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Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN

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Moggy Bubblington

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MessageSujet: Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN 129196351Dim 27 Aoû 2017 - 20:01

Oona Barbra Graves était occupée à vider et remplir la même salière depuis les quinze dernières minutes pour ne pas tomber raide endormie le front sur le comptoir. Un coup d’oeil jeté à l’horloge lui indiqua qu’il était bientôt dix-huit heures et elle se félicita mentalement d’avoir survécu à cette première journée de travail. C’est que dix-huit heures était normalement l’heure à laquelle elle se réveillait quand elle décidait de se lever tôt. Cette journée de travail lui faisait l’effet d’une vraie nuit blanche ! Elle balaya l’espace café du regard à la recherche de son nouveau patron Baldr Woodcroft mais ne rencontra que la main levée dans sa direction d’une cliente qu’elle choisit d’ignorer. « Mademoiselle ? ». Oh toi ta gueule ! Personne à droite ? Personne à gauche ? Elle pouvait filer en avance ! « Mademoiselle, j’ai renversé mon café ! ». Oona lui lança un regard interrogatif en se demandant très honnêtement pourquoi une telle information aurait pu être de nature à l’intéresser. « Et alors ? Tu peux pas ramasser ? ». La cliente sembla hésiter devant la procédure à suivre et, profitant de cet instant de faiblesse, la cracmolle se dirigea vers elle en plissant de malice ses grands yeux et en croisant ses bras devant sa poitrine. « Tu me demandes ça parce que je suis une cracmolle c’est ça ? Ca t’amuserait de me voir me pencher comme un elfe, hein ? » l’accusa-t-elle publiquement en attirant vers elle le regard curieux d’autres clients. « Non, non, c’est pas ce que j’ai dit ! Je savais même pas que vous étiez une elfe … euh une cracmolle, c’est juste que … » « Quoi ? Tu me traites d’elfe parce que je suis une cracmolle ! Je travaille COMME TOUT LE MONDE - enfin plus mal que la plupart des personnes ! - je paie des impôts COMME TOUT LE MONDE - houlalala, par la barbe de merlin, heureusement que non ! - je suis intégrée à cette société COMME TOUT LE MONDE ! - toujours pas non ! - Et tout ça pour quoi ? Pour me voir déshumanisée et comparée à un vulgaire elfe ! ». La cliente acculée sortit sa baguette d’une main tremblante pour effacer sa bêtise et plutôt que de lui proposer une nouvelle boisson la cracmolle tendit vers elle une main sévère pour attendre son pourboire. La cliente prise au dépourvu lui donna quelques pièces d’une main tremblante qu’elle trouva au fond de son portefeuille. « Une mornille et trois noises ? C’est le prix pour m’insulter ? ». Son interlocutrice vida son portefeuille sur la table avant de s’enfuir de l’échoppe en courant pour mettre fin à cette triste humiliation. Oona enfonça son dû dans la poche de son tablier avec un large sourire, nullement troublée par cette altercation qu'elle avait créé de toutes pièces, car elle était fort ravie de voir briller l’or d’un gallion. Elle commençait déjà à défaire le noeud de son tablier pour se diriger vers l’arrière-salle où elle pourrait récupérer ses affaires quand elle croisa sur son chemin le regard sévère de Tweedledee et Tweedledum. « Les gens aujourd’hui, c’est fou, hein ? » s’indigna-t-elle gravement avec eux avant de compter sur leur surprise pour se glisser un passage entre leurs biscotos l’air de rien. Il lui semblait que dix-huit heures était une bonne heure pour prendre l’apéro - avant de festoyer ou de se coucher elle ne savait pas encore - et était bien déterminée à leur fausser compagnie. C’est que si elle devait voir la tête de Kierán Graves tous les jours à la maison et la tête de Baldr Woodcroft tous les jours au travail, il était primordial qu’elle boive autre chose que des macchiatos entre les deux !

