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| Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Jeu 21 Déc 2017 - 19:54 | |
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Basilius se tenait dans son bureau, le dos droit, les yeux posés sur une vieille femme qui avançait avec difficulté à l'aide d'un jeune homme. La pauvre dame courbée semblait trois plus petite que le jeune homme svelte qui la soutenait. Il semblait à Carrow qu'il s'agissait là de la triste représentation de la vie. Lorsque l'on était jeune et beau et fort, on aidait les plus vieux qui étaient lents et râleurs et agacés. Lorsqu'on était vieux, c'était l'inverse. Comme s'il fallait toujours compter sur l'autre pour obtenir quelque chose. Si l'on aide un vieux lorsqu'on est jeune, alors un jeune nous aidera lorsqu'on sera vieux. Le diplomate se détourna de la scène hautement risible à ses yeux. Il n'avait jamais aidé personne et ne comptait pas aider physiquement quelqu'un. Il était peut-être un Gryffondor, cela ne faisait pas de lui quelqu'un de réellement généreux. Pourtant, oh pourtant, la sonnerie de son appartement lui rappela comme il était gentil avec le fils de son ami. Les cours avec Alexandre Rozen s'étaient arrêtés brutalement et ce n'était pas pour lui déplaire. Il le tenait toujours pour responsable du désastre qu'était désormais sa relation avec Evan. Sans parler du fait qu'il était volontairement entré dans sa tête et y avait prit du plaisir. Sadique. Osiris se tenait tel un lion sur le bureau et le fixait de ses yeux verts. Il passa sa main sur sa tête sans guère plus d'amicalité, car le chat était aussi sauvage que le maître. Basil s'avança de sa démarche féline pour aller ouvrir à Alexandre, qui l'attendait sur le pas de la porte. Le diplomate s'effaça pour le faire entrer en lui souhaitant un bien vague « bonjour » qu'il ne lui disait que par simple politesse. Il lutta furieusement contre l'envie de sortir son paquet de clopes pour en fumer une. Il le faisait toujours lorsqu'une situation le stressait et il commençait à prendre conscience que certains l'avaient analysés. Il se dirigea vers son bureau, le jeune homme sur les talons, et sortit rapidement sa baguette pour clore les deux portes entre-ouvertes dont l'intérieur était visible depuis le couloir. Alexandre n'avait pas à savoir ce que contenait et ce que ne contenait pas ces pièces. Bien entendu, même s'il s'agissait des vacances de Noël, rien, dans la décoration intérieure de l'appartement n'avait changé. Tout était à la même place que deux mois auparavant, sans un grain de poussière, sans un stylo de travers. Basilius ne fêtait pas Noël. Il ne fêtait rien du tout, même pas son anniversaire. L'on reconnaissait facilement là l'expression d'un tempérament qui ne souhaite pas être au devant de la scène, et c'était un peu le sien, finalement. Ambitieux, mais jamais trop. Sociable, mais jamais trop non plus. « Asseyez-vous, Monsieur Rozen » l'invita-t-il poliment avant de s'asseoir lui-même dans son siège. Osiris était toujours sur le bureau, assit sur un tas de paperasse et observait son maître ainsi que son invité d'un œil qui n'invitait pas à être câlin avec lui. Il se contentait d'observer, tout comme son maître, le monde de son air supérieur et avec ses airs de grand Roi. Tel chat, tel maître.
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| | | Dame Desmarais-de-Cheshir
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| Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Dim 24 Déc 2017 - 0:33 | |
| Je me sentais près. Près à reprendre les cours d'occlumancie avec Basil Carrow. J'espérais que la reprise de ces cours allait marqué un nouveau départ dans notre relation qui avait dérapé. Je me regardais à travers le miroir sur pied de la salle de bain de l'étage pour vérifier si j'étais assez présentable. Je portais un jean avec un pull à manches longues noir basique. J'avais enfilé une paire de baskets plates passe partout. Je descendis les escaliers de chez moi et mis mon manteau avant de sortir dans le froid hivernal. Je commençais à connaître par coeur le trajet qui menait de chez moi à chez Mr. Carrow. Je n'avais même plus besoin de réfléchir pendant la route. Assez rapidement, je sortais du métro et marchai jusqu'à chez mon