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| (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Dim 13 Mai 2018 - 22:11 | |
| Manoir Flint ~ Pendant les vacances scolaires, peu après la naissance de MarcusVoilà quelques mois que le nouveau membre de la famille Flint avait pointé le bout de son nez, fils de Demetrius et Orphea, dont le faire-part de naissance avait atterri dans les maisonnées de toutes les familles sang-pur de leur cercle. Au Manoir, trois générations, désormais, vivaient en communauté — quatre, si l'on comptait Pépé Urias, le spectre de leur aïeul au caractère épouvantable, à jamais coincé entre ces murs ! — sous le même toit, dans une tranquillité tout à fait relative. En effet, comme tous les nouveaux-nés, le petit Marcus ne faisait pas encore ses nuits, et cassait les oreilles de tous les occupants du Manoir. Outre les jérémiades de Pépé Urias qui d'habitude faisaient bien rire Demetrius, mais aujourd'hui le laissaient de marbre, les cris du nourrisson résonnaient si fort que l'on se demandait s'il n'était pas en fait l'enfant d'un Vaudelune, et non celui des époux Flint. Il n'empêche que le petit Marcus était un beau bébé. D'un bon poids et d'une bonne stature, il avait de belles joues roses et rebondies, et la caractéristique chevelure brune des Flint. Il n'avait pas hérité des beaux yeux clairs de son père, mais assurément, il deviendrait un beau garçon dans le futur, tous les membres de la famille s'accordaient à le dire. Oui mais... L'avenir n'était pas immuable.
Ce matin-là, tôt dans la cuisine, les elfes préparaient le déjeuner des Flint. Orphea avait veillé Marcus toute la nuit, et était restée couchée. Elle avait chassé Dem du lit conjugal, lui qui ne rêvait également que de dormir, afin qu'il lui donne son biberon. « Chacun son tour », avait-elle dit dans un bâillement, lui tournant le dos. Il s'était d'abord installé dans le sofa du living-room, mais s'était aperçu qu'il s'endormait et que le biberon fuyait partout sauf dans la bouche de son fils. Au moins, à la cuisine, il y avait du bruit dans les marmites et les casseroles, et de l'agitation. Côtoyer les elfes ne l'enchantait pas le moins du monde, mais au moins cela lui permettait de garder les yeux ouverts. Ou au moins un sur deux. C'était leur petit secret entre père et fils. Demetrius était debout, les fesses appuyées contre la large table de bois, Marcus calé dans un bras, l'autre tenant le biberon. Le nourrisson avait enfin cessé de pleurer. La fin des problèmes... |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Dim 13 Mai 2018 - 23:17 | |
| C'est en bâillant à s'en décrocher la mâchoire qu'Ambrosius fit son entrée dans la cuisine du manoir Flint. C'était les vacances scolaires et, si d'ordinaire le jeune Poufsouffle avait le droit de rester à Poudlard, cette fois-ci ses parents avaient tenu à ce qu'il rentre à la maison pour fêter comme il se devait l'arrivée de ce cher Marcus Flint dans la famille. C'est qu'il fallait être au complet pour les photos officielles, 'voyez. Il s'était donc résigné, avait fait ses valises et était rentré au bled, à la kasbah comme disent les jeunes. Il avait été accueilli par l'elfe de maison et ses parents n'avaient remarqué sa présence que le lendemain matin à la table du petit-déjeuner. Son père l'avait salué d'un « tiens, t'es là toi ? » avant d'houspiller l'elfe car sa tasse de thé était vide. Ambrosius s'était contenté d'hausser les épaules et le reste des vacances avaient poursuivit son petit bonhomme de chemin, le garçon ne quittant quasiment pas sa chambre hormis lorsque des invités venaient à la maison pour rencontrer le bébé -que dis-je ? Le braillard ! Alors il descendait quelques minutes, faisait quelques courbettes -lorsque les gens daignaient s'intéresser à sa présence- puis remontait se cacher dans ses appartements sous l'oeil féroce de sa mère qui s'étonnait qu'il n'ait pas déguerpi plus tôt. Ah la joie des retrouvailles familiales. Bref, ce matin-là donc, Ambrosius était descendu tôt, calé qu'il était encore sur le rythme scolaire. Il fallait dire qu'il dormait mal car si tout le manoir avait vu ses murs insonorisés, personne n'avait eu l'idée d'en faire de même dans la chambre d'Ambrosius qui, bien incapable qu'il était de le faire lui-même étant un sorcier de premier cycle, se devait de supporter les hurlements terribles de son neveu tout aussi terrible. Cette famille, aussi immorale qu'elle puisse être, n'avait jamais eu l'idée de lui lancer un Silencio, à ce gosse ? Le jeune garçon pénétra dans la cuisine avec une tronche de six parchemins de long, les yeux encore tout collés, les cheveux en bataille et il traînait ses savates sur le carrelage lorsqu'il rencontra non sans une certaine violence le coin de la table qui trônait au centre de la pièce. Ses yeux se décollèrent alors juste à temps pour lui permettre d'assister, impuissant, à l'élément précurseur qui allait sceller à tout jamais le destin de ce pauvre Marcus Flint : une pile d'assiettes glissa de la table pour venir s'éclater, dans un fracas de tous les diables, sur le carrelage de la cuisine. Ambrosius plaqua sa main à sa bouche tandis que son frère se retournait, mais déjà, il était trop tard... Les cris en provenance des bras de Demetrius laissait comprendre que la terreur était de retour... — Ah, je crois qu'il commence à muer, fit Ambrosius d'une voix pâteuse en levant son index droit en l'air, hier encore il n'atteignait pas cette note-là. Il était tout à fait détaché vis à vis de sa cinglée de famille, ce qui avait le don de les énerver encore plus...
