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"Faîtes attention de ne pas vous faire étrangler avec le mètre à couture" | CLOTURE

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MessageSujet: Re: "Faîtes attention de ne pas vous faire étrangler avec le mètre à couture" | CLOTURE "Faîtes attention de ne pas vous faire étrangler avec le mètre à couture" | CLOTURE - Page 2 129196351Lun 25 Déc 2017 - 14:38


Basilius, en écoutant les paroles de son neveu – qui n'étaient pas dénuées de sens mais étaient trop véridiques pour être acceptées telles quelles – se dit qu'il était bien dommage qu'il ne lui ai pas enseigné l'art de mener la conversation avec souplesse au lieux de l'éduquer aux charmes féminins en lui donnant de mauvais exemples. Le diplomate savait qu'Evan n'était pas un coureur par la seule volonté de Merlin et qu'il avait en lui, trouvé un certain modèle à copier. Néanmoins, il se contenta d'écouter en silence la joute verbale entre les deux hommes sans guère intervenir, parce qu'il n'y était pas convié. Il faisait mentalement des commentaires qui détruisaient les deux sang-purs en face de lui, bien qu'il prit plus de plaisir à juger l'héritier Malefoy que l'héritier Rosier. Basil trouva un écho dans les paroles du fils Rosier, qui disait à juste titre qu'il valait mieux épuiser Narcissa que la laisser se pavaner dangereusement avec un désir qui serait inassouvi. Il serait fou l'homme qui la laisserait maîtresse de l'échiquier se dit-il, bien qu'il doutait que Lucius soit de cette trempe malgré toute la niaiserie qu'il semblait ressentir pour sa bien-aimée. Autant de pathétisme retrouvé chez un seul individu, causé essentiellement par un amour aveugle, lui donnait envie de raisonner silencieusement sur cette notion.
Qu'était-ce l'amour ? N 'était-ce pas, au fond, quelque chose inventé de toute pièce par les hommes pour se divertir et se donner un objectif de vie ? N'était-ce pas une simple raison hallucinée pour provoquer des guerres ? Narcissa jouerait volontiers à ses yeux, le rôle de la demoiselle en détresse pour avoir le plaisir de voir des hommes se pavaner sous sa pupille. Si Basil se présenterait bien volontiers pour la déflorer – ne lui avait-on pas donné des yeux pour voir, et des membres pour agir ? – il ne se risquerait jamais à essayer de l'arracher à un autre. Tout comme sans doute, il ne se battrait pas particulièrement pour sa maîtresse actuelle. Le plaisir était dans le changement, et c'était une maxime à laquelle il tenait particulièrement. Le diplomate ne pu s'empêcher une phrase d'encouragement pour le futur (triste) marié à laquelle Evan rajouta son propre grain de sel, qui finit de mettre à mal l'hilarité de son aîné. Il ne parvint à calmer son rire que lorsque Lucius détourna habilement la conversation vers le plus jeune qui avait finit de se faire prendre les mesures. Basil sans s'introduire dans la conversation, se contenta de se lever pour monter sur la petite estrade à son tour, en réajustant ses manches pour être plus à l'aise. Ses yeux sombres allaient d'un homme à un autre et s'amusa un instant de la pique de Lucius. Il s'agissait là d'un match de Quidditch où il ne semblait exister que des batteurs pour se renvoyer les cognards. « Vous savez, Lucius, Poudlard n'est guère une entrave pour celui qui sait trouver le bonheur ailleurs » glissa finalement Basil, n'y tenant plus pour s'amuser de la confiance simple de l'homme envers sa femme. N'allait-il donc jamais voir ailleurs ? N'avait-il connu qu'un seul lit féminin ? Une telle vision était beaucoup trop noire pour qu'il puisse, ne serait-ce que l'envisager une seule fois. Une femme était une femme, il y en avait d'autres, alors pourquoi se restreindre ? Il espérait sincèrement pour lui qu'une fois marié, il se déridera un peu, et acceptera de voir qu'il existe dans le monde, d'autres Narcissa Black.

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MessageSujet: Re: "Faîtes attention de ne pas vous faire étrangler avec le mètre à couture" | CLOTURE "Faîtes attention de ne pas vous faire étrangler avec le mètre à couture" | CLOTURE - Page 2 129196351Mer 3 Jan 2018 - 11:34

