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| "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Jeu 5 Oct 2017 - 20:22 | |
| "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" Un pli. Deux plis. Trois plis. La serviette est froissée. Bellatrix relève ses yeux sombres vers les invités attablés à la même table qu’elle. A sa gauche, son époux. A sa droite, sa petite sœur, Narcissa, à la place de celle qu’aurait dû avoir Andromeda. La jeune Lestrange sait bien pourquoi il y a tant de monde ce jour-ci a la demeure des Black. Un grand évènement seulement, peut rassembler autant de beau monde. Ses yeux sombres se posent sur la tignasse blonde délavée de Lucius Malefoy, qui est attablé comme par un grand hasard en face de sa petite sœur. Son côté égoïste reprend le dessus tandis qu’il observe Narcissa, et Bellatrix doit se retenir de lui mettre un coup de pied sous la table. Mais inquiète de toucher plutôt Rabastan en face d’elle, l’ancienne Black ne fait rien. Mieux vaut ne pas déclencher de scandale à table. Bellatrix n’a pas lâché un mot de tout le repas. En réalité, la mâchoire crispée, elle a l’air encore plus austère qu’à l’accoutumé, comme une statue de cire sèche sur sa chaise. Si aucune classe ne se dégage de l’aînée Black, elle sait se tenir droite, peut-être même un peu trop, se contentant de lutter contre le feu bouillant qui lui souffle de défigurer le fils Malefoy sur place, pour oser demander ainsi la main d’une Black. La jeune femme n’écoute même pas les conversations se déroulant autour d’elle. Après tout, à quoi bon, puisque ce repas n’a pour seul but que de donner sa précieuse petite sœur en gage d’un engagement plus financier et politique qu’autre chose ? La seule éclaircie que voit Bellatrix dans cette union, c’est l’argent que pourra lui retirer sa sœur.
Le repas se conclut enfin, après la nouvelle merveilleusement annoncée par son père, et accueillit par le sourire poli et charmant de sa sœur. La lueur malsaine que Bellatrix croit apercevoir dans les yeux de Lucius lui donne envie d’échafauder un plan pour réduire à néant tous ses beaux espoirs. Les mains croisées dans son dos, elle n’a même pas essayé d’afficher un sourire affable, se contentant de se tenir éloignée de toute cette mascarade sitôt celle-ci annoncée. Retirée dans une bibliothèque où elle n’a jamais trouvé sa place, Bellatrix juge plus judicieux de ne plus se mêler à cette société dont elle fait pourtant partie. Sans guère prendre un livre pour lire, parce qu’elle n’a jamais pu trouver de l’intérêt à des mots écrits vulgairement sur des parchemins, elle se poste devant la fenêtre et observe les premiers invités quitter la demeure fastueuse des Black. Elle plisse yeux sombres pour chercher une touffe de cheveux blonds, marque de fabrique des Malefoy. En réalité, elle en cherche deux. Si elle trouve Abraxas, elle trouvera son fils. Malheureusement, elle ne le trouve pas, et entend à la place la porte de la bibliothèque grincer sur ses gonds. Prise d’un frisson, elle a envie de sortir sa baguette pour menacer son idiot d’époux, qui seul aurait le courage de la déranger en pleine réflexion. « Va t’en Rodolphus » se contente-t-elle de dire de son ton le plus sec. La voix qui répond lui fait alors regretter que son époux ne soit pas celui qui soit venu la chercher au fin fond du manoir de sa famille.
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| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Mar 10 Oct 2017 - 21:13 | |
| Tout s'était déroulé comme prévu. J'avais l'intime conviction d'avoir fait bonne impression auprès des parents de Cissy. Tout s'était passé comme je l'avais escompté. J'avais sorti le numéro de charme traditionnel du bon gendre sans trop en faire avec une parfaite aisance. Je voulais que mes fiançailles avec Narcissa Black se passe au mieux. Jamais je n'avais ressenti de tels émois pour une femme et elle était, je le savais, celle avec qui je devais finir ma vie. Inévitablement. C'était mon dû. Dans mon esprit, elle avait été nommée Narcissa pour porter le nom des Malefoy. Voire, elle était née pour. Le repas s'était conclu paisiblement. Je discutais plusieurs minutes de divers sujets avec Mr. Black. Un homme honorable. Il m'appréciait, j'en étais certain. Le reste des invités étaient invités à rentrer chez eux, tandis que ma famille et moi-même allions rester pour prendre le thé. Puis je vins parler à ma chère Cissy qui était fière de l'allure que j'avais renvoyé durant le repas. Quand vint l'heure du thé, elle me somma d'aller chercher sa soeur, Bellatrix, qui semblait s'être isolé. S'il y avait bien une personne dans la famille Black que je n'eusse pas convaincu, ce fut elle. Je connaissais bien le personnage, donc cela ne m'étonnait guère. Jalouse comme pas deux, elle n'avait pas supporté mon rapprochement avec sa soeur.