Dernière édition par Ambrosius J. Flint le Ven 8 Mar 2019 - 10:07, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Sam 19 Mai 2018 - 22:44 | |
| Heureusement que ses bras tenaient bon... Car Demetrius sentait à nouveau le sommeil le gagner. A défaut de trouver son bonheur dans les bras d'Orphea, il se laissait glisser petit à petit dans ceux de Morphée, la tête, dodelinante, tombant doucement en arrière, la bouche ouverte, tandis que le petit Marcus tétait avidement son biberon. Lui, à l'inverse, était bien réveillé et ne perdait pas le nord. Le bruit ambiant de la cuisine, tout comme les petits gémissements de son fils et les sons de succion qu'il émettait, lui semblaient de plus en plus lointains, comme si de la ouate les entourait tous les deux. Le Manoir était enfin paisible, le calme revenait après la tempête, les astres étaient à nouveau alignés, tout allait bien dans le meilleur des mondes... Quand soudain. S'il fallait une raison de plus à Demetrius pour que son frère ne l'agace définitivement, ce fut celle-ci. Alors que les assiettes de porcelaine tombèrent au sol dans un fracas à faire pleurer d'amateurisme un restaurateur grec, Dem sut que la machine à sanglots allait se remettre en marche. Alerte, il lança un regard plein d'angoisse à la chair de sa chair, dans ses bras, dont le petit visage déjà se chiffonnait et devenait tout violacé, avant de tourner la tête d'un geste vif et d'avada-kedavriser son frère du regard. Les elfs se figèrent comme les aiguilles d'une horloge, en pleins gestes. Le temps lui-même semblait s'être figé. Et Marcus n'en finissait plus de bramer comme un cerf en rut. — Ah tu crois, tête de troll ? Martela-t-il d'une voix sourde. Lui, l’exubérant Demetrius qu'on entendait toujours avant de voir, ne parlait à voix basse que dans deux cas de figure, 1) en présence de son fils pour ne pas l'exciter, 2) lorsqu'il se mettait en colère. Les deux cas de figure étaient réunis. Et toi, tu sais quelle note TU vas atteindre dans deux minutes, si tu ne déguerpis pas le parquet, avant de l'avoir nettoyé ? Demanda-t-il en glissant un regard méprisant vers le carrelage où gisaient les éclats d'assiettes. |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Sam 26 Mai 2018 - 15:20 | |
| Ambrosius, la tronche dans le chaudron, pouffa de rire en s'abaissant pour ramasser les dégâts. Il ne voyait plus son frère masqué par la table de la cuisine mais il entendait toujours son neveu hurler à la lune tout le désespoir qu'était déjà sa vie. — Tu oublies les elfes quand ça t'arrange, toi... bougonna-t-il en se disant que c'était quand même bien injuste que Demetrius lui demande de ramasser ce qu'il avait fait tomber alors que d'ordinaire ça ne le dérangeait pas de faire intervenir les elfes pour tout et n'importe quoi, même pour couper sa viande qu'il n'était pas fichu de savoir couper lui-même. D'ailleurs, lesdits elfes se bousculèrent l'un l'autre pour venir nettoyer le bazar à la place du petit maître qu'ils n'appréciaient pas forcément mais dont ils craignaient le grand-frère qui avait quand même plus de gueule que le rejeton de treize ans haut comme trois gnomes. Et puis monsieur Demetrius chuchotait, ce qui, comme ils le savaient, ne présageait rien de bon. Ambrosius, lui, n'était pas impressionné par son frère, il avait appris à prendre tout ce qu'il disait à la rigolade, même si parfois ça lui retombait dessus. — T'as jamais pensé à lui lancer un « Silencio » ? dit-il depuis sous la table d'une voix forte pour couvrir les hurlements terribles de Marcus. Tu t'es découvert une éhtique depuis que tu es devenu père, ou quoi ? |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Sam 23 Juin 2018 - 17:03 | |
