Décembre.

Déjà.

Greta n'en revenait pas que le temps coule si vite. Il s'en était passé des choses à Poudlard depuis la rentrée. Elle s'en voulait de le dire mais même ses plaies sentimentales commençaient à être panser. Elle avait compris : le passé ne faisait que remuer une douleur qui se devait d'être éteinte, il lui fallait avancer, voir plus loin et surtout mettre Moran dans un tiroir de sa tête qu'elle n'ouvrirait que plus tard, quand ils se réuniraient.

Elle marchait dans les couloirs du château en direction de la Grande Salle pour son repas de midi. Bonnet bien enfoncé sur sa tête, gants en laine aux mains et écharpe autour du cou, elle était de ceux qui craquaient les premiers face au froid et qui marchaient dans les couloirs du château prêts à affronter l'hiver. Son esprit vagabondait à son emploi du temps de l'après-midi quand elle fut stoppée dans la course vers son repas. Gardenia Ollivander se tenait à l'autre bout du couloir. Si Greta avait entendu cette histoire d'assistance du professeur McGonagall et qu'elles se connaissaient suffisamment pour échanger quelques mots, elle eut un temps d'arrêt en réalisant que cette ancienne élève connaissait un peu plus que bien Moran.

N'étaient-ils pas meilleurs amis ou quelque chose de ce genre ? Greta prit peur, il était sûrement plus prudent d'éviter l'ancienne serdaigle... et si elle apprenait qu'elle fricotait avec Thomas Weasley ? Pire encore, si elle le racontait à Moran ? Leur avenir commun serait foutu, elle serait une menteuse, une manipulatrice, une traître. Mais alors qu'elle voulait faire demi-tour, s'enfuir, s'échapper de cet horrible destin qui lui tendait les mains, Greta fit tout le contraire et, guidée par ses pieds et son coeur plus que par sa raison, s'approcha vivement de la fille Ollivander. Elle n'e pouvait résister, il lui fallait prendre des nouvelles de son bien aîmé - ils ne s'étaient pas contactés depuis la fête d'anniversaire de Wilda et Dowey en juillet. – Hey Gardenia, de retour à Poudlard alors ? Demanda la poufsouffle, curieuse tout de même de faire le point sur la vie de son aîné, mais encore plus sur celle de Moran, par son biais.

La fin du mois de décembre se profilait, Nöel venait de passer et les fêtes avaient été... mouvementées. Autant pour elle que pour son mari. Il fallait dire qu'après presque cinq mois de silence, ils venaient seulement d'informer leurs familles des derniers évènements et des changements qui commençaient à s'installer dans leurs vies quotidiennes. Mais elle ne désirait plus y repenser et avait contacté le Professeur McGonagall pour savoir si un poste était disponible au château et il s'était avéré que celle-ci avait accepté de la prendre comme assistante. Gardénia ne supportait plus de devoir passer des heures et des heures assises à ne rien faire, puisque son cursus concernant les baguettes ne lui apprenait rien de nouveau, elle avait décidé de terminer sa formation à distance et de trouver un travail lui permettant de s'occuper, sans pour autant mettre sa santé en jeu et Poudlard avait été tout indiqué. D'autant plus que son poste au château lui permettait de laisser à Moran profiter de sa liberté la semaine et ce comme il l'entendait, tout comme il lui permettait de pouvoir échapper à la solitude de son parchemin et de sa plume dans leur nouvel appartement londonien.