Evan qui souffrait comme chaque représentant de sa famille du défaut d’aimer attirer l’attention sur sa personne - et dont sa cousine Narcissa avait si bien hérité de Druella - ne se réjouit pour une fois pas des questions que lui adressa le Malefoy. Il doutait partager la même conception si réduite de l’amour que son interlocuteur et sourit lorsque son oncle Basil exprima sa pensée avec plus de finesse que lui n’y serait jamais parvenu. C’est que l’héritier Rosier avait trouvé un moyen de rendre plus supportable l’attente des noces. Il fréquentait de manière régulière depuis la rentrée une très jolie élève dont l’impureté du sang l’empêchait malgré tout de se vanter de leur relation en pareille compagnie. Et puis la dernière chose qu’il souhaitait était que les oreilles de sa divine fiancée - comme la qualifiait si bien son aîné blond - aient vent de son infidélité. Cassiopeia avait déjà exprimé avec chaleur sa nature jalouse au cours de l’été et Evan craignait que leur engagement ne résiste pas à un second scandale. Comme Lucius semblait souhaiter s’amuser à lui rappeler qu’il n’était qu’un gamin, Evan joua bien volontiers pour lui cette valse. « Je doute que mes amours adolescents intéressent un homme de ta trempe Lucius - répondit-il de manière tout à fait sommaire en tendant sa baguette vers le porte manteau pour s’emparer de la cape fourrée d’hiver qu’il nouait déjà autour de son cou - Nous nous marierons avec Cassiopeia après ma sortie de l’école mais comme je ne maîtrise, contrairement à toi, pas plus l’art des plans de table que celui de choisir la bonne date, je laisse volontiers le bon goût de ma fiancée s’en amuser ». Evan trouvait cela décidément fort distrayant d’imaginer l’héritier Malefoy, drapé de toute son arrogance et haut sur son piédestal, s’employer à des tâches si féminines. Il ne doutait pas après cette entrevue que la plus belle de ses cousines saurait le tenir au creux de sa main à la mensongère douceur de velours. Il se trouvait donc heureux de compter l’éminent Lucius Malefoy comme un membre à part entière de sa famille. Il n’y avait aucun risque que Narcissa contracte avec lui une honteuse mésalliance et jette l’opprobre sur le nom Rosier et Black. Car la traîtrise, qu’il avait longtemps considéré avec miséricorde au point même de nouer une amitié avec le cadet Prewett, représentait aujourd’hui pour lui la plus pernicieuse des infamies. Il jeta un regard sombre à son oncle tout en continuant à discuter avec le mangemort dont il était l’un des apprentis. « J’ai plus intéressant à penser depuis cet été comme tu le sais ».

Et sans dire un autre mot, il fut le premier à pousser la porte de la boutique pour s’enfuir de l’arène. Il ne se sentait pas la force, après ce nouvel affrontement, d’observer une fois de plus la déception dans le regard de son oncle. Le froid mordant de l’hiver ne suffisait pas à le remettre d’aplomb et il observa les flocons de neige tomber doucement pour se laisser bercer par leur contemplation. Il aimait la nature comme elle lui rappelait Cassandra. Lors de leur dernier échange son oncle avait partagé avec lui un flux de terribles souvenirs. Et l’héritier Rosier était gêné et honteux de comprendre si bien les sentiments de Basil qui l’avaient poussés à rejeter les valeurs de leur famille et pire encore celles du lord. Les jours qui le rapprochaient de sa sortie de l’école, de son mariage, de son marquage, s’égrainaient. Ils fuyaient comme l’oxygène la cloche de verre sous laquelle il se sentait enfermé lui qui l'année dernière encore se sentait si libre. Il se sentait faible. Il se sentait mal. La blancheur de la neige lui rappelait soudainement celle, non plus scintillante de sa mère, mais celle cadavérique du moldu roumain. Il contourna la boutique pour rejoindre une contre-allée et s’appuya contre un muret givré pour vomir son déjeuner. « Putain … » souffla-t-il entre ses lèvres serrés avant de s’essuyer la bouche contre le revers de sa manche.

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MessageSujet: Re: "Faîtes attention de ne pas vous faire étrangler avec le mètre à couture" | CLOTURE "Faîtes attention de ne pas vous faire étrangler avec le mètre à couture" | CLOTURE - Page 2 129196351Dim 14 Jan 2018 - 1:09

