Quand ce dernier se mit à fondre sur sa langue, elle était à la limite du gémissement indécent alors qu'elle fermait ses paupières pour profiter et déguster toutes les subtilités de cette saveur.

Némésis connaissait très bien le petit problème qu'avait son meilleur ami avec les temps chauds. Elle l'avait surtout vu et entendu par les plaintes de ce dernier à ces moments-là et à sa manie de finir presque à poil. C'est vrai que la première fois, la sorcière avait ' juste ' été un peu choqué et s'était posée encore plus de question sur l'étrangeté que représentait les Anglais et leurs manières. Pas très rassurant comme première approche de ce peuple... Heureusement, elle s'y était très vite fait et à présent, plus rien ne l'étonnait venant de leur part avec tout ce qu'elle avait pu observer. Elle écouta le serpentard parler de ce qu'il ferai pendant les grandes vacances. Elle avait son attention focalisée sur son interlocuteur, sa main piochant toujours les dragées au caramel. En effet, ce n'était pas la meilleure des formations pour ce dernier qui n'en avait rien à faire de ce métier et qui avait d'autres plans que celui-ci en tête pour son avenir. Elle était au courant de cette passion chez son meilleur ami, le patinage et il se débrouillait très bien une fois sur la glace de ce qu'elle en avait déjà vu. Il pourrait même envisager de devenir un pro dans cet art s'il souhaitait vraiment emprunter cette voie.

« Tu sais bien qu'il ne changera pas surtout en idéalisant comme il le fait ton aîné... C'est pour ça que je suis contente d'être fille unique. De toute façon, je n'aurai jamais permis qu'un autre comme moi subisse ce qui me sert de père... » avait-elle déclarer, lasse, suite au soupir plus qu'éloquent de son meilleur ami sur ce qu'il pensait de sa famille.

Il semblait qu'il y avait toujours eu une tension entre Alexandre et ses proches qui voulaient qu'il ressemble et face comme son grand-frère, sauf qu'il était différent de celui-ci et heureusement d'ailleurs... Enfin, ce n'était pas Némésis qui y mettrait son nez ayant également de son côté un sens de la famille de sang très peu positif et identique à ceux des autres. Elle rigola doucement au commentaire d'Al' sur la saveur sang. Elle s'allongea sur le ventre pour plus de confort sur le canapé, toujours face à son ami, les jambes battant du tempo. Elle pouvait se détendre complètement lorsqu'il n'y avait personne en vue en dehors de certaines personnes. Quand une prise douce se fit sur ses cheveux de la part de son vis-à-vis, la serpentarde ne rejeta pas sa main. Au début, elle n'avait pas arrêté de lui demander de laisser sa chevelure tranquille n'aimant pas du tout qu'on y touche, c'était quelque chose de précieux pour elle surtout qu'elle avait eu l'impression d'être pris pour un petit chat ou chien qu'on caresse. Mais avec le temps, elle avait laissé passer n'ayant pas la motivation à le lui redire à chaque fois et finissant par s'y habituer voir même à apprécier. Et puis, si cela pouvait le calmer et le détendre alors c'était un plus. Elle sourit au surnom qu'utilisa ce dernier. Elle avait eu peur que ce soit une insulte avant qu'il ne lui explique que s'était de l'allemand et que cela avait, dans ce cas, une connotation méliorative.

« Eh bien, je te conseillerai d'accepter le stage. Étant mineur, tu n'as pas trop le choix mais, au moins, cela permettra qu'il te fiche la paix un moment voir même qu'il te permette de faire ce que tu veux à côté. De plus, ces petites semaines là-bas pourraient te donner de l'expérience et comprendre leur fonctionnement ce qui pourra toujours de servir à l'avenir dans le domaine. En procédant ainsi, tu as plus de chance qu'il ne s'oppose pas à toi pendant tes études à Poudlard et quand tu décideras de la suite de ta formation après, lorsque tu pourras faire ce que tu veux. En outre, endormir sa méfiance ou de possibles opinions négatives sur toi, la mia protetta ( mon protégé ) » avait-elle répondu tout en réfléchissant. Aillant eu une grand-mère italienne, Némésis avait appris cette langue depuis son enfance comme le français d'ailleurs en plus de l'anglais/américain.

