ϟ la répartition

NOM – Lænsen PRENOMS – Njal • Harbard DATE DE NAISSANCE – 10 Janvier 1959 AGE – 16 ans VILLE D'ORIGINE – Bergen • Norvège CLASSE – Sixième Année SANG - Sang pur

Tu n’es pas quelqu’un de foncièrement mauvais, Njal. C’est simplement que tu ne te rends pas compte que, des fois, tu peux faire du mal aux autres. Discret et réservé, le dialogue n’est jamais simple avec toi. Les gens ont souvent l’impression d’avoir à faire face à un mur, ce qui n’encourage jamais une vraie conversation avec toi. Et à vrai dire, ça t’est bien égal. Égoïste, les autres n’ont que peu d’importance à tes yeux et tu t’estimes souvent plus mature et meilleur qu’eux. Tu ne parles jamais beaucoup, c’est vrai, mais lorsque tu le fais, tu es moqueur et souvent blessant, notamment avec les personnes qui t’exaspèrent –c’est-à-dire la plupart d’entre elles-.
Négligeant et indifférent, tu te fiche bien de savoir si tu as fait du mal à quelqu’un et même lorsqu’il s’agit de tes amis (autant dire proches puisqu’ils sont très rares), tu mets un certain temps avant de t’en rendre compte et de, peut-être, t’excuser. De plus, puisque les autres ont rarement ton estime, tu as beaucoup de mal à leur accorder ta confiance. Néanmoins, cela ne t’empêche pas d’être un brin manipulateur car en apparaissant comme quelqu’un de calme et de posé, les moins lucides sont facilement bernables. Tu détestes néanmoins devoir te reposer sur les autres quand ce n’est pas de ton fait, te considérant alors comme étant faible. C’est surtout parce que tu es exigeant principalement envers toi-même mais aussi envers les autres.
A vrai dire, tu es souvent prêt à tout pour atteindre tes objectifs, aussi obscurs soient-ils. Assurément, tu es quelqu’un d’ambitieux à qui il arrive de se servir des autres quand même si tu sais que nous ne sommes jamais mieux servis que par nous-mêmes. Généralement, les gens s’en rendent compte et sont alors persuadés que tu es quelqu’un de tout sauf affable.

Mais derrière cette gangue de glace se cache un garçon mal-assuré et qui, même s’il sait montrer qu’il a confiance en soi pour ne pas perdre la face, en manque cruellement. Si tu as tendance à ne pas te mélanger aux autres et à rarement leur répondre, c’est aussi parce que tu passes ton temps à penser. Tu réfléchis beaucoup trop, te posant constamment des questions qui souvent t’empoisonnent la vie. La première d’entre elles concerne ton orientation sexuelle car oui, tu es certain d’être homosexuel. Néanmoins, de par la famille dans laquelle tu as été élevé et la société dans laquelle tu vis, tu sais parfaitement qu’il ne t’est pas permis d’aimer les hommes. Alors il t’arrive souvent, bien trop souvent, de te demander pourquoi tu es né comme ça.
Tu restes un garçon sensible mais qui pour autant ne le montre jamais. Tu ne parles que très rarement de ce qui ne va pas, justement parce que tu ne fais pas confiance aux autres et parce que tu as l’impression que jamais ils ne pourront te comprendre même si tu sais que tu peux compter sur quelques amis fidèles.

D’ailleurs, avec ces quelques amis ou en petit comité, tu es quelqu’un d’humeur joyeuse, à toujours avoir le bon mot pour rire. C’est avec eux que tu en oublies ton accent prononcé sur lequel tu complexe bien trop. Il t’arrive de t’amuser avec eux même si tu préfères le calme de la lecture -notamment de la mythologie sur laquelle tu es incollable. Tu apprécies aussi la nature et ses paysages. C’est peut-être bien la seule chose que tu aimes réellement à Poudlard : les immensités sauvages des Highlands. Et le Lac Noir dans lequel tu pourrais nager pendant des heures.

