ATTRAPEUR (Lahisoa Faralahy) — RABASTAN M. LESTRANGE

Après une victoire sur le fil face à al Norvège en demi-finale, l'équipe malgache était remontée et bien décidée à remporter la Coupe du Monde. Lahisoa le premier. En tant qu'attrapeur de la formation nationale, il avait une grande responsabilité sur les épaules, qu'il avait grandes heureusement !
le match se déroulait plutôt bien même si le score peinait à s'envoler et, alors que ses coéquipiers s'arrachaient pour arracher quelques points aux Anglais, le bon garçon recherchait avec rigueur la moindre trace du vif d'or. Le match commençait à se faire long et il était étonné de n'avoir encore rien aperçu. Jusqu'à ce que ! Là, virevoltant autour des mats qui soutenaient les anneaux britanniques, le vif était juste là ! N'écoutant que son coeur et sa passion débordante pour la gloire de son pays, Lahisoa se ramassa sur son balai et plongea en piqué. Plus il irait vite, plus il mettrait de la distance entre lui et l'attrapeur adverse et la victoire serait sienne. Il n'était plus qu'à quelques mètres. Quelques battements de coeur. Quelques poils de lémuriens. Tendant le bras avec espoir, Lahisoa voyait déjà son pays victorieux.

La pression, on disait que tous les Hommes y étaient soumis, les plus forts, les plus faibles, qu'elle soit visible ou non. Peter Young serait le premier à vous répondre qu'il était cette exception qui confirmait la règle. Jamais on ne l'eu vu plus décontracté dans les vestiaires. Jamais il fut plus souriant que ce jour-là. Il avait confiance en son talent naturel plus qu'en son équipe. Cette vision pessimiste de ses coéquipiers qu'il n'appréciait pas, était renforcée par le début prometteur de l'Équipe adverse. Le jeune homme se savait indispensable à son équipe, et de ce fait, il se pensait tout permis. Que ce soient des gestes peu recommandables à son adversaire, ou des insultes à quelques supporters malgaches dans les tribunes à côté desquelles il passait. Peter était là pour faire son job, il était payé pour cela, comme un tueur à gage. Sa mise à mort aujourd'hui, serait l'Équipe du Sud. Il plongea en voyant Lahisoa se diriger droit vers les mats britanniques. Comme un boulet de canon, il fonça sur lui et lui donna un grand coup de coude dans la hanche, en bon garçon qu'il était. Cet idiot tendait le bras, mais il était trop court, trop petit, tout l'inverse de lui.

ANGLETERRE - Poursuiveur - Walter Merrick

Motivé et remonté comme jamais, Walter se donnait à fond dans ce match. Il était bien déterminé à rattraper le retard que l'Angleterre avait pris sur les malgaches. Il talonnait chaque poursuiveur de l'équipe adversaire, essayant d'entraver leur trajectoire afin de les faire perdre le souafle. Ce fut alors que le capitaine des malgaches perdit le souafle qui fut interceptée par sa coéquipière Gelena ! Walter l'accompagna, avec quelques mètres d'avance jusqu'au milieu de terrain où elle fut obligée de lui faire la passe qu'il rattrapa avec succès. C'était l'occasion ou jamais ! Le poursuiveur fila vers les anneaux de l'équipe de Madagascar et tenta de marquer un but.

1: Tentative ratée ! Le souafle rebondit sur le métal d'un anneau !
Le reste: Le souafle fila vers l'anneau de droite !