| Comment c'était, déjà, dans le grimoire du super-papa en herbe ? En cas de pleurs de bébé, lui parler d'une voix douce et rassurante, le bercer doucement bien serré contre soi, car la chaleur du corps était rassurante, rester soi-même très calme pour ne pas l'angoisser plus que de raison, lui masser le ventre, lui donner le sein... Quoi ?! C'était vraiment que des conneries ! Demetrius hésitait entre pleurer et hurler. Mais quelle idée de devenir père à vingt ans ? Il n'était tellement pas prêt. Ah, les joies de la paternité ! Il y goûtait chaque jour péniblement, et ce, sans y être préparé du tout. — Shh, shh !... Berçait-il bébé-Marcus, en le faisant sautiller dans ses bras. Mais était-ce vraiment la bonne méthode ? Manquait plus que son mini-lui ne lui régurgite dessus le biberon qu'il lui avait si consciencieusement donné quelques minutes plus tôt, en plus ! Il avait tout juste eu le temps d'enfiler son peignoir Franck Sorcier en soie préféré, qui plus est... Son frère, tout aussi flegmatique qu'il se sentait lui-même à bout de nerfs, ronchonnait dans sa barbe — euphémisme, car son menton était plus glabre encore que les crânes de leurs elfes — en ramassant les débris de vaisselle, tout en débattant de l'utilisation d'un Silencio. Fort judicieuse remarque, qui fit lever les yeux au ciel de son aîné, mais entama son chemin dans son esprit. Non, non ! Il n'allait pas ensorceler son fils, tout de même ! Déjà qu'il avait trempé la tétine de son biberon dans un peu de whisky Pur Feu pour l'apaiser... — J'ai toujours eu de l'éthique, Abrutius, rétorqua-t-il sèchement un peu plus fort lui aussi, pour couvrir les cris de son enfant, Et je ne vais pas lancer un sort à mon fils, c'est la dernière chose que je ferais. Tu comprendras toi aussi, quand tu deviendras père... Ceci dit, s'il devait être tout à fait honnête, il ne pouvait nier le fait que l'idée lui ait déjà traversé l'esprit deux ou trois fois. En revanche, en ce qui te concerne, c'est différent, ce n'est pas immoral que de fermer le grand caquet de son frère à ce que je sache... Menaça-t-il son cadet, sourcils froncés. - :
« alors que d'ordinaire ça ne le dérangeait pas de faire intervenir les elfes pour tout et n'importe quoi, même pour couper sa viande qu'il n'était pas fichu de savoir couper lui-même. »ptdr, tu me vends du rêve :fy: :fy: Pardon d'avoir mis autant de temps à te répondre bb
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| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Mar 31 Juil 2018 - 21:46 | |
| Les elfes ayant pris le relais, Ambrosius se releva et se cogna le dessus du crâne contre la table. Il poussa une exclamation de douleur et quitta le dessous de la table en se tenant la tête, une grimace déformant son visage. — Quand je vois à quel point tu galères, rétorqua-t-il en se frottant là où la table s'était encastrée, je n'ai pas hâte de devenir père. On devrait mettre ta tête sur les boîtes de pilules contraceptives. « Ne faites pas d'enfant si vous ne voulez pas ressembler à ça, protégez-vous ! ». Ambrosius rigola à sa propre blague mais cessa aussitôt qu'il remarqua le regard pulvérisateur que lui lança son frangin. Ses yeux, cependant, le trahissaient et pétillaient de malice. C'était beaucoup trop facile de mettre Demetrius hors de lui, surtout lorsqu'il trimbalait son chiard hurleur entre les bras. — Tu n'oserais pas un seul instant, répondit-il à la menace de son frère tout en s'installant à table tandis qu'un elfe déposait devant lui un bol de chocolat chaud -ou tiède- et des tartines toutes prêtes -quoique mal beurrées et recouvertes d'une couche vraiment infime de confiture de mûre, fallait pas pousser. Un grand frère aimant comme toi ! Et il croqua dans une des tartines pour étouffer son sourire. Il savait que commencer la journée en s'attaquant à Demetrius était une mauvaise, une très mauvaise idée. Il ne pouvait cependant pas s'en empêcher. — Tu devrais le refourguer à Orphea, ajouta-t-il la bouche pleine, ch'est pas le genre d'un Flint de che laicher dicter cha conduite par une femme ! Bien sûr, Ambrosius n'en pensait pas une ligne et raillait au contraire la politique de la maison qu'il trouvait absurde et rétrograde. |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Sam 18 Aoû 2018 - 18:56 | |
