Apprentie médicomage en vue !

Lyleïa & Olympe

 

« Tu me dis; j’oublie. Tu m’enseignes; je me souviens. Tu m’impliques; j’apprends. »

C'était sa vingt-sixième heure de garde, elle avait demandé exceptionnellement à Cooper de s'occuper de ses filles quand il aurait terminé son service, elle avait confiance en son elfe de maison, mais tout de même, elle ne pouvait pas laisser ses filles seules aussi longtemps. La jeune femme se passa les mains sur le visage, elle avait l'habitude des longues gardes, mais celle-ci était plus qu'éprouvante. Et cela n'allait pas s'arranger de si tôt. Le service des empoisonnements par potions et par plantes, soit le SEPP, n'était pas un service des plus calmes contrairement à ce que l'on pourrait croire, d'autant plus lorsqu'on le combinait avec la pédiatrie du service de l'étage inférieur, les virus et microbes magiques pouvaient se révéler très dangereux pour les enfants qu'ils soient nourrissons ou à Poudlard.

Pourtant il y a quelques heures, une pause était miraculeusement tombée du ciel, heureuse ? Oui, elle l'était mais elle était tracassée, cette pause dans la journée était surtout due au fait qu'elle avait été convoquée par le guérisseur en chef et cela l'angoissait plus qu'autre chose. Est-ce qu'il était arrivée quelque chose aux jumelles ? Les gens savaient-ils pour son deuxième emploi ? Trop de questions sans réponses, elle faisait les cent pas depuis une quinzaine de minutes devant le bureau. Jusqu'à ce que (enfin) la porte s'ouvre.
« Médicomage Henderson ! Quelle joie de vous voir, entrez donc ! » fit le guérisseur en chef, bien trop enjoué à son goût, lui tendant la main.
« Guérisseur en chef, contente de vous revoir ! » fit-elle un sourire inquiet scotché aux lèvres, elle serra sa main et pénètre dans le dit bureau. Elle pris place sur un fauteuil libre et attendit la sentence, le stress montait un peu plus à chaque instant. Le viel homme s'assit sur son fauteuil, et déclara : « A partir d'aujourd'hui, vous aurez sous votre tutelle une des élèves en première année de Médicomagie, elle a choisi notre secteur et j'ai décidé que vous vous chargeriez d'elle. »

Elle n'avait pas eu le choix d'accepter, mais elle était tout de même très heureuse de pouvoir transmettre son savoir à une diplômée de Poudlard. Elle donna les papiers de sortie à l'un de ses patients, avant qu'une infirmière ne vienne la chercher pour l'informer que sa jeune tutorée était arrivée à bon port et l'attendait à l'accueil du service. Elle la remercia et se dirigea vers l'endroit où elle se devait d'aller, faisant un détour par les vestiaires pour attraper une blouse où le nom de la demoiselle était brodée : Lyleïa D. Romansky, étudiante de première année. SEPP. Elle se rendit à son bureau et informa une infirmière de l'accueil qu'elle pouvait lui envoyer la demoiselle. La Médicomage ne tenait presque plus sur sa chaise, tellement elle était excitée à l'idée de découvrir à quoi ressemblait la jeune femme.
Elle entendit toquer à la porte, elle se leva et redevint tout aussitôt professionnelle, elle devait savoir se tenir. Elle ouvrit la porte sereinement et découvrit une jeune fille blonde un peu plus petite qu'elle. « Bonjour, Miss Romansky ! » lui sourit-elle en tendant la main. « Je vous attendais, entrez ! » déclara-t-elle en lui montrant l'intérieur du bureau décoré de photos de ses filles et de dessins des nombreux enfants qu'elle avait soigné à l'hôpital.

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Dire que tu stresses serait un euphémisme. Tu es dans un état de nerfs incroyable. Ca fait deux mois et demi que tu as commencé tes études. Première année de médicomagie, avec une spécialisation poisons, plantes et antidotes. Et pédiatrie aussi. Tu adores les enfants. Bref. Aujourd'hui tu rencontres ta future tutrice pour quand tu attaqueras les stages puis l'internat. La plupart vont faire des stages dans plusieurs services. Ceux qui ne savent pas dans quoi se spécialiser réellement. Mais toi tu as toujours su que tu irais dans ce service. Optimal en potions, tu adores ça. Tu y excelles. Alors autant en profiter. - Tu seras parfaite, comme à ton habitude, fais Lysandre en posant un baiser sur ton front avant de partir en cours. - Ouais et puis comme ça tu pourras nous faire une potion anti-gueule de bois quand on abusera du whisky pur feu ! rétorques Ange en plaisantant tout en piquant un croissant et en le suivant. Tu ris doucement. Tu adores cette coloc. Ils sont tous adorables et on le don pour savoir te remotiver quand tu en as besoin. - Merci, tu souffles.

