C’est enfin le weekend. Non pas que tu n’aimes pas la semaine, car cela te permet d’apprendre plein de choses, mais tu n’es pas contre un peu de repos de temps en temps. Cependant, tu as appris depuis quelques jours que ta meilleure amie Maya sortait avec ce Serpentard, Alexandre Rozen. Tu n’as rien contre lui, tu ne le connais pas. Ou alors, seulement de réputation. Il est l’ennemi numéro un de ton cousin, tout le château est au courant. Toi… tu ne sais pas trop où te placer. Oh, comme d’habitude de toute façon. Tu as tendance à ne pas prendre parti. Tu es comme ça, préférant prendre du recul, à ne pas vraiment comprendre pourquoi les gens s’entretuent et se déteste, à rester hors de tout conflit. Tu ne sais pas comment réagit Arthur. Voilà longtemps que tu ne l’as pas vu, que vous n’avez pas correspondu. Il doit être très occupé avec ses études d’Auror. Tu espères qu’il s’y plaît, qu’il y a trouvé son bonheur.
Tes pas se dirigent tout naturellement vers la salle de repos. Peut-être qu’il y aura quelqu’un de sympa avec qui discuter. Mais tu franchis la porte et aperçois une personne. C’est lui, sans aucun doute. Alexandre. Bon. Il va falloir discuter, vous deux. L’air de rien, tu te mets sur le fauteuil en face de lui et amorces la discussion. « Alexandre Rozen, c’est ça ? » Tu as l’air sérieux, là tout de suite. Et ça te fait bizarre. Bizarre parce que tu aimes la déconne, les blagues et l’humour. Des discussion sérieuses, tu as en beaucoup, mais te relâcher quelques fois te fait beaucoup de bien.

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• Ouvrir un Sujet ▬ 2 dragées ▬ Sans le nom du perso ▬ 2 dragées ▬

Posé dans la salle de repos ce samedi soir d'hiver, je regardais la neige tomber sur le paysage écossais. Portant mon fameux sweat-shirt gris et un jogging, allongé les jambes pliées, le dos maintenu à peu près droit par l'accoudoir, mes pieds habillés de chaussettes festives que m'avait envoyé ma mère sur le canapé, je ne pouvais détacher mes yeux de la fenêtre au détriment de mon livre d'astronomie. La neige formait comme un manteau de velours sur le rebord de la fenêtre.
Rapidement, je fus interrompu par une présence. Un garçon dont le visage me disait quelque chose vint s'asseoir sur le fauteuil en face de moi. J'essayais de faire comme si de rien était. Il me semblait qu'il s'agissait du cousin de Powell... Et du meilleur ami de Maya avec qui je l'avais vu pas mal traîner. Il m'adressa la parole. Il connaissait mon nom. Le sien m'avait totalement échappé. Il ne m'eut absolument pas traversé l'esprit de l'envoyer promener. Réaction spontanée et typique que j'aurais eu au début de l'année dernière. Cela m'aurait porté préjudice, étant donné qu'il était le meilleur ami de Maya. Il était donc judicieux de ne pas me montrer désagréable. Il avait l'air très sérieux contrairement à comment j'avais pu l'apercevoir dans le passé.
« Euh oui c'est moi. Et toi tu es... ? Désolé, ton visage me dit quelque chose mais je ne connais absolument pas ton prénom. » dis-je en toute honnêteté.
Il était loin le temps où je l'aurais pris de haut. J'avais le sentiment de montrer que j'avais absolument aucune confiance en moi ou que j'étais timide alors que je savais (ou pensais) que c'était faux. Oh oui ! J'étais tombé de mon piédestal.