Poudlard était un endroit tout aussi merveilleux que lorsqu'elle l'avait quitté presque six mois plus tôt avec ses ASPICs en poche. Le bal de fin d'année approchait à grand pas et les élèves désireux d'y participer commençaient à rentrer de leurs vacances, ce qui n'avait pas échapper à la blonde qui avait placé un sortilège de désillusion sur son ventre qui commençait à s'arrondir. Il allait d'ailleurs falloir qu'elle en discute avec Mrs. Pomfresh. Elle décida d'emprunter les chemins qu'elle savait peu fréquentés à cette époque de l'année et surtout à l'approche des repas pour rejoindre le bureau du Professeur Dumbledore qui venait d'être informé de son arrivée imminente... Jusqu'à ce qu'une tornade blonde fasse son apparition : Catchlove. « Greta ! Et oui, aussitôt partie, déjà de retour ! » fit-elle surprise de voir Greta, elle qui pensait ne voir personne en passant par ici, c'était râté. « Comment vas-tu ? La vie au château se passe bien ? » À y être, autant prendre des nouvelles de vies sûrement plus roses que la sienne actuellement.

Le coeur de Greta battait à toute allure tant elle était à la fois stressée et impatiente de découvrir ce monde réel qui se profilait derrière les murs de l'école. Elle avait bien encore le temps d'y penser oui, mais l'avenir de la poufsouffle était beaucoup trop flou pour qu'elle ne s'en inquiète pas. L'idée de retourner dans la ferme moldue de ses parents lui faisait encore plus peur que de se retrouver avec un métier sorcier d'une banalité sans renom. Elle avait hâte d'avoir les retours d'une ancienne élève sur la vie d'adulte. Etait-ce aussi excitant que ce qu'elle imaginait ? La montée en puissance du dark side était-elle plus visible de l'extérieur ? Ou Poudlard et la radicalisation de certains des élèves illustraient déjà bien assez ce phénomène ? Et surtout Moran... l'ancienne serdaigle avait-elle des nouvelles de lui ? Ou l'amitié s'arrêtait-elle dès les portes du domaine franchies ? Greta espérait que non, en tout cas, elle n'était pas prête d'oublier des gens tels que Kalia ou Sven, ses meilleurs copains. – Olala c'est fou on dirait que tu as quelque chose de changé ! La poufsouffle fronça les sourcils, incertaine dans sa supposition. Ca doit être tes cheveux, tu leur as fait un truc ? Quelques mois à peine qu'elle avait quitté Poudlard et Greta lui trouvait déjà bien des airs de dame.

Si elle allait bien ? Moui. Si la vie au château se passait bien ? Elle était d'une routine ennuyante. – Oh tu sais, toujours les mêmes choses, les mêmes histoires de coeur, les cours, les matchs, le bal... pas grand chose de nouveau. Haussa-t-elle les épaules. Ah oui, ce fameux bal. Greta se souvint de l'année passée où elle avait refusé de s'y rendre puisque son cavalier - Moran - n'était pas rentré pour y assister. Elle avait passé la soirée sous une couette dans son dortoir à pleurnicher toutes les larmes de son corps. Une bien triste histoire qu'elle ne comptait pas reproduire cette fois-ci : Thomas Weasley serait son cavalier. – Alooooors, commença Greta la voix mielleuse, tu es en où dans la vie ? Elle allait gravir les étapes petit à petit jusqu'à rejoindre son objectif ultime.

Si elle s'était attendu à croiser quelqu'un, ce n'était absolument pas Greta Catchlove, ex-petite-amie-sous-fifre de son mari. C'est alors qu'elle réalisa que la bague à son doigt n'était pas quelque chose à porter et encore moins avant qu'ils n'aient pus tout les deux l'annoncer à leurs familles et devant la Poufsouffle. Maudit soit-il de s'être engagé dans une quelconque relation si ambigüe. Elle décida pourtant de ne pas précipiter sa main dans sa poche, action qui ne ferait qu'attirer l'attention sur celle-ci et écouta attentivement la Jaune.
Quelque chose de changé ? Quel euphémisme ! Si ce n'était le fait que son ventre s'était arrondi et que les derniers évènements l'avaient fait grandir prématurément, accentuant les trait de son visage, rien n'avait changé. Et heureusement pour elle, le sortilège de désillusion placé par les bons soins du Prof... Non, de Minerva, cachait la moitié de ce changement, quoique l'air inquisiteur de la jeune fille lui donnait des sueurs froides. « En bien ou en mal ?» dit-elle légèrement nerveuse. « Et bien ils ont finis par reprendre leur aspect original ! Après les innombrables teintures que j'ai faites... » finit par dire la jeune fille, espérant se tirer d'affaires, sans pour autant trop y croire.