Les cours du matin passent rapidement. Tu n'écoutes que d'une oreille. Et tu n'es pas la seule. Tout ceux qui ont choisis leur spécialisation rencontrent leurs tuteurs aujourd'hui. Vous échangez des regards stressés et vous vous rendez ensemble à Ste Mangouste. - Bon courage ! lance un des garçons du groupe. Tu hoches la tête et vous vous séparez. On t'indique une salle d'attente. Puis un bureau. Tu t'y rend et regarde le nom sur la porte. Docteur O. Henderson. Tu ignores si c'est un homme ou une femme. Tu prends une grande inspiration, pose ton masque de neutralité sur ton visage pour cacher ta nervosité et frappe à la porte. Quelqu'un vient t'ouvrir. Une femme. Ok cool. Enfin tu crois. Elle à l'air jeune. Pas énormément plus vieille que toi en fait. Elle te souris et te serres la main en t'invitant à entrer. - Bonjour, tu souffles. Tu entres dans son bureau. Il y a des photos partout. De petites filles lui ressemblant beaucoup. Sûrement ses filles. Elle a l'air pourtant si jeune. Tu te tiens debout l'air droite et le port de tête altier. On ne perds pas ses habitudes de princesse en un simple été. Il te faudra du temps pour apprendre. Apprendre à être toi même. Et a faire disparaître les fantômes qui peuplent ton regard. Mais tu as appris à t'ouvrir un peu plus. Tu t'assois quand elle te le demande. Désolée je suis un peu nerveuse. Tu ris doucement. Hum ... j'attaque tout juste ma première année, je n'ai pas d'expérience dans le domaine médicale encore mais je suis douée en potions et j'apprends vite. Bon ok tu es très nerveuse. Tu espère que ce sera une doc qui est plutôt heureuse d'être tutrice plutôt qu'une qu'on a forcé et qui te le fera payer. Bref, tu te tais et tu la laisses parler.

 

Apprentie médicomage en vue !

Lyleïa & Olympe

 

« Tu me dis; j’oublie. Tu m’enseignes; je me souviens. Tu m’impliques; j’apprends. »

La Médicomage ne pu s'empêcher de sourire plus encore lorsque que la demoiselle posa en regard intrigué sur le mobilier de son bureau, en particulier surs ses photos. Il fallait dire qu'elles n'avaient toutes deux que six ans d'écart, alors il était fort possible voir même impossible de ne pas se poser la question lorsqu'on entrait dans la pièce, beaucoup de patients lui avaient fait la remarque. Elle referma délicatement la porte après quelques secondes. « Ce sont effectivement mes filles, si vous vous posiez la question. » dit-elle avec une fierté non dissemblable dans la voix. S'approchant de son bureau, elle ne pu s'empêcher de détailler gentille ment la jeune fille, elle se revoyait elle-même quelques années plus tôt, découvrant son tuteur pour la première fois. La jeune Romansky était un peu plus petite qu'elle, aux alentours du mètre soixante-dix, un peu moins, elle sentait une enfance stricte à travers ses manières, certainement à cause de sa manière de se tenir aussi rigide. Elle pris place à l'avant de chaise et s'y installa avec un équilibre mesuré. « Assieds-toi, je t'en prie. Je peux te tutoyer ? » lui fit-elle se voulant rassurante et réconfortante, la jeune fille avoua vite son stress en riant, elle la comprenait ce n'était pas facile de découvrir la personne dont vous suivrez les traces pendant trois ans, puisque la période pratique ne commenterait que l'an prochain. Elle sourit en écoutant la blonde qui s'empressait de dire des choses qu'elle savait déjà, les années à venir s'annonçait amusante. « Détends-toi, je ne compte pas te manger ! » lui fit-elle en rigolant doucement. Elle chercha rapidement ces mots, elle n'avait définitivement pas l'habitude, mais elle l'avait vécue alors autant être naturelle. « Alors voyons... hum... avant de commencer à t'expliquer de nombreuses choses que tes professeurs t'ont sûrement déjà fait savoir, je devrais peut-être me présenter ! Mon nom a beau être sur la porte, ce n'est pas forcément une évidence ! » dit-elle malicieusement avant de continuer. « Je suis la Médicomage Olympe Henderson, j'ai 23 ans et je suis en poste sur deux services, celui-ci que tu as choisi pour ton cursus ainsi que le service du dessous pour les visites pédiatriques. » expliqua-t-elle avec quelques étincelles dans les yeux. « Tu peux m'appeler par mon prénom et me tutoyer, ça ne me poses absolument aucun problème, et puis... » dit-elle avant de continuer sur un ton légèrement moqueur, mais après tout, elle n'était pas là pour faire fuir les étudiants, alors autant s'amuser avec eux. « Je ne suis pas aussi vieille que le Guérisseur en chef ! » rigola-t-elle avant de prendre un ton et une posture plus sérieuse. « J'ai assez parlé pour le moment, tu ne penses pas ? » elle la laissa répondre et enchaina assez rapidement. « Parle-moi un peu de toi ! » s'exclama-t-elle souriante. Oui. Ces prochaines années allaient se révéler définitivement très intéressantes aux côtés de Lyleïa Romansky.