VOTRE PATRONUS – Un macareux moine.
VOTRE EPOUVANTARD – Un épouvantard. Quand tu étais petit, il y en avait un qui se terrait dans la cave de votre maison à Bergen. Tu en étais terrifié et n’y descendais jamais.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Le bleu profond de l’eau des fjords.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – La baleine bleue. Tu la trouve si majestueuse.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Étrangement, Saumon.
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Les potions, certainement. Suivies du cours de sortilèges et celui de métamorphose.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Lumos. Parfait pour lire jusqu’à pas d’heure.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Le Tsarducks et pas seulement parce qu'il est tenu par son oncle.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Tu es écossais et McLane par ta mère • Tu parles parfaitement anglais mais avec un fort accent nordique, ce qui t’énerve au plus haut point et te complexe •  Tu possèdes un hibou moyen-duc du doux nom de Heim • Tes frères et sœurs, Nina et Sven, sont respectivement en 4ème et 3ème années.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Tu relevas la tête de ton livre et la dévisageas pendant un long moment. Tu étais seul dans la cabine. Enfin jusqu’à maintenant. Et, même si tu n’oserais jamais le dire, tu préférais que Penny opte pour un autre wagon. « Njal, répondis-tu finalement au bout d’une bonne minute d’un silence gênant. Njal Lænsen. » Comme Penny s’était déjà installée, tu n’eus pas besoin de l’inviter à le faire, ce qui t’arrangeait grandement. Ce n’était pas que tu étais impoli mais plutôt parce que tu n’avais pas envie qu’elle t’assaille de questions. Dommage, parce que c’était quand même le cas. Elle était bien trop bruyante, tu n’aimais pas ça. Soupirant longuement, tu refermas ton livre et le posa à côté de toi avant de reporter son attention sur la préfète. « Ça m’est égal. » Ta mère venait de Serpentard mais comme ni ton père ni ton grand-père avant lui n’avaient mis les pieds à Poudlard, tu ne pouvais pas vraiment faire de pronostics à l’instar de ces sang-purs anglais dont toute la lignée s’était faite les armes au sein d’une unique Maison.

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Oui, le Choixpeau décidait. Ta mère t’en avait parlé, aussi et tu trouvais cela ridicule de se faire commander par un tel objet miteux, qu’importe ô combien il était sage.
Lorsque Penny t’indiqua que ton nom lui disait quelque chose, tu eus envie de rire. Parce que tu étais issu d’une famille aussi illustre que célèbre mais bien parce qu’ici, personne ne pouvait te connaître, bien que tu aies le sang aussi pur qu’un Avery ou un Travers. « Non, je suis le premier, commenças-tu. Nina et Sven sont encore trop jeunes pour venir ici. » Nina et Sven étaient tes frères et sœurs, la première de deux ans ta cadette, le second de trois ans. Pourtant, tu aurais bien voulu qu’ils soient là avec toi, aujourd’hui, les seules personnes que tu supportes vraiment.
« Père est ambassadeur de la CMS pour la Coopération Magique Internationale au Ministère, expliquas-tu à regret face aux questions incessantes d’une Penny dont l’expression indiquait clairement qu’elle ne comprenait pas un traitre mot de ce que tu venais de dire. Pourtant, tu en étais sûr, tu ne lui avais pas parlé en norvégien. Herregud, juras-tu dans ta langue natale avant de lui expliquer plus en détail. CMS : Confédération Magique Scandinave. Mon père s’occupe des relations entre les sorciers de Grande-Bretagne et ceux de Scandinavie, si tu veux. Et Mère écrivait des livres avant. Maintenant elle est rédactrice pour la Gazette. »

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

« Oui certainement. » affirmas-tu en restant néanmoins persuadé qu’elle ne pouvait pas te confondre avec un autre. Tu espérais qu’elle en finisse là mais apparemment, toutes les informations qu’elle avait réussies à te soutirer avaient attisées son attention. Aussi reprit-elle de plus belle son interrogatoire, t’arrachant un énième soupir. « J’en sais rien. J’ai encore le temps. »  