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MessageSujet: Re: Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN 129196351Dim 27 Aoû 2017 - 21:24

Il n'était pas tout à fait dix-huit heures, mais presque. Baldr avait passé les deux dernières heures en rendez-vous à Gringotts, et se félicitait de pouvoir rentrer au Tsarducks Coffee avant que celui-ci ne ferme ses portes à la clientèle. Son intention n'était pas de jouer à la pointeuse, bien qu'aussi ingrate fut-elle, cette tâche lui incombait en tant que gérant, mais il n'était surtout pas contre prendre un dernier verre avec son staff avant que ceux-ci ne quittent les lieux jusqu'au lendemain.
Qui plus est, il était curieux d'entendre les impressions de sa toute dernière recrue — et non des moindres ! — Oona, la petite sœur de son ami et employé occasionnel au café, Kierán Graves. La jeune femme avait intégré l'équipe le matin-même, sur l'initiative duquel des deux enfants Graves, il ne s'en souvenait plus très bien, mais qu'importe ; en tant que patron impliqué et soucieux du bien-être de son personnel, il lui tardait de savoir si ses premiers pas au Tsar' s'étaient bien passés.
Quelle ne fut sa surprise, lorsqu'il poussa les portes de son échoppe, de tomber sur une scène surréaliste à laquelle il ne s'attendait vraiment pas.
Comprenez-le ; sous ses yeux couleur glacier ébahis de surprise, Oona, main tendue sous le nez de la cliente qu'elle engueulait comme un strangulot pourri, la fit devenir tour à tour écarlate puis livide, avant que celle-ci, à bout de nerfs, ne vide la totalité de son porte-monnaie sur la table et ne s'enfuit en courant, lui jetant un regard honteux en passant à sa hauteur.
Baldr haussa les sourcils avant de les froncer, ahuri du toupet de la scène. Qu'avait-il bien pu se produire pour que les deux femmes se mettent dans de tels états ? S'avançant vers Oona, il désigna du pouce dans son dos la porte d'entrée dont le carillon teintait encore, et les yeux rivés sur sa serveuse, après avoir arborée une expression perplexe, demanda ;
— Qu'est-ce qu'il vient de se passer, exactement ?
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MessageSujet: Re: Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN 129196351Lun 28 Aoû 2017 - 14:08

Kierán sortit du Ministère d’un pas pressé. Il avait beaucoup de choses à faire ce soir, et il ne comptait pas flâner dans les rues très longtemps. Ce soir pourtant, il n’était pas de service au Tsarduck’s Coffee. Après tout, il ne jouait qu’en soirée et on était à peine en fin d’après-midi. Néanmoins, il devait passer pour voir Baldr, régler un problème d’emplois du temps, quelque chose de guère très important. Il aurait pu lui envoyer un hibou, mais il avait pensé à ce petit problème seulement une heure auparavant et il s’était dit que le plus simple était encore d’aller voir son patron et ami directement à sa boutique. Lorsqu’il arriva pourtant, il ne vit que sa sœur et aucun Baldr à l’horizon. Il décida de l’attendre au comptoir parce qu’il serait à son avis très étonnant qu’il ne vienne pas au moins boire un dernier verre avant de fermer pour aujourd’hui.
Assit patiemment, il observait de loin le manège de sa frangine sans intervenir. Toujours excessive quant à sa condition. Mais pouvait-on lui en vouloir d’être ainsi paranoïaque ? On lui avait si souvent fait des blagues grasses et des sous-entendus douteux qu’il se disait sans problème qu’il aurait sûrement été pareil qu’elle s’il avait été dépourvus de pouvoirs magiques. Mais cette cliente n’avait rien fait, si ce n’est être-là. Être-là en fait devait constituer une faute capitale pour Oona. Mais cette histoire, c’était son problème, pas le sien. En tout cas, il garda cela à l’esprit un bon moment, jusqu’à ce que Baldr en fait, arrive et assiste vraisemblablement à toute la dispute dont Graves n’avait pas perdu une miette. Il ne savait pas que sa frangine travaillait aujourd’hui, il ne s’était pas, à dire vrai, penché sur son emploi du temps parce qu’il savait que Oona Graves fonctionnait rarement avec des horaires très définis. Il était même suffisamment fabuleux qu’elle soit déjà debout à cette heure-ci, alors qu’elle devrait roupiller dans la maison, avec pour seule compagnie son Cavalier King Charles, Spartacus.