« Ah... Poudlard, » soupira-t-elle « Certaines choses ne changent véritablement jamais ». Ô routine poudlarienne... Si Nia avait retenu une chose après sept ans passé dans le château, c'était bien que même lorsque vous aviez l'impression de ne jamais vouloir partir, vous finissiez toujours par ouvrir les yeux à votre départ. Elle ne regrettait pas d'être partie du château, ni d'y être revenu, mais elle aurait aimé revenir quelques années en arrière : lorsque sa vie était bien différente de celle qu'elle menait aujourd'hui, où elle n'avait pas de perspective précise en vue, où elle était "seule" et non pas trois. Où elle était encore une enfant qui s'inquiétait de son prochain contrôle de Botanique.
Ce ne fut que lorsque le ton de la conversation changea, que l'épouse Powell se rendit compte que Catchlove tentait de lui tirer les verres du nez. Restait à savoir à quel propos, tout simplement. Cela s'annonçait mal. Très mal. Que pouvait-elle répondre à cela ? J'ai virée presque alcoolique en août, ait terminé avec Moran comme friend-with-benefics, puis enceinte et finalement mariée à mon meilleur ami qui est également le père de mon enfant ? Jamais. Définitivement pas. « Et bien, mes études se passent plutôt bien et il faut croire que je vais pouvoir tous vous observer dans la Grande Salle depuis une nouvelle table plus rapidement que je ne l'aurai cru. » A vrai dire : elle avait peur. Peur de croiser son regard. Et Greta n'aidait pas vraiment. « Si o m'avait dit que je m'assiérai à la table des professeurs, j'aurai pensé m'y asseoir en toute clandestinité avec Fabian, Doudou et Moran... » dit-elle d'une voix nostalgique de l'âge d'or de leur quatuor.

Greta n’avait plus l’impression de parler avec une ancienne camarade de classe mais bien une jeune femme adulte qui n’avait plus rien d’une enfant. – En bien, évidemment ! S’empressa-t-elle de répondre à Gardenia, jamais elle ne se serait permise de faire la remarque dans le cas contraire. Elle manquait cruellement de tact oui, mais savait aussi tenir sa langue s’il le fallait. Ça doit être la couleur alors, ils paraissent plus… naturels ? Ils étaient beaux, Greta ne pouvait le nier, d’ailleurs les siens méritaient un petit coup de jeune.
Cela devait être étrange pour une ancienne élève de retourner sur son lieu de scolarité. La nostalgie surtout, Greta aurait du mal à ne pas se mêler à la foule d’élèves tant elle aurait sûrement envie de se sociabiliser avec eux. Des problèmes en perspective.
Elle essaya avec une grande subtilité de s’immiscer dans la vie des adultes et, en passant par celle de Gardenia, atteindre celle de Moran. Si l’ancienne serdaigle allait maintenant s’installer aux côtés de leurs très chers professeurs, Greta espérait qu’elle n’oublie pas qu’elles s’étaient côtoyés durant des années lorsqu’il faudrait noter ses devoirs ou si elle l’attrapait en dehors du couvre-feu dans les couloirs. – N’oublie pas d’où tu viens. Ne nous oublie pas nous, petits élèves poudlariens avides de nouvelles expériences. Rigola-t-elle en espérant que la demoiselle qu’elle pensait toujours Ollivander pourrait lui sauver la mise. Greta perdit bien vite son sourire à l’entente du prénom Moran. Elle ne savait pas quoi penser de tout ça mais la curiosité eut bien vite le dessus sur toute modération. – Tiens Moran ! Lança-t-elle d’une voix bien trop aigüe pour qu’elle paraisse naturelle. Comment va-t-il ? Ses études se passent bien ? Greta se fichait pas mal du diplôme ou du métier que préparait l’ancien serpentard, ce qu’elle voulait c’était des détails sur sa vie sentimentale, il le fallait pour qu’elle soit rassurée. En attendant la réponse de Gardenia, Greta glissa de nouveau son regard sur la jeune femme qui lui faisait face et son attention fut attiré par un drôle d’anneau présent sur son doigt du mariage. La poufsouffle écarquilla les yeux de surprise. – Mariée ! Gardenia tu t’es mariée ! Wahou ! Félicitations ! Greta adorait l’amour, adorait les mariages, adorait les robes de mariée, adorait tout ce que cela signifiait ! Elle n’était pas au bout de ses peines la pauvre enfant.

