Je suis le plus heureux des hommes. Le plus heureux des héritiers. Le plus satisfait de tous les promis du cercle mondain des Sang-Purs. Car mes fiançailles sont officiellement déclarées. Oh bien sûr, je le savais d’avance, mais la nouvelle vient d’être annoncée à ma promise. Lys Malefoy. Gardons simplement Lys. Quel joli à la prononciation exquise… Je me réjouis d’avance de la voir pour en discuter. Jusqu’à présent, je ne faisais que la courtiser, elle ne se doutait de rien. Même si je sais que je lui plais, cela est évident. Je me demande comment elle a réagi lorsque Lucius lui a annoncé la nouvelle.
Mes pas résonnent dans le couloir. C’est le weekend, nous n’avons pas cours. Heureusement pour moi d’ailleurs, il faut que je m’entretienne avec ma fiancée, ma future femme. Salazar que je suis content ! Il ne pouvait rien m’arriver de pire. J’arrive alors à l’entrée de ma Salle Commune, expire un bon coup avant de rentrer. Elle doit sûrement être là. Lorsque j’arrive, la Salle est vide à ma plus grande déception. Jusqu’à ce que je la vois sur l’un des canapés. Jusqu’à ce que je te vois. Un sourire fin étire mes lèvres et je m’approche à pas de loup jusqu’à toi avant de m’asseoir à tes côtés et de lui murmurer tout bas « Comment se porte ma fiancée ? » Puis je m’éloigne de ton visage en l’observant, tout calme. J’aime t’observer. Tu as les traits les plus parfaits du monde. Tu n’as aucun défaut si ce n’est celui de ne pas encore être ma femme à l’heure qu’il est. Mais chaque chose en son temps. Le moment arrivera. « Je suis content que Lucius te l’ai annoncé. Je ne pouvais plus attendre. » je te lance avec un grand sourire de grand dadais. Dans quelques mois, tu seras mienne. Lys Carrow.

Ah, ma chère Lys. Dès lors que je te vois, je ne suis plus maître de moi-même. Il suffit que ton regard effleure mon visage pour qu’un sourire l’éclaircisse. Te rends-tu compte de l’effet que tu as sur moi ? Est-ce donc ça l’amour ? Si oui, alors j’espère qu’il durera éternellement et jusqu’à la fin de nos heureux jours. J’imagine déjà notre vie future lorsque j’hériterai du Manoir Carrow, entourés de nos enfants et de nos petits-enfants. Notre lignée continuera et gardera un sang aussi pur que le nôtre, n’est-ce pas jouissif ? Le sourire que tu me lances, quel beauté… Je défaille à sa vue. N’est-ce pas de ce sourire dont je suis amoureux ? Je crois bien que oui. Je suis le plus heureux des hommes, le plus comblé, le plus chanceux. Car je t’ai. Enfin. « Ma foi, je n’ai jamais été aussi bien, » je murmure au creux de ton oreille. Et voilà que tu me donnes la réponse que j’espérais tant. Cette union est aussi à ton goût. Quel pur délice de t’entendre… Je ne me lasserais pas d’entendre. Sans me départir de mon sourire, j’entoure tes frêles épaules de mon bras musclé et protecteur. Quelle femme ne rêverait pas de ce moment ? Pour le meilleur des mondes, c’est toi aujourd’hui qui en bénéficie. « Tu m’en vois ravi. » Si tu savais ce que ta simple présence provoque en moi. Mon sourire s’élargit lorsque tu mentionnes le bal et ton compliment me va droit au cœur, l’enveloppant d’une douce chaleur que je ressens lorsque tes mots atteignent mes oreilles. C’est incroyable le pouvoir que tu possèdes sur ma personne. Je tourne alors la tête pour t’observer et plonger mon regard dans le tien. « Tu étais exquise également. J’ai de la chance de t’avoir. » Je me fais silencieux pendant quelques minutes, le temps de voir le Calamar Géant du Lac passer, puis je reprends la parole. « Les Sang-Purs doivent nous envier. Nous formons un très beau couple, toi et moi, » je te déclare fièrement. Il est vrai qu’avec une belle créature comme toi, tous mes amis me jalousent. Quant à toi, j’imagine bien que je donne envie à nombre de tes camarades.