Le garçon ne semble pas te connaître. Enfin, sa mine te regarde et tu le vois qui essaie de se remémorer qui tu es. En même temps, ce n’est pas comme si étais le mec ultra populaire de Poudlard. Tu ne t’appelais pas Fabian Prewett, tout de même… Mais tu es quand-même le meilleur ami de Maya, sa copine. Tu penses qu’il doit te connaître de vue, mais que ton nom lui échappe. Mmh. Ça ne démarre pas très bien. Mais bon, ne pas prendre jugement trop vite. Laisses voir ce qu’il te peut te dire. « Darius. Darius Abbot. » Néanmoins, tu veux le mettre à l’aise, c’est pourquoi tu lui offres un grand sourire, histoire de lui faire comprendre que tu n’es pas venu ici en tant qu’ennemi, mais seulement pour parler. « Le meilleur ami de Maya. » tu rajoutes cependant, histoire que les choses soient bien claires. Tu n’es pas souvent sérieux, excepté avec Saul, mais lorsqu’il s’agit de tes amis, tu ferais tout. La loyauté, chez toi, c’est primordial. « Ça fait longtemps que tu la connais ? » Bien entendu, tu sais qu’ils se sont embrassés la veille, tu sais ce que ce garçon représente pour ta meilleure amie. Mais tu veux juste t’assurer que c’est un gars bien et pas le premier des fils de troll.

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• Expression sorcière ▬ 2 dragées ▬

« Darius. Darius Abbot. »
« Bah moi c'est... Bah tu connais déjà mon nom, en fait. »
Il s'agissait bel et bien d'une intervention inutile. Darius n'avait pas l'air d'être là en indésirable. Quand il me précisa qu'il était le meilleur ami de Maya, je compris instantanément le sujet qu'il comptait aborder avec moi. On connaît le speech par coeur. Le meilleur ami d'une fille veut savoir si son nouveau copain n'est pas le premier des abrutis. Dans mon esprit, c'était une sorte de test. Test de confiance. Test d'admission. Tout les tests qui vous plaira. Je me contentais d'acquiescer, pour l'instant jusqu'à ce qu'il me posât sa première question. Ce n'était pas trop difficile.
« Bah en fait, je la connais depuis ma deuxième année, voire ma première peut-être... Mais jusqu'à l'année dernière, on s'était pas vraiment calculé. Et puis ça s'est fait, comme ça. » expliquai-je.
Il aurait été plus précis de dire qu'auparavant, je l'évitais comme la peste, ne voulant pas être assimilé à elle. Je n'avais pourtant rien contre elle. J'étais juste stupide. L'être humain avait la chance d'être perfectible, néanmoins (C'était ce que disait Rousseau, c'était selon lui ce qui distinguait l'homme de l'animal.). Et il se trouvait que j'étais un humain. J'espérais qu'après une longue phase de régression, j'allais progresser. Parce que la perfectibilité se faisait dans les deux sens. Positif et négatif.
Est-ce qu'il savait ce que j'avais fait la veille à Maya au lac gelé ? J'étais à peu près sûr que c'était le cas mais je ne voulais pas tirer des conclusions trop hâtives. S'il en était autrement, pourquoi se serait-il décidé à venir me parler ce soir-là après des années d'ignorance ?

Le pauvre est vraiment tout gêné. Non pas que tu l’intimides – de toute façon tu n’as pas la carrure pour, même si tu fais un peu de Quidditch – simplement qu’il sait pourquoi tu viens lui parler, et à quel sujet. C’est vrai quoi, des années que vous vous saluez à peine du regard et du jour au lendemain, tu vas lui parler de Maya. Mais bon, c’est normal de se préoccuper de ses amis, non ? Tu veux juste d’assurer qu’Alexandre est un mec bien. Parce que jusqu’à présent, tu te disais qu’Arthur était parfait pour ta meilleure amie. Jusqu’à ce qu’ils se séparent. Maya n’était pas bien, au début. Arthur non plus. Alors tu avais dû consoler l’un et l’autre, ne sachant pas vraiment quelle partie prendre. Au final, tu n’avais pris parti nulle part. Comme d’habitude, tu es resté un peu en retrait, te plaçant au milieu de l’histoire sans exprimer ton point de vue. Tu n’aimes pas être dans un camp précis, considérant qu’il est beaucoup plus intéressant de voir ce que les deux ont à dire. Toi qui a fréquenté à la fois le cercle des Sang-Pur et les autres « catégories de sang » (appellation stupide à tes yeux), tu peux être sûr que tu ne te rangeras d’aucun côté.