Demander à son ami de l’embaucher avait été l’équivalent d’une trahison d’état pour Kierán qui ne savait malheureusement que trop bien à quel point sa sœur pouvait être perché et mettre des coups bas à qui osait la contrarier. Lorsqu’il entendit la voix de Baldr, il sut que sa sœur allait sans doute passer un sale quart d’heure. Lui, fort heureusement, n’avait jamais eu de problèmes avec le patron du Tsar’ et il préférait ne pas en avoir. Il n’allait pas se porter garant pour sa frangine, il payait déjà ses amendes, il était hors de question qu’il ait des problèmes à cause d’elle. Il attendit donc que les derniers clients ne se lèvent pour sortir avant de faire de même et de se rapprocher de la petite scène. Loin de défendre mini Graves, il se contenta de sourire à Baldr en signe de bonjour et sous-entendant par-là qu’il attendait qu’il en finisse avec sa cracmolle de sœur pour pouvoir lui parler de son problème d’emploi du temps.

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MessageSujet: Re: Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN 129196351Mer 30 Aoû 2017 - 10:12

La porte battante menant à l’arrière salle - synonyme de fin de journée et de libération - se trouvait à portée de bras lorsque Baldr interpella Oona. Quoi encore ? pensa-t-elle avec lassitude comme s’il avait été sur son dos toute la journée. Il avait au contraire été un patron plutôt sympathique et, si elle avait été capable de compassion, peut-être s’en serait-elle voulue de la délicate situation dans lequel elle les plaçait lui et ses affaires. Mais bon, c’était le copain de son frère, pas le sien, alors l’un d’eux craquerait bien avant elle, non ? Elle se tourna vers lui avec lassitude en levant ses yeux clairs vers le néon pour sacrifier ses rétines de comédienne. Pleurer et mentir ? Assumer et se faire virer ? Bingo ! Elle darda ses yeux dans ceux de Baldr et répondit de but en blanc. « Cette vieille chouette est pas capable de boire son expresso sans en foutre partout, voilà ce qui s’est passé ! Et comme elle voulait que je ramasse et qu’aucun autre employé n’a ramené ses grosses fesses pour faire le taff … » expliqua-t-elle en incarnant royalement la quintessence du je m’en foutisme. Cette explication lui donna une brillante idée pour empirer son dossier et elle ajouta avec un large sourire. « Faudrait passer un mot aux autres employés pour qu’ils nettoient à ma place de manière générale d’ailleurs vu que j’peux pas le faire ! ». L’Irlandaise vivait foutrement mal son statut de cracmolle mais disons qu’elle avait fini par s’habituer au fait d’être constamment en colère contre le monde sorcier dans son entièreté. Mais devoir se lever à un horaire fixe pour aller travailler ? Est-ce que certaines personnes s’y habituaient jamais ? Un frisson d’horreur la parcourut en pensant à tous ceux qui faisaient ça pendant toute la durée de leur misérable vie. Heureusement que elle, elle se ferait virer. Ses prunelles se tournèrent vers Kierán et elle espérait qu’il soit tout à fait déçu que leur petit jeu s’arrête ici et qu’il n’en profite pas plus. Il avait voulu qu’elle travaille pour lui payer un loyer ? Elle avait essayé et échoué et n’était pas en mesure, après cette première et dernière journée de travail, de lui payer plus qu’un paquet de céréales et une paire de chaussettes. Et encore, elle comptait bien attendre les fêtes de noël pour les lui offrir. Sur ces belles paroles et ce provoquant regard, elle leur tourna le dos pour reprendre la direction de l'arrière-salle et les laisser discuter des choses foutrement chiantes dont ils devaient habituellement discuter entre eux. « Tu peux me virer en me regardant le derrière, je promets que j'te ferais pas de procès pour harcèlement beau gosse … ». Ahhhhh cette fameuse porte battante !
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MessageSujet: Re: Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN 129196351Mar 12 Sep 2017 - 18:57