professeur. En arrivant devant la porte, une peur m'assaillit. Et si je recroisais Rosier ? J'avais envie de faire demi-tour. Encore une fois, j'allais laisser ma peur me dominer. Et cela devait cesser. Je devais penser à mon avenir. Rosier était juste un obstacle parmi tant d'autre. Je toquai. Mr. Carrow vint m'ouvrir, me salua par politesse, je fis de même, et m'invita à entrer. Sans plus attendre, je le suivis jusqu'à son bureau. Aucune de nous deux ne parlait. L'ambiance était encore plus froide que la température extérieure. A vrai dire, je n'en attendais même pas plus. Je balayais mon regard dans la pièce. Le bureau était toujours aussi bien rangé, pas un seul stylo n'était pas à sa place. Seule chose qui n'était pas à sa place dans ce milieu d'ordre: moi. Je devais faire un peu tâche. Il m'ordonna de m'asseoir, je m'exécutai. Le chat de Mr. Carrow était posé sur le bureau et me regardait fixement de son air félin hautain. Mes chats ne me regardaient pas comme ça ! « Monsieur, aujourd'hui je me sens prêt à refaire encore plus d'effort que la dernière fois. La pratique de l'occlumancie est une chose qui me tient à coeur. » dis-je pour briser le silence et expliciter ma détermination. Il s'en fichait très certainement. Mais au moins l'un de nous avait brisé le silence qui aurait pu s'éterniser et devenir sérieusement malaisant. Tout ce que j'attendais, c'était que la leçon débute. Je la redoutais un peu mais c'était un mal pour un bien. Je me tenais bien droit pour faire bonne figure. |
| | | | Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Dim 24 Déc 2017 - 15:55 | |
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Basil en était venu à ne plus du tout se soucier de l'existence d'Alexandre Rozen. Il se fichait qu'il arrête ou continue les leçons d'occlumencie. Malheureusement, il semblerait que l'intelligence ne soit pas la première capacité du jeune homme, qui s'entêtait alors que ce n'était pas pour lui. On voyait bien vite où s'arrêtaient les capacités d'un élève et le bureaucrate pensait sincèrement que celles du garçon étaient physiques et non pas mentales. Il l'avait très bien démontré en contrant sa propre attaque avec un protego magistral – admettons le. Pourtant, alors qu'il lui ouvrait, il devait bien lui accorder une certaine force d'esprit, sur laquelle il ne s'exprimera jamais à voix haute. Le jeune homme le suivit patiemment jusqu'à son bureau et Basilius ne fit pas attention à son chat mécontent de voir de la compagnie dans le bureau de son maître. Osiris ne respectait que Basil, snobait littéralement Soyle et regardait maintenant Alexandre d'un œil noir. Le diplomate se plût à se demander qu'elle aurait été sa réaction s'il avait croisé Evan. Mais vu leur présente relation – qui, il l'espérait pouvait s'améliorer après leur rencontre chez Madame Guipure – il doutait qu'une telle scène se produise dans son salon. Alexandre pourtant, trouva bon de lancer un dialogue avant de commencer, ce que n'approuvait pas particulièrement Carrow. Il se serait volontiers complaît dans un silence pesant pendant qu'il mitraillait sa tête d'attaques mentales. Qu'il l'appelle « Monsieur » étira un rictus sur ses lèvres sans pour autant qu'il ne relève. N'y tenant plus, il sortit de sa poche un paquet de clopes dont il en sortit une en jetant après le paquet sur la table comme s'il ne s'en faisait pas. Basil ne répondit pas pendant une bonne minute, sa cigarette entre ses lèvres tandis qu'il faisait entrer dans son œsophage de la fumée néfaste pour son organisme. « Je sais que cela vous tient à cœur, sinon vous ne seriez plus là depuis longtemps » répondit-il finalement en laissant la fumée sortir de ses narines. Il posa sa clope sur le cendrier et s'en désintéressa. Comme elle était allumée, de légère volutes de fumée s'élevaient dans les airs sans qu'il ne s'en préoccupe outre mesure. « Vous avez de la volonté ». Il devait bien lui admettre cela. « Préparez-vous » ajouta-t-il en portant à nouveau sa clope à ses lèvres pour tirer une taffe. Osiris n'avait toujours pas bougé, comme s'il avait attendu de voir cela depuis des siècles. Finalement, sa cigarette à moitié entamée, il leva la baguette vers le jeune homme, prêt à voir encore une fournée de souvenirs dont il n'avait que faire.
