ϟ la fiche de recensement

NOM - PIERCE PRENOMS - EBONY « BONNIE », HAWA DATE DE NAISSANCE - 22 SEPTEMBRE AGE - 27 ANS VILLE D'ORIGINE - NÉE A GABORONE, BOTSWANA, A TOUJOURS VÉCU A LONDRES DEPUIS SON ENFANCE SANG - SANG MÊLÉ ANCIENNE MAISON A POUDLARD - SERDAIGLE ORIENTATION - CÔTÉ DU BIEN

Ebony – enfin non, Bonnie, car elle déteste son prénom et qu'on l'appelle autrement que par son diminutif – c'est la ferveur incarnée ; libre, affranchie, elle est indépendante et fougueuse. Fière, elle déteste se faire dicter ses choix, et aime faire valoir ses idées et son point de vue, quand bien même serait-elle seule contre tous.
C'est une battante qui ne baisse jamais les bras et se bat jusqu'au bout pour ce qui lui tient à cœur et pour ce qu'elle croit juste. Car la jeune sorcière a une soif de vérité et de justice insatiable, et tend toujours à les faire éclater au grand jour.
Entière et franche, elle est faite d'un caractère bien trempé qui ne tolère ni ne supporte aucune inégalité, aucune injustice, aucune duperie. Comme une véritable lionne, elle peut prendre les armes pour défendre une cause qui lui semble noble et qui lui est importante, livrer une bataille dantesque, et ne les poser qu'après avoir trouvé une fin satisfaisante à son goût.
Têtue, elle n'en est pas moins réfléchie, et loin d'être une tête brûlée. Plus intuitive qu'impulsive, elle s'en remet beaucoup à son instinct qui ne la trompe que rarement, et se fie beaucoup à ses premières impressions. Son sens de l'observation lui permet de ne se tromper que rarement sur la vraie nature du gens, à contrario de son grand cœur, qui aurait tendance à lui jouer de biens mauvais tours.
Car Bonnie est une grande âme sensible, à fleur de peau, une jeune sorcière avec le cœur sur la main, prête à se déposséder de tout ses biens si cela peut venir en aide aux autres. Elle est d'une loyauté et d'une fidélité sans égal, c'est une épaule sur laquelle on peut venir s'épancher, une oreille attentive à qui l'on peut se confier, une main tendue sur laquelle on peut toujours s'appuyer.
Ouverte d'esprit, elle accepte le monde tel qu'il est, avec ces défauts et tout ce qu'il peut avoir de mieux, et croit en l'Humain avant tout : sangs-purs, sangs-mêlés, moldus, cracmolles, créatures, Bonnie ne fait aucune différence, pourvu que tout le monde ait l'intelligence du cœur, et non des ambitions machiavéliques et élitistes.
C'est une personne avenante qui n'a pas peur d'aller au contact des gens, qui aime le partage et déteste la solitude. Franche et honnête, elle ne mâche pas ses mots et ne passe pas par quatre-chemins pour se faire entendre, ce qui peut parfois heurter la bienséance et bousculer les susceptibilités. Féministe, elle déteste le machisme et met un point d'honneur à prouver sa valeur au quotidien et se faire sa propre place – et tant qu'à faire une place de choix –, au détriment des bien-penseurs et des conservateurs.

VOTRE PATRONUS - Un colibri.
VOTRE EPOUVANTARD - L'oppression et la censure, qui prennent la forme métaphorique de son propre reflet dans le miroir, dépourvu de bouche.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE - Le violet lila.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – L'éléphant, pour sa majesté, sa puissance et sa sagesse.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Noix de coco.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Lumos. Là où il y a de la lumière il y a de l'espoir. Là où il y a de l'espoir, il y a la vie.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Fleury & Botts.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Circée et Morgan, deux grandes femmes de la communauté sorcière.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Bonnie est la future maman de Lee Jordan, de la maison Gryffondor, meilleur ami de Fred et George Weasley et commentateur des matches de Quidditch jusqu’à sa sortie de Poudlard.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
— Un métier formidable, Rita : le même que le votre ! A ma sortie de Poudlard, j'ai étudié quelques années à l'École Supérieure de Magie afin de devenir journaliste. Je travaille depuis quatre ans à la rédaction de l'hebdomadaire Sorcière Hebdo, où je suis chroniqueuse. Et puisque j'aime également la photo, il m'arrive parfois d'illustrer mes propres papiers. Mais vous connaissez tout cela, n'est-ce pas ? Le contact avec les gens que me procure mon métier, c'est ce que j'ai toujours recherché. Et se faire le porte-parole de l'opinion publique également. J'ambitionne de postuler d'ici quelques temps à la Gazette du Sorcier, histoire de changer de registre. Nous verrons bien si d'ici là, une place se libère ?