Ce fut dans la bibliothèque que je la trouvai, regardant par la fenêtre. Me confondant avec son mari, elle ordonna d'un ton sec de partir. Elle m'avait l'air d'être une épouse bien insoumise. Rodolphus devait songer à la recadrer, songeai-je. Je n'aurais jamais accepté cela de la part de Cissy. Une épouse se devait d'être docile et obéissante. Respecter son mari qui lui permettait de sortir de sa vie de jeune fille pour devenir une femme. Je m'approchais doucement de l'impudente. « Un peu plus de respect pour ton mari serait peut-être enviable. » avais-je dis posément. « J'espère que je ne t'importune pas dans... Ta contemplation du paysage. » Je me doutais bien que Bellatrix n'était pas ici pour lire, cela m'aurait fortement étonné. Un tel esprit que le sien ne doit jamais avoir lu les classiques de la mythologie. Je suppose fortement qu'elle regrettait de ne pas avoir vraiment à faire à son mari mais à son futur beau-frère. Nul doute qu'elle le préférait à ma personne. Mais cela m'importait peu car son avis n'avait pas beaucoup de poids concernant les fiançailles. De plus, je ne portais pas vraiment Bellatrix Lestrange dans mon coeur. Je voyais en elle qu'une femme frustrée. Bien évidemment, jamais je n'en aurais dit un mot à Cissy. Quoiqu'il en était, je continuais à être courtois avec elle afin d'éviter qu'une certaine rudesse de ma part à l'égard de l'aînée des Black remonte aux oreilles de ma fiancée. |
| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Lun 16 Oct 2017 - 14:28 | |
| "They say it is a place, wherin a prince might dwell" Bellatrix peut souvent donner l’impression de ne pas réfléchir, d’être une femme instinctive au point d’éteindre toute réflexion de la cheminée ardente que représente son crâne. Pourtant, s’il est vrai qu’elle réagit souvent au quart de tour et qu’elle ne se mord pas toujours la langue avant de parler, la jeune femme sait utiliser sa tête. Assise d’un air presque paisible alors qu’elle est en train de bouillir, elle ne s’attend pas à ce que la porte de la petite bibliothèque laisse apparaître Lucius. Aussi, la peau de ses épaules nues frissonne lorsque la voix traînante de Malefoy se fait entendre. L’aînée ne se retourne pourtant pas, et encaisse la provocation malsaine d’un rejeton idiot sans dire un mot. La réplique se doit être douce et délicate pour mieux faire comprendre à cet homme qu’il n’a pas sa place dans sa demeure. « Je suis certaine que Rodolphus sera ravi d’écouter tes conseils » répondit-elle simplement, avec l’espoir que le pauvre fou aille vraiment se brûler les ailes auprès de son époux, « je ne suis pas ta femme, ni ta fiancée. Tu es peut-être un homme Lucius, mais je n’ai aucun conseil ni ordre à recevoir de toi ». Elle dû se mordre la langue pour ne pas lui cracher de garder sa salive. Les mains posées à plat contre le rebord de la fenêtre, ses longs cheveux bruns lâchés dans son dos, Bellatrix ne juge pas utile de se retourner pour faire face au fiancé de sa sœur. Elle a eu, après tout, le loisir de l’observer à outrance pendant le repas. Un regard vers le fils d’Abraxas, et Madame Lestrange pourrait lui jeter un sortilège pour qu’il ne ressemble qu’à un petit porcelet.
Bellatrix fait passer un doigt contre la vitre propre de la fenêtre, et y laisse une légère marque. Son souffle chaud contre la vitre créé de la buée et elle l’efface machinalement avec la manche de son haut. Elle ne lui a pas dit qu’il la dérangeait, parce que si elle fait cette grossière erreur, elle risque de le payer cher. Elle n’est pas folle au point de croire qu’elle pourrait s’en sortir sans perdre de plumes face à ce jeune homme. Lucius est ambitieux, manipulateur. Il lui rappelle Walden, mais pour autant, sa relation avec ce dernier est beaucoup plus appréciable qu’avec l’homme qui partage la pièce avec elle. « Que viens-tu faire ici ? » demande -t-elle enfin, toujours sans le créditer d’un regard – il peut bien toucher autant de livre qu’il veut, la plupart risquent de lui appartenir après son mariage. Ses yeux sombres restent résolument posés sur son père qui raccompagne les invités jusqu’au portail. Elle observe son allure droite, ses gestes calculés. Qu’aurait-elle donné pour être un homme dans sa société ? Bellatrix laisse tomber sa main de la vitre, lassée d’effacer toujours une buée qui de toute manière, reviendra. Finalement, elle met son dos contre le mur et laisse vaguement son visage se tourner vers celui de son invité. Allons bon, qu’attend-il pour parler ?