« Aie ! Tu me dis si tu veux faire la brosse que je m'enfuis tout de suite. Déjà que j'ai du mal à les coiffer et que je le fais uniquement avant de les laver parce qu'ils sont impossibles » souffla la cinquième année en levant les yeux au ciel. Malgré l'entretien dont elle devait faire preuve pour les avoir aussi doux et beaux, elle tenait à ceux-ci.

« Ce n'est pas contre toi, je comprends parfaitement que tu trouves que cela soit particulièrement barbant comme obligation et une perte de temps. Je t'ai juste signalé et mis en évidence la décision qui te serais la plus avantageuse sur le long terme et sur ta liberté qui serai très certainement mieux protégée. Après, tu peux décider de ne pas l'accepter mais à ce moment-là, il faudra que tu trouves les mots exacts qui feront que ton père te laissera tranquille avec ses demandes. Il y a aussi l'option de prendre une potion qui te rendrais malade suffisamment longtemps pour que tu ne sois pas disposé à y aller. Tu peux également partir en vacances chez des amis pendant l’Été, lors de la date du stage. À toi de voir ce que tu veux faire... » avait-elle ajouté suite à la réponse peu enthousiaste de son meilleur ami.

« Si jamais tu choisis l'option potion fait le moi savoir je te préparerai ce qu'il faut » continua-t-elle avec un petit sourire simplet.

Tout en lui prodiguant des conseils, Al' poursuivait sa tâche d’emmêler encore plus sa magnifique chevelure. Il les torsadait en essayant d'être délicat autant dire que pour la douceur, ce n'était pas gagné. Némésis prit un air déterminé avant de tourner d'un mouvement vif sa tête de droite à gauche et inversement, ses cheveux suivant son geste. Les mèches glissèrent des mains d'Alexander telles des anguilles dans l'eau et une sorte de défense faite de longueurs noires empêcha le serpentard de réussir à en rattraper une jusqu'à ce qu'elle rejette son visage vers l'arrière ramenant ses cheveux de la même manière. Quand ils reprirent leur place, ils donnèrent un air un peu plus sauvage presque dangereux à la cinquième année qui posait un regard narquois mais doux sur son vis-à-vis avant de rire légèrement. Elle se repositionna comme précédemment tout en saisissant un paquet de fondu au chaudron ( chocolat ) qu'elle avait dans sa poche avant d'en prendre un. Elle ne mangeait presque pas de base, puisque cela était une perte de temps, mais elle avait un creux avec la chaleur et les aliments sucrés passaient toujours mieux que le reste.

« C'est normal que tu n'es pas de difficulté, tu as que deux poils sur le caillou. Hors de question que je mette du jus de riz dont l'odeur est horrible pour les entretenir. Les couper ? Plutôt mourir ! » déclara-t-elle passant d'une mine amusée à dégoûtée puis scandalisée. « J'ai mes propres techniques sans utiliser de potions, sortilèges ou autres spécialement conçu pour les miens et tant mieux. Rien que d'imaginer mettre des œufs dessus me donne envie de vomir. Et puis avec le temps, on prend une certaine routine et je dois t'avouer que les laver est un moment des plus bénéfique et apaisant » finit-elle en passant sa main dedans. Les siens restaient peut-être sauvage cependant, ils avaient une allure et un charisme bien personnelle à la jeune fille et ils étaient aussi doux que de la soie, souple.

« Il est vrai qu'il faut peut-être que je les raccourcisse de quelques centimètres » murmura-t-elle plus pour elle-même que son interlocuteur en jetant un coup d’œil sur celles de son dos qui dépassaient largement cette limite. Elle aimait bien les avoir jusqu'en bas de son dos mais ensuite, c'était trop long pour elle.  Elle ne souhaitait pas non plus qu'il traîne au sol quand elle s'asseyait. Celles de devant arrivaient sur son ventre plat, une bonne taille pour les critères de la serpentarde.