« Bah en fait, je la connais depuis ma deuxième année, voire ma première peut-être... Mais jusqu'à l'année dernière, on s'était pas vraiment calculé. Et puis ça s'est fait, comme ça. » Tu hoches la tête pensivement. Bien entendu qu’ils ne s’étaient pas calculés. Maya restait surtout avec toi et votre groupe d’amis. Tu pianotes sur ton genou d’un geste discret, ne sachant que dire. D’apparence, là comme ça, il n’a pas l’air méchant. Il a l’air même plutôt inoffensif. C’est marrant, venant de quelqu’un qui n’impose pas tant que ça.
Tu sais qu’ils se sont embrassés la veille. Maya n’a pas attendu pour te le dire. Mais un simple baiser ne veut rien dire. Il peut être à la fois bénéfique tout comme il peut cacher un poison qui te tue lentement à petit feu. Tu cales ton dos contre le dossier du fauteuil et le fixe pensivement avant de prendre la parole. « Tu dois certainement te douter de la réputation que tu as au sein de Poudlard, Alexandre. Mais tu n’es pas là pour lui faire la morale ou pour lui rappeler qu’il n’est pas forcément toujours bien vu à l’école. Tu es simplement là pour confirmer les rumeurs ou non. Et si les rumeurs s’avèrent vraies, il faudra que tu en touches deux mots à Maya. Tu lui souris chaleureusement et reprend. Mais je n’écoute pas vraiment les rumeurs. Je préfère faire les constats par moi-même. » Tu essaies d’être le plus rassurant possible. Pas évident pour toi d’être sérieux dans les moments où tu aimerais rire. Ce qui est un peu le cas. Parce que franchement, la panique se lit tellement facilement dans les yeux de Rozen… « Je ne m’oppose pas à votre relation. Je veux juste le bonheur de ma meilleure amie. » Tu esquisses un moue gênée et fixe le sol. « En revanche, si j’apprends que tu lui fais le moindre mal… Avant de relever le regard. Tu auras affaire à moi, Rozen. » Le tout avec des yeux chaleureux. Mais le ton de ta voix le prévient largement sur les conséquences qu’il pourrait avoir. Rappelle-toi que tu es l’un des meilleurs élèves en potion et en botanique…

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• Sans le nom du perso ▬ 2 dragées ▬ 500 mots ▬ 2 dragées ▬

Le regard de Darius me fixait. Cela me perturbait. Puis il me rappela de la réputation que je me traînais depuis quelques années. Une réputation que j'avais du mal à faire oublier. De toute façon, dans cette école, jamais rien n'était oublié. Tant que tu restais à Poudlard voire au delà, la réputation restait. J'espérais que je me trompais.
« Il paraît qu'elle est mauvaise, en effet. » admis-je.
Je fus rassurer quand il m'avoua son désintérêt pour les rumeurs. Je voyais en cela l'occasion de faire mes preuves. Cette expression était un peu exagérée. Disons que j'allais pouvoir donner une bonne image de moi-même. Une image qui aurait été plus fidèle à ce que je voulais être, malgré mes nombreux défauts. J'appréhendais, de peur de ne pas pouvoir y arriver. Mais je ne devais pas céder à la panique. Est-ce qu'il la lisait dans mes yeux ? Je restai silencieux. Il entra enfin dans le sujet pour lequel il était venu initialement: Maya et moi. D'après ce qu'il me disait, il avait l'air d'être un chic type. Je l'aurais totalement compris s'il m'avait réglé mon compte si je lui avais fait du mal. Il s'agissait d'une bonne personne de ce que je voyais.
« Ce n'est pas dans mes projets, si tant est que j'en ai, de faire du mal à Maya. Je ne lui ferais jamais de mal. Tout du moins pas volontairement. Je suis tellement un boulet que je ne peux pas faire la promesse de ne pas lui faire de mal que ce soit volontaire ou non. Puisque je ne sais pas prédire l'avenir ni mes éventuelles bêtises. Pourtant, j'ai pris des cours de divination mais je progresse assez lentement en fait. » dis-je en augmentant progressivement le débit de mes paroles à mesure où ma gêne augmentait.
J'avais l'impression de m'enterrer plus bas que terre. Je ne réfléchissais pas à ce que je disais. Mais paradoxalement, cela me soulageait. Auparavant, j'avais appris à systématiquement réfléchir avant de parler pour ne pas trahir l'image que je m'étais construite, même si des fois je faisais des bourdes. Mais là, en savant que je n'avais rien à cacher à ce sujet, cela sortait pratiquement tout seul. Finalement, cette capacité d'anticipation que j'avais acquise au fil des années m'avait appris quand je devais contrôler mes dires et surtout quand j'avais envie de les contrôler. Si je me mettais à parler autant, je ne savais pas si c'était dû à ma gêne ou à une affection inconsciente pour Darius. Ou même les deux.