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| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Sam 21 Oct 2017 - 23:24 | |
| Ma future-belle soeur me répondit avec une douce amertume. Elle n'eut même pas la décence de se retourner pour me faire face. Cette attitude ne m'étonnait plus, désormais. Mais au début, je me demandais si elle avait vraiment été éduquée sous le même toi que Cissy. De toute évidence, Bellatrix était la sauvageonne de la famille ! Cela relevait du miracle que l'on eut pu lui trouver un mari. Rodolphus avait bien du courage. « C'est une bien belle façon de traiter les invités que tu as là. » commentai-je avec le plus grand calme du monde. Nul doute qu'elle ne faisait pas une bonne maîtresse de maison. Merlin, qui l'avait éduquée, celle là ? Hestia, déesse du foyer, n'aurait pas été fière. Je m'avançai dans la pièce, m'approchant des étagères de la bibliothèque, lisant quelques titres et sortant quelques ouvrages pour en lire la quatrième de couverture. C'était une bien belle bibliothèque que possédait les Black. Elle aurait semblé pour une personne démunie de moyen comme étant un temple du savoir. Mais pour des personnes de notre rang, cela était la moindre des choses. L'être humain est un être de culture. Cependant, comme dans la Grèce Antique, le loisir ne peut-être réservée qu'à l'élite. Ceux qui travaillent de leur main ne sont, qu'en somme, que des Hommes, voire des êtres, de basses classes tels que les né-moldus et les elfes de maison.
« Que viens-tu faire ici ? » me demanda Bellatrix. Je la regardai, puis je m'approchai d'un fauteuil dans lequel je m'assis en croisant les jambes, le dos bien droit, les bras posés sur les accoudoirs. Eh bien, il me semblait que notre conversation allait s'éterniser. Elle n'allait pas se dérouler sous les meilleurs hospices, j'en avais bien peur. Mais j'étais décidé à faire preuve de patience. C'était toujours le mieux à faire avec les personnes telles que mon interlocutrice. Des personnes qui accordent peu de temps à la culture. « C'est ta soeur qui me demande de venir te chercher pour boire le thé. » C'était aussi simple que cela. Je n'avais pas cherché Bellatrix pour le plaisir de la voir agacée. Je me passais très bien de cela et j'avais bien mieux à faire. Mais si Cissy me l'avait demandé, je ne pouvais refuser ne serait-ce que pour lui faire plaisir et faire bonne impression. |
| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Lun 23 Oct 2017 - 17:54 | |
| "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" Bellatrix avait passé sa journée à se faire passer pour la sœur tranquille. Elle n’avait pas fait de remarque déplacée, ne s’était pas mise en avant. Elle avait même été gentille avec son époux, et qui aurait été là pour la première fois aurait pu dire qu’ils étaient un couple heureux. Pourtant, au fond du cœur froid de l’ancienne Serpentarde se cachait un brasier brûlant dirigé envers deux individus. Son père et Lucius Malefoy. Elle en voulait à Cygnus depuis toujours et sa haine envers cet homme qui était pourtant son père ne datait pas de la dernière pluie. Elle l’avait haï de l’avoir marié à Rodolphus et non à Rabastan, elle l’avait haï de s’être tenu contre son entrée dans le cercle des Mangemorts, elle l’avait haï de ne l’avoir jamais aimé. Mais pire que tout, pire que Cygnus Black, il y avait Lucius. Ce même Lucius qui venait déranger le calme paisible de la bibliothèque de la famille dans laquelle l’aînée des Black s’était réfugiée. Aussi étonnant que cela puisse être, ce lieu sans aucune forme de vie, ce lieu remplis de livre l’avait toujours fait réfléchir sur sa manière d’être et sur la manière dont elle devait être. L’Animée Bellatrix aimait la tranquillité de centaine de livres, non pas pour les lire, mais parce que les histoires qu’ils comptaient étaient souvent tristement semblables à la sienne. Se sentait-elle comprise dans ce haut lieu de savoir que Lucius Malefoy osait profaner ? « Je ne t’ai jamais considéré comme un invité » pouffa franchement Bellatrix sans toujours se retourner. Une telle attitude de sa part aurait pu la ramener dans son illusoire adolescence où elle s’imaginait pouvoir épouser Rabastan et avoir une heureuse vie avec lui. Comme sa sœur pouvait le faire avec le présent « invité ». Ô non, l’aînée des Black ne le considérait pas mieux qu’une vermine de cafard qui venait déranger sa vie, sa maison, sa pièce et son moment de solitude.
Elle n’avait jamais pu être seule pour penser sur elle-même. Elle avait toujours passée sa vie entourée de mille et une personnes différentes, à Poudlard comme ailleurs. Finalement, la Mangemorte avait fini par se retourner légèrement pour le toiser et quelle ne fut pas sa rage de le voir prendre ses aises dans le fauteuil familial. Jamais Bellatrix ne s’était assise dedans, préférant largement non pas le peu de confort du rebord de la fenêtre mais la vue splendide sur le parc, mais pourtant, elle ressentie une pointe de jalousie tenace la saisir en le voyant ainsi. L’explication qu’il lui donna lui fit lever un sourcil et elle releva le menton pour le toiser de haut : « Maintenant que le message est passé, je pense que tu peux t’en aller, ne crois-tu pas ? » demanda-t-elle, ses yeux sombres posés sur un visage qu’elle jugeait encore poupon. Elle étendit ses jambes d’une manière plus gracieuse qu’on ne pouvait l’attendre d’elle, et elle détourna à nouveau la tête pour poser ses yeux noirs sur le parc désormais vide. « Je souhaite me retirer seule » dit-elle tout d’abord, « voilà les mots que tu peux répondre à ma sœur ».
