ϟ la fiche de recensement

NOM - Flint, un nom ancestral PRENOMS - Demetrius, Arcturus, il a été gâté DATE DE NAISSANCE - le 9 mars 1955 AGE - vingt ans VILLE D'ORIGINE - un petit village dans le Northumberland SANG - sang pur ANCIENNE MAISON A POUDLARD - serpentard ORIENTATION - côté du mal, mais pas mangemort

Héritier des Flint, aîné de la fratrie, Demetrius porte sur ses épaules le fardeau du droit d'aînesse qu'acquièrent tous les premiers-nés des familles de leur cercle. Pour autant, loin de s'en draper comme d'un étendard glorieux, le jeune homme le traîne comme un boulet à ses pieds.
En effet, Demetrius se plaît à se voir et s'imaginer tel un Dandy : jeune homme de tout juste vingt ans, il se sait bien fait, et possède un charme dont il sait jouer. À l'aube de sa vie, c'est un homme pétri de rêves qui refuse de grandir, car grandir c'est accepter d'endosser un rôle dont il ne veut pas, c'est la succession du père et la passation du pouvoir, avec lesquels riment responsabilité et mise en danger. Tout ce qu'il n'aime pas.
Impertinent, il aime choquer par son comportement ou ses propos, adore ne pas rentrer dans les cases et se distinguer. Il aime briser les codes et souffler un vent de discorde, donner un bon coup de pied dans la fourmilière de la bienséance.
Là où on l'imagine reprendre le flambeau familial, lui ne cherche qu'à profiter de sa jeunesse éphémère. Esthète dans l'âme, il n'a de cesse de toujours chercher la beauté dans la vie et à ne se préoccuper que d'elle.
C'est un homme de goût, qui fascine ou qui irrite, mais ne laisse pas indifférent. Certains lui envient son flegme, son brin de rébellion, ce « on-ne-sait-quoi » de je-m'en-foutisme, quand d'autres déplorent cet hédonisme et cette oisiveté qui le poussent à se comporter comme un enfant désinvolte.
Il a été élevé par ses parents, comme son frère et sa sœur, dans l'idéologie des sang-purs et a apprit à honnir les sang-mêlés et les moldus, pour autant s'ils n'aiment pas les côtoyer, il n'est et ne sera jamais prêt à entrer dans les rangs du Lord, qu'il juge trop extrémiste, et n'a ni le goût du sang, ni le goût de la cruauté que partagent ses disciples. Il est simplement un sorcier qui se sait au-dessus des moldus, contre qui il ne tentera jamais rien si ce n'est de les éviter comme la peste.
Calme et posé, il a un sens critique affirmé et l'âme rusée d'un renard. Il est indépendant, bien trop indépendant pour son bien, et libre d'esprit, tant est si bien qu'il souffle le chaud et le froid autour de lui et sur sa vie. Il intrigue, il scandalise, il fait couler de l'encre, et sa nature indolente ne correspond en rien aux projets de son père.
Jugé trop nonchalant et immature, ses parents ont décidé de l'unir à une jeune femme bien comme il faut de leur communauté à sa sortie de Poudlard, et c'est ainsi qu'il se retrouve tout juste père d'un petit garçon, nouvelle génération de Flint.
Adieu liberté chérie, Demetrius n'a de cesse que d'échapper à la triste réalité de la vie, qui l'a rattrapé bien trop vite à son goût.
Malgré tout, le jeune homme a les valeurs familiales encrées dans le sang et chevillées aux corps : loyauté, unité, honneur, il sait faire part de ses désaccords à grand renfort d'envolées lyriques, mais ne causera jamais de tort aux siens, ni ne leur tournera le dos.

VOTRE PATRONUS - Un ocelot, félin paresseux et nocturne.
VOTRE EPOUVANTARD - Une corde. Pas n'importe laquelle : celle qu'on lui a passé autour du cou.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Bleu roi, vert forêt.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Les félins, en général.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Toast.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Silencio
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – L'Apothicaire Slug et Jiggers.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Demetrius n'est pas une groupie, il ne fangirl pas qur les cartes de chocogrenouilles.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Demetrius vient d'être papa du petit Marcus Flint, futur Poursuiveur et capitaine de Quidditch de l'équipe de Serpentard lors de sa sixième année du temps de Harry.
Demetrius, comme beaucoup de sorciers de leur cercle de Sang-Purs, ne porte pas les sang-mêlés et moldus dans son cœur. Pour autant, il n'est pas Mangemort, et pas spécialement partisan de Lord Voldemort non plus.
Il est l'aîné des enfants Flint, et a une petite sœur, Phoenix, et un petit frère, Ambrosius, tous deux à Poudlard. A sa sortie de Poudlard, ce dernier reniera leur famille et changera de nom pour devenir le Ambrosius Flume que tout le monde connait comme étant le gérant de Honeydukes à l'époque d'Harry.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Parler de son job ? Comment Demetrius pouvait décemment et publiquement expliquer aux lecteurs de la Gazette qu'il travaillait dans le casino familial, érigé par ses parents, et passait ses journées à se prélasser entre deux tables et bandits-manchots, à truquer les jeux, à boire du champibulle, se faire remarquer et inciter les gens à la dépense et à la débauche ? Pouvait-il seulement décrire à quel point les Flint trempaient dans du pas net, détournaient des fonds, organisaient des lotos si corrompus qu'ils avaient le marché sorcier dans leur seule poigne ? « Je suis dans les affaires » répondit-il avec l'air candide d'un ange tombé du ciel.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
L'indiscrétion éhontée de Rita avait le don d'user les nerfs de Demetrius. Son enthousiasme outrageux lui valut un regard méprisant du jeune homme. « Je viens de me marier, et suis papa depuis peu. Il s'appelle Marcus. » " Il "... Demetrius n'aurait pu être plus dédaigneux. C'est qu'un marmot à vingt ans dans les pattes, il ne l'avait pas vue venir, celle-là !