| Pilule contraceptive, quelle belle invention que celle-ci, tiens ! Comme quoi, il arrivait aussi aux moldus d'avoir des traits de génie. Cependant, eux aussi avaient ce genre de moyens à leur disposition, sous forme de potions. Il en avait acheté, le malin, lorsqu'on l'avait marié — de force — à Orphea. Et pourtant, elles avaient toutes toujours mystérieusement disparues avant qu'il n'ait pu en faire avaler ne serait-ce qu'une goutte à sa femme. Il en avait dissimulé un peu partout dans le Manoir Flint, et même au Casino, et chaque fois c'était la même : lorsqu'il voulait mettre la main dessus, elles s'étaient évaporées. A vous rendre fou. — Figure-toi que je regrette qu'on ne l'ait pas mise, ma tête, parce que si c'était le cas, tu ne serais certainement pas là aujourd'hui à me casser les oreilles avec tes imbécillités de gamin immature, grogna-t-il en secouant Marcus dans ses bras comme un prunier. Ce dernier, justement, émit un rot sonore qui résonna jusque dans la tête migraineuse de son père. Le bruit le surprit lui-même, avant qu'il ne se remette à pleurer des larmes intarissables, mugissant comme un fauve. Finalement, le silencio pour... Non, non, non ! Il n'était certes pas le mari de l'année, mais il ne pouvait se résoudre à bâillonner son fils tout bonnement. Ambrosius s'installa à table en toute décontraction, ce qui eu le don de crisper encore plus Demetrius. — Oh détrompe-toi, et ne me tente pas trop... Fit-il en posant le biberon sur la table, et recalant Macus dans ses bras. Aimant de ma personne, oui, de la tienne en revanche... Il leva les yeux au ciel, agacé par les vagissements de son fils, et l'immaturité de son frère. C'était fou ; ils avaient toujours été proches, Phoenix et lui, mais en ce qui concernait Ambrosius... Il y avait toujours eu ce petit quelque chose qui clochait entre eux. Marcus gigota dans ses bras et opéra un demi-tour, faisant face à son oncle Ambro, lui braillant au visage, la face rouge et les petits poings serrés, comme s'il lui cherchait la bagarre. Brave petit. Tu vois ? Même lui ne peut pas t'encadrer ! Peut-être devaient-ils monter un club, dans la famille ? Celui des anti-Ambro ? Urias en serait membre aussi, à coup sûr ! Sans doute faudrait-il lui soumettre l'idée ? Mais pour l'heure, il fallait d'abord calmer bébé Marcus. Ce dernier semblait réagir avec autant d'énervement au comportement du cadet des Flint que ce dernier restait flegmatique. La bouche pleine, il continuait même de le provoquer. Dem s'esclaffa d'un rire sans joie. — Ah vraiment ? Et qu'est-ce que tu y connais aux femmes, d'abord, toi ? T'a-t-on déjà vu en compagnie d'une qui n'était pas ta mère ou ta sœur ? Certes, lui-même était très mal placé pour parler. Mais c'était justement pour cela qu'il pouvait se le permettre, en tout était de cause. |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Jeu 30 Aoû 2018 - 12:10 | |
| Ambrosius, la bouche pleine, ne put répliquer à son frère la pique qu'il avait bien envie de lui lancer sur son physique si ingrat qu'en effet, ses parents auraient probablement tout fait pour éviter d'avoir un second garçon s'ils avaient su que leurs gênes produisaient des enfants si laids. Pour faire passer son morceau de pain rassis, le jeune garçon s'avala une lampée de son chocolat chaud, lui créant autour de la bouche une moustache marron. — C'est vrai que je n'y connais rien, concéda-t-il même si, tout de même, il côtoyait des filles -certes, de loin- dans sa classe et dans sa salle commune en général. Et je préfère que ça reste ainsi plutôt que d'être marié de force