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
— J'ai la tête de rien du tout, excusez-moi mais nous n'avons pas élevé les fangieux ensemble !... Je n'ai personne dans ma vie actuellement, mais du reste, je ne me suis pas gênée pour profiter de ce qu'elle offrait de meilleur. J'ai eu des petits-amis, sans être ce que l'on pourrait qualifier de « croqueuse d'hommes » pour autant. J'ai véritablement été amoureuse de l'un d'entre eux, mais c'est fini aujourd'hui. Maintenant, j'ai tourné la page. Je crois. Enfin, non, je suis sûre. Bref, j'y travail dur.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
— Je suis née au Botswana, avant de le quitter alors que je n'étais qu'une toute petite fille. Mon père, un moldu africain qui résidait à Londres alors, travaillait dans les ambassades. C'est au Botswana qu'il a rencontré ma mère, une belle sorcière dont il est très vite tombé sous le charme. La confrontation de leurs deux mondes et de leurs clivages n'ont jamais été un obstacle à leur amour, ce que je considère encore aujourd'hui comme le plus bel exemple à suivre. Et preuve en est, je suis arrivée peu de temps après leur mariage. Pour le travail de mon père, nous sommes tous les trois partis nous établir à Londres. Cela a été un crève-cœur pour ma mère de quitter sa famille et sa terre natale, mais elle m'a toujours dit n'avoir jamais eu aucun regret. Quelques années plus tard, sont nés mon frère et ma sœur — des faux jumeaux —, eux, nés à Londres. Nous avons trois ans d'écart. Nous avons eu une enfance heureuse, et à nos onze ans respectifs, nous sommes tous partis à Poudlard, ma sœur et moi à Serdaigle, mon frère à Gryffondor.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
— J'ai déjà réalisé en parie mon rêve : mes études m'ont menée à exercer le métier que je désirai ! Sans doute est-ce lié au métier de mon père, mais voyager m'a toujours fait rêver, et j'étais intimement convaincue que le journalisme en serait un moyen J'aime le boulot que je fais, j'aime écrire, j'aime enquêter, et comme je l'ai dit un peu plus tôt, j'ambitionne de travailler un jour pour la Gazette Pour le moment, je me contente de faire mes preuves. Mais qui sait, un jour ? J'adorerai avoir mon propre journal, en être la rédactrice en chef. Un doux rêve qui me tient à cœur depuis quelques années déjà, espérons qu'il se réalise un jour ?

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
— Oh Rita, de vous à moi, j'émets quelques doutes sur votre déontologie et parierais même quelques galions sur le fait que ce que je vais vous confier ne restera pas secret bien longtemps... Mais ce n'est pas grave, j'assume tout ce que je dis, je suis ainsi ! Bien évidemment, je vous réponds magie blanche. Je ne conçois même pas que l'on puisse choisir autre chose ! Je vais vous dire : toutes ces choses abjectes que l'on entend par-ci, par-là, ces derniers temps, c'est tout bonnement intolérable. Comment peut-on juger un sorcier sur son sang ou son ascendance ? Bien des nés-moldus ont des qualités de cœur et d'esprit de loin plus nobles que celles de quelques consanguins dégénérés qui se croient supérieur ! Jamais je ne pourrais m'allier à un tel état d'esprit ! Pour moi sorciers, moldus, créatures, et tous les êtres si différents qui composent notre monde doivent cohabiter ensemble, et je ne vois aucune raison de ne pas le faire dans la paix et l'harmonie.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
— Je connais ce conte, oui, bien sûr ! Eh bien, je dirais... Continuer de mener la vie que je désire mener, réussir à faire bouger notre société et ses mentalités archaïques et... Que l'on en finisse avec cette interminable interview qui n'a ni queue, ni tête !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Nick-le-fifou, Dem-le-kokinou, Cassy-le-roux, tonton Baldou et Wally-le-manitou Où avez vous connu le forum ?  sur le minitel Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : je m'y engage, votre honneur ! + samedi-serpencendre

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

Sujet ACTION :

— Vous vous retrouvez coincé au milieu d'une foule de sorciers manifestant pour le droit des cracmols. Décrivez votre réaction au cours d'un RP.

