Voilà trois mois qu'elle est partie. J'ai du déménager dans un petit appartement de banlieue après avoir vidé le studio de ma tante. J'ai récupéré quelques meubles encore en bon état et balancé les plus abimés. C'est un appart dortoir puisque je passe mon temps au café où je travaille et à l'Ecole supérieure de magie pour suivre mes cours. Le reste du temps je vais boire des verres pour y noyer mon chagrin. Je ne me souviens pas toujours où je finis ma nuit, ni avec qui, mais quelle importance.. Personne ne m'attend, personne ne se soucie plus. Je suis seule.
Noël approche. Le froid s'abat. Ma routine continue. Je bois. Ce soir plus que de raison. Je n'arrive même pas à franchir la porte de l'immeuble. Je me couche devant et je m'endors contre le mur dur et froid. Je touche le fond.

Il est déjà tard lorsque je termine ma garde à St Oswald's. Cette journée m'a épuisé, plus que d'ordinaire. Peut-être car c'est la fin de la semaine, ou peut-être parce que les patients du centre commencent à s'agiter, sentant poindre un danger dans l'air, je ne sais pas. En tout cas, je n'ai qu'une hâte : rentrer chez moi. Dans le hall, je salue les sorcières de l'accueil puis décide de transplaner pour me rendre à mon appartement. Mon appartement... C'est à peine si j'y ai mis les pieds en trois mois depuis mon nouveau boulot. Je disparais alors dans un POC ! et me rematérialise devant la porte de mon immeuble, manquant de peu d'atterrir sur quelqu'un. Je me rattrape tant bien que mal à la gouttière pour ne pas trébucher et je recule de quelques pas pour recouvrer mon équilibre. Puis mon regard se baisse sur la jeune femme allongée sur le sol, bloquant l'accès à la porte d'entrée. Ses cheveux blonds enveloppent son visage de sorte que je ne distingue pas ses traits. Je m'accroupis à ses côtés et pose une main hésitante sur son épaule afin de la réveiller en douceur.
« Hé, Madame, dis-je avant de me racler la gorge. Est-ce que tout va bien ? »
Je me penche un peu, pose deux doigts sur son poignet et remarque avec soulagement qu'elle a encore un pouls. Sans trop oser la toucher, j'essaye comme je peux de retirer ses cheveux masquant son visage afin de voir si elle est encore consciente ou non. C'est alors que je la reconnais...
« Faye ? Faye, qu'est-ce que tu fais là ?! Réveille-toi ! »
La panique s'entend dans ma voix. Cela fait plusieurs mois que je ne l'ai pas revu, et voilà comment je la retrouve. Que fait-elle devant la porte de mon immeuble, à une heure si tardive, dans un état pareil ?

J'entends une voix lointaine, mais je n'arrive pas complètement à faire le point, ma tête tourne trop. Une main me secoue l'épaule doucement et me touche le poignet. Je sens la pulsation dans mes veines et cela est presque douloureux... surtout au niveau de mes tempes. Finalement, entendre mon prénom me sort de ma léthargie et j'ouvre les yeux. Difficilement. Je vois flou mais cette voix masculine m'est familière. On doit se connaître. Je tente d'agripper ma main à ce que je distingue comme une épaule en murmurant quelque chose comme : « Aide moi à monter chez moi », mais je m'écroule un peu sur moi-même, les jambes complètement engourdies par l'alcool. Comme à chaque fois que je suis dans cet état je regrette de boire, mais une fois lancée, je suis comme un vif d'or durant le match Irlande/Bulgarie de 1968, je ne peux plus m’arrêter. J'arrive à articuler tant bien que mal le chiffre de mon appartement "22" avant de reperdre connaissance. L'individu m'aidera-t-il à monter jusqu'à chez moi ?