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- Oui, on dirait que vous avez fait des copies parfaites. Elles sont magnifiques, tu commentes avec un petit sourire en regardant les deux petites filles sur les photos. Elles ressemblent à leur mère comme deux gouttes d'eau. Elles sont mignonnes. Elles te font craquer direct. Tu hoches la tête quand elle te demande si elle peut te tutoyer. Carrément même. Ca te fais vraiment trop bizarre quand on te vouvoie alors tu préfères nettement qu'elle te tutoie. Tu es tendue. Ton éducation refait surface et tu te tiens très droite sur ta chaise. Presque trop. Tu t'en rend compte. Et tu t'excuse ce qui fait rire la médicomage en face de toi. Elle te demande de te détendre, qu'elle ne va pas te manger. Plus facile à dire qu'à faire. T'as l'impression que tu vas exploser. Ce n'est pas tellement cet entretient qui te stresse. C'est un tout. Tu dois gérer le deuil de ta mère, la colère et la douleur de la trahison de ton père, le fait d'avoir tourné le dos à la plupart de tes amis d'enfance, de ta famille d'adoption, cet amour débordant que tu voues à Lysandre mais que tu ne sais pas gérer, cette nouvelle famille qu'on t'offre, ce nouveau monde qui te fais peur. Tout ça te fais perdre la tête. Mais le pire c'est cette colère enfouie en toi. Tu as pourtant pleuré cet été mais pas tant que ça. En fait la colère a rapidement pris le dessus et tu n'as pas pleuré depuis. En fait tu as tout enfoui et ça te fais un peu perdre le contrôle. Ou plutôt l'inverse. Tu le maintiens trop bien. Tu ne lâche rien.

La médicomage se présente. Olympe. C'est un joli prénom. Tu l'écoutes avec attention. Elle se présente correctement. Elle gère sur deux services, potions et pédiatrie. Comme toi tu voudrais. Et elle te dis de la tutoyer et de l'appeler par son prénom. Tu hoches la tête en signe d'accord. Tu souris à sa blague. Puis elle te demande de te présenter. Tu réfléchis un instant puis tu prends la parole. - Je ne sais pas trop quoi dire. Vous savez comment je m'appelle et quel âge j'ai. J'ai toujours voulu être médicomage je crois mais je ne savais pas si je pourrais en avoir l'occasion avant la fin de l'année dernière. J'ai perdue ma mère très jeune, je ne parle plus à mon père, je suis fiancée à un apprenti auror et en coloc avec lui et quatre autres cinglés. Tu souris d'un air tendre. Tu les aimes ces cinq cinglés en question même si tu as encore un peu de mal à t'y faire. D'avoir de vrais amis. Une famille. J'ai toujours aimé les potions. Et j'aimerais beaucoup travailler aussi en pédiatrie, j'adore les enfants. Je pense ... je pense qu'il faut les protéger le plus possible, tu fais. Tu es sincère mais ton regard se voile quand tu penses à ça. Tu essayes de repousser les fantômes qui menacent de te submerger. Tu secoues la tête pour revenir dans la réalité. Pardon. Je ... sais pas trop quoi dire d'autre. Vous avez des questions plus précises ? tu demandes en la fixant.    

 

Apprentie médicomage en vue !