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| | | Dame Desmarais-de-Cheshir
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| Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Lun 1 Jan 2018 - 17:17 | |
| L'odeur de cigarette se mit à embaumer toute la pièce alors que Mr. Carrow en alluma une. Je n'appréciais pas cette odeur. Elle sentait la maladie, des choses pas jolies. A force de trop la respirer, cela piquait à la gorge. Comment pouvait-on être accro à cette bouse ? « Vous avez de la volonté » admit-il en fumant une cigarette. Rien que le fait qu'il le remarque, qu'il l'admette me satisfaisait. J'espérais ne pas le décevoir, j'espérais faire de significatifs progrès. Sans plus attendre ou parler, je sortis ma baguette tandis qu'il me sommait de me tenir prêt. J'étais prêt, j'aspirais un grand coup. Il me pénétra l'esprit. Comme les dernières fois, je ressentais une douleur fulgurante au crâne mais qui s'avérait être plus supportable que les vacances précédentes. Je m'y étais accoutumé. Les souvenirs commencèrent à fuser dans mon esprit comme un grand film de ma vie. - Souvenir 1:
C'était le soir, en plein milieu de l'océan sur le pont d'un bateau de croisière. Rien ne semblait perturber le silence. Sauf un couple qui ne trouvait dans la piscine du paquebot qui semblait prendre du bon temps. Alexandre en maillot de bain était en charmante compagnie avec la jeune Gardenia Ollivander dans la piscine. L'ambiance était assez... Torride. Les hormones adolescentes semblaient faire leur effet sur les deux sujets qui étaient en pleine séance de pelotage. Mais ce moment fut interrompu par un grincement. Il s'agissait de Peter Pettigrow en maillot de bain pris au piège par une grosse bouée moldue à cause de sa bedaine, une cuisse de poulet dans la main qui fuit bien vite en découvrant les deux adolescents ! Gardenia et Alexandre s'écartèrent rapidement l'un de l'autre.
Serrant fort ma baguette dans mes mains, j'essayais de repousser Mr. Carrow de mon esprit mais ce fut vain. J'insistais, je forçais, je me concentrais le plus possible mais je ne parvenais à rien. Ce souvenir était assez intime et je le trouvais déplaisant, ce que devait sentir mon professeur qui savait tout ce qui me passait par la tête. - Souvenir 2:
L'humeur était à la fête. Toutes la famille Rozen était réunies autour de la table du Réveillon de Noël, bien apprêtés pour l'occasion. A la table était présent également l'oncle, la tante et le cousin ainsi que la grand-mère. On en était rendu à manger une entrée à base de saumon fumé. « Alors mon grand, côté coeur comment ça se passe ? » demanda l'oncle Anselmus avec son sourire habituel dans la langue de Goethe. « On vous avait pas dit ? Alexandre est en couple ! » répondit le cousin Charlie. Hans Rozen manqua de s'étouffer en riant. C'était une grande surprise pour lui d'apprendre que son fils pouvait bien avoir une petite amie. « C'est si surprenant que ça ? » demanda Alexandre, un peu réservé. « Qui voudrait bien de toi ? » demanda Frédéric, sincèrement curieux. « Maya Andrews. » répondis sèchement le Serpentard. « Genre ! La meuf elle doit être en manque d'affection. » commenta le grand frère.
La douleur me vrillait le crâne. J'avais commencé à renoncer de lutter. Je ne voulais pas lui faire le plaisir de lui supplier d'arrêter. Mais je savais que si je ne le faisais pas, il allait continuer jusqu'à ce qu'épuisement s'en suive. J'essayais de me ressaisir. - Souvenir 3:
« Maman maman ! » appela Alexandre en allemand âgé de six ans. Le petit garçon descendait les escaliers de la demeure de Hans et Gerda Rozen pour venir chercher sa mère se trouvant dans le salon en pleur. Il courut vers sa maman pour venir dans ses bras. « Qu'est-ce qu'il y a mon bébé ? » « J'ai pas envie d'aller à l'école ! Fred et Agapia disent que les maîtresses sont méchantes ! » « Mais Alex, ton frère et ta soeur te font marcher ! La maîtresse elle sera gentille. » « Fred il a dit que la maîtresse tapait sur les doigts ! » La mère de famille prit son plus jeune fils dans ses bras pour le consoler de sa peur d'entrer à l'école primaire inspirée par ses aînés.