à... ça. Tiens, salut Orphea. Ce n'était pas sa belle-soeur qui était apparue dans l'encadrement de la porte de la cuisine mais un elfe de maison avec un gros nez pendouillant à la façon des nasiques au milieu de son visage, et d'une dizaine de cheveux encadrant ses grosses joues. Ambrosius pouffa de sa comparaison et noya son rire dans son bol de chocolat. Dans les bras de Demetrius, Marcus était de plus en plus rouge et les poings si serrés qu'il est vrai qu'on avait l'impression qu'il allait frapper son oncle. Lorsque son frère détourna le regard, Ambrosius fit une grimace au mioche qui était aussi imbuvable -voire plus encore- que son père. La relève des Flint était assurée... pensa le Poufsouffle en soupirant. C'est ce moment-là que choisit Pépé Urias pour faire son entrée dans la cuisine. Manquait plus que lui. Il apparut juste derrière Ambrosius qui ne le vit pas traverser le mur et ne put alors éviter la bourrasque glacée que créa le fantôme en passant à travers le garçon. Celui-ci poussa un cri d'effroi tandis que tout son corps était pris de frissons. Quelle horreur, quelle plaie, ces vacances ! Bougon, le troisième année baissa le regard sur la table et rentra les épaules dans le but de se faire tout petit, presque invisible. Demetrius et Pépé ensemble, voilà qui n'était plus drôle du tout. |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Ven 26 Oct 2018 - 19:37 | |
| — Hein ? Que ? Orphea ?.. Sursauta Demetrius en faisant volte face brusquement, Marcus brandit devant lui, déjà prêt à le refiler à sa femme. Les petites jambes potelées du nourrisson pédalaient furieusement dans l'air, tandis qu'il braillait toujours. Mais, n'était-il pas fatigué, à la fin ? Dem, lui, l'était beaucoup. Et il était d'ailleurs désormais persuadé d'avoir écopé d'un acouphène, car l'une de ses oreilles sifflait d'une façon qui ne lui laissait envisager rien de bon... Quoiqu'il en fût, l'être qui venait d'arriver dans la cuisine n'était pas son épouse, mais l'un des elfes de la famille, tout aussi repoussant au demeurant. C'est qu'Orphea avait la beauté d'une fleur. D'une fleur fanée. Avec la même couleur grisâtre et l'apparence frelatée, qui allaient avec. Pauvre Orphea, elle était bien brave, pourtant. Jamais un mot plus haut que l'autre. Une capacité à se fondre dans le décor prodigieuse. Là où lui, modestement, se voyait en Roi Soleil, elle, plutôt, lui évoquait l'image de Marie-Antoinette d'Autriche. Après la guillotine. — Tu te crois drôle, tête de gobelin ? Bougonna-t-il dans sa barbe, tandis qu'il regarda de nouveau par-dessus son épaule pour s'assurer que sa femme ne les rejoignait vraiment pas, manquant ainsi la grimace de son frère. C'est précisément ce moment-là que choisit Pépé Urias, le fantôme du Manoir et, accessoirement, de leur arrière, arrière, arrière... Enfin, de leur lointain et estimé aïeul, pour faire son entrée. Demetrius ricana d'un petit rire mesquin et tout à fait immature lorsque le spectre traversa son petit frère, sans lui prêter la moindre attention. Ambrosius poussa un petit cri effrayé, ce qui eu le don de faire instantanément cesser de pleurer Marcus, qui regarda son oncle un instant surprit — sans doute parce que son cri avait été plus aigu que ce qu'aurait pu produire son propre père ? —, avant de rire. D'abord, un petit rire adorable de bébé, mélodieux à souhait, puis qui devint plus fort et se transforma en... Un effroyable pet. Médusé, Demetrius regarda d'abord Ambro, instinctivement, comme si le disgracieux bruit émanait de lui, avant qu'un fumet incommodant ne parvienne à ses narines. — Ah, je vois que j'arrive pile à l'heure pour les festivités ! Ironisa Urias, faisant semblant de se boucher le nez de ses mains translucides, chassant théâtralement l'air devant lui. Demetrius était au bord de l'évanouissement, tandis que Marcus semblait s'être calmé, et gazouillait même. Finalement, la mort est un bien doux châtiment j'imagine... Comment est ce chocolat chaud, Juniperus ? Demanda-t-il, l'air de rien, fielleux à souhait. Sacré Urias ! Si seulement il n'était pas certain qu'il le laisserait tomber, Dem lui aurait bien calé son fils dans les bras avec deux bises ! |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Jeu 27 Déc 2018 - 17:21 | |
