ϟ la fiche de recensement

NOM - CROUPTON dit SR PRÉNOMS - Bartemius Caspar DATE DE NAISSANCE - 02.12.1940 AGE - 36 ans VILLE D'ORIGINE - Birmingham, UK SANG - Pur ANCIENNE MAISON - Serpentard ORIENTATION - Bien

Bartemius Croupton Senior a des traits durs et froids qui cachent un esprit extrêmement rationnel. Aussi est-il un personnage qui n’inspire ni la sympathie au premier abord ni au second. La culture du monde sorcier que lui a tôt inculqué sa mère Charis Black, reine des mondaines, ainsi que la force de travail que lui a insufflé son père Caspar Croupton, lui a très tôt conféré l’impression d’une supériorité sur le reste du monde. Et si l’enfant Croupton n’était ni moins bien fait ni mieux fait qu’un autre à la naissance, il faut lui reconnaître une pugnacité qui lui permet aujourd’hui de se rapprocher du modèle de surhomme qu’il a toujours visé. Car s’il respecte l’héritage que lui ont transmis ses deux parents, il s’est créé ses propres convictions entouré des professeurs autant que des ouvrages bienveillants que renferment le collège de Poudlard. Le jeune Bartemius parlait déjà près de cinquante langues du temps où il était étudiant, il en parle aujourd’hui plus de deux cent (y compris la langue aquatique, le gobelbabil et la langue des trolls). C’est parce qu’il croit avec ferveur aux valeurs de leur ministère et en celles de la fraternité magique qu’il s’est toujours appliqué dans l’apprentissage des langues étrangères. Mais fier de parler autant de langues, le grand homme décode tristement mieux les symboles qu’il ne communique vraiment avec ses pairs. S’il est un être cérébral, il n’est guère un être sentimental. Il éprouve une pudeur paralysante à l’égard des expressions les plus humaines et ne semble savoir vivre que dans la retenue même à l’égard de sa famille. Il ne regarde ses interlocuteurs dans les yeux que pour mieux y déceler la vérité et est incapable de tisser des liens naturels avec qui que ce soit. Seule la raison humaine et non les sentiments permettent à son sens de connaître et d’établir la vérité. C’est pour cette principale raison que le fanatisme et l’obscurantisme défendus par ce nouveau lord et ses  fidèles partisans le révulsent. L’heure est à la guerre et rien ne l’intéresse plus que de remettre de l’ordre et de la lumière dans leur société.

VOTRE PATRONUS - Un serpentaire, volatile qui marche maladroitement sur ses deux pattes mais danse funestement avec les rampants qui sont ses proies.
VOTRE ÉPOUVANTARD - Lui avec un masque de mangemort ou n'est-ce pas son fils qui lui ressemble tant ?
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Le pourpre.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – La chouette effraie qui délivre son courrier est fort pratique mais nous pouvons douter qu'il éprouve pour elle quelque affection.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Le goût mince pie, une saveur oubliée de son enfance.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Expecto Patronum.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Obscurus Books qui a le mérite, sinon d'avoir une collection aussi complète que Fleury & Bott, d'être toujours beaucoup moins bondée.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Adalbert Lasornette qui a accompagné nombreuses de ses nuits d'insomnie. Ce grand penseur a touché dans ses livres à tous les sujets du monde magique.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Le grand-père de Bartemius Croupton Sr possédait un tapis volant Axminster qui pouvait transporter douze personnes mais c'était avant que les tapis volants soient interdits bien sûr.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Bartemius fronça légèrement les sourcils lorsque Miss Skeeter suggéra qu’il puisse être un balayeur. S’il y avait bien un métier qu’il n’avait jamais envisagé de sa vie, c’était bien celui-ci. Il ôta un bouton de sa veste pour être plus à l’aise et se tenir d’une manière apparemment décontractée dans l’assise du fauteuil car il pressentait que cette entrevue durerait en longueur. « Monsieur le Ministre de la Magie m'a nommé Directeur du Département de la Justice Magique au lendemain de son élection ». Il s’agissait d’une haute fonction que l’on n’obtenait pas sans travailler ni sans lier quelques amitiés intéressantes mais il ne lui semblait pas que la reporter air besoin de le savoir. Elle semblait pourtant en attendre plus et il n’ajouta qu’une phrase guère plus dithyrambique. « Les sorciers attendent de la justice qu’elle sorte de son immobilisme et Monsieur le Ministre qui les a entendus a jugé que j’étais l’homme de la situation ».