« S'il vous plait Mr. Carrow arrêtez. »J'étais en colère contre moi-même. Je n'avais fait aucun progrès. Comment je pouvais prétendre à devenue occlumens si j'étais incapable de faire quoi que ce soit ? Mr. Carrow avait peut-être raison en disant que je n'avais aucun don, aucun talent. Mais je refusais de lui donner raison. J'allais réussir, je voulais lui donner tort. Si je n'y arrivais pas, je me disais que c'était juste la reprise qui était difficile. |
| | | | Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Mer 3 Jan 2018 - 16:54 | |
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Que Monsieur Rozen aime ou non l'odeur cancéreuse de la cigarette n'était absolument pas le problème de son professeur improvisé. Il n'en avait absolument rien à faire qu'il ai du mal à respirer, qu'il ne supporte pas cela. Il s'inquiétera à la rigueur un peu plus – quoiqu'en moindre mesure bien entendu – de ce que son chat pourra ressentir. Osiris restait pourtant imperturbable et Basil ressentit une vague de fierté comme s'il s'agissait de son propre fils. Mais fort heureusement, ce n'était que son chat et non pas son rejeton. Il se demandait bien qu'il était possible que son gamin soit aussi stupide qu'Alexandre Rozen. Non pas qu'il veuille un gosse, parce que s'il appréciait ceux des autres il ne supportera sans doute pas du tout le sien, mais il lui semblait proprement fabuleux que le jeune homme soit marqué du seau de la stupidité et de l'incompétence, alors que son paternel était un homme de bien. Les souvenirs du garçon étaient toujours désagréables, le premier donnait franchement envie à Basilius de vomir. Sérieusement, ce gamin oscillait entre garçon et fille, il ne parvenait même pas à choisir ce qu'il préférait. Malgré tout et comme depuis un moment maintenant, il ne fit aucun commentaire, pas plus sur le premier que sur les deux ou troisièmes souvenirs. Alexandre essayait un peu plus à chaque souvenir de repousser son assaillant qui ne faisait, malheureusement, aucun effort pour rester dans son petit crâne vide. Le repas de famille chez les Rozen ne dérida pas le cadet Carrow, pas même lorsqu'il dit le nom de sa petite amie. Ses parents étaient-ils seulement au courant des penchants de leurs fils ? C'était désolant. Le troisième souvenir était tout aussi désolant. Basil n'avait rien contre les moldus, mais il ne pouvait pas concevoir qu'un sorcier aille dans leurs écoles. Elles n'étaient pas adaptées, et les gaffes pouvaient être très vite faites, surtout avec des enfants. Envoyer un petit sorcier dans une école moldue, c'était mettre en péril le secret magique. Son côté maniaque des règles ne tolérait pas cela, et il fut presque soulagé que le gosse lui demande d'arrêter, ce qu'il fit. Basilius ne fit aucun commentaire parce que le jeune homme n'en méritait aucun. Il n'avait pas progressé, pas du tout, et il le savait. Pourquoi donc remuer la baguette dans la plaie ? Lorsqu'ils avaient commencé leurs leçons, il auvait bien volontiers fait un mauvais commentaire sur ses capacités. Mais de l'eau avait coulé sous les ponts et il voulait juste rester silencieux. Les séances étaient rapides, en réalité, bien qu'elles puissent paraître tout à fait longues. Basil reporta sa clope à ses lèvres, qui n'était heureusement pas complètement consumée et tira une taffe dont la fumée s'évapora dans l'air. Il attendait les reproches de celui qu'il ne pourra jamais appeler son poulain. Il ne savait faire que cela de toute manière. Se plaindre, se plaindre et se plaindre.
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| | | Dame Desmarais-de-Cheshir
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| Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Ven 5 Jan 2018 - 2:09 | |
| Alexandre Rozen avait des défauts. Beaucoup de défauts. Mais s'il y avait bien une chose que l'on pouvait saluer chez ce jeune homme, c'était sa détermination sans faille. S'il tombait, il finissait toujours par trouver la force de se relever et réessayer. Il était assez surprenant de le voir s'accrocher à ses ambitions comme un niffleur à sa pièce d'or. Hélas, cela ne suffisait pas à attirer la sympathie de l'intransigeant Basil Carrow qui n'éprouvait aucune quelconque ombre d'affection pour cet adolescent. Leur relation n'avait pourtant pas débuté d'un mauvais pied, le reste n'avait simplement pas suivi. Mr. Carrow n'était évidemment pas satisfait de l'absence totale de progrès de son jeune élève. Ce dernier pouvait clairement s'en apercevoir et cela ne fut pas une surprise. Il était déçu de lui-même. Ses doigts courraient d'un bout à l'autre de sa baguette distraitement. Oh. Il n'y avait rien à dire de plus que ce qu'avait déjà dit son professeur il y avait de cela quelques mois. Mr. Carrow se contentait de fumer sa cigarette. La fumée commençait à envelopper toute la pièce de son odeur qui irritait désagréablement la gorge d'Alexandre. « Il n'y a pas grand chose à dire. Je n'ai fait aucun progrès. » C'était un constat. Un constat affligeant. Il s'écoula de longues secondes où un silence pesant régnait dans le bureau parfaitement ordonné de Mr. Carrow. Alexandre ne semblait pas avoir la force de s'offusquer du silence de son professeur. C'était une scène bien ennuyeuse, je dois l'avouer. Alors je propose de passer tout de suite à quelque chose de plus intéressant. « Réessayons. » Vraisemblablement, Alexandre ne baissait pas les bras. Il était déjà prêt à retenter. Après cet échec cuisant, il s'était relevé. Il s'était relevé plus fort. La détermination ardente dans le regard, il fixait Mr. Carrow, l'incitait à s'insinuer comme un serpent vicieux dans son esprit. |
| | | | Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Sam 6 Jan 2018 - 12:06 | |
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Basil, pour une des rares fois de sa vie, regrettait amèrement de ne pas être aussi mauvais que le reste de sa famille. Personne parmi les Carrow, se serait mit dans une situation aussi détestable pour les deux partis. S'il était programmé selon le modèle familial, Hans Rozen ne ferait pas parti de ses amis, il n'aurait jamais rencontré son fils et il ne donnerait pas de cours d'occlumencie à un sang-mêlé. Et si d'aventure il avait été obligé d'en donner, il aurait sans remords, brisé sa parole pour avoir la paix. Mais sa droiture d'esprit autant que sa détermination le forçaient à accueillir toujours ce jeune homme désagréable pour le voir échouer lamentablement. Cette évolution – ou plutôt cette stagnation – dans son niveau était aussi prévisible que risible. Le bureaucrate n'était pas un professeur, et il voulait bien admettre qu'il donnait de piètre cours. Là, dans son fauteuil en cuir, une cigarette entre les lèvres, il donnait l'impression d'être un directeur de prison. Mais fort heureusement, le jeune homme était libre de partir et d'abandonner ce qu'il savait qu'il ne fera jamais. Il avait devant lui un jeune homme tout aussi têtu que lui, et dire que cela lui déplaisait serait un euphémisme. Basilius maudissait les gens têtus alors qu'il en était un fier représentant, tout comme il maudissait la témérité alors qu'il en faisait preuve à chaque fois qu'il parlait à ses parents. L'analyse, non pas pertinente mais réaliste du jeune garçon, eut pour première réponse un nuage de fumée sortant des narines du commercial. Coincée ainsi entre ses doigts, il regardait se consumer la cigarette en s'imaginant qu'il s'agissait du cerveau du jeune homme qui, sous ses attaques répétées, allaient encore ployer. « En effet » répondit-il enfin, laconique pour éviter d'avoir trop de contact avec le jeune homme. Pour autant, il releva vivement ses yeux lorsque le gosse lui demanda de rééssayer. Téméraire et têtu, tout ce qu'il n'aimait pas. Basilius répondit un soupir pour lui signifier qu'il lui prenait du temps et l'ennuyait, mais écrasa son mégot dans son cendrier avant de le pousser sur le côté du bout des doigts. « Préparez-vous » lui lança-t-il, et Alexandre se leva, déterminé encore une fois, à lui faire barrage. Cette situation était ridicule. Ri-di-cu-le. « Legilimens » incanta-t-il en direction de sa tête.
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| | | Dame Desmarais-de-Cheshir
| HIBOUX POSTÉS : 1005 | AVATARS / CRÉDITS : Portrait d'une femme du monde (Titien) | SANG : Noble.
| Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Dim 14 Jan 2018 - 23:56 | |
| Basil écrasa son mégot de cigarette dans le cendrier. Une extrême lassitude avait pris possession de son être face à la détermination de son élève. Combien de temps Mr. Carrow allait-il pouvoir supporter la situation ? Jamais un sortilège n'était sorti autant de fois de sa bouche que le fameux légilimens. Il pénétra son esprit n'ayant aucun espoir que son élève réussisse à faire quoique ce soit pour le repousser. A priori, il n'eut pas tord, puisqu'un premier souvenir clair commençait à se jouer. - Souvenir 1:
Au beau milieu d'un couloir se trouvaient plusieurs individus. La scène se déroulait à Poudlard. L'heure du couvre-feu était proche. Au beau milieu de ce couleur, un amas de personne était rassemblée en cercle. Plusieurs Serpentard face à Theo Wadge. Alexandre en faisait parti, mais cela ne semblait pas être sa volonté. Evan Rosier le faisait chanter à l'aide d'un extrait compromettant du journal intime de ce dernier, prenant des propos horribles sur l'orientation du jeune homme et la nature de son sang. Il voulait qu'il frappe le Poufsouffle. Dans un premier temps, Alexandre refusa. Mais poussé par la pression et la menace de Thomas Avery dans son dos, il s'exécuta. Il donna un coup de poing, il en reçut un en retour. Il frappa le jaune, le mit au sol. Lui donnait des coups de pied pour espérer sauver sa peau. Puis Proserpine Rosier arriva, voyant avec horreur son ami se faire sauvagement agressé...