| Lorsque Marcus lâcha un gaz, Ambrosius eut un haut le coeur. Tout de suite après, Pépé Urias le questionna sur son chocolat chaud et le ton qu'il employa donna de nouveau des nausées au Poufsouffle qui s'imagina tout de suite, les yeux révulsés, ce que son ancêtre avait pu demander aux elfes de mettre dans son petit-déjeuner. De sa main, dissimulée dans la manche de son pyjama, il repoussa le bol jusqu'au milieu de la table, bien qu'il ait déjà bu assez de chocolat chaud pour mourir dix fois si poison il y avait véritablement. A présent que les deux acolytes étaient réunis, Ambrosius était au trente-sixième dessous. Décidant qu'il était de toute façon trop tard pour profiter d'un petit-déjeuner tranquille -était-ce du moins possible de prendre un petit-déjeuner tranquille, ou tout autre repas d'ailleurs, dans cette maison de fou ?-, le jeune garçon se leva dans l'intention de quitter la table et de monter s'enfermer dans sa chambre quand, dans un mouvement brusque, il fit sursauter la table... Le bol de chocolat se renversa, coula le long de la table jusqu'à se déverser de l'autre côté sur le sol, et... sur les pieds de Demetrius qui faillit en lâcher son gosse. Même si l'idée de voir le gros bébé joufflu rebondir sur le sol lui plaisait bien, Ambrosius savait également qu'il n'était pas dans son intérêt de rester dans la cuisine, question de survie. Il se précipita alors vers la sortie mais dût faire face à un mur, ou plutôt à un volute de fumée qui avait l'apparence et les traits de Pépé Urias... — Où files-tu comme ça, gamin ? lui demanda-t-il d'un air mauvais, sourire aux lèvres, en lui barrant le passage. Ambrosius fit volte-face et courut jusqu'à la porte qui menait au salon lorsqu'il trébucha dans ses pantoufles et s'écroula sur Demetrius et Marcus qui basculèrent en arrière. Une fois à terre, le monstre se remit à brailler, sauf qu'entre-temps il avait augmenté le volume sonore si bien qu'il atteignait des notes susceptibles de détrôner le hurlement d'une mandragore... Sachant sa fin proche, Ambrosius fila, à quatre pattes, se cacher sous la table, les mains sur les oreilles pour protéger ses tympans. |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Sam 16 Fév 2019 - 21:22 | |
| Demetrius savait que son frère était maladroit — encore une fantaisie de sa part, ce gamin ne savait plus que faire pour se démarquer un peu dans la famille, écrasé par le poids de l'ombre de sa grande sœur et de son grand frère —, mais il lui était fort désagréable de constater cette vérité lorsqu'il en était victime. Le petit opportun eut la bonne idée de lui renverser son chocolat chaud sur les pieds, pieds qui étaient chaussés de charentaises authentiques, en laine véritable de Quintaped, qui lui avaient valus la peau des souafles, soit un bon quart de la dot d'Orphea... — Mais de quelle pathologie souffres-tu donc, à la fin ? Père t'aurait-il conçu avec un Scroutt à pétard, pour avoir des mains pinces incapables de tenir quelque chose sans le faire tomber à terre ? Argh ! Soupira-t-il théâtralement, secouant ses pauvres charentaises. Les deux pantoufles volèrent dans les airs et, d'un ton impérieux de diva, ordonna à l'elfe au long nez entré récemment et que son frère avait comparé à sa femme ; Toi, là, nettoie-moi ça... Allez, ouste ! Plus vite que ça ! Il siffla de désapprobation entre ses dents. N'y avait-il donc personne, dans cette maison de fous, pour le respecter un tant soit peu ?
