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Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths]

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MessageSujet: Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] 129196351Sam 9 Mar 2019 - 18:00

Le crépitement du bois dans l’âtre de la cheminée habillait la salle commune des Serdaigle. Lorsqu’un morceau d’écorce explosait sous la pression des flammes, une étincelle jaillissait çà et là de façon hasardeuse avant de disparaître totalement consumée par sa propre raison d’être. Plus loin dans la pièce, un transistor réglé à faible volume diffusait des musiques rocks datant des sixties. Allongé de tout son long sur l’un des canapés du salon, Marcus hochait la tête au rythme de Bob Dylan tandis qu’entre ses mains, les photos animées de son journal recréaient les derniers exploits des joueurs de Quidditch de Liverpool.

Fan des Reds depuis qu’il eut l’âge d’apprécier le Quidditch, Marcus ne ratait jamais les résumés d’après match que faisait la Gazette Sportive de Liverpool. Agrémentés de nombreuses photos animées, ces résumés constituaient un immanquable pour quiconque n’avait pas pu se déplacer pour assister au match. Abonné au journal, le jeune homme recevait toutes les semaines un exemplaire qu’il ne manquait pas de lire le soir même. Son rituel n’avait pas changé depuis plusieurs années. Il attendait que ses camarades aillent se coucher afin d’être tranquille dans sa lecture. Marcus appréciait ce genre de moments où il était seul avec ce qu’il aimait. Alors, une fois seul, il allumait le transistor de la salle commune et laissait la musique de son temps s’épanouir entre les murs de la salle commune.

Ce soir-là néanmoins, une anomalie. Une fausse note se présentait sur la partition d’une symphonie bien réglée par Marcus ; des bruits de pas résonnaient dans les escaliers de pierre menant à la salle commune. Curieux de découvrir la source de ces bruits de pas, le jeune sorcier leva les yeux de son journal en direction de la principale porte d’entrée.
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MessageSujet: Re: Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] 129196351Jeu 14 Mar 2019 - 22:49

Éreintée, mais heureuse, la capitaine des bleus regagnait la salle commune de sa maison en se trainant les pieds et surtout, en espérant ne croiser aucun préfet. Elle avait peut-être dépassée légèrement le couvre-feu du château et n’avait pas particulièrement envie de faire perdre des points à sa maison ou encore de se faire coller. C’est qu’elle voyait les mois défiler très rapidement et les essaies d’août débouler encore plus vite, ce qui signifiait qu’elle avait des hippogriffes à fouetter si elle voulait impressionner les recruteurs. Wilda avait lu, dans un essaie de l’entraineur Igor Dragonneau sur les subtilités de l’art du vol, que pour bien maitriser les réactions de son balai aux mouvements de son corps un joueur avait tout intérêt à s’entrainer à la pénombre, voire même les yeux bandés. En se mettant dans l’impossibilité de distinguer visuellement les distances et de se situer dans l’espace, on n’avait d’autre choix que de travailler sa proprioception. La poursuiveuse en était à sa quatrième séance et y voyait un progrès définitif : elle ne s’était rien fracturée. À sa première tentative elle s’était écrasée au sol à la suite d’un piqué rapide merveilleusement mal calculé et disons que Madame Pomfresh n’avait pas été particulièrement ravie de se faire réveiller par son doux visage ensanglanté.