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Le haut fonctionnaire se passa le pouce sur son arcade sourcilière droite, signe d’un malaise qu’on ne lui trouvait guère souvent. Il était embêté car se demandait, lui qui avait entendu donner une interview à la gazette, s’il n’était malheureusement pas plutôt tombé dans les filets du magazine préféré des sorcières. C’est que Miss Skeeter avait plus l’allure d’une chroniqueuse mode que d’une journaliste sérieuse selon son bon sens. Mais il savait également qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences et poursuivit malgré tout leur entrevue. « Je suis marié et père d’un fils qui étudie en troisième année à l’école » répondit-il de manière tout à fait sommaire. La sphère publique et privé méritaient selon lui de rester strictement séparés même s'il se montrait finalement aussi froid avec son épouse et leur enfant qu’avec la reporter.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Du détail ? Il s’agissait d’un caprice qu’il ne lui aurait accordé que pour son agenda politique. « Mon enfance est celle de tout enfant né de parents sorciers - s’exprima-t-il en bon politique - je me suis fait ma baguette dans la Maison de Merlin à l’école » conclut-il avec une certaine finesse. L’héritage de la maison verte et argent n’était pas uniquement glorieux et il devinait pour y avoir étudié qu’elle était le terreau néfaste des pires problèmes que leur société endurait aujourd’hui. Il était important pour lui de rappeler qu’elle était la maison de la grandeur avant d’être celle de quelques fanatiques se méprenant sur les principes de puissance - plus que de pureté - qu’elle véhiculait.


RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Bartemius qui aurait pu s’endormir dans ce confortable fauteuil à la chaleur du feu ronflant si ses sens n’avaient pas été si naturellement en alerte se releva finalement intéressé. Il déposa un coude sur son genou et retrouva sa prestance naturelle autant que le brillant de son regard. Miss Skeeter semblait enfin piqué son intérêt d’homme politique. « Mais c’est maintenant, Miss Skeeter, que débute mon projet - défendit-il avec une froide passion - Les mesures de perquisitions seront simplifiées et le bureau des aurors disposera enfin des pouvoirs nécessaires pour traquer les ennemis jusque dans les pièces les plus reculées de leur manoir. Les sorciers accusés de chefs d’accusation graves - allant du recel de certains artefacts de magie noire jusqu’au flagrant délit de crimes commis contre le sang - n’attendront plus le jugement chez eux sans baguette mais dans une froide cellule gardée par les détraqueurs en attendant que le Magenmagot soit réformé pour devenir une institution plus rapide et efficace. Ces mesures prendront un effet immédiat. D’autres mesures doivent être étudiées par la confédération internationale des sorciers avant d’être appliquées, je compte sur la bonne intelligence de Albus Dumbledore qui dirige actuellement la confédération pour coopérer plutôt que de suivre l’exemple de ces gobelins entêtés qui refusent encore aujourd’hui de lever le secret bancaire ! »


RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Êtes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Des projets étranges ? Bartemius qui n’avait jamais spécialement apprécié les journalistes jurerait les trouvait tous méprisables après cet entretien en compagnie de Rita Skeeter. « Je n’ai qu’une opinion qui est claire et tranchée - reprit-il avant de fixer ses pupilles dans celles claires de son interlocutrice pour s’exprimer d’une manière dogmatique - Les mangemorts sont un membre gangréné qu’il faut amputer du corps de notre société, les attentats les symptômes d’une vieille société à l’agonie dont il est grand temps de précipiter la fin. Et tous les moyens, Miss Skeeter, absolument tous les moyens, sont bons pour y parvenir ».


RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Le sorcier dut serrer les mâchoires avec force pour ne pas laisser entrevoir son impatience face à un tel débit de stupidités. « Si les génies étaient dotés d’un tel pouvoir dans notre monde, notez bien qu’ils seraient les premières créatures que j’enfermerais à Azkaban, Miss Skeeter » répondit-il en bon homme rationnel qu’il était. « Apprenez à vous méfier du chemin de la facilité ou vous risqueriez de pactiser avec le mage noir sans même le savoir. Je ne crois pour ma part qu’en une seule force, celle du travail. Et je ne doute pas qu’à ce jeu là, les représentants de la vieille société qui se sont trop longtemps endormis sur leurs privilèges, seront vite essoufflés ».

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Je joue déjà le club des 5. RIP. Où avez vous connu le forum ?  La bonne fortune ! Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui me dit mon jobarbille.

Vous avez la possibilité de réserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

— Vous assistez à la finale de la Coupe du Monde de Quidditch et le match est très serré ! Décrivez la situation au cours d'un RP.

Bartemius Croupton Senior n’avait pas la nature d’un homme corruptible. Aussi avait-il hésité longtemps avant de répondre positivement à l’invitation de son vieil ami Royston Idlewind. L’ancien poursuiveur australien devenu Directeur national de la Commission de Quidditch de la Confédération internationale des Sorciers lui avait en effet envoyé trois places en tribune officielle pour la prochaine Coupe du Monde de Quidditch qui se déroulerait en Syrie et la prudence de Bartemius s’inquiétait qu’il s’agisse d’un pot de vin de sureau. Il avait récemment été nommé membre du Magenmagot et aurait été bien embêté de devoir juger dans l’avenir un excès de vitesse en balai de son ami lors d’un séjour prochain sur le territoire britannique. Il n’était pas sans ignorer son caractère festif et alcoolique qui s’opposait au sien plus austère et sobre. C’était son épouse qui avait fini par le convaincre d’accepter après que leur fils ait découvert les billets et se soit extasié devant son père qui, la mine blasée, lui avait expliqué qu’il comptait décliner l’invitation avant de le renvoyer de table. L’épouse Croupton dont la beauté était autant vanté que fantasmé - car ils étaient peu ceux qui recevaient l’honneur de la rencontrer - était bien la seule personne capable de faire plier la poigne fer de son mari.

