Depuis son arrivée à Poudlard, Bill avait prit l’habitude d’explorer le château, en quête de surprises et d’inattendu. Il avait démarré ses exploration après les vacances d’Halloween et appréciait s’adonner à ces visites au moins une fois par semaine. Si on oubliait sa rencontre avec Peeves, chacune de ses exploration s’était soldée par de belle surprises. Tantôt il rencontrait des fantômes aimables, qui par joie d’enfin avoir quelqu’un avec qui discuter, lui racontaient l’histoire de Poudlard ou du monde de la magie pendant des heures. Il s’en était fallut de peu pour qu’il manque le repas du soir déjà plusieurs fois. D’autres fois, il avait pu remarquer la disparition d’objets ou de personnages dans certains tableaux, il avait alors pu s’adonner à quelque jeu de piste pour les retrouver, passant de tableau en tableau pour glaner des informations. Bill appréciait beaucoup ces moments, qu’il vivait le plus souvent en solitaire.
Ce jour là, le jeune garçon avait décidé de visiter les cachots du château. Il avait beaucoup hésité avant de le faire, de peur de croiser quelque Serpentard avide de lui en faire voir des vertes et des pas mûres. Mais il avait fini par prendre son courage à deux mains, bravant sa peur. Après tout, il y allait à chaque cours de potion, pourquoi cette sortie serait-elle différente ?
Et le voilà qui traînait désormais dans les cachots depuis plus d’une vingtaine de minutes. Ses membres étaient engourdis par l’humidité ambiante, il n’appréciait pas du tout cette sensation. De plus, les tableaux et les fantômes ici ne semblaient pas apprécier sa présence, il n’était clairement pas le bienvenu… « je ferai mieux de ne pas rester là... », se prit-il à penser. Et il fit demi-tour.
Alors qu’il approchait de la sortie des cachots, Bill remarqua une petite forme, tremblante, tétanisée au milieu du couloir. Il cru d’abord que c’était un furet, ne distinguant pas bien les couleurs de l’animal à cause du manque de luminosité de ces couloirs. Tout doucement, il s’approcha de la bête. « Oh… mais non ! T’es plutôt une belette toi, vu ton pelage », murmura-t-il un peu trop fort. La belette recula, apeurée. « N’ai pas peur, je suis gentil tu sais », continua-t-il avec plus de douceur. Elle s’avança vers lui, hésitante, jusqu’à lui renifler là main, puis elle frotta son pelage contre le bras du garçon qui l’attrapa en douceur. « Tu vois, tu n’as rien a craindre, je ne te veux aucun mal. Alors, dis moi, tu t’es perdu ? ». Comme pour répondre, un cri lointain parvint aux oreilles de Bill, « GALEEEEETTE ! ». Les oreilles de la belette se redressèrent soudainement et elle s’agita. « Galette, c’est ton nom ? Ne t’inquiètes pas, je vais t’aider à retrouver ta maîtresse. Voilà, doucement. On y va... »
Bill se redressa, la belette toujours dans ces bras, se dirigeant en direction des cris. « Elle est là, je l’ai ! », répondit-il en criant à son tour. « Je te la ramène ! On est près de l’entrée des cachots ! »
H.J. : 513 mots.