Après avoir perdu quelques minutes à faire fonctionner son cerveau pour répondre à l’énigme posé par la statut qui gardait l’entrée de sa maison – non sans avoir tenté de négocier son entrée – elle poussa  la porte avec force et la chaleur qui émanait du foyer lui réchauffa immédiatement les extrémités. Un des classiques de Bob Dylan, Hurricane, fit son chemin jusqu’à ses oreilles et elle ferma un moment les paupières en signe d’appréciation. Son regard noisette tomba ensuite sur la silhouette d’un garçon qui lisait paisiblement une revue et qui semblait apprécier autant qu’elle le rythme qui jouait. « I didn't do it,  he says, and he throws up his hands, I was only robbin' the register, I hope you understaaaaaand » ne put-elle s’empêcher de chantonner en bifurquant vers le jeune homme au détriment des escaliers qui menaient à la douche - elle était encore en tenue de sport et toute échevelée. « Ah les Reds! » s’exclama-t-elle en déchiffrant le titre du magazine, « comment ils se sont fait dé-mon-tés hier, Flaquemare en a fait qu’une bouchée! » continua-t-elle en venant poser ses fesses sur le bras du divan et en insérant ses jambes entre les pieds du sixième année, complètement insensible de s’incruster dans sa bulle. Puis, elle appuya ses deux coudes sur ses genoux avant d’enchaîner « la pire erreur que l’exécutif de Liverpool a fait c’est d’échanger Levski chez les Frelons. Je leur accorde, ce n’était pas la marqueur étoile, mais c’était une intermédiaire visiblement importante entre Barnes et Coleman, rapide et agile, elle était toujours bien placé pour faire la passe qui permettait aux deux autres de marquer. C’est deux-là n’ont aucune coopération et ajouter un marqueur ne fait qu’empirer les choses : maintenant ils ont trois joueurs qui savent marquer, mais qui sont trop compétitifs pour monter le souaffle dans la zone des buts. Les trois veulent le titre de meilleur marqueur de l’équipe, je suis certaine que s’ils pouvaient se cognarder entre eux ils le feraient. C’est ce que ça fait quand les gérants se fient qu’aux fiches techniques et que les joueurs courent les sponsors. Triste réalité mec. » conclua-t-elle en reprenant son souffle et en dé-zippant son coupe vent pour le jeter au sol.
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MessageSujet: Re: Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] 129196351Ven 15 Mar 2019 - 15:51

Il la connaissait de vue. De toute façon, Wilda Griffiths était le genre de femme que tout le monde connaissait chez les Serdaigle, et dont tous les garçons étaient plus ou moins amoureux. Accessible, la jeune femme était également spontanée et bienveillante. Bonne élève, elle semblait aussi douée dans les salles de classe que sur le terrain de Quidditch. C’était, dit comme ça, la parfaite Serdaigle.

Totalement spectateur de sa propre existence à ce moment-là, Marcus l’observa prendre ses aises sur le canapé. Il rabaissa son journal – à la manière d’un vieil homme – afin d’être en mesure de la voir. Sans prévenir, la jeune femme se mit à débiter un flot impressionnant de paroles, inondant Marcus, et l’espace privilégié qu’il s’était créé, d’une immense vague de mots. Par moments, il essaya de parler, de répondre à Wilda, mais il ne put se contenter que d’ouvrir bêtement la bouche, avant de se raviser. Comme il s’en doutait alors qu’il ne la connaissait qu’à peine, il avait face à lui une passionnée de Quiddtich. Alors, en attendant son tour, il se contenta simplement d’écouter la jeune femme parler, lui indiquant tout de même par moments de parler moins fort pour éviter de réveiller ceux qui dorment dans les pièces environnantes.
- Ouais ça arrive, fit-il en hochant les épaules lorsqu’il put enfin parler. On est sur une mauvaise passe en ce moment … un peu comme Arsenal avant que leur entraîneur vedette ne se pointe. Nous, ça fait des années que le staff est en roue libre et forcément, ça commence à se ressentir. Il acquiesça à ses propres propos, comme pour se convaincre lui-même de ce qu’il disait, puis continua. Et t’as raison ouais, ils se focalisent trop sur les joueurs, ils recrutent des stars parce que sont des stars et ça, sans se soucier des effets que ça peut produire au sein de l’effectif. Faut pas oublier le match Tornades de Tutshill – Loups d’Ecosse, où les écossais ont humilié les stars de Tutshillalors que leur équipe n’était constituée que d’amateurs ou de semi-pros.
Il marqua une pause, le temps de replier le journal avant de le poser sur la table basse. Au transistor, Bob Dylan avait laissé sa place à Nina Simone, « Feeling Good ». Quelques secondes sans bruit après l’œuvre du chanteur américain, puis la voix de Nina Simone se mit à percer le silence. « Birds flying high you know how I feel /Sun in the sky you know how I feel / Breeze driftin' on by you know how I feel … ». Enfin, après une première intervention de la chanteuse, un cuivre vint suppléer le chant.
- Mais selon les info’ que mon père a pu avoir, il y a quelques jeunes au centre de formation de Liverpool qui sont vraiment très douées. Selon lui, certains d’entre eux sont amenés à devenir de grands joueurs.
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MessageSujet: Re: Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] 129196351Ven 15 Mar 2019 - 20:48