Alexandre se souvenait de cette scène comme si c'était hier. Contraint par Evan Rosier et sa bande, il eut dû agresser ce pauvre Theo Wadge dont le seul tort était de ne pas avoir des parents sorciers. Un sang-de-bourbe, comme certains sorciers le nommait. Un sang qui ne valait pas plus qu'une vulgaire bouteille de vin bon marché. Depuis ce jour là, le regret rongeait les entrailles du Serpentard qui s'en voulait de ne pas avoir hériter du courage de son père ou même celui de sa mère. Pris d'un élan de force face à souvenir déplaisant, par on ne savait quel miracle, Alexandre parvint à repousser son professeur de son esprit avec une grande puissance que ce dernier n'aurait jamais soupçonné. Il était rare de voir chez de si jeune personne une telle force. A vrai dire, il y avait plusieurs types d'apprentis occlumens. A commencer par ceux qui n'allaient jamais l'être. Ceux qui étaient excellents lors des premiers cours souvent finissaient par régresser. D'autres encore progressait de façon linéaire, pas à pas. Alexandre manifestement ne faisait parti d'aucune de ces catégories. A la vue de ce qu'il se passait, on peut supposer qu'il était l'inverse de la deuxième catégorie. C'était à se demander si Alexandre n'avait pas fat l'usage d'un protego informulé particulièrement puissant. Ce qui serait une prouesse malgré tout étant donné son jeune âge. Mais justement, la force de protection n'était-elle pas trop forte par rapport à celle d'attaque de Mr. Carrow ? N'était-ce pas disproportionné ? L'espace de quelques instants, il put voir ce qu'il se passait dans la tête de l'ancien Gryffondor... |
| | | | Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Jeu 18 Jan 2018 - 20:41 | |
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Alexandre avait l'immense don de fatiguer le diplomate par sa simple présence. Pourtant, après plus de seize ans de bons et loyaux services au Ministère, Basilius pensait pouvoir affirmer avoir vu passer toutes les formes d'énergumènes. Ainsi, se trouver devant une qu'il n'arrivait pas à gérer le décontenançait. Cet enfant était mauvais et s'entêtait dans sa propre bêtise ce qui l'agaçait particulièrement. Incanter une nouvelle fois son sortilège pour pénétrer la tête de son élève n'aurait pas dû le gonfler autant. Alors qu'il regardait le premier souvenir du gamin, il fronça les sourcils devant l'attitude mauvaise de son neveu qui semblait l'investigateur de toute cette violente mascarade. Mais Basil n'avait plus d'autorité sur ce jeune homme qu'il continuait malgré tout de considérer comme son fils. Troublé par la vision, il se fit violemment éjecter de la tête du gamin, si bien qu'il se retrouva le dos collé au dossier de sa chaise. Surprit par l'envergure de la défense, il vit passer sous ses yeux son propre souvenir, qui se superposait sur celui du jeune homme qui s'effaçait bien trop vite. La scène était lumineuse, les gens joyeux. Il s'agissait d'un mariage. Pas très fastueux, simple mais élégant. Les invités étaient assis sur des chaises et regardaient en souriant, les deux mariés se jurer fidélité tandis que les témoins se tenaient à leurs côtés. Basil, un sourire lumineux sur un visage légèrement plus jeune, prit son ami et le désormais mari par les épaules, le félicitant pour son engagement, avant de prendre dans ses bras la charmante mariée, qui était tout aussi joyeuse visiblement, que le reste de l'assemblée. La vision se coupa brutalement, car le diplomate venait d'éjecter de sa propre tête, Alexandre Rozen, auteur d'une performance spectaculaire. Pantelant, il se releva brusquement en s'aidant de son bureau, il s'empara de son paquet de cigarette qu'il ouvrit avec des gestes vifs et frénétiques. Il ressentait toujours une désagréable sensation d'enfermement lorsqu'un tiers lisait ses souvenirs. Il porta la clope à ses lèvres et en tira une taffe violente et sèche, qu'il prit grand soin à expulser lentement de ses poumons pour se calmer. Osiris, choqué de l'attitude de son maître était descendu du bureau pour s'en prendre aux jambes du gamin, qu'il jugeait responsable de l'état préoccupant du Carrow. « C'est ce que je voulais que vous fassiez depuis le début » l'informa-t-il sans le féliciter pour autant, « c'est comme cela qu'on bloque une attaque facile de légilimens ». Basil tira à nouveau sur sa cigarette et ressentit un certain soulagement que seul le souvenir de mariage de Carolyn et Aaron soit ressortit des tréfonds de sa mémoire. Après s'être recomposé un masque impassible, il se retourna vers le gosse et ajouta : « Néanmoins, votre défense doit être plus délicate, avec une telle violence, vous vous attirerez des foudres que vous ne désirez assurément pas subir ».