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| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Sam 28 Oct 2017 - 23:05 | |
| L'attitude revêche de ma future belle-soeur ne me freinait pas pour poursuivre cette conversation. A vrai dire, sa colère calme avait un attrait tout particulier qui avait le don de me distraire. Je me doutais bien qu'elle ne me voyait guère comme un invité mais comme un intrus. Un intrus de choix, si je puis me permettre. Elle allait devoir se faire à l'idée que nous allions bientôt faire parti de la même famille. J'avais presque pitié d'elle que son beau-frère était un homme qu'elle détestait. Sa vie me semblait être un échec complet. « Je l'avais bien saisi. » répondis-je simplement. Je m'approchai du fauteuil pour m'y installer confortablement. Bellatrix se retourna légèrement pour me toiser du regard. Elle n'appréciait point que je m'asseye ici pour des raisons que je jugeais légitime selon elle. Elle voulait que je parte, et je ne voulais pas lui donner ce plaisir. Je la regardais plusieurs secondes sans rien dire, décidé à ne pas bouger de ce fauteuil avant quelques minutes. J'avais bien le droit de partager un tête à tête avec ma future belle-soeur n'est-ce pas ?
Je n'accordais pas un regard aux jambes qu'étendaient Bellatrix, mes yeux étant fidèles à ma chère et tendre Cissy. Elle me transmit un message que je devais donner à ma fiancée. Elle était bien naïve si elle pensait que j'allais ressortir de cette bibliothèque sans elle. « Je suis navré de te décevoir, mais tu vas encore devoir me supporter quelques temps, Bellatrix. » dis-je avec un léger sourire narquois. J'étais intimement convaincu que Bellatrix n'arrivait pas à la cheville de sa plus jeune soeur. Moins jolie, moins élégante, moins aimable, moins heureuse, moins respectueuse, moins docile. Plus masculine, plus sauvage, plus insolente, plus pathétique. Je ne risquais pas de tromper Cissy avec elle. « Il va te falloir t'y accoutumer. Nous sommes bientôt belle-soeur et beau-frère. Nous allons nous voir fréquemment. » Volontairement, je remuais le couteau dans la plaie avec délectation. Je pouvais presque l'entendre grogner tel un chien enragé. Je savais que la colère montait en elle comme la marée. Je jubilais derrière mon masque neutre et concerné. |
| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Lun 30 Oct 2017 - 18:51 | |
| "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" Bellatrix n’était pas complexe lorsqu’elle était enfant. Elle était certes la plus violente – et l’était toujours, d’ailleurs –, la plus extrême, la plus fière. Mais Bellatrix auparavant avait des goûts bien simples et des rêves d’enfants. Elle rêvait d’être heureuse dans une société purifiée de la vermine, avec un mari qu’elle aimait, entourée de ses sœurs toutes aussi heureuses qu’elle. Maintenant qu’elle était adulte et mariée, toute son innocence envolée, l’aînée réalisait que tout c’était très mal passé. Oh oui, Andromeda était heureuse. Mais avec qui ? Oh oui, Narcissa allait l’être, aussi. Mais elle ? Elle restait l’aînée malheureuse séparée désormais des personnes desquelles elle avait toujours été la plus proche. Et pour couronner le tout, il y avait toujours de la vermine qui parcourait les rues bondées de Londres comme du monde. Cette triste réalité arracha un soupir à la jeune femme sans la faire réagir d’une autre manière. Bien entendu, Lucius Malefoy ne faisait pas vraiment parti de la vermine. Il était de bonne famille, bien qu’il soit trop simplet et lâche aux yeux de Bellatrix Lestrange née Black. En réalité il était sans doute trop complexe pour qu’elle le saisisse complètement, et elle ne savait pas si sa petite sœur allait réussir à voir quelque chose chez lui qu’elle ne voyait pas. Elle ne le considérait pas comme un invité, mais pas complètement non plus comme un homme à tuer.