En six ans à partager la même maison, la sorcière n’avait jamais réellement interagit avec le garçon allongé sur le divan, elle ne savait pas trop pourquoi, pourtant, il avait l’air sympathique et en plus, il écoutait du Bob Dylan. Elle savait qu’il se prénommait Marcus et malgré leur absence d’interactions, elle n’allait pas faire comme certains et prétendre qu’elle avait aucune idée de son identité. Ce genre de comportements était définitivement à l’opposé de la personne qu’elle était et serait bien malvenu après le flot de paroles qu’elle venait de déblatérer. Un sourire malicieux s’étira sur les lèvres de la capitaine au fur et à mesure qu’il lui répondait. « Tu parles au ‘nous’, ohlala c’est du sérieux entre toi et les Reds si je comprends bien. Loyal jusque dans les moments les plus durs » blagua-t-elle d’un humour douteux entre les propos de son compagnon. Wilda était ravie qu’il lui concède son point, il n’y avait pas grand-chose qu’elle aimait moins que de parler Quidditch avait un fanatique qui pratiquait l’aveuglement volontaire. À son avis, une opinion, pour être valide, devait être basée sur des faits et non sur une affection irrationnelle. Le jeu d’une équipe s’analysait objectivement, sans plus. Les propos de Barksdale étaient agréablement réfléchis.

« Je leur souhaite d’améliorer leurs performances, mais honnêtement, je pense qu’il y a des jeunes doués dans tous les centres de formation. Je pense que dans un sport où tout se déroule aussi rapidement qu’au Quidditch, la cohésion est l’élément clef de la réussite…Genre l’entraineur y est pour beaucoup, sa manière de tolérer les interactions entre ses joueurs ou de mettre tel type de comportement sur un piédestal… t’as amené l’exemple toi-même, les Loups n’ont aucun grand joueur dans leur rang - sauf peut-être McAllister, et encore là – mais ils ont donné toute une leçon à Brighton. Bon…je suis pas particulièrement fan de l’exéc’ de Liverpool alors j’ai peut-être la critique facile – elle lui fit un clin d’œil d’excuse – mais y’a du talent dans leur troupe. » termina-t-elle d’une voix moins forte que précédemment. Une légère vague d’angoisse lui remua l’estomac à la pensé du nombre infini d’exigence qu’on faisait peser sur les épaules des joueurs professionnels, ces exigences qui pèseraient bientôt sur ses épaules, l’espérait-elle. Le visage de Kyrre lui vint immédiatement à l’esprit ainsi que l’intransigeance dont avait fait preuve son club en le renvoyant à la suite d’une seule mauvaise performance. La voix suave de Nina Simone la sortit de ses pensées et elle arqua un sourcil à l’adresse de Marcus. « Tu sais comment créer l’ambiance dit-donc » le taquina-t-elle en faisant allusion à la mélodie aussi chaude que la braise qui crépitait dans l’antre du foyer, un sourire coquin au visage.
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MessageSujet: Re: Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] 129196351Sam 16 Mar 2019 - 0:15

- Un vrai supporter est derrière son équipe quand elle gagne et quand elle perd. Et même si les Reds perdent beaucoup en ce moment, c’est vrai j’avoue, confia-t-il avec un sourire, je resterai derrière eux !
A dire vrai, supporter l’équipe de Quidditch de Liverpool faisait partie de son être et de l’homme qu’il était actuellement. Marcus ne se souvient pas d’un moment dans sa vie où lui et son père n’étaient pas derrière leur équipe favorite. Dialoguer avec Wilda Griffiths avait quelque chose d’enrichissant. Si beaucoup d’étudiants aimaient ce sport et appréciaient converser sur le sujet, peu savaient vraiment de quoi ils parlaient. Parler Quidditch, cela ne se résumait pas à commenter le score d’un match, c’était quelque chose de beaucoup plus vaste que cela.
- Il y a des pépites dans tous les centres de formation, c’est vrai. Mais j’ai envie de croire qu’à Liverpool, elles sont meilleures ! dit le jeune homme en arborant un sourire joueur, décidé à camper sur ses positions. Mon père est journaliste pour la Voix de Liverpool – c’est une radio – et il lui arrive de parler aux joueurs du centre de formation. Selon lui, certains sont vraiment doués, t’as l’impression qu’ils sont nés avec un balais entre les jambes. Et en plus d’être habiles, ils auraient la tête sur les épaules, et ça, ça change pas mal de choses. Breef.
Marcus replia ses jambes, optant pour une nouvelle position sur le canapé. Il s’assit, posant un bras sur le dossier et croisant les jambes. Rester allongé trop longtemps le fatiguait. Et vu comment lui et Wilda discutaient, cela laissait présager que leur conversation allait durer dans le temps, au moins pour plusieurs minutes encore. Aux dernières paroles de la jeune femme, Marcus arqua un sourcil à son tour puis se mit à rire simplement.
- Ahah ! Tu devrais remercier le transistor et la radio qui diffuse ces sons plutôt. Je n’y suis malheureusement pour rien. Moi, je n’ai fait que de mettre une buche dans la cheminée pour garder le feu allumé et de réglé le transistor sur l’une des seules stations de radio que l’on peut capter ici. Mais si tu veux, la prochaine fois j’essaierai de te trouver deux-trois bougies et un morceau de Barry White.
Il écarta le sujet d'un mouvement vague de la main, peu à l'aise dans ce genre de discussion.
- Et tu faisais quoi dehors à cette heure-là ? Tu t'entrainais ?
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MessageSujet: Re: Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] 129196351Mer 27 Mar 2019 - 3:19

