ϟ Christian Travers

NOM || Travers, un nom qui ne peut qu’imposer le respect. PRENOM || Christian, représenté par le diamant. Dérivé du grec Adamai, cette pierre signifie « indomptable ». Symbole de force et de courage, le diamant est de ce fait la pierre des vainqueurs. DATE DE NAISSANCE || 15 janvier 1957 AGE || 19 années que ses pieds foulent cette terre VILLE D'ORIGINE || Belfast, capitale d’Irlande du Nord au Royaume-Uni SANG || Sang-Pur, pour qui le prenez-vous ? ANCIENNE MAISON A POUDLARD || Tous les vrais Sang-Purs proviennent de Serpentard ORIENTATION || Côté du Mal, bien évidemment. Mais il ne sera jamais Mangemort

Intelligent et observateur › Sur une scène de dîner mondain, vous l’apercevrez toujours les yeux allant de gauche à droite, le regard s’infiltrant dans le moindre détail. C’est un jeune homme qui prête beaucoup d’attentions aux petites subtilités invisibles si l’on n’y fait pas attention, considérant que l’on en apprend ainsi beaucoup sur la personne en face. Petits détails font grandes différences, comme il dit. Depuis tout petit, Christian a le nez plongé dans les bouquins ce qui fait de lui un être doté d’une grande culture et d’une perspicacité sans faille, contrairement au reste de sa fratrie. Il se sait intelligent, il ne le crie pas haut et fort pour autant.

Calme et discret › Ne vous attendez pas à ce qu’il fasse la discussion. Si vous ne l’intéressez pas, il ne viendra pas vers vous, ne vous adressera pas la parole. La sociabilité n’étant pas vraiment son domaine, Chris passe généralement en coup de vent lorsqu’il rentre à la maison, préférant aller lire quelques pages ou faire de la musique. C’est quelqu’un que vous entendrez rarement, préférant l’ombre à la lumière, et le peu de mots que vous entendrez sortir de sa bouche sera d’un calme et d’une neutralité impassible, les reproches qu’on lui fait ne l’atteignant pas. L’ancien Serpentard, contrairement à Niclas ou Azelma, n’est pas d’un tempérament sanguin. Vous ne le verrez jamais l’énerver, hausser le temps. Il est plus de ceux qui répliquent de façon cinglante mais dont l’attaque se révèle plus efficace qu’une Beuglante.

Ambitieux et déterminé › Ce n’est pas pour rien si le second fils Travers s’est lancé dans des études en droit et en justice magiques. C’est d’ailleurs probablement le seul des enfants à viser aussi loin, à avoir cette vision du monde politique aussi poussée. Effectivement, vouloir réformer le Ministère afin de mettre en place un gouvernement composé uniquement de Sang-Purs, c’est faire face au désespoir immense de son père qui lui, souhaite qu’il rejoigne les rangs du Lord comme son frère aîné l’a déjà fait. Mais ce n’est nullement dans ses plans, au père Christian. Repoussant au plus loin cette figure de puissance qu’il juge instable, il reste beaucoup plus terre à terre et ne souhaite pas confier la réussite des Sang-Purs à un seul sorcier, aussi puissant soit-il. De quoi enflammer les repas entre famille…

Sensible mais sans pitié › Le vilain petit canard de la famille est un grand musicien, sa sensibilité s’étant développé à travers son violoncelle et les quelques années de piano qu’il a pu avoir. En plus d’avoir une culture littéraire extrêmement poussée, le jeune homme s’intéresse énormément à la musique et possède un niveau stupéfiant dans cet instrument à cordes dont le son le fait frémir à chaque fois. Il n’est pas rare de voir le reste de sa fratrie lui casser son instrument. Peu importe, Christian possède assez de Gallions pour pouvoir s’en racheter cent, au grand dam de sa sœur qui n’en peut plus de devoir l’écouter. Mais si l’on peut penser que cette sensibilité l’affaiblit, il n’en est rien de tout cela. Christian pourrait tuer sans hésitation s’il le fallait, torturer avec le plus grand des calmes, user des Sortilèges Impardonnables pour défendre l’honneur de sa famille et de son sang. Il reste un Travers, envers et contre tout.