Bellatrix se mit à rire un franc rire lorsque Lucius lui dit qu’elle allait devoir le supporter encore un peu. Il ne s’agissait pas d’un rire désagréable à entendre. Ce n’était pas non plus un rire cristallin. C’était un rire que peu entendait parce que la fille de Cygnus Black n’avait pas l’habitude de rire pour rien. « Je vois, tu souhaites te montrer sous ton meilleur jour pour ta fiancée » s’amusa-t-elle à analyser, « maintenant que toute l’affaire est réglée, il est inutile de jouer la comédie avec elle, tu ne crois pas ? Tu la fais languir, et s’imaginer les plus belles choses avec toi, mais venant d’un homme hypocrite, cela ne m’étonne pas » continua-t-elle en prenant le contre-pied de la suite de ses paroles. Bellatrix ne pouvait pas admettre qu’un mariage arrangé puisse être heureux. Elle espérait peut-être même au fond que Narcissa soit aussi malheureuse qu’elle pour qu’elles soient pour une fois, sur un pied d’égalité quelque part. « Ce n’est pas parce que nous allons nous voir fréquemment que je dois forcément endurer ta douloureuse et désagréable présence » ajouta-t-elle. Ses yeux noirs aussi sombres que son nom restaient résolument fixés dans les yeux bleus de l’héritier Malefoy. « Je ne partirai qu’en présence de Rodolphus, de Walden ou de personne d’autres » dit-elle de sa voix déterminée, « tu dois donc comprendre qu’il y a là une impasse de laquelle nous ne pouvons nous échapper ? » demanda-t-elle en esquissant un léger sourire aussi narquois qu’amusé. Bellatrix mourrait de hâte de ridiculiser l’enfant Malefoy devant sa bien-aimée. Le faire repartir sans elle, en faisant demander son époux ou son ami, serait une défaite qu’elle savait difficile pour son égo et sa fierté démesurés. Lucius se croyait malheureusement intouchable. Mais il était encore jeune. Bellatrix ne s’était pas assagit avec l’âge, elle était au contraire devenue plus violente, plus indépendante. Plus hargneuse. Elle ne cèdera pas. Jamais.
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Dernière édition par Bellatrix C. Lestrange le Sam 11 Nov 2017 - 11:51, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Jeu 9 Nov 2017 - 22:18 | |
| Bellatrix éclata d'un rire sonore. Rares étaient les fois où j'avais pu entendre ce rire, si tant est que je l'eusse déjà entendu. Elle se mit à faire une analyse de bas étage sur mon comportement. L'aînée des Black n'était pas connue pour être la plus intelligente des femmes, ni même la plus patiente. Pour une bonne analyse, il fallait de la patience et de la réflexion. Je ne cherchais pas à faire bonne figure face à ma fiancée car je n'avais pas besoin de le faire, mon comportement avec elle étant des plus spontanés. Je cherchais seulement à faire bonne impression auprès de ma future belle-famille. Tellement aveuglé par ses rêves de petite fille brisés et sa jalousie, Bellatrix ne parvenait pas à comprendre que je portais un véritable amour sincère à Cissy. Je comptais la rendre heureuse et je m'en faisais la promesse chaque matin en me réveillant seul dans mon lit, rêvant d'avoir ma future femme à mes côtés. Chose que Rodolphus n'eut jamais dû ressentir à l'égard de son épouse. « Bellatrix, ce n'est pas parce que tu n'es pas heureuse que Narcissa ne peut pas l'être. Il serait temps que tu te fasses à cette idée. » Bellatrix et Narcissa n'allait jamais être sur un pied d'égalité. L'aînée avait du mal à l'accepter. Elle faisait sa forte tête, refusant de me voir. Refusant de venir dans le salon tant que Rodolphus ou Walden ne venaient pas. Elle faisait sa capricieuse. Nous nous fixions du regard. Si elle se pensait déterminée à ne pas céder, c'était qu'elle me sous-estimait. « Tu dois donc comprendre qu’il y a là une impasse de laquelle nous ne pouvons nous échapper ? » « Je ne compte pas repartir dans le salon sans toi. J'aimerais faire plaisir à Cissy et que tu lui fasses plaisir aussi. Au lieu d'agir comme une sauvageonne. » Mon ton de voix était posé. Je ne cherchais pas à provoquer Bellatrix, même si cela aurait été très amusant car elle démarrait toujours au quart de tour. Ce qui, à mon sens, la décrédibilisait. L'idée courante était de penser que les femmes se laissaient trop emporter par leurs émotions et par conséquent, cela les rendait inaptes à faire des choses d'homme. Bellatrix Lestrange en fournissait une belle preuve. |
| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Sam 11 Nov 2017 - 11:55 | |
| "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" Lucius pensait tout pouvoir obtenir, uniquement parce qu'il le demandait. Mais sans doute ne connaissait-il pas assez bien la farouche Bellatrix Lestrange. Bellatrix qui menait toujours son monde et ses sœurs à la baguette, Bellatrix qui seule s'était faîte une place de choix chez les mangemorts malgré son genre et son âge, Bellatrix qui avait toujours impressionné le monde. Qu'est-ce que Lucius avait – à part l'argent, bien entendu – pour rivaliser contre elle ? Ses belles paroles, empreintes d'une fausse diplomatie ne faisaient que glisser sur la carapace luisante de la femme de Rodolphus. Il ne sera pas le premier à se casser les dents sur elle, son père avait déjà essayé. Et il avait perdu. Oh oui, il l'avait faite marier, mais pour quoi, finalement ? Aucun enfant, et cela ne risquait pas d'arriver. Rodolphus avait au moins eut la classe de ne pas essayer de lui faire faire ce qu'il entendait et si elle pouvait parfois être mauvaise envers son époux, il avait au moins l'intelligence pour qualité. Mais Lucius, ne l'avait vraisemblablement pas. Au lieux de brosser dans le sens du poil le chat sauvage qu'était l'aînée Black, il veillait à l'enfoncer, la provoquer. S'attendait-il à ce qu'elle hurle sa rage pour ramener son père, qui se ferait un plaisir de la traîner, humiliée et vaincue, jusqu'au séjour ? La perspective d'une telle scène hérissa le poil de la jeune femme qui ne laissa pourtant rien paraître de sa gêne. « Qui te dis que je ne suis pas heureuse, Lucius ? Ne t'ai-je pas demandé d'aller chercher Rodolphus, qui est mon époux il me semble ? » répondit-elle simplement. Si elle ne l'aimait pas, elle ne l'aurait pas fait demander. Elle avait aussi appelé Walden, et elle devait bien admettre qu'elle préférait la compagnie de MacNair à celle de son mari, mais elle pourrait aussi bien se satisfaire de Lestrange. A dire vrai, les relations avec Rodolphus allaient miraculeusement en s'améliorant, pour leur plus grande surprise à tous les deux. Se pourrait-il qu'ils trouvent un terrain d'entente, bientôt ? La jeune femme ne savait pas si elle espérait ou redoutait cela.
