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Magdaleenjte' s verhaal

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Magda Debusschere

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MOLDU
Ce n'est pas la magie qui fait qu'un être est magique.

MOLDUCe n'est pas la magie qui fait qu'un être est magique.
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MessageSujet: Magdaleenjte' s verhaal Magdaleenjte' s verhaal 129196351Ven 2 Avr 2021 - 20:48

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Magda Debusschere

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MessageSujet: Re: Magdaleenjte' s verhaal Magdaleenjte' s verhaal 129196351Ven 2 Avr 2021 - 20:49

L’air était froid, en Irlande. Le vent sifflait si fort que quelques secondes sur le porche suffisaient à balayer les larmes qui s’invitaient trop souvent sur son visage. Sa morsure l’aidait cependant à remettre un sourire vide de sens sur son visage fatigué pour mieux rentrer passer son pouce sur la pommette de son fils, lui aussi plus émotif qu’à son habitude. Le dernier mois avait été le plus dur de toute sa vie. Sa première rupture et sa grossesse n’avaient en fait été que des épreuves quelconques. Magdaleenjte était au plus bas, ses cernes aussi. Elle qui avait toujours su serrer les dents et aller de l’avant n’avait que très peu d’énergie. Son cœur se brisait à chaque « papa » demandé, et ledit papa devait avoir les oreilles qui lui sillaient, car il n’avait jamais autant été en demande. La néerlandaise étaient misérable. Elle était tiraillée par tellement de contradictions que ça lui donnait le tournis.

Dans un premier temps, elle était rongée par un sentiment de culpabilité profond : elle n’avait pas su être là pour l’homme de sa vie. Elle l’avait vu dépérir, évidemment, elle n’était pas aveugle, mais elle n’avait pas su le protéger. Elle n’avait pas non plus su de quoi le protéger et elle lui en voulait pour cela. Elle lui en voulait terriblement de ne pas s’être ouvert à elle, de ne pas lui avoir confié ses angoisses. Elle lui en voulait de ne pas l’avoir considéré comme sa partenaire. Puis, elle s’en voulait à elle-même de lui en vouloir alors qu’il traversait tant d’épreuves qu’elle imaginait difficiles. Mais elle ne pouvait que les imaginer. Elle ne savait pas grand-chose, au final. Finalement, la jeune mère était encore amoureuse, d’un amour si puissant qu’elle en était malade. Malade d’angoisse. Malade de terreur. Endeuillée.

Athos Greyson n’était plus le sien, quelque chose au fond d’elle en était certaine. Rien n’avait été dit, non, ce qui rendait son quotidien invivable. Son cœur amoureux survivait en se nourrissant de cet espoir crétin porté par leurs promesses mutuelles sincères quoiqu’artifices. Il lui avait promis que ce n’était que temporaire, le temps d’une guerre. Que c’était nécessaire pour la sécurité de Tobias et la sienne. Qu’il ne survivrait pas à les perdre. Pourtant, il les perdait. Ils se perdaient, un peu plus à chaque jour. Il ne visitait pas autant qu’ils l’auraient tous trois souhaités, pour de bonnes raisons, possiblement. La douleur se transformait doucement en colère. Ajouté à l’inquiétude et l’incompréhension, la néerlandaise était rongée, arrachée, esseulée.
Les teintes vives qui ornaient autrefois le crâne de son fils ternissaient de jours en jours, fracassant le cœur de sa mère. La tristesse de son fils était la goutte qui fit déborder le verre, éteignant progressivement le brasier passionnel qu’Athos avait allumé en elle. L’américain avait tous les droits de la laisser derrière, elle, mais pas son fils. Pas après s’être si bien greffé à leur monde. Pas après avoir développé un lien aussi fort avec Tobias. Il y avait certains jours où Magdaleenjte se disait qu’il avait de la chance, Gayson, qu’elle ne soit pas une magicienne.

Un frisson ébranla le corps frêle de la jeune femme. La température des draps était glaciale et peu importe le nombre de couverture qu’elle ajoutait, rien n’arrivait à déglacer ses orteils. Discrètement, Magda s’extirpa du lit pour enfiler un vieux polar qui ne lui appartenait pas. L’odeur familière lui fit autant de mal que de bien. De mauvaise foi, elle espéra qu’Athos avait autant froid qu’elle. La brunette se refaufila dans le lit et posa un baisé sur la tête bouclée de son gamin. Le pauvre refusait de dormir seul et elle ne s’en plaignait pas. Tobias s’éveilla d’un coup : « papa? » demanda-t-il, de toute évidence tirée du sommeil par l’odeur familière du pull. « C’est maman » chuchotta-t-elle en l’enserrant dans ses bras, alors que des larmes silencieuses coulaient sur ses joues à elle.

La mère berça son enfant doucement en lui chantant une comptine de son pays. Le fils ne bougeait pas, là blotti contre la poitrine de sa mère, les yeux ouverts, silencieux. « Rendors-toi Tobias, je t’aime ».

« Je t’aim’ maman. »


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