(mes clefs sont dans mon sac à main, tu peux fouiller et trouver ce que tu veux )

« Eh merde... »
Je passe un bras sous l'aisselle de Faye et de mon autre main, j'essaye de la redresser avec difficulté. C'est un vrai pantin, un poids mort, elle ne m'aide pas du tout. Une fois à peu près stabilisés, j'attrape son sac sur le sol et d'un coup d'épaule un peu fort, j'ouvre la porte de l'immeuble. C'est un vieil immeuble, le mécanisme de la porte d'entrée est aussi âgé que les murs. Cette astuce, c'est pratique de la connaître lorsque l'on a oublié ses clefs.
Je commence à grimper les marches qui mènent au premier étage mais voyant qu'avec Faye sous le bras, ça va être compliqué, je décide de transplaner. Mais avant, je passe mon bras sous ses genoux et la porte comme une mariée. Même si la pauvre a l'air de tout sauf d'une mariée, à l'heure actuelle.
« Accroche-toi... » dis-je, les dents serrées.
On transplane. Numéro 22, elle a dit. J'habite au 21, comment ai-je fait pour ne pas voir que Faye était ma voisine de pallier ? En même temps, je passe ma vie au travail, depuis quelques temps.
On réapparaît tous les deux sur notre pallier. Je jette un coup d'oeil inquiet à Faye afin d'être sûr qu'elle ne va pas me vomir dessus après un transplanage. J'actionne la poignée de la porte qui, évidemment, reste fermée. J'essaye d'attraper ma baguette qui est coincée dans la poche arrière de mon pantalon, du côté où je tiens Faye. Impossible. Je soupire, exaspéré, avant de remarquer son sac que je tiens toujours au creux du bras. Je l'ouvre et fouille à l'intérieur. J'entends le bruit métallique des clefs dans le fond. Je finis par les attraper et tente d'en insérer deux avant de tomber sur la bonne. Bingo, la porte s'ouvre. Je donne un petit coup de pied dedans pour l'ouvrir en grand et m'engouffre dans l'appartement de Faye...

Désolééééée:

Quand je reprends connaissance, je suis devant ma porte. Mes pieds ne touchent plus le sol, je sens mes jambes lourdes flotter. Le garçon me porte et je ne peux absolument pas bouger dans ses bras. J'ai très mal au crâne et j'ai l'estomac qui subit de drôle de contraction. A peine nous franchissons la porte que les hauts le cœur me font régurgiter sur le sol. Le goût de l'alcool est beaucoup moins bon dans ce sens là. En trois spasmes, j'ai vidé tout ce qui me restait dans le ventre. Mais je suis pitoyable. Qui que soit l'individu qui m'aide, je crois que je ne le reverrais plus de sitôt.

(bon Adrian peut l'allonger … et on joue plutot le réveil si tu veux ? Faye est dans un état pas terrible pour mener une conversation;))

A peine franchissons-nous la porte que Faye régurgite sur le sol tout ce qu'elle a pu avaler au cours de la soirée. J'attends patiemment qu'elle termine, enjambe la flaque de liquide jaunâtre et viens déposer la sorcière sur son canapé. Je pose une main sur son front et constate qu'il est brûlant, puis je sors un mouchoir de ma poche et essuie le coin de ses lèvres avec. Enfin j'attrape une couverture sur le dossier du canapé et en recouvre le corps de Faye jusqu'aux épaules avant d'aller prendre place sur un fauteuil histoire de me poser cinq secondes afin de réfléchir à la suite des événements. Je la fixe, presque inconsciente à tout ce qui l'entoure et je me demande ce qui peut être à l'origine de tout ça. Comment a-t-elle pu en arriver là ?
Je me rappelle soudain du vomi dans l'entrée et me lève pour aller, d'un coup de baguette, nettoyer tout ça. Je remarque que j'en ai sur mes chaussures et grâce au même sortilège, je les décrasse avant de retourner m'asseoir sur le fauteuil. Je décide de rester un peu afin de veiller sur elle avant de retourner dans mon appartement. Mais malgré tous mes efforts pour garder les yeux ouverts, je ne tarde pas à m'endormir...