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| | | Dame Desmarais-de-Cheshir
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| Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Jeu 25 Jan 2018 - 0:11 | |
| Un souvenir heureux. Un mariage. Voilà ce que vit Alexandre dans l'esprit de Mr. Carrow. L'adolescent ne se rappelait pas de quand il avait vu son professeur sourire pour la dernière fois, en admettant qu'il eut déjà souri en sa présence. Comment sourire face à une personne qui nous était insupportable ? Mais Alexandre s'en fichait que Mr. Carrow puisse le détester. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'il lui apprenne l'occlumancie. Il ne lui demandait pas de l'aimer. Mais bien vite, le trentenaire parvint à le chasser de son esprit d'une façon brutale. L'adolescent se sentait secoué, à mi-chemin entre la joie et la stupéfaction. Il regardait l'homme nerveux se lever en s'appuyant sur son bureau pour aller se saisir d'une cigarette et l'allumer frénétiquement. Il ne détacha son regard que quand il sentit des griffes s'attaquer à son bas de pantalon. Il s'agissait d'Osiris, le chat de Mr. Carrow. Alexandre fronça les sourcils en essayant de s'en défaire. Mais l'animal était assez agressif et n'hésitait pas à donner des coups de griffes sur les mains de l'énergumène. Il écoutait tout de même ce que disait son professeur, lui adressant régulièrement des regards, acquiesçant docilement avant de retourner la tête vers le félin qui feulait à son égard. Ce chat avait mauvais caractère ! Il prit l'initiative de le laisser tranquille. Tant pis pour son pantalon. Il tendit l'oreille aux conseils de Mr. Carrow. « Et comment on fait ça ? » demanda-t-il légitimement. Alexandre n'aurait même pas su expliquer comment il avait réussi repousser l'attaque. Il n'arrivait pas à mettre les mots dessus. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il ne parvenait pas à contrôler cette force invisible complètement soumise à ses émotions. En se revoyant tabasser ce pauvre Theo sous l'obligation de Rosier, la colère avait pris le dessus. Malgré tout, Alexandre se sentait capable de réitérer cette réussite. S'il y était arrivé une fois, pourquoi pas les autres fois ? « Est-ce que quand je maîtriserais le truc, je n'aurais plus besoin d'y penser pour me protéger, mon esprit le fera automatiquement ? Est-ce que je sentirais que quelqu'un essaye d'entrer dans mon esprit, quelque soit la force de l'attaque ? » On pouvait associer l'occlumancie au système de défense immunitaire du corps humain. Ou encore, plus réducteur, comme l'apprentissage de la propreté chez les enfants en bas âge. En beaucoup plus long et compliqué sans la garantie d'un succès. C'était ce qui avait traversé l'esprit d'Alexandre, l'espace d'une minute. |
| | | | Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Ven 26 Jan 2018 - 16:23 | |
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Basilius était aussi piètre professeur que horrible personne. Austère et railleur, il avait un caractère que beaucoup ne parvenaient pas à cerner et il se plaisait à les ennuyer ainsi. Son humour noir souvent, lui valait des regards choqués ou surpris, ce qui ne le dérangeait absolument pas. Il était habitué à ce que l'on ai une fausse idée de lui et de sa personne, il était habitué à ce qu'on lui casse des chocogrenouilles sur le dos. Plus rien ne le surprenait, car il avait prit l'habitude mauvaise de vivre en marge de la race humaine, célibataire affirmé et endurci qui vivait comme bon lui semblait, dormait dans un lit puis dans un autre, et voyageait aux quatre coins du monde parce qu'il en avait envie. Il était libre, même si parfois, la pression du nom et de la réputation rattrapait in extremis ses envies de bêtises. Enseigner à Alexandre était devenu une véritable bêtise dès lorsqu'Evan était intervenu dans leur cours. L'oncle aurait dû être entièrement présent pour son neveu et non pas partagé dans l'idée de protéger un garçon qu'il ne supportait plus et qui en prime, lui avait fait payer d'être qui il était. La violence avec laquelle il s'était défendu une première fois contre lui, et la violence de ce deuxième bouclier, lui laissait entendre que le fils d'Hans ressentait plus de choses qu'il n'en laissait paraître. C'est en arrivant à cette étrange conclusion que le diplomate décida de se méfier totalement de lui. « Comme vous venez le faire » répondit le flegmatique Basil Carrow à la question dénuée de sens du garçon, « je vous ai déjà expliqué que c'est nébuleux. On se protège par la force de sa volonté, vous ne vouliez pas que je vois ce souvenir, à juste titre d'ailleurs, et vous vous êtes défendu grâce à vos émotions. Trouvez la volonté de me contrer et vous n'aurez plus de problème ». Toujours en face de la vitre, Basil ne faisait pas attention à son chat qui s'énervait sur la jambe du jeune homme. Osiris était tout aussi maître de la maison que son propriétaire légitime, et si Alexandre en avait marre de lui, il devrait se débrouiller seul. Les yeux perdus sur la rue d'en face, il se surprit à se dire que la question du garçon était tout à fait pertinente. « C'est une question intéressante » concéda-t-il à contre-coeur, « Vous sentirez toujours que quelqu'un entre dans votre esprit, sauf si vous avez à faire à un excellent légitimement qui ne se fera pas ou peu voir. Mais votre esprit pour autant, ne se protègera pas seul sauf si vous mettez en place une barrière mentale qui jamais ne se casse » expliqua le commercial en se retournant vers le garçon. Il revint s'asseoir et croisa ses bras sur son bureau pour observer le jeune homme. « Est-ce tout pour aujourd'hui ou souhaitez-vous réessayer ? ». Oh, il espérait qu'il en ai assez pour aujourd'hui, il priait Merlin que ce soit le cas. Basilius ne voulait pas plonger encore dans sa tête et risquer de voir de nouveaux souvenirs désagréables d'Evan. Mais ce n'était pas à lui à décider, hélas, mais bien au jeune Serpentard déterminé qui se tenait devant lui.