Lyleïa & Olympe

 

« Tu me dis; j’oublie. Tu m’enseignes; je me souviens. Tu m’impliques; j’apprends. »

La Médicomage était touché que celle qui était dorénavant son apprentie, lui parle ainsi de ses deux petites jumelles. Elle la remercia d'un sourire. « Je suis sûre qu'elles penserait la même chose de toi, Lyleïa. » lui dit-elle avec une sincérité déconcertante.  Elle se présenta rapidement, elle n'avait pas vraiment de quoi s'étaler, cela ne faisant pas non plus 40 ans qu'elle était médicomage après tout. Néanmoins, elle était très intéressée de découvrir la jeune fille qui était finalement autre chose qu'un bout de papier dans les archives. La blonde avait l'air d'avoir un grand coffre qui cachait de nombreuses souffrances, peut-être même des regrets. Au fur-et-à-mesure que les mots sortaient de sa bouche elle s'en rendait compte, mais elle ne devait pas éprouver de compassion pour autant, l'étudiante devait en avoir reçu bien assez et elle savait elle-même que la compassion pouvait souvent se transformer en un reçu négatif, la compassion et la pitié énervent souvent à un point que l'on ne peut souvent plus regarder les gens en face de peur de retrouver cet état d'esprit.

Elle sourit en la voyant changer de comportement, elle était soudain devenue plus douce, plus calme et moins stressée, elle-même ne pu se retenir de sourire l'entendant. Elle était heureuse de voir que l'amour était toujours une chose précieuse, elle n'avait pas eu se même courage et avait fuit un homme qu'elle avait tant aimé, elle ne lui avait même pas parlé de sa grossesse et avait décidé de partir comme une lâche après avoir passé ses ASPICs. Elle espérait sincèrement que les deux jeunes tourtereaux s'aimeraient longtemps et vivrait heureux. Elle rit en l'entendant parlé de ses colocataires, Poudlard créait de magnifiques amitiés et celle-ci devait être l'une d'elles. Très vite, elle sentit qu'elle ne trouvait plus les mots et ne savait plus quoi dire, mais cela lui suffisait. Elles allaient très vite sortir de ce bureau pour passer sur un plan plus pratique. « Je n'ai rien d'autre à demander, tu as dit tout ce que je voulais savoir. » dit-elle avant de continuer souriante. « Leçon n°1 : Sois sûre de toi et exprime-toi seulement. Si quelqu'un à quelque chose à te dire, il te le dira. ». Elle se leva et attrapa quelque chose dans l'armoire, il était grand temps qu'elle devienne une apprentie à part entière. « Bienvenue parmi nous, Lyleïa. » lui dit-elle d'un ton presque maternel en lui tendant un paquet cadeau contenant sa blouse blanche. Elle attendit presque sur-excitée qu'elle ouvre le paquet. « Elle te plaît ? Tu devrais la mettre, ton premier jour officieux commence dès que l'on sortira de cette pièce ! » dit-elle malicieuse. Après tout, pourquoi ne pas avoir un aperçu du service pédiatrique ?

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Tu lui offres un petit sourire timide quand elle te dit que ses jumelles te trouverais aussi sûrement très belle et murmure un petit merci. Vous vous asseyez ensuite et vous parlez tranquillement. Elle se présente, te demande ensuite de faire de même. T'es pas très douée pour ce qui est de parler de toi. Pourtant tu essayes. Lysandre t'aide beaucoup en ça. Sa famille en France t'a aussi beaucoup aidée. Sans parler de tes colocs, si exubérants, si Gryffondorien. Alors tu abordes la surface. Orpheline. Plus ou moins. Mais entourée par ton fiancé et tes amis. Tu arrives rapidement au bout. Mais la médicomage te rassure et te dis que tu as dis tout ce qu'elle voulait savoir. Tu souris et hoche la tête, soulagée. Tu n'as pas très envie de parler du reste. Du pourquoi tu es orpheline. D'autres choses. C'est alors qu'elle te donne la première leçon. Tu hoches la tête. Bonne leçon. Tu la retiendras. Remarque d'habitude tu n'hésites pas à dire les choses, tu es du genre franche et directe mais tu te tais la plupart du temps. Les gens ne veulent pas entendre la vérité. Ils veulent des mensonges. Une illusion. Puis elle te souhaites la bienvenue. - Merci beaucoup, tu fais avec sincérité. C'est alors qu'elle te tend un paquet. Tu la regardes étonnée puis tu ouvres et découvre ta propre blouse blanche avec ton nom dessus. Tu ouvres des yeux émerveillés. Ta première blouse ! Et un jour, quelqu'un t'appellera Docteur Romansky. Ou Docteur Sirlan au choix. - Vous ... Tu es sérieuse ? tu fais d'un air abasourdi en fixant ta tutrice. Puis un grand sourire éclaire ton doux visage et tu ne peux te retenir de lui sauter au cou. Oh merci ! C'était si spontané, si innocent. Quelque chose qui ne t'ai pas arrivé depuis très très longtemps. Puis tu te reprends. Et tu mets ta blouse par dessus ta robe. Elle te va parfaitement. Faîtes pour toi. Gravée à ton nom.