Le soleil me réveille de ses rayons généreux. J'ai du mal à profiter de sa chaleur tellement mon crâne me lance. Plus jamais je ne boirais une goutte d'alcool. Enfin c'est ce que je dis à chaque fois. Mais peut-être est-ce la fois de trop. Je porte ma main à ma tête et me masse les tempes. Petit à petit je me redresse sur les coudes et j'ouvre mes paupières. Je grimace tant mes membres sont ankylosés. Je fais craquer ma nuque en la basculant d'un côté puis de l'autre et je tente de me lever. Je me ravise et surtout j'aperçois Adrian Steele sur mon fauteuil en face de moi. Il dort. Des bribes de souvenirs de la soirée me reviennent par vagues. Puis sur la fin le trou noir. Je constate que je suis habillée et que lui aussi. Ma vertu est donc intacte ce qui me rassure instantanément. En revanche, je doute avoir encore de la dignité …. Je ne sais pas dans quel état il m'a ramenée, mais cela devait frôler le pitoyable. Je décide d'aller prendre une douche, histoire de me rafraîchir les idées. Me mouvoir est douloureux, je sens chaque muscle comme si c'était la première fois. L'eau chaude me calme et me détend... Les quinze longues minutes de douche me sont salutaires...

J'ouvre les yeux, puis les referme aussitôt, agressé par les rayons du soleil. Quelle heure est-il ? Je me redresse mais mon dos est douloureux. Je me souviens alors m'être endormi sur le fauteuil, dans l'appartement de Faye. Je passe les paumes de mes mains sur mes paupières et les frotte énergiquement puis, les sourcils froncés, la tête encore dans le derrière d'un centaure, je jette un coup d'oeil au canapé, m'attendant à y trouver Faye encore endormie. Mais le canapé est vide et alors que mon regard fait le tour de la pièce, je remarque que je suis tout seul. C'est là que me parvient le bruit de l'eau qui coule dans la salle de bain. Je me demande alors si je dois m'éclipser discrètement ou attendre qu'elle ait fini. Peut-être n'a-t-elle pas envie de me voir, si elle se souvient dans quel état je l'ai retrouvé hier... Je décide alors de filer en douce pour ne pas la mettre mal à l'aise mais lorsque je me lève dans l'intention de regagner mon appartement, j'entends l'eau se couper dans la salle de bain...

Je sors de la douche et me sèche vigoureusement le corps et les cheveux. Lorsque j'ai fini, j'enfile mon peignoir et je jette un coup d’œil dans le miroir. La douche m'a un peu rafraîchie mais mon teint reste celui de quelqu'un qui a une bonne gueule de bois. Je constate que mes yeux sont un peu rouges et que j'ai l'air fatigué. Je me dirige vers le salon d'une démarche mal assurée et je peux voir mon veilleur se lever.

- Salut … Je voulais pas te réveiller …. Dis-je doucement.

Je passe machinalement mes cheveux derrière les oreilles puis croise les bras sur ma poitrine comme pour me cacher. Je me sens vraiment mal à l'aise et honteuse. Le passage sur ma tante est loin derrière nous, trois mois se sont écoulés et il s'est passé beaucoup de chose dans ma vie, comme dans la sienne je présume. J'essaie de repenser à la veille et le seul mot qui me vient ensuite c'est :

- Désolée pour cette nuit … ou plutôt merci …

Décidément, Adrian se trouve toujours là pour me rendre service. Je me dirige vers la kitchenette et allume le gaz après avoir sorti ma bouilloire.

- Je te prépare quelque chose ? Un thé, un café ?