Lorsque Lucius fit la grossière erreur de la traiter de sauvageonne, il y eu un silence aussi lourd que le cœur brisée de Bellatrix. Bien entendu, elle n'était pas similaire à la douce et délicate Narcissa ! Bien sûr ! Elle ne sera jamais à sa hauteur à elle ! La jeune femme se retourna vivement vers lui et d'un mouvement vif de baguette ferma la porte de la bibliothèque à clé. Le regard sauvage, elle fixait le futur époux de sa petite sœur mais se mit à parler avec la voix calme d'une femme qui malgré les apparences, pouvait se contrôler. Elle ne fera pas de scandale aujourd'hui, dans la maison familiale. Elle ne fera ni honte à son nom, ni à celui des Lestrange. « Il me semble Lucius, que tu oublies bien souvent que tu n'es pas encore considéré comme un membre important de la société et qu'ainsi, tu es amené à montrer un respect profond et sincère pour tes aînés. Mais peut-être tes parents-t-ont-ils si mal élevés ? Je me demande ce que dirait père si je lui disais que tu te montrais si insultant envers sa fille aînée » répondit-elle avec sa voix tranchante et sifflante de serpent.
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| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Mar 21 Nov 2017 - 21:33 | |
| Bellatrix continuait à nier qu'elle n'était pas heureuse dans son mariage. Elle s'obstinait à remplacer la réalité par ses rêves dans ses paroles. Elle avait beau apprécié son mari, elle n'en restait pas moins insensible à ses charmes. Selon moi, elle ne voulait pas regarder la vérité en face et je trouvais cela un peu triste. Elle ne vivait que pour attirer l'attention du Seigneur des Ténèbres quand bien même en tant que femme, elle n'allait jamais réussir à attirer pleinement son attention. Pauvre enfant. « Le mariage n'est pas synonyme d'amour, malheureusement. » lui répondis-je. J'esquissai un léger sourire quand je sentis la colère de Bellatrix monter, restant impassible. D'un coup de baguette, elle ferma la porte de la pièce à clef. Elle me parla d'une voix étonnamment calme. Cependant, ce qu'elle me dit me semblait un peu stupide et déplacé. Il me paraissait mal venu de critiquer l'éducation que mes parents m'avaient donné tout en sachant à quel point j'étais issu d'une noble famille. Et en aucun cas, je ne m'étais montré politiquement incorrect à mon sens. « Je ne me suis en aucun cas montrer insultant envers ta personne, Bellatrix. Si tu t'es sentie offensée, je m'en excuse. Quant à mon éducation, je pense que mes parents ont bien fait leur travail vis-à-vis de mon éducation. Mais je n'estime pas avoir à me justifier sur ma place dans la société pour toi. » dis-je poliment. Je ne voulais pas créer de scandale, cela aurait fait de la peine à Cissy. Je n'avais pas non plus envie de m'égosiller en discourant sur ma place dans la société sorcière à l'aube de ma vie active. Une place susceptible d'évoluer. Cela ne servait à rien de s'énerve. Cela était contre-productif face à cette femme qui faisait la sourde-oreille. |
| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Jeu 23 Nov 2017 - 13:09 | |
| "They say it is a pretty place wherin a prince might dwell" Parmi la foule de défauts que possédait la famille Black et plus précisément la fille aînée, la mauvaise foi arrivait largement en tête, devant même la méchanceté et la jalousie maladive. Car quoi de pire que d'admettre publiquement ses erreurs ou de les souffler à demi-mots à un ennemi ? Cette idée d'accepter la terrible réalité donnait des sueurs froides à Madame Lestrange rien qu'en y pensant. Des années qu'elle était mariée à Rodolphus et des années qu'elle n'admettait pas réellement et publiquement qu'elle détestait son époux et qu'elle ne risquait pas de l'aimer. Elle n'avait même pas admis à ses amis – pour le peu qu'elle en avait ! – qu'elle fut d'abord attiré par le petit frère de son époux, Rabastan. Bellatrix était de ces femmes qui taisait tout et ne montrait rien. Alors jamais elle ne se risquerait à admettre sa haine envers l'homme qui avait tenté de l'enchaîner comme les autres femmes banales de leur société. La phrase marmonnée de Lucius était d'une triste réalité mais la jeune femme ne se risqua pas à la contredire à nouveau. C'eut été provoquer la mèche pour faire exploser la bombe. Elle savait ce qu'il convenait de faire et de ne pas faire en présence d'un individu aussi calculateur. Mais si elle arrivait tant bien que mal à retenir les phrases mauvaises et les mots violents, elle avait bien du mal à retenir les ondes néfastes qui