Si elle avait un jour pensé à avoir une discussion à propos de ses cheveux positive avec Greta Catchlove, elle aurait rit avant de prendre un bain dans le Lac Noir. Elle remercia la jeune femme pour ce qu'elle trouvait être un compliment avant que la conversation ne s'éloigne du sujet "Avoir changé" pour celui qui se rapprochait d'un "N'oublie pas d'où tu viens et le chemin que tu as parcouru". Le rire de Greta la fit sourire malgré son malaise : elle avait raison, mais l'héritière Ollivander sentait déjà les problèmes arrivés à toute vitesse ainsi que les petites phrases lui rappelant qu'elle devrait prendre en compte le fait qu'ils aient étudiés ensemble lorsqu'elle noterai les copies. « Ne t'en fais pas, Greta. Je m'en souviendrai ! Pour sûr. » fit-elle un sourire sincère aux lèvres. Elle ne mentait pas. Le Professeur McGonagall l'avait prévenue, elle qui n'était revenu que deux ans après avoir quitté Poudlard, mais c'était dans cette optique qu'elle n'avait prévu que de s'occuper des copies des premières, deuxièmes et troisièmes années, même si elle donnerait un coup de main en ce qui concernait les cours des plus âgés. Elle aurait donc beau se souvenir de cela, il n'y aurait aucune influence sur la note que celle-ci aurait.
Néanmoins la nostalgie qu'elle éprouvait à l'égard des mauvaises farces que le quatuor inter-maison avait fomentées la fit réglisse sur une pente dangereuse. Moran. Bouse de Sombral ! Quelle idiote ! Tu ne pouvais pas te taire ? Et si Gardenia n'était plus du tout à l'aise, il lui semblait que Greta ne l'était pas plus lorsqu'il s'agissait de l'ancien Serpentard. Que dire ? « Et bien, il va plutôt... bien je dirais. » dit-elle en camouflant au possible la vérité. Non il n'allait pas bien, mais il souriait comme à son habitude. « Ses études se passent étonnamment mieux que ses cours de potions à Poudlard. Il faut croire que le journalisme lui plait plus que Slug ! » pouffa-t-elle. Pauvre Grand-Oncle Slug, elle le maltraitait encore sans être son élève. Mais c'était la vérité, Moran n'avait jamais été une lumière dans la matière et elle se souvenait encore de la manie qu'il avait de se mettre avec elle pour avoir de meilleures notes. Scandaleux ! Purement scandaleux ! rit-elle intérieurement. Une exclamation de la Poufsouffle la sortie de ses pensées, ça y'est, elle était foutue. Complètement foutue. Au fond du Lac Noir déchiquetée par les sirènes.  « Oh... » commença-t-elle en triturant sa bague, gênée. « Merci beaucoup, Greta. Je ne suis pas sûre d'être prête, mais ! C'est fait ! » sourit-elle faussement. Tout ce qu'elle voulait et espérait, c'était que personne d'autre n'entende cette conversation, et encore moins qu'Ewan passe dans un couloir.