Les explications douteuses de sa toute dernière recrue étaient à la hauteur du panache dont elle pouvait faire preuve ; la réputation des bouillonnants irlandais n'était plus à faire ! Pour autant, sans doute moins connue que l'impétuosité des natifs de l'Eire, la nature docte des scandinaves avait de quoi surprendre également.
Baldr aurait pu s'agacer, tempêter, fulminer, s'exaspérer ou s'époumoner, chacune de ces expressions auraient parfaitement été justifiées en de telles circonstances. Cependant le sorcier avait le coeur généreux, et l'âme clémente. Ajouté à cette bonne pâte un brin de masochisme, et le voila qui plutôt que s'énerver tout cramoisi comme un Magyar, sourit d'un air amusé. C'est qu'en plus de n'être absolument pas désolée de l'esclandre causée pas sa faute, Miss Graves avait presque l'air heureuse de se faire déjà remerciée au bout d'un jour. Ce n'était pas dans les habitudes de Woodcroft de se séparer d'un membre de son équipe aussi vite, bien qu'il soit du genre à cerner assez rapidement les gens — en l'occurrence, Oona était l'archétype de la grande-gueule qui l'ouvrait à tout bout de champ pour masquer un profond manque de confiance en soi. Une aubaine pour Docteur Baldr, professeur ès psychologie, bien décidé à jouer le jeu de son azimutée de petite patiente !  
Laquelle se préparait déjà à partir, en balançant outrageusement des hanches. Puisqu'il y était invité, il jeta un regard sans vergogne audit derrière, bien qu'il les préférait plus en chair — Baldr était homme à préférer les courbes arrondies qu'il jugeait plus féminines que des silhouettes élancées de sylphides.
— Je penserais à une note de service, lança-t-il à la cantonade, dans le dos de la jeune femme, n'en pensant pas un mot. Mais à quoi servirait-elle, si tu partais déjà ?
Tranquillement, il contourna son ami, qu'il gratifia d'une patte compatissante sur l'épaule — Ah, les sœurs !... Après tout, lui-même était issu d'une fratrie de cinq enfants — et sortit une bouteille de derrière le comptoir. Alignant également trois verres sous ses yeux, il déboucha le Whisky Pur Feu — il avait la licence, que le Ministère se rassure — tandis que d'un coup de baguette de la glace lévitait jusqu'aux trois récipients.
Avançant son verre à Kieràn, il en lança un à l'opposé, en direction de sa petite sœur, avec un grand sourire innocent, mais de la malice plein ses yeux clairs.
— Qui plus est, je suis pour les secondes chances...
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MessageSujet: Re: Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN 129196351Ven 15 Sep 2017 - 20:42

Les frères et sœurs ne devaient heureusement pas se ressembler forcément. Que ce soit physiquement ou mentalement, fort heureusement. Oona et Kierán, à part quelques similitudes physiques et leurs mimiques souvent proches, ne se ressemblaient pas caractériellement parlant. Là où elle avait un tempérament explosif, voire de meneuse, son frère était plus doux et renfermé. Ici, la cadette du langue-de-plomb avait réagi avec véhémence devant la cliente, et avec provocation devant son supérieur hiérarchique. Il était évidemment inutile de souligner que son frère aurait réagi de manière bien différente, sinon opposée.
Bien entendu, la jeune femme ne faisait aucun effort. Kierán savait pertinemment qu’elle ne comptait en faire aucun en prenant le job, il n’essayait même plus désormais d’avoir un quelconque espoir concernant la vie que menait sa frangine. Mais la réponse de Baldr fut de sourire d’un air amusé, comme si tout cela n’était qu’une vague supercherie. Si Graves avait été seul, il aurait sans doute soupiré dramatiquement en se grattant l’arrière de la tête comme à chaque fois qu’il était embêté. Parce que non, ce n’était pas une supercherie, juste une représentation tout à fait normale du caractère épouvantable de mini Graves. D’autant plus qu’elle lui faisait honte et qu’il savait très bien qu’elle s’en rendait compte.