Et enfin… › Sorcier incompris en qui l’on a placé beaucoup d’espoirs, considéré comme traître sans que l’on puisse vraiment l’accabler, Christian se révèle être sans cesse positionné au centre de deux jugements différents. Héritier Travers, éduqué selon les préceptes des Sang-Purs, tout ce qui est de la basse société lui provoque une indigestion et la vue d’un moldu lui fait l’effet d’un haut-le-cœur. Mais constater son refus de se faire apposer la Marque est incompréhensible aux yeux de grand nombre de fidèles qui voient cela un échec, pourtant parmi l’une des plus grandes familles de Grande-Bretagne.

VOTRE PATRONUS || Le Corbeau, réputé pour son intelligence exceptionnelle.
VOTRE EPOUVANTARD || La Marque apposée à son bras
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE || Vert, restons fidèles à Salazar
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ || Le Corbeau, étonnant
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ || Pas d’intérêt pour les sucreries, il vous remercie
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ || Impero, sortilège beaucoup moins sanguin que ses confrères impardonnables
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE || Aucune, il ne se mélange pas à la basse société
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ || Herpo l’Infâme, célèbre pour avoir créé le Basilic

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? || • Christian ne sera jamais Mangemort, trouvant le Seigneur des Ténèbres trop instable
• Il est en première année en droit et justice magique à l’École Supérieure de Magie
• Il est le deuxième fils de cette fratrie de quatre enfants composés par Niclas, Warren et Azelma.
• Musicien, Christian aime beaucoup jouer du piano mais préfère le violoncelle par-dessus tout.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Le visage de Christian resta de marbre. Dès la première question, il sut qu’il n’aurait pas dû accepter cette interview. Mais pour l’image de sa famille, il avait été obligé de s’y plier et espérait que cela ne dure pas trop longtemps. Pour lui, la reporter de la Gazette parlait beaucoup trop pour ne rien dire au final si ce n’était des choses futiles et sans importance. « Je suis actuellement en première année à l’École Supérieure de Magie en Droit et Justice Magique. » Simple, clair net et précis. L’héritier Travers n’aimait pas perdre son temps.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
L’étudiant croisa ses jambes et entremêla ses doigts, un air ennuyé. Il avait autre-chose à faire que de répondre à des questions indiscrètes mais après tout, le peuple n’était-il pas friand des histoires des Sang-Purs ? Les mariages étaient ce qu’il y avait de plus beau pour certains. « Je suis promis à Aliénor Fawley depuis ma tendre enfance. » Allez voir ailleurs si j’y suis, pensa-t-il très fort.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Christian prit tout son temps pour prendre la tasse qu’on lui proposait avant de la porter à ses lèvres et la reposer sur son genou, le tout dans une extrême lenteur. Il sentait que sa Plume à Papote s’impatientait. « Une enfance de ce qu’il y a de plus normal, miss Skeeter. Scolarisé à Poudlard dans la maison de Salazar Serpentard, j’ai obtenu mes ASPIC avec la mention Optimale. Je suis à présent à l’ESM. » Briller en société, ce n’était pas son truc. Il laissait tout ça à Nick, lui préférait l’ombre et la discrétion.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Il ricana discrètement, prit un air condescendant et se pencha légèrement en avant. « Mon souhait serait de réformer le Ministère. Trop d’aberrations demeurent dans cette institution, il est grand temps que quelqu’un fasse bouger les choses. » Christian se remit alors correctement sur son siège, plaqué contre le dossier.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Il arqua un sourcil. Tout le monde savait que sa famille était orientée du côté du Mal même si personne n’en parlait. Était-ce vraiment utile de le rappeler ? Visiblement, il n’y avait pas que la plume qui était dénuée de toute intelligence. « Mon orientation politique ne vous concerne pas, répliqua le garçon froidement. Bien qu’il ne s’entendît pas avec le reste de sa famille concernant le Seigneur des Ténèbres, sa position face aux impuretés de la nature, elle, ne changeait pas. Il restait fidèle aux valeurs de sa communauté.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Cette question sonnait-elle la fin de l’interview ? La réponse de Christian ne tarda pas à fuser. Il se leva prestement, remit son manteau à col noir et la salua d’un signe de tête, « au revoir, miss Skeeter. » Et il s’en alla sans prêter attention au juron étouffé que lui lançait la journaliste. Qu’elle aille au diable, c’est tout ce qu’il lui souhaitait.