Alexandre t’explique que faire du mal à Maya ne figure pas dans ses projets. Tu es rassuré de l’entendre le dire, même si tu restes un peu méfiant, au fond. On ne sait pas ce dont les gens sont capables de faire. Les beaux parleurs existent toujours, et même si tu es lucide, de bons sens avec un fort esprit de logique, tu n’es jamais à l’abri des manipulateurs, et tu en as tout à fait conscience. Peut-être qu’Alexandre n’est pas à craindre, en réalité. Qu’il est inoffensif. Mais tu préfères rester un peu sur tes gardes qui se baisseront certainement lorsque les deux tourtereaux auront entamé déjà quelques mois de relation. Là, tu pourras avoir l’esprit un peu tranquille. Toute la période d’avant… N’est qu’un test. Tu n’aimes pas vraiment traiter les gens ainsi, mais il s’agit là de ta meilleure amie. Pas de n’importe qui. Et tu penses que le Serpentard en a conscience, de cela. C’est pourquoi il répond à tes questions sans broncher, parce qu’il ne veut pas donner une mauvaise impression de lui au meilleur ami de sa copine. Parce qu’un argument convaincant de ta part et Maya pourrait remettre en question la relation qu’elle a avec Rozen. Tu le sais, il le sait. « Bon, tant mieux. Je t’aurais mis en garde, au moins. » Puis tu étends les jambes devant toi et les croises d’une manière très détendue, de façon à montrer à ton interlocuteur que tu n’as jamais eu l’intention de venir en ennemi. « Pour la divination, je peux t’aider si tu veux. Je ne l’ai pas prise en option, mais j’ai quelques bases. Si jamais t’as besoin. » Tu restes très naturel, tu ne veux pas le stresser. Tu ne veux pas non plus lui mettre la pression sur les actions qu’il pourrait avoir avec la Serdaigle.  

Citation :

• Sans le nom du perso ▬ 2 dragées ▬

Darius semblait détendu. Beaucoup plus que moi. Peut-être que je me stressais inutilement. Il n'avait pas l'air d'être méchant. Il cherchait juste à me dissuader de faire du mal à Maya. Comme si cette idée m'avait déjà traversé l'esprit. Je voulais bien être un Serpentard, mais je n'étais pas comme ça. Enfin, je ne l'étais plus. Mais est-ce que je le fus vraiment. Avais-je déjà fait souffrir quelqu'un sans ensuite être mal et le regretter ? Je ne pense pas.
Le Serdaigle me proposa de l'aide en divination. Je n'en demandais pas tant. Peu de gens m'avaient aidé pour les cours. Je crois qu'il n'y avait eu que Saul, en vérité. Je n'aimais pas demander de l'aide. C'était une chose qui me mettait mal à l'aise. Et je ne pouvais accepter l'aide de quelqu'un que je ne connaissais à peine. Je cherchais une manière de décliner poliment son offre, même s'il ne semblait pas s'offenser pour si peu.
« Non, ça ira. Je suis plus du genre à travailler seul. Mais merci, c'est gentil de ta part. »
Je pensais ne pas me tromper en disant que les notes en divination, quand tu n'avais pas le "troisième oeil", était juste une question de chance. Dans ces cas là, tu faisais des prédictions bidons et si tu as avais de la chance, ça passait. Il me semblait évident que le fait de ne pas avoir de don pour la divination n'allait pas m'empêcher d'accéder à l'objectif professionnel que je me fixais. Il me fallait juste des connaissances.
« Et puis je ne pense pas avoir le troisième heure de toute façon. Sinon je pense que je n'aurais pas été aussi bête dans le passé. »
Ça pour l'avoir été, je l'avais bien été ! De la bêtise pur et dur. La pureté de ma bêtise aurait fait pâlir de jalousie n'importe quel sang-pur comme Rosier ou Avery.