Lorsque Faye sort de la salle de bain, elle est en peignoir et ses cheveux mouillés encadrent son visage fatigué mais tout de même plus vivant que lorsque je l'ai retrouvé sur le pas de notre immeuble. De lourdes cernes semblent soutenir ses yeux rougies par la dure soirée qu'elle a passé. Je remarque son malaise et m'en veux de ne pas m'être éclipsé lorsque j'en avais encore le temps.
Je lui souris, me contente d'hocher la tête lorsqu'elle me remercie. Puis elle se dirige vers le coin cuisine tandis que je reste planté au milieu du salon, les mains dans les poches de mon pantalon.
« Non, je ne veux rien, je vais te laisser » je réponds à sa question, sans pour autant quitter son appartement.
Je me dirige vers la fenêtre et regarde les passants s'afférer dans la rue en bas. En vérité, j'ai des questions que j'aimerais poser à Faye, mais je ne sais pas comment les formuler sans la blesser, sans qu'elle se braque. Elle n'a surement pas envie que je me mêle de sa vie. Pourtant, au bout d'un moment, je me détourne de la fenêtre.
« Je suis content de voir que tu t'es remise, en tout cas... J'hésite, je grimace un peu, cherche mes mots en évitant son regard. Ça t'était déjà arrivé avant ? »
Je souris, essayant d'adopter un ton léger pour qu'elle ne prenne pas ça comme un interrogatoire de la brigade de police magique.

Mon ange gardien de la vielle ne veut rien boire. Très bien. Tant pis. Ses paroles m'indiquent son départ mais pas son attitude. Comme si avant de partir il voulait encore quelque chose. En réalité je vois bien que quelque chose le taraude. Simplement il n'ose pas. Je me demande pourquoi il prend autant de pincettes alors que plusieurs mois plus tôt je ne l'ai pas épargné. Finalement, sans me regarder il me pose sa question. C'est ce moment là que la bouilloire choisit pour siffler de chaleur. L'eau est prête. Moi pas. Je prends une tasse et y verse l'eau brûlante. Le sachet de thé que j'y plonge teinte l'eau d'un brun ambré. Un sucre, une cuillère et je retourne m'asseoir sur mon sofa. Les mains contre ma tasse pour me réchauffer, je regarde le liquide s’obscurcir encore jusqu'à atteindre le marron foncé. Quand je regarde de nouveau Adrian, il sourit pour essayer de rendre le ton moins lourd mais je sais bien que son instinct de docteur prend le pas sur la conversation. Cherche-t-il à déterminer si je suis tombée dans la dépression ? Dans l'addiction ? Cela ne le regarde pas mais après ce que nous avons partagé, je me sens de lui parler :

De boire un peu .. oui … comme tout le monde ….

Bien sur que ce n'est pas de cela qu'il veut parler je le saisis bien. Alors je poursuis avec honnêteté :

Perdre connaissance jamais. Mais ne t'inquiète pas, ça ne se reproduira pas ..

Je regarde Faye s'afférer autour de sa tasse de thé et le silence s'installe dans l'appartement. Un long silence. Je ne préfère pas insister et m'apprête à rentrer chez moi, pour de vrai cette fois, lorsqu'elle se décide enfin à me répondre. Je souris à sa première remarque, je sais bien qu'elle joue avec les mots. Tout le monde ou presque a déjà bu et je serais même plus que mal placé pour lui faire des remarques à ce sujet.
Faye poursuit, avoue qu'elle n'était jamais tombée inconsciente avant. Je la fixe un moment, ne sachant que répondre, me retenant de lui poser d'autres questions, de la gonfler avec des conseils qu'elle n'aura pas envie d'entendre. Alors je me contente de sourire.
« C'est cool si tu me dis que ça se reproduira plus, dis-je avant de changer de sujet (je me dis qu'après tout, elle me parlera si elle en a envie). Ça fait longtemps que tu vis ici ? Tu sais que j'habite sur le même palier que toi quand même, ou est-ce que toi non plus, t'avais rien remarqué ? »
C'est ahurissant quand même d'être tellement pris par son boulot qu'on ne remarque même pas qui vient habiter juste en face de chez soi.

Je crois que cela ne se reproduira pas. D'une part parce que je me sens vraiment mal ce matin et d'autre part, parce que je me rends compte que j'aurais pu tomber sur quelqu'un de bien mal intentionné. Moldu ou sorcier, on ne chasse pas certains instincts primaires face à une proie aussi facile qu'une fille inconsciente allongée sur un trottoir. A cette pensée, un frisson me parcoure le corps, je lui souris un peu maladroitement en guise d'acquiescement, puis il change de sujet probablement pour ne pas me forcer à parler.
 