Ce qui se passa ensuite était digne d'une pièce de théâtre. Tout se passa d'ailleurs très vite. Alors qu'Ambrosius, vil petit salopiaud, tentait de se faire la malle après ses méfaits accumulés, il fut stoppé dans sa course vers la liberté par Pépé Urias, d'humeur vengeresse ce matin-là. Afin d'éviter de passer à nouveau à travers son corps de fumée glaciale, il fit marche arrière mais, hélas ! Dans la précipitation, s'emmêla les pieds et, une fois de plus, fit un vol plané en l'air. En temps normal, cela aurait beaucoup fait rire Demetrius. Cependant, le vol plané prenait sa direction et, avec horreur, il vit au ralenti Ambrosius se rapprocher, se rapprocher, et se rapprocher encore, avant... D'atterrir sur lui. Dem s'écroula en arrière, dans un cri précieux et ridicule. Avec effroi, il vit Marcus voler dans les airs, et tendit les bras vers lui, sur le dos, pour le réceptionner. Le bambin monta à la verticale, et chuta dans la même position, sur le ventre de son père qui le réceptionna comme un sac à patates. Il en eut le souffle coupé pendant une minute. L'enfant pesait son poids, Orphea devait produire en son sein un lait riche en protéines... Incapable de se relever, Marcus gigotant sur le bide, Demetrius ne put que redresser la tête, rouge et décoiffé. Il repéra, tel un tireur d'élite de baguette magique, les snipers sorciers, son frère sous la table et le mitrailla du regard. — PUTAIN ! Expira-t-il le premier souffle qui s'échappa de ses poumons malmenés. C'était la maladresse de trop, Abrutius ! Il tâtonna à l'aveugle, autour de lui. Ma baguette... Où est ma baguette ? Je vais te refaire le portrait, mon frère ! |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Ven 22 Fév 2019 - 9:24 | |
| Ohlala, mayday, mayday ! Ambrosius devait trouver une issue à ce cauchemar, et vite ! Son cerveau en ébullition, il se mit à chercher une porte de sortie et s'apprêtait même à accepter de passer dans le voile glacial de son aïeul lorsqu'il repéra la baguette de Demetrius non loin de lui... Ok, c'était clairement du suicide. Mais son frère allait mettre sa menace à exécution, Ambrosius le savait très bien. S'il parvenait à fuir en emportant avec lui sa baguette magique... Il serait sauvé, du moins pour un temps, assez peut-être pour que la colère de Demetrius redescende un peu. Son plan en tête, il inspira profondément pour se donner du courage, puis s'extirpa de sa cachette et se jeta sur la baguette... une demi-seconde trop tard. La main d'Ambrosius se referma sur le vide, leur elfe de maison venait de s'emparer de l'instrument de Demetrius qu'il brandissait en la secouant dans les airs, une expression de triomphe dans le regard. — Maître, maître, dit-il d'une voix chevrotante, je l'ai ! Vous en aurez bien besoin pour lui refaire le portrait, mon maître, pour sûr !— Pouiky ! s'écria Ambrosius, toujours à genoux sur le carrelage froid de la cuisine. Donne-moi cette baguette !Ledit Pouiky, celui-là même dont le nez tombait au milieu de la figure par-dessus sa bouche, se stoppa net entre le Poufsouffle et son frère, le bras figé en l'air, baguette brandie vers le plafond. Ambrosius savait bien qu'avec cet ordre qu'il venait de lui donner, l'elfe était tiraillé entre sa volonté propre, qui voulait rendre cette baguette à son possesseur, et sa nature d'elfe qui n'avait d'autres choix que d'obéir à Ambrosius, qui était aussi son maître, pour son plus grand déplaisir. — Pouiky, insista Ambrosius, faisant écho aux ordres de Demetrius de l'autre côté de la cuisine, cette baguette, tu dois me la donner ! Donne-la moi !Le cerveau de l'elfe chauffait, il ne savait plus où donner de la tête... De sa tête d'ailleurs, on voyait sortir des volutes de fumée blanchâtre qui n'annonçaient rien de bon pour la suite. Son bras tremblotant, qu'il ne contrôlait plus, allait parfois vers Demetrius, parfois vers Ambrosius, déchiré qu'il était entre les deux frères qui se battaient le pouvoir sur leur serviteur. Au bout d'une bonne minute durant laquelle avaient résonné dans la cuisine les cris des deux Flint et les hurlements de Marcus, l'elfe de maison poussa un gémissement plaintif avant de POC ! disparaître de la pièce. Les lois de la gravité firent alors retomber la baguette magique de Demetrius sur le sol. Dans un bond, Ambrosius se lança... Pair : ... et réussit à s'emparer de l'arme de son frère ! Il se releva alors en vitesse et fuit la cuisine en passant à travers Pépé Urias -brrrrrr !-, arriva dans le hall d'entrée du manoir Flint, ouvrit la lourde porte avant de disparaître dans le jardin à l'abandon qui bordait la maison. Dans les hautes herbes jamais taillées, sûr qu'on ne le retrouverait pas de si tôt ! Quoique...Impair : ... mais Demetrius fut plus rapide. Ambrosius, dans la précipitation, peina à se remettre sur ses deux jambes. Qu'importe, il savait qu'il était mort...- Hors-jeu :