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Flint la regarda comme si une corne de licorne poussait sur son front. Son air extatique le laissait profondément dubitatif. Avait-elle consommée une substance particulière ? Piquée par un Billywig ? « Trépidante, c'est le mot oui ! » Railla-t-il, fort étonné que ce mot fasse parti du vocabulaire de la volubile Rita. « Mon enfance a été aussi agréable que peut l'être celle de tout enfant issu d'une famille inscrite sur le Registre de Nott, si tant est que vous sachiez ce que c'est... » éluda-t-il, la regardant de haut. « Quant à Poudlard, j'ai étudié dans la maison de l'illustre Salazar. ».

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Se contenter de cela ? Rita en était pour ses frais, Demetrius ne pouvait déjà plus la voir ni en nature, ni en peinture. « Dites-moi ma chère Rita, vos interviewes sont-elles toujours aussi bateau ? J'ai beaucoup de rêves effectivement, mais rien qui ne vous concerne, j'en ai bien peur. Il faudra axer votre papier sur quelque chose d'autre, ou le soumettre à Mrs Fawley, qui, j'en suis persuadé, saura trouver des questions plus pertinentes. ».

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Demetrius, croisa sagement ses mains sur ses jambes croisées, dardant un regard rogue sur la pauvre journaliste. « La politique m'ennuie. Next, Miss Skeeter. ».

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Demetrius s'esclaffa d'un rire sans joie. « Ah, Rita, ce que vous pouvez être crédule ! Croyez-vous également au vieux monsieur en rouge à barbe blanche, et au petit Niffleur qui vient voler le galion sous votre oreiller, lorsque vous perdez une dent ? » Sacré Rita !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  j'en connais quelques unes sur la cb qui ont tendance à vous faire succomber à une vitesse Dem renaît de ses cendres Où avez vous connu le forum ?  demandez-vous plutôt comment le forum m'a connu ? Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui + veaudelune

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

AUTRE :
— Exemple de post de façon RP de votre choix.


Demetrius était un garçon plein de vie. Agréablement loti par la nature, de bonne éducation, plutôt érudit et plein d'esprit, il était du genre qui attirait les gens, au lieu de les repousser. Il avait toujours ce petit trait d'esprit, cette phrase placée au bon moment, ce petit sourire en coin qui vous faisait sourire aussi, comme si chaque jour qu'il se levait, il savait comment faire un pied-de-nez à la vie et la routine.
Pourtant, ces derniers temps, Demetrius avait l'allure d'un inféri. Exit le dandy qui soignait toujours sa mise, ciao les grandes mirettes d'un bleus si vif, bonjour le teint livide et les valises — non, les malles de voyage ! — sous les yeux. Pépé Urias, il le voyait tout cela.
Car oui, âme éternelle condamnée à vivre ad vitam aeternam entre les murs du Manoir Flint, rien n'échappait à l'illustre Urias, être fantomatique au franc-parler, spectre dérangeant et provocateur, habitué à laisser libre court à sa pensée, sans filtre, seul résidu encore tangible de la glorieuse personne qu'il fut au temps jadis.
Le revenant errait dans les couloirs de la demeure de ses descendants, lorsqu'il passa devant le bureau de Flint Sr. La porte entrouverte laissait filtrer la pâle lumière du jour, alors qu'il était très tôt ce matin-là. Encore une nuit blanche, pensa Urias, tandis qu'il passait à travers le mur, juste à côté de la porte. Anti-conformiste jusqu'au bout, Pépé Urias.
Avachi dans le fauteuil de son père, renversé en arrière, les yeux vides et rivés au plafond, l'aîné des rejetons Flint semblait maudire le jour de la naissance de Marcus.
— La nuit a été longue, fiston, fit Urias, lévitant jusqu'à son aïeul. Il avisa sur le bureau le verre vide, et la bouteille entamée au liquide émeraude si éclatant. Il le savait bien, la petite fée verte avait toujours été l'amie la plus réconfortante que Demetrius possède. Il tenta de saisir le verre, sa main passa au travers. Mourir était si frustrant. Le marmot braille encore plus fort qu'un vaudelune qu'on achève. Demetrius ne bougea pas d'un cil. On ne lui demande certes pas de sourire tel l'idiot du village qu'est ton frère, mais il y a un juste-milieu entre les deux tout de même, poursuivit-il de sa voix caverneuse et éraillée par la faux de la mort. Si je n'étais pas déjà mort, ses horribles geignements me tueraient d'un coup brutal, t'en rends-tu compte ?! Demetrius tourna enfin la tête vers lui, l’œil morne. Ton enfant crie si fort, que mon corps rongé par les vers se retourne dans sa tombe ! Un fin sourire se dessina enfin sur le visage de Demetrius. Enfin une réaction ! J'ai cru que tu étais mort aussi, par manque de sommeil, ou bien parce que tu t'étais enfin rendu compte que ton fils était aussi repoussant que le derrière d'une goule !
— C'est parce que c'est avec cette dernière que je l'ai eu, Grand-Père, se moqua-t-il, frottant ses yeux rougis par l'insomnie. Vois-tu, mes parents se piquent de mes choix de cœur, et ont trouvé dans leur jeu l'atout qui m'a mis au carreau... Déformation professionnelle j'imagine, ils pensaient trouver un as, je me retrouve avec une face de Joker, philosopha-t-il dans un bâillement sonore. En attendant, j'ai fini au tapis et me suis enfui, tu as raison, cet enfant pleure trop fort ! S'il continue ainsi, je te rejoindrai bientôt dans le trépas pour taper le carton...