Vous sortez du bureau et tu la suis jusqu'au service pédiatrique. Et tu te cales dans son ombre, écoutant, apprenant. Tu notes tout dans un coin de ta tête, tu réécriras tout ce soir. Tu as une mémoire éponge. Tout ce que tu vois, ou entends, ça reste gravé jusqu'à ce que tu décides d'effacer. Le service pédiatrique est beaucoup plus sympa que les autres services. Des couleurs, des dessins, des photos d'enfants qui sourit, de parents qui semblent reconnaissants et d'autres. - Comment ça se fait que le service pédiatrique est relié à celui des empoisonnements ? tu t'enquiers après être sortie d'une chambre avec ta tutrice.  

 

Apprentie médicomage en vue !

Lyleïa & Olympe

 

« Tu me dis; j’oublie. Tu m’enseignes; je me souviens. Tu m’impliques; j’apprends. »

La métisse avait l'impression d'avoir une vue omnisciente de la situation, elle arrivait presque à s'imaginer le discours que devait se faire Lyleïa en découvrant son cadeau, et c'était normal après tout la première blouse blanche faisait toujours cet effet. Elle hocha la tête dignement lorsque son apprentie demanda confirmation, on ne savait jamais, des fois qu'il s'agissait d'une blague ! Elle fut pourtant très surprise de recevoir un poids à son cou aussi soudainement, mais voir autant de spontanéité la fit sourire. Par les temps qui courraient la joie de vivre était de rigueur peut-être même une nécessité. « Ce n'est rien, voyons ! » lui dit-elle avec un grand sourire. Elle la regarda essayer la blouse qui lui allait très bien, on aurait dit qu'elle était faite pour être Médicomage. Et c'était parti ! Elles se dirigèrent au service du dessous : Virus Magique, le service de pédiatrie était réparti sur plusieurs étages et dans chacun d'eux il y avait un Médicomage référant qui s'occupait des visites. Les deuxième et troisième étages étaient sous sa tutelle et elle s'en portait plutôt bien !

Les visites s'enchainaient plutôt rapidement, il y avait du monde aujourd'hui mais rien de bien méchant ou qui imposait une entrée à l'hôpital pour quelques jours. Tout allait comme sur des roulettes, la jeune blonde semblait immergée dans le bain et s'imprégnait de tout ce qu'elle disait. La dernière visite du service venait de se terminer et il était temps de remonter au service des empoisonnements. Ce n'est qu'une fois entrées dans l'ascenseur que sa pupille posa la question qu'elle attendait. « Et bien... ». commença-t-elle « Il n'y a pas de service pédiatrie à proprement dit. Il y a des médicomages spécialisés dans la pédiatrie en plus de leur spécialisation principale, tu peux voir ça comme une option à Poudlard ? » dit-elle en sortant de l'ascenseur. Elles se dirigèrent vers l'accueil où elle demanda la liste des patients mineurs à voir, et demanda à la secrétaires ed lui transférer tout les noms, elle avait vu avec le guérisseur en chef pour ne prendre que les enfants aujourd'hui. « En fait, je m'occupe des visites pédiatriques parallèlement à mes activités principales du service des empoisonnements. Et tu m'aidera dans ces tâches le temps de tes études, et si le coeur t'en dit, tu pourras faire de même une fois que tu seras affectée ! » lui dit-elle en s'emparant de la liste des patients. Elle se dirigea vers un box avant d'ouvrir la porte elle se tourna vers la jeune fille, un peu inquiète qu'elle ait du mal à suivre après tout cela faisait un moment qu'elles vadrouillaient de box en chambres. « Tu n'es pas trop fatiguée ? Ca fait un moment que tu me suis... Si jamais tu veux faire une pose ou rentrer tu peux ! Après tout tu n'es pas censée être sur le terrain cette année ! » lui dit-elle avec un clin d'oeil complice.

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