Greta ne savait pas trop ni comment ni pourquoi mais la discussion semblait glisser vers une pente qui lui ferait plus de blessures qu'elle ne l'imaginait. Alors oui, elle prenait auprès de l'ancienne serdaigle quelques nouvelles  histoire de se rassurer quant à la vie extérieur, et oui, elle essayait de trouver une alliée parmi le corps professoral, mais elle ne pouvait non plus oublier le lien qui unissait les deux meilleurs amis. Lien dont elle n'avait, en réalité, même pas idée.
Parler de Moran remuait quelque chose dans l'estomac de Greta et cette dernière essayait en vain de garder un air serein sur le visage alors même qu'elle tremblait intérieurement d'en savoir plus. Lorsque Gardenia pouffa, Greta la rejoignit le rire plus faux que jamais. – Pourras-tu lui passer le bonjour ? Lui dire que je l'aime de tout mon coeur et qu'il me manque énormémement ? Se retint-elle d'ajouter. Mais voilà déjà que son attention se tournait les doigts de celle qui se nommait désormais Powell. Elle n'attrapa pas la main de la mariée pour observer son bijou de plus près, non, elle n'osa pas. Et ce fut dur de ne pas craquer tant elle trouvait que cette bague offrait un charme fou à sa propriétaire. – Olala ! Et ta robe ! Comment était ta robe ? Tu avais un voile ? Et une longue traîne ? C'était pas trop compliqué d'organiser tout ça ? Les yeux de Greta se remplissait d'étoiles au fur et à mesure où elle imaginait à quoi elle voulait que son propre mariage ressemble. Un vrai conte de fées. C'est avec Ewan, c'est ça ? Demanda-t-elle sans passer par quatre chemins. Elle n'était pas encore prête.

C'était décidément trop pour la jeune femme qui cherchait une issue de sortie à cette discussion qui se rapprochait de plus en plus de sa mise à mort prochaine. Comment pouvait-elle sortir de ce problème ? Elle-même n'en avait aucune idée, s'étant même mise à pouffer comme jamais elle ne l'avait fait, se superposant presque à l'image d'Angie lorsqu'elles étaient en troisième année devant le groupe d'Ange. Un vrai carnage et un souvenir qu'elle souhaitait effacer encore plus que l'instant présent. La jeune fille acquiesça de la tête lorsque celle-ci lui demanda de passer ses salutations à celui qu'elle considérait très certainement comme une idole ou pire... La diplômée ne s'imaginait même pas le choc émotionnel de la jeune fille qui serait très certainement plus élevée que la capacité émotionnelle d'une petite cuillère. Elle n'eut néanmoins pas l'occasion de fuit au loin que la Poufsouffle lui attrapait déjà la main comme si elle s'apprêtait à se transformer un loup-garou prête à la mordre. Une suite infinie et trop rapide de questions s'enchaina malheureusement jusqu'à la question que lui avait posée Wilda plus d'un mois auparavant Ewan. Encore et toujours, Ewan Forks. La jeune fille s'efforça de sourire avant de répondre à la jeune fille. « Blanche, non, oui,... » Elle tiqua sur la dernière réponse . Compliqué ? « ... non. Mais je suis certaine que le tien sera époustouflant, Greta. » termina-t-elle avec sincérité. Si elle savait. « C'est compli- ! » commença la jeune femme avant que Peeves n'apparaissent en hurlant dans le couloir. « NOOOOOONN » faisait-il tandis qui virevoltait derrière elle en tentant de... se cacher ? « Mais qu'est-ce qu'il se passe ! Bon sang Peeves ! » dit-elle en se bouchant les oreilles pour ne pas finir aussi sourde qu'un serpent tandis que l'esprit farceur s'envolait de nouveau dans les airs, non sans lâcher une bombe. « Pardon, Mrs. Powell ! » hurla-t-il en disparaissant suivit du Baron Sanglant. Elle était foutue. 3. 2. 1...