Willkommen in meinem Haus

Partons plus simplement par ce que Randolf Conrad Spudmore aurait pu être : Naïf, gentil, timide... Et tout autre adjectif positif pouvant illustrer la bonté et la générosité d'un homme.
Vous avez maintenant une idée assez claire de ce qu'il n'est pas.

Randolf Spudmore est un homme de peu de mots. Mais quels mots ! Sa rage et son besoin viscéral de revanche sur le monde - celui qu'il a quitté lorsque sa famille a fui la Bavière et celui qu'il découvre en bon homme d'affaires qu'il est - se déversent facilement dans ses phrases et ses exclamations. Désireux d'être vu, et connu, ce n'est certainement pas un tempérament qu'il avait lorsqu'il était enfant. Sa timidité évidente, Randolf l'a détruite par la force des choses et de son caractère, pour être finalement rattrapé par une ambition dévorante, dangereuse, et empoisonnante. Très peu engagé sur le plan de la politique à l'origine, c'est maintenant un homme qui désire creuser son trou par la pelle ou par la bombe. Il ne rechigne devant aucune solution pour aborder son destin correctement. Aussi n'est-il pas rare de le voir traîner au Ministère, comme un renard enragé prêt à sauter sur une proie. Loyal envers son nom - bien malgré lui selon les membres de sa famille - , Randolf est un homme prêt à tout pour s'en sortir, cruel en affaire, intraitable en amitié, et son tempérament manipulateur le ronge aussi inévitablement que l'alcool. Il n'est certes pas alcoolique, mais qui le fréquente un peu saura qu'il cache toujours une bouteille de pur malt sur une étagère pour les temps de crise. Car il s'agit là d'un homme tout particulièrement anxieux, agité de tocs qui peuvent être désagréables pour ceux qui les découvrent chez lui.

Il analyse, il décortique, Randolf, c'est un homme qui a besoin de se raccrocher à la réalité pour comprendre le monde et comprendre les gens. Faut-il les amener sur le plan de la raison ou sur le plan du coeur pour les avoir entre ses mains ? Pour le savoir, il observe, il étudie, il réfléchit. S'il avait été un moldu, sans doute aurait-il été horloger pour avoir le bonheur de trafiquer des systèmes et les voir s’imbriquer correctement. Car c'est ainsi que fonctionne également la société. Un empilement de pièces qui ne demandent qu'à être ordonnées. Toutefois, il serait faux de dire de cet homme qu'il est austère. En réalité, il ne l'est pas le moins du monde. Chaleureux, il l'est, sympathique également. La façade qu'il affiche ne reflète pas forcément son fort intérieur. Mais Randolf a appris que pour faire affaire, il vaut mieux parfois passer pour l'idiot du village. Il est même doté de beaucoup d'humour.
Randolf est pourtant quelqu'un de bourré d'idéaux. Non pas des idéaux violents, mais il croit profondément en l'égalité, au mélange, il n'est pas hautain. Certains diraient peut-être qu'il est simple. Toutefois, il part du principe que rien ne s'obtient sans rien. S'il est toujours disposé à aider quelqu'un de motivé, et quelqu'un de talentueux, il rechignera à s'intéresser aux fainéants, les jugera sans doute durement. Ce n'est pas rare de le croiser au détour de soirées caritatives.

Traumatisé par ce qu'il a vu de la guerre dans son enfance, et ce qu'on vécu ses parents, Randolf a vu détruit son caractère profondément joyeux et gentil qu'il avait dans l'enfance. Il a appris le dégoût des Hommes et le danger de la confiance accordée à n'importe qui, le poussant viscéralement vers une maturité qu'un enfant ne devrait pas avoir si tôt. Et depuis ce temps ombrageux, il cherche des coupables, échafaude des idées, la paranoïa empiète de plus en plus sur sa vie, bien que lucide, il s'en aperçoive. Alors il essaie de se contrôler, de ne pas se laisser aller. Mais cette réaction est profondément à l'opposé de ce que lui commande son emportement. Torturé, torturable, Randolf paraît être un homme froid, et c'est ce qu'il désire pour se protéger. Mais sous tout cela se cachent des souvenirs sanglants, dévorants qui l'empêchent plus d'une fois de fermer les yeux la nuit. Pourtant, et cela peut en surprendre plus d'un, Randolf peut s'avérer être un homme... Doux. Réellement, et profondément doux, uniquement envers les gens qu'il admire, ou qu'il respecte. Les pions de l'échiquier monétaires n'en font pas partis. Ce cercle restreint ne concerne que peu de personnes car chaque être aimé peut-être un gage de faiblesse. La faiblesse peut être utilisée contre lui. Il se refuse de donner des armes à ses adversaires. Car s'il avait pu ne rien ressentir, Randolf l'aurait fait. Hélas, la sensibilité qu'il avait étant enfant ne s'est pas complètement évaporée avec le temps, bien au contraire. Elle s'est transformée, elle a muté parfois en d'autres sentiments plus violents et incontrôlables, dont il a honte au fond de lui. Complexe, et abstrait, c'est là un homme qui ne sait pas très bien contrôler certains sentiments bien primaires, tels que la haine, le rejet. Et l'amour.

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LIENS RECHERCHÉS :

1) Un apprenti

Randolf est un homme qui se fou de la classe sociale. Il n'aime pas les préjugés et il n'en a pas. Il cherche quelqu'un pour travailler dur qu'il pourrait former. De cette relation peut ressortir beaucoup de possibilités. Randolf est intraitable en affaire. Il est dur, mais juste. Si son apprenti le trahi, ce n'est pas une bonne idée pour lui, mais soit. Il se fera un jour avoir. Vendre un secret professionnel à quelqu'un rendrait Randolf fou de rage...

2) ???

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ANSELMUS | Relation complexe, les deux frères s'aiment autant qu'ils se détestent. Là où Randolf envie profondément la liberté du plus jeune, ce dernier ne voit que l'héritage construit pour Randolf. Leurs vies miroirs font d'eux des frères constamment en conflit, en amour, en affaire, ils ne savent pas mener une vie banale et Randolf, qui ne saurait tourner le dos à quelqu'un de son nom, se trouve dans l'incapacité complète de ne pas porter secours à son frère si celui-ci le lui demande. Entre tendresse et rejet, leur relation conflictuelle les mènera pourtant au meilleur car chacun est capable de nourrir les qualités de l'autre. ALIZEA | uc RODOLPHUS | Rodolphus, son client presque principal de balais chez Spudmore, lié à une sombre organisation qui éclabousse la réputation de Broomstick Ellerby & Spudmore, a bien abusé de sa confiance pour entourlouper Randolf. Furieux, il décide de se venger, mais devant les arguments du mangemort, l'allemand se doit bien de baisser les armes. Pour l'instant. La confiance aveugle a laissé place à un désir ardent de vengeance, pour la menace contre Alizea autant que pour sa réputation ruinée. Quand prendra-t-elle place ? Même Randolf ne le sait pas.

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