Lucius faisait parti de ces rares mangemorts à croire qu'il était possible de vivre une vie de couple heureuse et épanouie, d'épouser une femme qui était cher à son coeur. La chance souriait à ce jeune homme qui venait à peine d'entrer dans la vingtaine. Il avait tout. Amour, gloire et beauté, comme on disait. Quant à ses deux interlocuteurs, ils ne voyaient pas l'intérêt de ne se lier qu'à une seule femme. Basil Carrow était un incorrigible bourreau des coeurs et éternel célibataire qui enchaînait les relations sans lendemain avec des femmes dont il se fichait. Evan Rosier était dans la même veine, fiancé infidèle, il se plaisait à séduire des jeunes femmes pour son divertissement. Ces points de vue divergent entraînaient inévitablement une incompréhension mutuelle entre eux.
Basil et Evan étaient moqueurs à l'égard de Lucius. Ce dernier les prenait de haut. Leur venin ne l'atteignait pas. De toute façon, la discussion autour de l'amour et la fidélité ne dura pas longtemps. L'adolescent prit la décision d'écourter la conversation en évoquant ses activités de l'été précédent avant de quitter la boutique. Lucius ne faisait absolument aucun commentaire et se tournait vers Basil. Il finit sa tasse de thé et la reposa sur le plateau.
« Tu m'excuseras Basilius, mais moi aussi je dois te quitter. J'ai encore beaucoup de choses à faire aujourd'hui. »
Cela n'était pas totalement vrai. Au fait, il n'avait juste pas envie de rester avec ce qu'il estimait comme étant un traître. La personne qu'il avait été contraint d'inviter à son mariage. Il se leva et vint serrer la main de Basil.
« Ce fut un plaisir de parler avec toi. J'espère que l'on se reverra prochainement. » le salua-t-il.
Lucius Malefoy ou l'art de l'hypocrisie et du politiquement correct. C'était un fin manipulateur, il savait que faire pour ne pas donner de raison à ses pairs de lui reprocher quoique ce soit. Il évitait les foudres des personnes qui pouvaient se révéler utile. Il adressa un dernier mouvement de tête à Basil avant de sortir de la boutique de Madame Guippure pour ensuite se diriger en direction du Ministère de la Magie. Il fallait ce qu'il fallait pour rester haut dans la hiérarchie professionnelle.
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MessageSujet: Re: "Faîtes attention de ne pas vous faire étrangler avec le mètre à couture" | CLOTURE "Faîtes attention de ne pas vous faire étrangler avec le mètre à couture" | CLOTURE - Page 2 129196351Dim 14 Jan 2018 - 11:41


Basilius se satisfaisait très bien de ne pas être au centre de la conversation comme son neveu l'était. Malefoy devait savoir que ses questions bêtes et sous-entendus ironiques seraient vites balayés par les réponses fines et incisives de l'aîné. Evan avait davantage un tempérament de chien fou que Carrow n'en aura jamais, et il ne se rendait sans doute pas compte qu'il attirait sur lui tous les sortilèges en plus de toute l'attention. Le diplomate préférait rester dans l'ombre pour ne pas prendre part aux festivités, même s'il se permettait parfois une injonction pour marquer une opinion dont on se fichait éperdument. Basil était navré de savoir son neveu prit dans les filets des mariages de convenance, car il ne connaissait rien, outre le nom de Cassiopeia Yaxley. Mais connaissant Evan, il se doutait qu'il s'agissait d'avantage d'une jeune femme splendide qu'hideuse, mais il savait lui-même mieux que personne que « la vie est bien dégueulasse et qu'un jour l'amour se casse ». La fille Rowle avec qui il fut un temps fiancé était ravissante dans leur jeunesse, et s'il n'aurait eu aucune difficulté à poser la main sur elle, il n'aurait su l'aimer comme chaque femme le désirait. Le commercial connaissait suffisamment le garçon qu'il avait presque élevé pour savoir qu'il allait finir par se lasser. Cela ne l'étonnait donc pas outre mesure qu'il ne s'occupe pas de la date du mariage, alors qu'à son sens, il valait mieux qu'il s'en charge lui pour éviter les mauvaises surprises. Il était bien facile de changer vite d'avis, se sachant bientôt emprisonné dans une union dont on allait se lasser.
Basilius n'était pas intégré à la conversation plus sombre lui semblait-il, de l'été en Transylvanie, dont il gardait par extension un mauvais souvenir. Comme pour marquer une désapprobation dont il ne soucierait pas, il envoya un regard sombre à son neveu tandis qu'il grimpait sur l'estrade, pour se laisser manipuler par le mètre à mesure. Sur ces belles paroles, Evan quitta la boutique sans un mot de plus ou de travers, et ne le crédita même pas d'un regard, ce qui lui fit baisser imperceptiblement la tête – qu'il dû bien vite relever correctement à cause des soubresauts choqués du mètre. Basil se trouvait face à la ruine d'une relation qu'il avait longtemps chéri mais dont il devait brûler les derniers souvenirs. Evan n'était plus enfant, il avait grandit, et il ne pouvait plus désormais, jouer de son rôle de père de substitution avec lui. Le jeune homme avait rongé la corde qui le maintenait dans sa niche, comme un chien éprit par la rage, et le diplomate ne se sentait pas d'humeur à l'euthanasier une bonne fois pour toute. Il revînt à la réalité lorsque Lucius s'excusa de devoir le quitter à son tour. « Vous êtes tout excusé, Monsieur Malefoy » répondit-il laconiquement, soulagé qu'il s'en aille plutôt que de rester. Basil serra fermement la main que lui tendait le futur marié et répliqua tout aussi simplement : « Au plaisir ».
Il se détourna bien vite de la silhouette du jeune homme pour se tourner vers la couturière, dont il venait de décider d'informer les couleurs qu'il souhaiter porter : « Ce sera du noir pour moi. Que du noir ». Non pas qu'il désirait avoir l'allure d'un corbeau au mariage inutile entre Narcissa Black et Lucius Malefoy, mais il n'allait pas rester assez longtemps pour que l'on s'aperçoive de la couleur de sa chemise. Il espérait juste qu'il allait rentrer à son appartement en bonne compagnie.

(590)

FIN.
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