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L’archet frottait les cordes comme l’on effleure une feuille, rebondissait et sautillait, feignait quelques pauses avant de se poser à nouveau délicatement comme un flocon de neige. Lorsqu’il jouait, Christian ne pensait à rien d’autre que ce qui sortait de son instrument si beau, si grave. Il pouvait ressentir la puissance des notes vibrer à travers son corps, frémir sous les impacts des accents, crisper sa mâchoire lorsque le vibrato se tendait avant de finalement se relâcher sur une variation plus calme. De tous les enfants Travers, l’ancien Serpentard était le plus calme, le plus réfléchi, le plus cultivé, mais aussi le plus sensible en matière de musique et matière d’art. Il y avait dans son silence une dimension profonde qu’on avait du mal à comprendre si l’on ne faisait pas partie de son monde, son univers à lui. Assis sur sa chaise, son violoncelle à quelques millions de Gallions entre les jambes, Christian se balançait de droite à gauche, les yeux fermés avec une petite mèche de cheveux noirs lui retombant sur le visage, laissant sa main se balader sur le manche tantôt avec expressivité, tantôt avec rapidité. Depuis tout petit, le garçon avait insisté pour avoir une pratique musicale intensive et avait eu droit aux meilleurs professeurs. Il donnait parfois des petits concerts lors de dîners mondains et n’en était pas peu fier.
Enfermé dans une salle près de sa chambre, le garçon répétait depuis bientôt une heure une sonate de Rachmaninov dont il avait eu la partition la semaine précédente. Un morceau d’une incroyable beauté dont la résonnance russe se faisait ressentir. Il grimaça suite à un passage complètement raté mais ne perdit pas sa concentration pour autant. Son archet dérapa sur le chevalet avant que le sorcier ne le replace au bon endroit. Il fallait qu’il retravaille ce passage beaucoup plus lentement pour davantage comprendre le mécanisme de ces quelques lignes difficiles. Une tâche de longue haleine l’attendait comme depuis maintenant douze ans, mais c’était un travail qu’il aimait produire. Ses études l’empêchaient parfois de faire les heures qu’il aurait souhaité faire, mais Chris se débrouillait toujours pour pratiquer un petit peu. Il ne voulait pas lâcher ce domaine qui le rendait si différent du reste de la fratrie. Son corps s’élança à mesure que la musique accélérait, accord majeur, ligne de tension, accord mineur pour finir sur une note vibrée qui résonna dans les airs. Le garçon était à présent tout essoufflé comme s’il avait couru le marathon. C’était un peu le cas. Alors qu’il détendait son archet, la porte de la pièce s’ouvrit brutalement pour faire découvrir son jeune frère Warren, visiblement pas de bonne humeur. « Bon tu fais quoi là ? On t’attend pour le repas depuis au moins dix minutes. Le visage de Christian resta impassible et il prit soin de ranger son instrument avec une extrême lenteur comme ce qu’il faisait toujours pour énerver les gens. Excuse-moi d’avoir quelque chose à faire de ma vie, veracrasse, » répliqua platement le musicien. Fou de rage, le cadet des garçons repartit en lui balançant un juron et lui claquant la porte au nez. Christian soupira. Tous les mêmes dans cette famille.

T'es nul t'es nul t'es nul, t'es parfait :couet:

(re)Bienvenue chez nous, très cher