Le langue-de-plomb observait donc la scène d’un air un peu blasé mais aussi un peu interdit et leva les yeux au plafond quand sa sœur enjoignit Baldr a lui regarder le derrière. Fort heureusement, il ne sembla pas s’en offusquer et pire, il apprécia sans doute la vue. Kierán aurait très bien pu s’en scandaliser, mais en fait, la réponse de son ami à la provocation de son insupportable frangine le fit sourire. Heureusement que le propriétaire du Tsarbuck savait faire oublier sa gêne vis-à-vis de la jeune femme. Kierán le gratifia d’un sourire sincère pour tout remerciement de ce verre de Whisky. Pour premières paroles de la soirée, il n’était pas sûre que celles qui allaient suivre allaient plaire à sa frangine : « Pas sûr que lui offrir un verre lui permette de te prouver qu’elle mérite une seconde chance » glissa-t-il juste avant de descendre une première lampée avec son air flegmatique de mec blasé par sa journée.  Kierán avait suffisamment vu sa sœur bourrée (et avait surtout trop souvent payé des amendes pour des motifs extravagants sous l’emprise de l’alcool), pour savoir qu’elle risquait fortement de le décevoir après avoir bu. « Mais si tu veux qu’elle danse sur une table avec la bouteille, c’est toi qui voit, je n’en suis pas garant » continua-t-il en s’asseyant paisiblement à l’une des chaises hautes du bar. Il but une deuxième gorgée comme s’il s’était s’agit d’eau de source et se tourna vers Baldr pour lui dire enfin le motif de sa venue : « Je ne vais pas pouvoir assurer la soirée de Samedi, dans deux semaines » lui dit-il d’une voix égale, sans s’épancher sur la question. Il faisait exprès de le prévenir à l’avance par respect et pour ne pas le planter le soir-même. De plus, il voulait bien rattraper cette soirée un autre jour, si Baldr le désirait, puisque l’Irlandais de toute façon, n’avait jamais tendance à créer des problèmes avec ses horaires. Si le gérant du Tsar’ ne pouvait pas lui donner sa soirée, ce n’était pas grave de toute manière. Il ne lui en tiendra pas rigueur.




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MessageSujet: Re: Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN 129196351Mar 19 Sep 2017 - 14:02