allaient de sa main à sa baguette. Bellatrix devait constamment lutter contre ses pulsions violentes pour ne pas commettre de meurtre qui l'envoyât à Azkaban. Combien de fois avait-elle épiée Rodolphus dans l'idée d'en finir une bonne fois pour toute, dans leur salon décrépit par la poussière et la vieillesse ? N'était-ce pas ce qu'elle rêvait à nouveau de faire mais avec pour victime le futur époux de sa sœur ? Sa bienséance durement acquise et l'affection qu'elle portait à sa jeune sœur, lui firent seulement fermer violemment la porte de la bibliothèque. Ce n'était certainement pas sa raison qui l'empêchait de lui jeter un mauvais sort. Bellatrix en était dénuée depuis son plus jeune âge. N'était-ce pas elle après tout, qui avait un jour tué un de leurs elfes ? « Tu ne penses pas avoir à te justifier... » releva-t-elle d'un ton mielleux, « bien entendu. Mais tu oublies que tu as encore tout à prouver, Lucius ». Car pour l'instant, le jeune homme qu'il était n'avait réussit à prouver que son ambition et non son bon sens et sa débrouillardise. Ses machinations pour le Lord devaient encore être prouvées car aux yeux de Bellatrix, le jeune homme n'était encore qu'une épine dans le pied. « Et je ne parle pas que des choses à prouver à Narcissa, aux autres Black ou à tes parents » ajouta-t-elle pour lui faire comprendre à quoi elle faisait référence. Il n'était pas étonnant qu'elle parle publiquement du Lord. Après tout, c'était un sujet tout à fait commun chez les Black et ainsi enfermés dans la poussiéreuse bibliothèque, le sujet ne pouvait pas être moins tabou. Bellatrix vouait une admiration sans borne au merveilleux sorcier qui allait révolutionner leur ère et elle ne supportait pas de voir que certains ne se montraient pas plus enthousiastes. Elle voulait une démonstration de la part de Lucius, elle désirait qu'il vénère Voldemort tel qu'elle le vénérait elle-même. Elle désirait plus que tout le voir ramper devant lui et se soumettre à sa puissance. Une flamme mauvaise s'était animée dans ses yeux mais elle détourna la tête pour qu'il ne la voit pas. Une fois encore, elle reposa ses yeux au dehors, sans bouger d'un poil. (c) naehra. - Dragées:
500 mots (608) : 2 dragées
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| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Lun 27 Nov 2017 - 19:35 | |
| Tout être humain était pourvu de défauts. Je ne m'estimais pas au dessus de cela à la différence que j'avais décidé de ne pas voir les miens. Se chercher ses défauts n'étaient pas une preuve de modestie mais une preuve de manque de confiance en soi selon moi. La seule exception que je m'accordais, c'était dans le cas où cela allait me permettre de m'améliorer que ce n'était pas fixe. Par exemple, il était facile d'effacer sa timidité alors que l'émotivité était un défaut plus capricieux; Cependant, j'étais assez bon en ce qui concernait déceler les défauts des autres pour les mettre à profit. Ainsi, j'avais facilement détecté l'irritabilité de mon interlocutrice et je me plaisais à en jouer. « Je suis encore jeune, j'ai encore le temps de faire mes preuves. » Elle poursuivait, évoquant implicitement le Seigneur des Ténèbres. Bellatrix n'hésitait pas à évoquer le Lord publiquement, en tant que fière mangemorte. Elle se fichait des étiquettes et des conséquences. Elle se donnait corps et âme à la cause. Je n'avais pas le privilège d'agir de la sorte, étant un personnage publique. Cela aurait été préjudiciable autant pour moi que pour le Seigneur des Ténèbres. Je ne voulais pas attirer l'attention des aurors qui étaient alerte quant à ce sujet. Néanmoins, je n'avais jamais dit quelque chose à l'encontre de ce que je pensais. Je restais fidèle à mes opinions. Et j'étais persuadé d'être plus proche du Seigneur des Ténèbres que Bellatrix ne l'allait jamais l'être. Elle se détourna et retourna regarder par la fenêtre. « Il y a différentes façon de se battre. J'adopte celle qui me convient le mieux et que j'estime le plus efficace. Je serais toujours là pour le Seigneur des Ténèbres. Je lui suis dévoué corps et âme autant que toi. » Je me levai et m'approchai de l'une des étagères, regardant le titre des ouvrages. Une belle bibliothèque. Vraiment. La famille Black était prestigieuse. Presque autant que la famille Malefoy. Mais cette branche là avait eu la malchance de ne donner que des héritières et point d'héritiers. Au moins il y avait toujours Regulus Black pour perpétuer le nom. |
| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Mer 29 Nov 2017 - 14:17 | |