Sur le Chemin de Traverse, la fratrie Pierce au grand complet était de sortie. A quelques jours de Noël, la ferveur des fêtes avait gagné les trois enfants de la famille, les poussant à accomplir les emplettes d'usage, pour offrir à leurs proches des cadeaux venus du coeur.
La folie des achats avait commencé tôt le matin, et organisés comme des fourmis, les trois sorciers n'avaient pas chômé. A treize heures, ils cumulaient dans leurs six bras une douzaine de sacs déjà, pas peu fiers de leur efficacité de petites fourmis. Pourtant, Bonnie en voulait plus, à l'inverse de ses cadets. Alysha et Dryden, les faux-jumeaux, traînèrent leur aînée jusqu'à l'entrée du Pub, pour une pause-déjeuner bien méritée.
Pour la forme, Ebony protesta ; il leur restait tant à faire encore ! Mais Alysha, la plus jeune mais non la moins sage, s'y opposa formellement et implacablement, comme la future membre du Mangemagot qu'elle était.
— Hors de question, on s'arrête. Et puis regarde ton frère, il a l'air sur le point de défaillir ! Fit-elle d'une voix moqueuse et taquine, alors que ce dernier levait les yeux au ciel et tirait sa grande sœur par la manche afin qu'ils entrent tous les trois au Chaudron Baveur. On ne reste qu'une heure, promis. Mais il faut vraiment qu'on fasse une pause ! Allez, dis-oui, tswee tswee...*
Ils s'installèrent autour d'une table, et leurs yeux convergèrent à l'unisson face au menu, écrit en gros sur l'ardoise au dessus du comptoir. Quelques minutes plus tard, leurs plats se matérialisèrent sur leur table, et les trois Pierce se jetèrent dessus, affamés.
Ils devaient en être à la moitié de leur déjeuner environ, lorsque les premiers éclats de voix se firent entendre. Curieux, à l'instar d'autres clients du Pub, ils se levèrent et abandonnèrent leurs assiettes presque vides pour sortir dehors.
Incroyable ! Le Chemin de Traverse, très fréquenté en ce mois de Décembre, s'était carrément transformé en une vague humaine de manifestants, criant haut et fort leur désir de défendre les droits des cracmols. Une vague d'excitation envahit Bonnie, qui, toute excitée, sortit son calepin et une plume de son sac à main.
— T'es sérieuse, Bon' ? Fit Alysha en croisant les bras, roulant des yeux dans leurs orbites. Elle secoua la tête en signe de désapprobation, peu encline à se mêler à ce genre de mouvement de foule, mais Bonnie n'en vit rien, car elle venait de sauter dans la cohue. Dryden, qui finissait ses french chips, en avala quatre d'un coup et frotta ses mains grasses sur son jean, ce qui agaça plus encore la benjamine des Pierce, avant de foncer à son tour dans la horde. Non que la cause des cracmols ne le passionne vraiment — à vrai dire, hormis leur moldu de père, ils étaient tous sorciers dans la famille —, mais il venait juste de reconnaître parmi les manifestants le joli visage d'une fille avec qui il étudiait à l'École Supérieure de Magie qu'il essayait de séduire depuis le début de l'année et qui restait, il ne savait pourquoi, étrangement insensible à son charme. Oh j'y crois pas... Maugréa Alysha, contrainte de suivre son frère et sa soeur, qui déjà alpaguait le chaland.
— Excusez-moi ! Bonnie Pierce, journaliste, s'introduisit-elle brièvement auprès d'un manifestant rougeaud, qui beuglait plus fort que les autres. Quelles sont vos revendications exactes ? Faites-vous parti d'un mouvement particulier ? Quel est votre parcours ? Comptez-vous vous rendre jusqu'au Ministère ? Est-ce la première fois que vous manifestez ? Comptez-vous défiler à nouveau ? Avez-vous des dates en tête ? La cause des cracmols vous tient-elle à cœur car vous en connaissez un ? Fréquentez-vous les cracmols au quotidien ?
La jeune journaliste écrivait à la vitesse de l'éclair, tandis que son petit frère, un peu plus en avant, comptait fleurette à sa camarade  de cours, passant un bras autour de ses épaules, avant de se faire méchamment remballer à coups de pancarte sur la tête. Déçu, ce dernier ralentit et rejoignit son aînée qui elle aussi libérait le pauvre homme qu'elle avait abreuvé de questions. Alysha les rejoint en trottinant, essoufflée, ployant sous le poids de tout leurs sacs de courses.
— Dernière fois... Que vous... Me faites... Un coup comme ça ! Haleta-t-elle, leur jetant les sacs dans les bras. On rentre ! Ajouta-t-elle d'un ton impératif, les joues rouges de colère et de fatigue.
— Commencez à rentrer sans moi, je vais d'abord passer à la rédaction... Répondit Bonnie, qui continua à suivre un petit moment la foule de manifestants. Elle en était sûre, elle tenait le papier de la couv' de demain !

* S'il te plait en tswana.

Femme, étrangère et sang-mêlée ? Ma chère, cela me dégoûte de devoir te souhaiter la (re)bienvenue

Bienvenue Madame

Chef, oui chef !