Oona qui avait déjà défait son tablier se réjouissait de la perspective de pouvoir célébrer son licenciement toute la nuit en s’imbibant d’autant de bières qu’un farfadet pendant la Saint-Patrick. Car le lendemain, ô glorieux lendemain, elle pourrait comater sur le canapé et redevenir le fléau de leur société magique qu’elle aimait être. Sauf que Baldr ne lui sembla pas du tout avoir la réaction escomptée. Elle pivota sur ses talons pour lui offrir un regard rempli d’incompréhension. C’est quoi ça une note de service ? Il lui semblait que ce n’était pas un synonyme du terme ‘lettre de licenciement’ qu’elle avait espéré lui faire tempêter. Son coeur acculé dans la prison d’un contrat de travail se mit à battre plus intensément. C’était tout à faire rare d’observer l’Irlandaise en proie à la panique mais c’était pourtant de ce rare spectacle dont elle était en train de les gratifier tandis que la fierté coulait de son visage fin pour la laisser blême. Et Baldr, d’une habile question, confirma toutes ses craintes. « Quoi ? Non ! Retire tout de suite ce que tu viens de dire ! » fit-elle en le pointant du doigt comme si le terme ‘note de service’ avait été une insulte aussi terrible que ‘sang de bourbe’. Mais il ne daigna même pas lui répondre et contourna à la place le comptoir. Ses yeux effarés cherchèrent du soutien, quelle drôle de réflexe de survie, dans ceux de Kierán. Elle avait joué et perdu mais il n’était pas assez cruel pour la voir subir la torture de se lever un jour de plus avant midi, si ? Oh non, le fils de troll se réjouissait, elle en était persuadée. Ses joues commencèrent à rougir de colère tandis qu’une explosion à venir se programmait déjà dans sa petite tête. Son hypocrite de patron joua encore avec ses nerfs mais fort heureusement pour son intégrité physique lui envoya en même temps un verre qu’elle reconnut comme un scotch de confection tout à fait acceptable. Elle posa sa main tremblante dessus pour retrouver toute sa contenance et répondit à son regard malicieux par un farouche froncement de sourcils. « T’as des quotas de cracmols à remplir pour payer moins de taxes ou quoi ? J’vais couler ton business ! » le menaça-t-elle en retrouvant finalement son arme favorite de la provocation avant de descendre cul sec sa boisson (favorite également) sans grimacer. Elle ignora tout bonnement les méchancetés de son grand frère et le laissa se divertir à ses dépends avec son ami comme les deux sombres machistes qu’elle les soupçonnait d’être. Elle se remplit de nouveau son verre et s’assit finalement sur le bar en laissant pendre ses jambes dans le vide. Si l’alcool était ici gratuit, elle pouvait au moins rester jusqu’à vider la bouteille. Un rictus ironique la gagna lorsque Kierán s’excusa finalement d’une absence et elle s’en prit tout naturellement à lui à son tour. « Pourquoi t’es pas là Kierán ? Y’a les championnats mondiaux de bavboules et t’y emmènes ton chihuahua pour votre premier rencard ? » Ou quelque autre activité poursuivie par l’ennuyeux célibataire qu’il était se risqua-t-elle à deviner sans péril, c’est qu’elle ne répondait elle-même qu’à l’un de ces deux critères. Elle lui coula un regard innocent derrière le verre au contenu ambré qu’elle buvait comme du petit lait.


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MessageSujet: Re: Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN 129196351Ven 16 Mar 2018 - 21:50

Le visage déconfit de sa nouvelle recrue n'avait pas de prix, pourtant il ne poussa pas l'humiliation jusqu'à lui rire au nez, bien que l'envie ne lui manquait pas. Comme on disait ; son expression était priceless.
Mais en bon gentleman qu'il était, il se contenta de sourire d'un air entendu, masquant son amusement derrière son verre de scotch. Avec quatre frères et sœurs, on ne la lui faisait plus, désormais. Et il se savait suffisamment fin psychologue pour venir à bout de la teigne que s'entêtait à être Oona Graves. De plus, en benjamin de la famille qu'il était, il connaissait toutes les ficelles pour rendre ses aînés fous. Les tricks de la frangine de Kierán ne marcheraient pas sur lui.
— Couler mon business ? Tu ne diras pas ça à la fin du mois quand tu recevras ton chèque ! Ria-t-il sans s'offusquer, s'imaginant déjà à quel point la jeune femme serait ravie de toucher son salaire pour faire toutes sortes de petites activités qui lui tenaient à cœur... Ou tout simplement aller le fêter comme il se devait au premier Pub du coin, si ce n’était le sien. Pourquoi tout simplement ne pas accepter la main charitable qui t'est tendue ?... Des quotas de cracmols ! Et puis quoi encore, elle allait lui envoyer le fisc sorcier aux fesses aussi ?
Il rit dans son verre lorsque son acolyte musicien énonça quelques vérités sur sa sœur et les prodigieux effets qu'avait l'abus d'alcool sur son comportement, s'imaginant déjà la clientèle du Tsarducks mi-choquée, mi-séduite, face à un petit numéro de pole dance bringuebalant d'une mini-Graves éméchée.
— J'aurais trop peur de défrayer la chronique, je vais me contenter de la regarder servir des verres que d'en descendre... Glissa-t-il discrètement à l'oreille du sorcier, avec un clin d’œil. Ce dernier lui expliqua ne pas pouvoir assurer le concert prévu dans deux semaines, s'en trop s'attarder sur les détails. Baldr n'était pas homme à s'immiscer dans la vie des gens et respectait l'intimité des autres, encore plus lorsqu'il s'agissait de proches à lui. Si Kierán ne pouvait venir, c'est qu'il avait une bonne raison, et il avait l'amitié de le prévenir suffisamment à l'avance pour lui laisser le temps de se retourner.
Les deux hommes se regardèrent silencieusement en opinant du chef comme deux sages scellaient un accord tacite, et Woodcroft pensa que le sujet fut clos. C'était sans compter la cadette du langue-de-plomb qui, elle, n'était pas du tout décidée à enterrer le sujet.
Se cachant derrière son verre, il observa le frère et la sœur, ses yeux azur passant de l'un à l'autre comme une balle de ping-pong. Certes, il n'était pas de nature à tirer les vers du nez des gens. Mais un peu de curiosité n'avait jamais tué personne. Et il n'y avait pas de mal à avoir les oreilles ouvertes lorsque sa bouche était restée fermée...
HJ:
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MessageSujet: Re: Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN 129196351Ven 23 Mar 2018 - 11:51