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

Pour qui donc ne pas savoir quoi faire plus tard était synonyme d’une immense ambition ?  Tu préféras donc ne pas relever les drôles de sautes d’humeur de Penny, espérant au plus profond de toi qu’elle en aurait bientôt fini avec les questions indiscrètes. Malheureusement, elle n’avait pas encore décidé de te laisser tranquille. Un conte moldu ? Ce n’était pas le genre d’histoire que tes parents te contaient lorsque tu étais encore plus petit. Mais soit … Tu réfléchis alors quelques instants. « Rentrer chez moi, avouas-tu d’abord à demi-mot. Je veux dire … Vraiment chez moi, à Bergen. Et … et c’est tout. Juste retourner chez moi.  Oui, c’était bien tout ce qui pouvait compter pour toi à cet âge-là, alors que tu venais de quitter un peu plus d’un an auparavant les si beaux fjords qui encerclent Bergen.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Bleu, Rouge et Jaune. Guess who are they Où avez vous connu le forum ?  Googleuh mon amoureuh Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : réponse + code du jour où nous sommes (bien caché dans le règlement !!)

Vous avez la possibilité de réserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Sujet ACTION :
— Tu as trouvé dans ton grenier un bel objet brillant qui émet des sons étranges, développe ta réaction au cours d'un RP.

Le vieux venait de mourir.
Tu ne l’avais jamais vraiment bien connu. Tout ce que tu savais, c’est qu’il était le père de ta mère et qu’avec lui disparaissait la lignée des McLane, des vrais, ceux qui pouvaient encore se targuer d’avoir le sang réellement pur.

La cérémonie avait eu lieu hier matin, sous un ciel incertain typiquement écossais. Au moins, il n’y avait pas plu. Tu détestais la pluie.
Ton grand-père avait été enterré à côté de sa femme qui l’avait précédée de quelques mois, face à la mer, dans le parc d’un château qui, conformément à ses vœux, vous appartenait à présent, puisque son ainé avait entaché son sang en s’unissant à une sang-mêlée.
Maintenant, il fallait vider la bâtisse de toutes les antiquités que ta mère ne voulait plus voir. Bien que vous n’ayez pas connu votre aïeul, ni toi, Nina ou Sven n’avaient le cœur à l’ouvrage. Il n’y avait bien que votre mère pour vouloir se débarrasser à tout prix des traces de son passé. Comme à son habitude et conformément à l’éducation qu’elle avait reçue, elle donnait des ordres et vous vous exécutiez.

- Njal, monte au grenier et commences à jeter les petites choses, te somma-t-elle d’un ton autoritaire. Non, Moira McLane n’était pas une femme tendre.
Sans un mot mais n’en pensant pas moins, tu fis ce qu’elle te demanda. Tu mis d’abord plusieurs minutes avant de trouver la trappe menant au grenier et tu tiras l’échelle qui descendit dans un horrible grincement et un nuage de poussière. Levant la tête, tu scrutas la noirceur insondable qui menait à grenier, te retenant de frissonner d’effroi.
Tu restas planté ainsi de longues minutes encore, tentant de te convaincre qu’il n’y avait pas d’épouvantard qui t’attendait dans la pénombre. Tu te convins qu’en plus, à seize ans, tu étais largement assez expérimenté pour t’en occuper tout seul si jamais il devait bien y en avoir un.
- Lumos, soufflas-tu avant de prendre une grande inspiration et de gravir les marches délabrées.

Malgré la lueur qui émanait de ta baguette, tu n’y voyais pas grand-chose et ça ne fit que te tendre encore plus. Baguette en avant, tu t’avançais lentement, guettant chaque mouvement pouvant venir des étagères poussiéreuses ou chaque bruit suspect.
D’ailleurs, en parlant de bruit suspect, il ne te fallut pas longtemps pour en entendre un. C’était un bourdonnement lointain. D’abord tétanisé, tu finis par avancer tant et si bien que le son se fit plus intense. Tu étais certain qu’il ne s’agissait pas d’un épouvantard aussi avanças-tu avec moins de crainte. Finalement, tu trouvas la source du bruit. C’était un petit objet, un genre de projecteur moldu ancien, modèle réduit, pas plus grand qu’une tasse. Il y avait une bobine dessus, qui tournait dans le vide. C’était elle qui produisait le bourdonnement.