| "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" Bellatrix cachait sous sa méchanceté un sentiment puissant d'infériorité. Oh, pas en terme magique, ça non. En terme humain. Elle s'était toujours sentie décalée face à la compréhensive Andromeda et la douce Narcissa. Lucius, par ses commentaires désobligeants à l'encontre de sa personne, ne faisait que souligner un peu plus quelque chose qu'elle essayait désespérément de cacher. Mais fort heureusement, Lucius n'était encore qu'un jeune homme avec de la poudre à la place des yeux. Encore trop maladroit, pas assez diplomate pour ce qu'elle en savait. Il se prenait pour un homme de haut vol alors qu'il alimentait sa propre descente vers le sol. Elle n'arrivait pas à attendre que tous ses espoirs soient brisés par quelqu'un et Bellatrix espérait que cela arrive avant qu'il ne se marie. Après tout, elle ne voyait pas d'inconvénient à ce qu'il soit humilié, mais elle ne désirait pas que Cissy soit prise à parti dans une sombre affaire. Elle ne répondit pas à la réponse assurée du fils Malefoy. Il était têtu, de toute manière. Bellatrix commençait à s'ennuyer fermement. Elle regrettait presque de lui avoir dit qu'elle n'allait pas bouger d'ici. Lucius avait dérangé le calme qu'elle s'était bâti comme les grecs avaient assiégés Troie. Madame Lestrange se sentait maintenant piégée dans une atmosphère trop lourde à supporter. Finalement, elle en vînt à la conclusion qu'elle ferait mieux encore de partir en silence, même si cela eu été un aveu de faiblesse. Non. Bellatrix n'était pas faible. Elle ne l'avait jamais été. Comme si elle avait partagé ses pensées à voix haute, elle releva le menton vers le ciel d'un air fier. « J'espère bien que tu lui es dévoué, Lucius Malefoy » répondit-elle sèchement, « car si tu ne l'es pas, tu entendras parler de moi ». Oh ça oui. Et il devait être assez intelligent pour savoir qu'il valait mieux avoir Bellatrix dans son camp et non dans l'autre. Elle le regarda se lever pour regarder les ouvrages et elle vit là une porte de sortie merveilleuse. Son esprit couard de Serpentard n'avait que trop souvent la possibilité de se montrer aux yeux du monde. Elle état fière de sa maison et des valeurs qu'elle défendait. Elle se leva brusquement et traversa la pièce en ouvrant la porte. « Ravie de savoir que tu aimes nos livres, je te ferme la porte, histoire que tu ne sois pas dérangé par une présence nuisible » susurra-t-elle en claquant la porte, à laquelle elle ajouta un petit sortilège très simple à annuler pour verrouiller la serrure. Fière de son acte immature, elle dévala les escaliers pour retourner dans la salle à manger : « Cissy ! Où est donc ton fiancé ? ». (c) naehra. - HORS RP:
Je te laisse conclure
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| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] Mer 6 Déc 2017 - 18:35 | |
| Au plus loin que je me souvienne, Bellatrix avait toujours été ainsi. Déjà étant petite fille, son orgueil et sa fierté n'avaient d'égal que sa jalousie envers les autres. Elle se sentit obligée de me menacer si je n'étais pas assez fidèle au Seigneur des Ténèbres. Ne savait-elle pas que l'on ne trouvait pas homme plus fidèle envers cet homme que ma personne ? Nous nous connaissions depuis des années et elle n'avait toujours pas saisi cela. Il ne fallait pas faire de Bellatrix son ennemi. Elle ne m'appréciait guère mais je savais qu'elle n'aurait jamais osé me porter sérieusement préjudice au vu de la relation que j'entretenais avec sa plus jeune soeur et la confiance que me portait le Lord. Alors que j'eus le dos tourné, je reconnus toute l'immaturité que mon interlocutrice était capable du haut de ses vingt-trois ans. Elle se leva en trombe et parcourut le court chemin de la fenêtre à la porte à pas rapide. Elle ferma la porte à clef derrière elle avec un sort de bas voltige. Je lâchai un rire quelque peu méprisant face à ce comportement en l'entendant appeler sa soeur. A mon tour, je me dirigeai vers la porte et d'un alohomora, je l'ouvris pour venir rejoindre la famille Black dans leur salon pour le thé. Ma conversation avec Bellatrix était bel et bien close. J'avais réussi à la rameuter dans le salon. |
| | | | Sujet: Re: "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] | |
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| | | | "They say it is a pretty place, wherin a prince might dwell" [Lucius et Bella] | |
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