Faire paniquer Oona Graves avec des termes magiques dont elle ne savait rien, était une pratique aussi sadique que tout à ait réjouissante à laquelle s'adonnait parfois son frère lorsqu'il désirait qu'elle lui fiche la paix. Baldr lui, n'en savait rien mais ne s'était pas privé pour le faire innocemment et tous les farfadets d'Irlande pouvaient témoigner de l'amusement sincère qui frémissait au coin des lèvres de l'aîné. « Une note de service est une note magique » commenta-t-il néanmoins comme s'il était un dictionnaire présent pour illuminer l'esprit de la plus jeune d'un trait d'intelligence, « donc elle vole ». Il préféra ne pas en rajouter une couche en continuant pour dire qu'ils n'utilisaient plus que ça au Ministère, parce que la fiente de pigeon rongeait le coin des meubles des grands dirigeants. Son ami et patron, était si patient avec le leprechaun qu'était sa sœur que Kierán s'en retrouvait tout admiratif. Sa patience envers elle tenait bon contre vents et marées, et il s'était dit à force que c'étaient ses gènes qui l'empêchaient de l'envoyer paître dans la maison familiale en Irlande, dont elle avait hérité à son grand désespoir. « Retire un zéro, de toute manière, elle va le consommer en alcool, et ce ne sera pas au Tsar' » lui confia-t-il doucement, mi-figue mi-raisin. La sœur et le frère avaient finalement le même problème de boisson et il ne pouvait pas lui jeter la pierre pour faire honneur à ses ancêtres. La plaisanterie de son ami le fit sourire et sa poitrine se souleva de quelques soubresauts d'amusement. Il avait fait entrer le dragon dans la bergerie, avec Oona, mais c'était son problème, lui, n'était là que pour repousser son Samedi.
Et bien entendu, la serveuse probablement très tôt virée du Tsarbuck's en alla de sa petite méchanceté pour se venger de tout ce que son horrible grand frère avait livré sur elle. C'était de bonne guerre. Il l'observa quelques secondes d'un œil mauvais, l'air de dire qu'elle dormira sur le canapé avec son chien si elle continuait à faire sa peste. « Le chihuahua va surtout dormir avec toi sur le canapé, si tu continues » lui fit-il l'air toujours très ennuyé de devoir ainsi parler de sa vie privée à son ami. En réalité, la raison pour laquelle il s'absentait n'était ni vicieuse – une soirée chez Morticia aurait été bien difficile à expliquer pour lui – ni amoureuse – parce qu'il n'aurait pas été prêt à essuyer les railleries de sa frangine – mais était au contraire purement intellectuelle. « Je m'en vais retrouver d'autres saxophonistes du côté de Glasheen Road à Cork » expliqua-t-il tout à fait sommairement. Il n'évoqua pas les cuites qu'ils allaient se prendre tous ensemble au bar sorcier de Fairhill après leur petite réunion bien trop semblable aux alcooliques anonymes qui replongent dans tous leurs vices. « Mais heureusement, Baldr, Oona ici présente à reçu un enseignement musical, elle pourra toujours s'occuper de divertir ta clientèle » claironna-t-il en portant à ses lèvres son verre. Son regard lumineux s'égara sur la figure de sa sœur. Un partout.