Je te regarde me regarder. C’est un pur délice que d’être avec toi, j’ai l’impression d’être dans un songe éveillé où ta beauté me promets monts et merveilles. Je pourrais rester là à t’observer pendant des heures sans que je ne me lasse de ta présence si douce et si rafraîchissante. Et tu sembles m’apprécier aussi mais bon, cela, je n’en doutais même pas. Qui pourrait me refuser, moi, digne héritier des Carrow, porteur d’un nom aussi prestigieux que moi-même, aussi beau que mon visage, que mon corps ? Certainement pas toi. Tu as dû être tellement enchantée à la nouvelle de Lucius, peut-être songes-tu déjà à notre mariage ? Oh, je trouve cela absolument excitant et fantastique. Nous nous entendons tellement bien, c’est fabuleux. À ce moment-là, tes lèvres n’ont jamais été aussi proches des miennes. Oh que tu me donnes envie… Alors que tu prononces mon prénom avec une telle douceur, je te coupe en posant ma fine bouche sur la tienne pour un premier baiser avant de le rompre et de recommencer, plus longtemps cette fois-ci. Je me retire finalement, tout sourire. Je suis heureux, ah ça oui je suis heureux. Tu m’appartiens, tu n’appartiens qu’à moi et à personne d’autre. Quiconque te convoite est un rival à mes yeux. Et de toute façon, tu m’es déjà promis, donc pour les autres, ça ne sert à rien d’espérer. « Tu es exquise, » je te murmure avant de nouveau tourner ma tête face au feu. « Imagines lorsque j’aurai le manoir Carrow. Comme nous serons bien… » Oh ça oui, nous serons bien, entourés de nos futurs enfants. Tu me souriras et je serai, comme toujours, hypnotisé par ta beauté et ton charme. Nous aurons une vie heureuse, toi et moi. Au sommet du monde. Seigneurs des Sang-Purs, puissants comme jamais.

Lorsque tu réponds à mon baiser, je sens ce feu ardent consumer mon cœur et mon âme comme si j’étais envoyé tout droit au Paradis. Oh, si tu savais comme je suis épris de toi. Tu hantes mes jours et mes nuits, tu me dirais n’importe que je serais à tes pieds. Les femmes ont un pouvoir si étrange sur nous, et tu es sans conteste la plus belle de ces créatures. Si Père nous voyait, il serait absolument ravi. Je ne veux que faire la fierté de notre famille, et t’avoir dans la notre est un très bon point aux yeux des Sang-Purs britanniques, si ce n’est du monde entier. Alors que j’entoure de mes bras puissants et protecteurs tes petites épaules fragiles et frêles et que je pose ma tête contre la tienne, je souris. Ta réponse et ton visage lumineux ne me font que confirmer ce que tu ressens à mon égard. Ah, ce que je suis heureux. Le plus heureux des hommes. « Tu me vois ravi de te l’entendre dire, ma jolie. » De plus, les SERPENTS nous rapprochent et ces réunions secrètes que nous tenons à l’extérieur de Poudlard avec certains Mangemorts également. Tout est fait pour que nous soyons ensemble, si ce n’est pas merveilleux ? Il est toujours assez compliqué pour un garçon de se faire aimer, accepter par la fille qu’il convoite, de peur de ne pas être assez bien pour elle. Mais là, il n’y a pas de doute. Il n’y a jamais eu de doute pour moi. Je sais que j’ai toujours été là, quelque part dans tes pensées et je n’en sortirais sans nul doute jamais. Qu’il est bon de savoir que l’amour, le vrai, existe, et que rien au monde ne nous enlèverait ça. Oui, il est bon de croire en quelque chose d’incroyable.