- Quelques mois .. Me contenté-je de lui répondre.
- Tu me l'apprends … J'avoue que je ne fais que dormir ici, je ne croise généralement personne .. Petit silence - Je bosse au café, je vais en cours, je pars tôt et je rentre tard.

- Tu ne travaille plus à Sainte Mangouste ?

Depuis que ma tante a trépassé je suis retournée à l’hôpital, dans son service, pour régler quelques formalités et je me suis surprise à le chercher. Il n'y était plus mais je n'ai pas osé demander de ses nouvelles au reste du personnel. Quand on voit une personne quotidiennement, même par le biais d'une personne malade, et que cette personne fait ce qu'Adrian a fait pour moi, c'est drôle de ne plus la croiser du tout. Comme si avec la mort de Gertruda, c'était éteinte la relation que nous avions. En fait c'était le cas, nous n'avions plus aucune raison de nous voir. Ou peut-être que si ...

Je hoche la tête lorsque Faye me raconte sa journée type. C'est un peu pareil pour moi, je pars tôt, je rentre tard. J'ai un peu l'impression de vivre à l'hôpital. Mon appartement est quasi vide, impersonnel car il était déjà modestement meublé à mon arrivée. Mon frigo est presque vide, lui aussi, je prends tous mes repas soit à mon travail, soit à l'extérieur. J'ai à peine le temps de me poser et quand je le fais, c'est dans la salle de repos des médicomages. Mais bon, j'ai choisi tout ça.
« Non, j'ai quitté Sainte Mangouste peu de temps après... enfin tu vois, dis-je avant d'ajouter : T'en fais pas, je n'ai pas eu de problème, je suis parti de moi-même. J'avais besoin de voir autre chose, et puis j'ai été pris à Saint Oswald, tu sais, la maison de retraite pour sorciers. Je m'y plais bien. »
Je marque une pause pendant laquelle je m'adosse à un des murs de la pièce en croisant les bras.
« Tes études se passent bien ? demandé-je alors. Tu voulais devenir cryptomage, c'est ça ? C'est toujours ce que tu souhaites ? »
Cette conversation des plus banales, comme s'il ne s'était rien passé cette nuit. Comme s'il ne s'était rien passé il y a trois mois...

« Oui je vois.. » dis-je d'une voix à peine audible en réponse à ce qu'il vient de m'expliquer. Ce qu'ajoute Adrian me rassure immédiatement. C'est vrai qu'en y pensant il a risqué gros pour nous, pour elle, pour moi. Je crois que s'il avait perdu son job à cause de moi, je m'en serai voulu éternellement. Il semble se plaire à son nouveau job et je complète simplement par un : « Je suis contente pour toi » d'une voix aussi sincère que je le suis. Il s'adosse contre le mur et je le scrute avec douceur. Je me rend compte qu'on ne se connaît pas, et pourtant il a fait ce geste que personne n'aurait été capable de faire à sa place. Et encore hier soir, il a pris soin de moi... Adrian est vraiment quelqu'un de bon, il a parfaitement choisi sa voie.. Ses questions me sortent de ma réflexion et je réponds machinalement : «  Euh oui c'est bien ça, bientôt diplômée, j'espère .. et sur le marché du travail … ». Nous sommes interrompus par quelqu'un qui tambourine à la porte, une voix d'homme :
- Faye , allez ouvre moi !!! Je pique un fard …en écarquillant les yeux. Je ne peux pas ouvrir, je ne sais même plus qui c'est … Mais visiblement lui me connaît tout comme mon adresse... - Faye c'est Max !! Max.. Max ... Euh non ça ne me revient pas... Je jette un coup d’œil à Adrian, comme y cherchant son aide … encore
- Tu es partie trop vite hier soir !! Allez ouvre !!!