« An-Nisa’ » finissait-il de se plaindre en arabe de son épouse auprès d’un parlementaire syrien pour respecter un usage culturel plus que par envie de s’épancher sur sa vie. il coula un regard détaché vers l’intéressée qui couvait leur fils unique - elle l’avait toujours beaucoup trop materné à son goût - en pointant son doigt vers les différents dissimulateurs brandis pas la foule. Le match opposant l’équipe syrienne à celle de l’île malgache n’avait pas encore commencé mais les tubes multicolores émettaient déjà des cris d’encouragement et des bouffées de fumée aux couleurs des drapeaux nationaux rouge et noir, noir et vert. Royston les rejoignit bientôt avec son nez écrasé et son sourire étincelant pour occuper le fauteuil vacant séparant les deux hommes de loi. Bartemius le devinait stressé. Lui-même l’était un peu bien qu’il n’en montrât rien. « Combien as-tu parié cette fois-ci pour être si inquiet ? » demanda-t-il en devinant qu’il n’en était rien et la nature expansive de son ami contredit en effet bien vite sa théorie. « Un groupe de texans a refusé de déposer la baguette et a tiré des fusées de protestation devant les portes du stade ! ». Bartemius serra les mâchoires. Il avait lui-même conservé sa baguette chaudement serré dans son étui. Si aucun attentat n’avait encore agité le monde magique, le calme ambiant ressemblait bien trop à celui qui précédait une tempête, pour qu’il abandonne sa prudence. Les évènements qui rassemblaient les foules constituaient toujours le buffet appétissant de quelques fous. Il n’avait pas pu renoncer à son arme de sorcier en présence de sa femme et de son fils. Le brouhaha et les pétarades qui s’élevaient du stade lui donnèrent mal au coeur lui qui s’épanouissait toujours naturellement plus derrière son bureau au son discret d’une plume grattant un parchemin ou de pages de vieux grimoires que l’on compulse. « Et ça te surprend ? » commenta-t-il sans laisser apparaître la trace de quelque jugement. « Je me sens bien plus en sécurité avec des aurors et une brigade de tireurs d’élite de baguette magiques habilités qu’avec une foule d’inconnus en possession de baguettes, pas toi ? ». Croupton Senior laissa courir son regard sur les points les plus élevés du stade où il devinait les tireurs dissimulés et resserra ses mâchoires. L’allégeance nouvelle des syriens armés allaient aux ennemis actuels de la république en place il y a encore quelques années de cela. Il ne se sentait pas en sécurité et se contenta de tirer sur le col de sa robe de sorcier dans un tic nerveux. Quelle régime sorcier n’était pas aujourd’hui gangréné par l’ennemi rampant ? « Tu es très peu méfiant pour un expert de la corruption » répondit-il finalement. « A ce sujet, je pensais séjourner à Londres l’été prochain … » « N’attend de ma part aucun traitement de faveur - le remercia durement le Président Sorcier du Magenmagot pour son attention - Je ne suis présent que par caprice de mon fils et souhaiterai à l’avenir que tu ne lui fournisses plus aucun prétexte pour s'adonner à des enfantillages » finit-il sèchement comme si son fils n’avait pas eu l’intelligence de le comprendre. Royston s’enfonça dans son siège en murmurant sans plus aucune trace de bonhomie dans sa voix. Le son de ses molles protestations se trouva couvert par la voix du commentateur qui commençait à déclamer les noms des joueurs de l’équipe hôtesse avec entrain tandis que les balais porteurs de maillots colorées fusaient sur le terrain. Le père n’exprimait aucune sensibilité pour l’engouement de son enfant de douze ans dans lequel il peinait à se reconnaître. La seconde équipe imita la première et après que les chants nationaux se soient exprimés l’arbitre siffla le début des hostilités. Une pétarade plus forte suivie de milliers de bruits inconvenants explosa dans les tribunes et résonna si fort sur le terrain que le souafle lancé retomba sur la pelouse oublié par les poursuiveurs effrayés. Bartemius s’était levé et avait porté son bras à son étui à baguette d’un seul mouvement. Il ne sortit néanmoins pas sa baguette. Tous les dissimulateurs des supporters avaient repris leur forme originelle de baguettes et n’exprimaient qu’une pacifique protestation. Il se tourna vers son ami qui s’était encore rapetissé sur son fauteuil et dont le visage était maintenant livide. Jamais, hormis à travers les lignes des manuels d’histoire de la magie, Bartemius Croupton Sr n’avait assisté à un désaveu plus retentissant. Il se rassit sur son siège sans mot dire et assista à ce match qui, avant même le premier but, avait rejoint l’histoire.

Et bien ! Ça promet !
Bienvenue chez nous, Monsieur Croupton !

Trop badass.

Bienv'nue Croupton