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| | | Dame Desmarais-de-Cheshir
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| Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Lun 29 Jan 2018 - 19:33 | |
| Alexandre avait un esprit un peu plus concret qu'abstrait. Parfaitement apte à réfléchir sur des sujets nébuleux et équivoques, il aimait néanmoins avoir des clefs concrètes pour nourrir sa réflexion. Il aimait théoriser les choses, en rechercher la véritable véracité. De ce fait, l'occlumancie lui paraissait comme une énigme à comprendre. Aucune explication rationnelle, aucune méthodologie. Une question prenante qui rejoignait l'inexpliqué au côté de la vie après la mort, de la conscience ou de la magie. A de multiples reprises, Mr. Carrow avait expliqué ce qu'il en était de l'occlumancie. Il recommença encore une fois. A cela, Alexandre avait envie de répondre par une autre question qui aurait aussi été de l'ordre de quelque chose que son professeur n'aurait pas été en mesure d'en donner une méthode. Cependant, il put répondre à l'autre question qui lui traversait l'esprit. Et Ô miracle ! Mr. Carrow lui fit un semblant de compliment avant de lui expliquer. Puis il revint s'asseoir à son bureau. « En fait, plus on est expérimenté, plus on est sensible aux éventuelles intrusions, c'est ça ? Par exemple, après cinq années d'expérience en occlumancie, je pourrai sentir des intrusions qu'aujourd'hui je suis incapable de déceler ? » Hans Rozen n'avait vraisemblablement jamais d'occlumancie avec son fils d'une manière aussi précise. Il ne lui avait expliqué seulement en quoi cela consistait. Le père de famille aurait certainement fait un très mauvais occlumens, si l'on pouvait en juger par son tempérament. « Je pense qu'il vaudrait mieux arrêter pour aujourd'hui. » déclara Alexandre en se levant de sa chaise. Il était assez étonnant de voir qu'il arrêtait déjà pour aujourd'hui. Pour peu que l'on soit paranoïaque, cela paraissait suspect. Il prit toutes ses affaires et lui adressa un sourire purement par politesse. Il le salua et comme il connaissait déjà le chemin, se dirigea tout seul vers la sortie. |
| | | | Sujet: Re: Chapitre 4 : "Un bon cours d'occlumencie de Noël" || ALEXANDRE Ven 2 Fév 2018 - 14:10 | |
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Basilius, qui avait un égo surdimensionné, ne se rendait pas bien compte qu'il avait lui-même éprouvé certaines difficultés lorsqu'il était encore élève dans l'apprentissage de l'occlumencie. L'homme qui le lui avait enseigné avait agit de la même manière que lui-même agissait avec Alexandre, et si Carrow était impulsif, il n'avait jamais manqué de respect à son professeur qui pourtant, le mettait dans un état déplorable à chaque séances. Il avait eut l'habitude des maux de tête violents et des humiliations dues aux souvenirs désagréables qu'il prenait toujours soin de faire remonter à la surface. Cette volonté d'intimité lui avait permis de trouver la volonté de toujours combattre les intrusions intempestives dans sa tête, si bien qu'il ne comprenait pas pourquoi Alexandre avait mit autant de temps à réussir à réellement parer une attaque. Dépité, il ré-expliqua encore en quoi consistait l'occlumencie, mais il avait l'impression que son discours faisait autant d'effet que s'il avait expliqué cela à un botruc sans cervelle. « C'est ça » acquiesça Basil, satisfait qu'il ai enfin comprit quelque chose, « tout n'est qu'une question d'habitude ». Il espérait quand même que d'ici cinq ans, il ne le verra plus. Basil ne savait pas ce qu'il sera dans cinq ans. Maintenant qu'il était Chef, il voyait son futur auréolé de plus de gloire et de liberté. Il se disait volontiers qu'il irait travailler au MACUSA, comme cela avait toujours été son rêve et qu'une fois aux Etats-Unis et loin de sa maudite famille, il sera peut-être libéré de l'emprise que son père gardait toujours sur lui. Dépité à l'idée de devoir continuer la leçon, son regard s'illumina lorsque le gamin lui dit vouloir arrêter pour aujourd'hui. Il trouvait que c'était l'idée la plus lumineuse que n'ai jamais eut le garçon et le soulagement qu'il en tira était aussi agréable que surprenant. « Très bien » répondit-il en masquant son soulagement habilement. Il hocha raidement la tête lorsqu'il le salua pour quitter l'appartement et Basilius ne prit pas la peine de le raccompagner. Passer plus de temps avec ce garçon était aussi inutile que désagrable.
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