Citation :

• Sans le nom du perso ▬ 2 dragées ▬ Pack Serdaigle ▬ 2 dragées ▬

« Pas besoin du troisième œil pour ça. Il suffit juste d’appliquer de la théorie. »
J'appréciais la vision des choses des choses de Darius, même si ce n'était pas la mienne. Cela montrait que ma vision n'était pas universelle, que je n'étais pas un cas désespéré pour tout le monde. Je buvais toutes ses paroles. Le fait qu'il puisse être l'ami de Moran ne me préoccupait absolument pas. Et pas même le fait de sa relation avec Maya.
Darius commençait à me faire me remettre en question. Et si j'essayais d'avancer d'une mauvaise manière ? Si je me montrais trop exigeant envers moi-même ? La triste réalité était que je ne me connaissais pas. J'avais passé trop de temps à essayer de devenir quelqu'un que je n'étais pas et je ne m'étais pas assez découvert. Dès que je me trouvais une chose déplaisante, je préférais essayer de l'effacer d'une quelconque façon.
Mon sang ? Dissimulé. Mes sentiments ? Enterré. Ma personnalité ? Effacée.
Ainsi était ma vie. Effrayé de ce que je pouvais être. Effrayé par l'adversité. Mais j'avais appris la leçon. Je restais silencieux, préférant l'écouter que parler.
« À force de trop penser à l’avenir, on ne profite pas assez du présent »
« J'étais persuadé que penser à l'avenir nous faisait avancer. Je crois que jusque là, je regardais trop dans le passé. En fait, je regardais l'avenir et le passé sans vraiment me préoccuper du présent. » dis-je en lui adressant un léger sourire.
Quand j'étais avec Maya, je ne pensais qu'au moment présent et c'était une des choses qui me plaisait chez elle. Tout ce qui était source de pression à savoir le passé et le futur n'avaient pas lieu d'être quand j'étais avec elle. J'avais l'esprit aéré.
« En ce moment, il n'y a que en compagnie de Maya que je profite de l'instant présent. Ça fait du bien. » avouai-je.
Tout à Poudlard, notamment à Serpentard, me rappelait le passer. Même cette salle de repos qui me rappelait la soirée d'hiver que j'avais passé avec Nia près de la cheminée dont je regardais les flammes crépiter quand j'avais douze ans. Un souvenir cher à mon coeur que je souhaitais conserver.

Citation :

Je l'ai fait partir parce que je ne savais pas sur quoi enchaîner, mais si ça ne te convient pas dis-moi et j'éditerai

• Sans le nom du perso ▬ 2 dragées ▬ 500 mots ▬ 2 dragées ▬

Darius me souhaita tout le bonheur avec Maya.  Je ne savais absolument pas si notre relation allait durer mais je préférais ne pas y penser pour me concentrer sur le présent. Nous avions encore beaucoup de moment à passer ensemble avant de songer à la rupture. Je pense que j'appréciais plutôt bien le Serdaigle. C'était une bonne personne. Le genre de personne qui te faisait reprendre foi en l'humanité.
« Merci mec. » le remerciai-je avec un petit sourire.
Darius se leva en mettant son sac sur son épaule, prêt à partir. Il prit congé, prétextant un contrôle de McGonagall à réviser. Il me salua à la militaire avant de partir en sifflotant joyeusement. Je me souviens que même plusieurs minutes après son départ, mon sourire n'avait quitté mon visage. Il ne le savait pas mais il avait illuminé ma soirée comme rarement. Je me sentais un peu bête à sourire tout seul de la sorte. Mais cela me faisait un bien fou. Darius m'avait apporté un peu de chaleur. Je lui en étais reconnaissant.