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Moggy Bubblington

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Le courage ne se laisse jamais abattre.

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MessageSujet: Re: Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN Le travail fatigue même les ânes | BALDR ET KIERAN 129196351Mar 27 Mar 2018 - 12:36

Oona détestait absolument tout ce qui lui rappelait qu’elle n’avait pas de pouvoir magique - elle passait donc le plus clair de son temps à bougonner plutôt qu’à s’enchanter sur ce fichu chemin de traverse qui deviendrait donc plus que le temps d’une journée son lieu de travail - et gratifia Kierán d’un regard noir lorsqu’il l’informa que les notes de service volaient. Sa phobie administrative et sa haine de la magie combinées en un seul petit papier, tip top ! « Je me contrefiche que cette note vole ou fasse des claquettes, espèce de sale … » ne trouva-t-elle qu’à répondre en lui offrant la grandiose vue de son majeur. Les deux compagnons qui l’entouraient lui faisaient pousser de la fumée par les oreilles plus sûrement que de la pimentine et elle ne désirait que les insulter, encore et encore, en continuant à se rincer le gosier de scotch, encore et encore. Alors peut-être que l’un finirait par lui foutre la paix et l’autre par la licencier. « J’accepte que le cash, merci de m’épargner la sale face des gobelins une fois pas mois si je dois déjà supporter les vôtres au quotidien » pérora-t-elle encore contre le second de ces malotrus. Le ton de sa phrase était malheureusement défaitiste - car elle aimait les gallions autant que les niffleurs - et elle broya du noir en se servant une nouvelle rasade d’alcool. Elle aurait voulu cracher sur la main charitable qu’on lui tendait car il s’agissait d’un concept que sa fierté irlandaise ne daignait entendre sans se sentir insultée. Et puis, travailler pour des sorciers, elle trouvait cela dégradant, ne pouvaient-ils pas se débrouiller eux-mêmes avec leurs baguettes lustrées ? Elle répondit par un grognement fort farouche à la question du gérant et c’était une bonne chose que ses mots se noient dans l’alcool car assurément aucun d’eux n’était aimable.

Leur échange de basses incantations après que le plus crétin d’entre eux ait suggéré qu’elle danse sur le bar réduit en poussière les derniers résidus de sa patience ; elle qui avait plutôt l’intention de foutre le bordel sans retirer son tablier (c’est que le Red House ne se trouvait pas ici mais quelques numéros plus bas si elle ne s’abusait). Aussi explosa-t-elle sans prévenir lorsque son frère la présenta encore comme un petit singe d’exposition, qu’est-ce qu’elle pouvait le haïr présentement ! « ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE TOI, TON SAXOPHONE ET TON CHIHUAHUA ! TU TE LES FOUS OU JE PENSE ! ». Cela faisait bien longtemps qu’elle avait rejeté la musique de son éducation comme toute autre activité demandant patience et application (cette fameuse date anniversaire des onze années où le hiboux de l'école l'avait oubliée). « JE TE DÉTESTE ! JE TE TUERAI ! ». Et bim, elle lui envoya son verre vide deux centimètres au-dessus de sa tête, lequel s’écrasa avec fracas contre un mur. Zut alors, elle l’avait manqué, mais le toisait toujours méchamment avec les yeux exorbités d'une harpie.

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