Curieux, tu approchas un peu plus ta baguette pour observer l’objet sous tous les angles. Bien évidemment, tu t’étais demandé ce que pouvait bien contenir la bobine aussi, lorsque tu fus certain que tu étais bien seul dans le grenier, tu la rattachas au projecteur qui se mit aussitôt à projeter des images sur le mur d’en-face. Aveuglé par la vive lumière qui éclairait à présent la pièce, tu mis un certain temps avant de pouvoir regarder l’image qui était affichée.
C’était une photo de famille qui datait d’il y a bien longtemps. Tu pouvais y reconnaître tes défunts grands-parents, ton grand-père assis sur une chaise à haut dossier à l’allure médiévale, sa femme debout à ses côtés, la main posée sur son épaule. Ils étaient accompagnés de deux jeunes gens, une fille d’une vingtaine d’années que tu pus aisément identifier comme étant ta mère. L’autre personne était un grand jeune homme, barbu et bourru, âgé de la trentaine à peine.
Bien sûr, il était évident que c’était Angus, ton oncle déshonoré mais cette photo te perturba au plus haut point. Hier, lors de l’enterrement, tu l’avais aperçu de très loin. Au début, tu ne l’avais remarqué que parce qu’il se tenait à l’écart, ne t’imaginant pas une seule seconde qu’il puisse s’agir de ton oncle. Mais maintenant que tu connaissais ton visage, les autres personnes avec qui il était venu à l’enterrement, qui jusqu’à présent n’étaient que des étrangers pour toi, prenaient une nouvelle définition. Est-ce que les deux garçons qui l’accompagnaient, l’un à peine plus vieux que toi et le second de l’âge de Nina, étaient tes cousins ? Si oui, que faisaient-ils là alors que le vieux Duncan les avait tous bannis de ce château qui, maintenant, aurait dû leur appartenir ? Et pourquoi ne les avais-tu jamais rencontrés à Poudlard ? Si, certainement, mais tu ne savais pas qui ils étaient et ils n’étaient pour toi que des élèves lambda, c’est-à-dire des ombres à tes yeux.

- Njal ! Tu t’en sors ?
La voix de ta mère venait de retentir par l’ouverture dans le sol et tu pouvais déjà l’entendre montrer les escaliers. Paniquée, tu lui répondis aussitôt :
- Ja Mor ! Alt er vel !*
Désireux de garder ta trouvaille pour regarder ce que la bobine contenait par la suite, tu te jetas précipitamment dessus pour l’arrêter. Mais ta mère était déjà en haut et arrivait à ta hauteur, éclairée par la lueur sépia dispensée par le projecteur.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle d’une voix suraiguë
- D-dette er ingenting !**
Mais ta mère avait déjà tout compris. Elle s’approchait de toi, passablement énervée. Tu savais que tu ne pouvais rien contre elle, elle avait la fureur d’un ours, comme son père.
- Donne. Moi. Ça. TOUT DE SUITE !
- Me…
- ET RÉPONDS-MOI EN ANGLAIS QUAND JE TE PARLE !
Tu serrais fort ta baguette au creux de ta main mais tu étais incapable de la lever. Tu aurais bien voulu garder le projecteur mais tu ne pouvais pas lever la main sur ta mère.
- Oui Mère … murmuras-tu en baissant la tête et en lui tendant le projecteur et la bobine que tu ne pouvais espérer cacher.
- Merci, répondit-elle sèchement en t’arrachant l’objet des mains. Il n’y a rien qui te concerne sur cette bobine. Maintenant, vas aider tes frères et sœurs.

*Oui Mère, tout va bien.
**Rien du tout !