Je sais qu'à l'issue de ce sujet, tu dois me lancer un sort, mais j'avais envie de laisser au dé le choix de te faire courir encore un peu ou non
Dernière édition par Ambrosius J. Flint le Ven 22 Fév 2019 - 9:42, édité 3 fois |
| | | Le dé
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| Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Ven 22 Fév 2019 - 9:24 | |
| Le membre 'Ambrosius J. Flint' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'le dé ' : 3 |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Jeu 28 Fév 2019 - 21:15 | |
| Pépé Urias se régalait. L'illustre aïeul des Flint, flottant fièrement de sa belle allure vaporeuse dans l'ambiance électrique de la cuisine du Manoir, ne perdait pas une miette du spectacle qui se déroutait sous ses yeux vides de vie. Comme sur un ring de boxe, le spectre comptait les points de ces rounds qui n'en finissaient plus, sa tête opalescente vacillant un coup à droite, un coup à gauche. Un coup à droite, et un coup à gauche. Tel était aussi le cas de ce pauvre Pouiky, au milieu des cuisines, sous les regards tantôt scandalisés, tantôt désespérés des autres elfes de la famille et des garçons Flint. Perdu, en proie à une crampe au bras à trop brandir haut la baguette de Demetrius, il ne savait plus que faire, ni qui écouter. Il essuya son nez qui coulait sur son bras — en profitant ainsi pour essuyer sa bouche, puisque ses narines tombaient par-dessus, pauvre chose infâme — et l'aîné des héritiers en eut un haut-le-cœur qui lui fit presque dire de ne pas lui rendre son bien. Presque. — Pouiky ! S'égosillait-il, pour couvrir les pleurs de Marcus, qui braillait de plus en plus fort si cela était encore possible, ma baguette ! Tout de suite ! Et, preuve en était que les elfes de maison n'étaient que des êtres inférieurs et lâches, ce dernier disparut dans un bruit disgracieux. Dem vit sa baguette s'arc-bouter dans les airs, à nouveau, et retomber. Ambrosius fit mine de se jeter dessus mais, cette fois-ci, le sorcier n'entendait pas se laisser faire facilement. Jetant Marcus en l'air par-dessus son épaule — le bambin fut ravi de ce vol-planer et cessa enfin de geindre, riant même. Il atterrit, tout guilleret, droit dans les bras d'une elfe vêtue d'une manique, qu'elle portait comme une sorte de culotte-salopette, et qui tendait les bras vers l'enfant pour le réceptionner, telle une attrapeuse de Quidditch —, il se leva en un quart de seconde avec l'agilité d'un félin — cela aidait d'avoir un Fléreur pour animal de compagnie —, et se jeta sur sa branche magique. Ambro n'était pas prêt. Ce dernier d'ailleurs, fit mine de se relever, tandis qu'Urias, vieille vipère, criait dans son dos — « Ne le rate pas, Fiston ! Il faut lui apprendre la bienséance, à ce chenapan ! ». Demetrius comptait bien rendre la monnaie de sa pièce, à son petit frère. Et lorsqu'il le vit prêt à décamper, il fut outré ; — Va te... Furunculus ! Vociféra-t-il dans le dos d'Ambrosius, et...
PAIR : ...Le sort frappa Ambrosius de plein fouet. Lorsqu'il se retourne vers son frère, stupéfait, Demetrius peut arborer le superbe faciès de son cadet, couvert de furoncles emplis de pus et sur le point d'exploser. Fallait pas chercher Dimie chéri, Ambro !
IMPAIR : ...Mais au moment où il lève sa baguette, l'elfe-attrapeuse tira sur son peignoir, Marcus dans les bras. « — Maître, il est trop lourd, je vais le faire tomber par terre ! » Bégaye-t-elle en portant l'enfant à bout de bras. La baguette, déviée, rate sa cible. - HJ:
Ça devient n'importe quoi ce sujet, j'adore
Dernière édition par Demetrius A. Flint le Jeu 28 Fév 2019 - 21:16, édité 2 fois |
| | | Le dé
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| Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro Jeu 28 Fév 2019 - 21:15 | |
| Le membre 'Demetrius A. Flint' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'le dé ' : 2 |
| | | | Sujet: Re: (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro | |
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| | | | (flashback) LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA DENTITION DE MARCUS FLINT || Ambro | |
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