Wilda écoutait son collègue prêcher son admiration et sa loyauté envers Liverpool et un léger sourire flottait sur ses lèvres. Elle trouvait cet engagement sans faille touchant et réconfortant, surtout pour une athlète qui désirait un jour avoir de tel supporteurs qui lui pardonneraient ses mauvais coups et souligneraient ses bons. D’ailleurs, elle avait elle aussi une petite place particulière dans son cœur pour les Harpies et grinçait parfois des dents en entendant des critiques négatives, qu’elle savait pourtant justifiées. À chacun ses amours irrationnels! Lorsque Marcus souligna que certains des joueurs de club école de Liverpool donnait l’impression d’être né avec un balai entre les jambes, Wilda ne put s’empêcher de rigoler dans sa barbe en donnant un double sens à ses propos, mais n’osa pas souligner son immaturité à voix haute, ignorant le type d’humour de son compagnon de fin de soirée.

Lorsque Marcus replia ses jambes et libéra enfin une partie du divan, la capitaine des bleus laissa glisser ses fesses du bras du divan au coussin et passa ses bras autour de ses genoux, s’installant plus confortablement, le corps orienté vers son interlocuteur. « Ouhla c’est l’ambiance Bleu Nuit à la radio à cette heure » dit-elle en s’esclaffant à sa proposition, « manquerait plus qu’une coupe de vin et des pétales de roses pour une soirée des plus romantiques » continua-t-elle sur un ton léger, sans réfléchir à ses propos. Aussitôt qu’ils furent sortis de sa bouche, elle se rendit compte de ce qu’elle venait de dire, alors qu’elle ne connaissait pas du tout le jeune homme et que son humour maladroit pourrait passer pour autre chose. Elle venait carrément de parler d'un programme radio érotique mythique. D’ailleurs, flirtait-il avec elle en lui parlant de bougies et de Barry White? Le chanteur était notoirement connu pour ses mélodies sensuelles…Wilda senti ses joues se réchauffer et tourna son regard vers le feu crépitant pour s’empêcher de scruter le visage de Marcus et de se questionner hâtivement à savoir si peut-être.

Heureusement, il lui posa exactement la bonne question pour lui changer les idées. « Ouais j’étais au terrain ! Tu connais le coach de vol Igor Dragonneau? Il est reconnu pour ses méthodes excentriques, mais efficaces, du moins certaines d’entre-elles, et bon, son nouvel essai parlait de la proprioception, je sais pas si tu l’as lu? En gros la proprioception c’est bien connu chez les moldus qui s’entrainent dans certaines disciplines comme, euh, les sports de combat, genre – elle fronça les sourcils en tentant de se rappeler ses lectures – le kataké (?). Bref, c’est moins populaire chez nous, mais c’est la ‘’perception consciente de la position des différentes parties du corps dans l’espace’’, donc l’idée c’est de transposer cette théorie au vol, donc de s’entrainer à la noirceur, sans pouvoir distinguer l’espace physique. Ça nous amène à être plus conscients des subtilités reliées au vol, de l’impact que chaque petit mouvement de son corps a sur son balai…bref j’ai voulu tenter ses conseils étant donnée les essaies d’août qui approchent…» la poursuiveuse stoppa net son monologue en réalisant qu’elle venait d’annoncer tout haut son intention de tenter sa chance au professionnel. Wilda ne l’avait peut-être pas formuler en termes explicites, mais si Marcus était aussi connaisseur qu’il lui donnait l’impression, il savait pertinemment ce que signifiait ‘les essaies d’août’’. Peu de gens savaient qu’elle souhaitait sérieusement faire de sa passion sa carrière – oh plusieurs s’en doutait à la voir aller, mais elle ne le disait pas tout haut pour la simple et bonne raison que c’était son plus grand rêve. Depuis le premier jour où elle avait enfourché un balai – elle avait deux ans à l’époque et avait volé l’engin volant de sa mère créant une grosse panique à la maison – elle savait ce qu’elle voudrait faire en grandissant : jouer au Quidditch, toute sa vie, et y exceller. La jeune femme avait la crainte de ne pas être à la hauteur et qu’une fois ses grandes intentions annoncées à tout le monde, ses possibilités seraient ruinées, ou la pression serait trop forte…qui sait, peut-être s’imaginait-elle bien plus douée qu’elle ne l’était. Ainsi, elle préférait ne pas trop en parler. « Ton père, il fait que des chroniques sportives? C’est lui qui t’as transmis la passion? » demanda-t-elle dans l’espoir d’attirer l’attention ailleurs, peut-être n’avait-il pas décliqué. La radio enchaîna avec le tout nouveau succès à l’eau de rose de Billy Joel ' Just the Way you Are '. Définitivement, l’ambiance était à la romance.

HJ:
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MessageSujet: Re: Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] Un soir au coin du feu [Wilda Griffiths] 129196351Jeu 28 Mar 2019 - 23:13

Marcus arqua un sourcil lorsque la musique ambiante changea. Il avait l’habitude d’écouter cette station – puisque ça devait être l’une des seules fréquences que le transistor de la salle commune pouvait capter, et elle ne diffusait que très rarement des musiques aussi récentes. Il haussa très légèrement les épaules, il avait mieux à penser ce soir. Le jeune homme reporta son attention sur Wilda lorsque celle-ci évoqua les essais d’Août. Marcus se mit à sourire. Pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt ? Qu’une joueuse comme Griffiths tente de passer les essais vers les tournois pros était d’une évidence flagrante.
- Les essais d’Août, ah ? fit-il en répétant une information loin d’être tombée ans l’oreille d’un sourd. J’aurai dû y penser plus tôt, ça me paraît évident maintenant que tu me le dis ! Tu devrais bien t’en sortir je pense, tu crèves l’écran sur le terrain. Si Serdaigle a de bons éléments, il faut reconnaître que tu portes cette équipe. Ça nous fera bizarre l’année prochaine quand tu quitteras l’équipe !
Les exploits de l’équipe de Serdaigle étaient liés aux exploits de Wilda, et la composition des bleus et bronzes se faisait amputer d’un solide élément avec le départ de la jeune femme. Bien sûr, il y aura un nouveau capitaine, mais cela ne serait plus comme avant, et le nouveau fer de lance de l’équipe aura beaucoup à faire pour imposer sa marque.
- Par contre, tu devrais éviter de prendre à la lettre ce que dit Igor Dragonneau, je ne sais pas si c’est réellement fiable. Le jeune homme effectua une certaine moue. Je ne sais pas si ce qu’il dit est du génie ou une totale imposture ahah, continua-t-il sur le même ton désolé. Genre là, ton idée de perception des corps, ça me paraît tiré par les cheveux et on dirait l’invention d’un gars qui ne sait plus quoi dire pour se faire remarquer …. Marcus marqua un temps avant de continuer, cherchant ses mots avec attention. Je dis ça comme ça, mais tu devrais peut-être te concentrer sur quelque chose de plus terre à terre … enfin même si on parle de Quidditch.
Le quidditch était une discipline sérieuse aux yeux du jeune homme et il voyait d’un mauvais œil tous ceux qui discréditaient ce sport avec des théories farfelues. Le quidditch était quelque chose d’exigeant pour les sportifs et ces derniers se devaient d’être constamment au sommet. Il n’y avait pas de place pour l’à peu près, et c’est ce qu’il aimait lorsqu’il regardait un match. Il voyait les théories d’Igor Dragonneau et d’autres hommes tels que lui comme de vulgaires coups d’épée dans l’eau, des tentatives – ratées -  de révolution au sein d’un sport déjà complet et abouti.

Il déplia quelque peu ses jambes afin de les étirer. A la manière d’un vieil homme dont les articulations seraient gangrenées par le temps, Marcus ne supportait pas rester assis dans la même position trop longtemps. Cela l’ennuyait, déjà, et les picotements qu’il ressentait dans la jambe n’arrangeaient rien. Par moments, il avait l’impression d’être un vieux dans un corps de jeune homme.
- Mon père est commentateur de matchs de Quidditch pour une radio de Liverpool. Il couvre tous les matchs des Reds chez qui il a maintenant plusieurs contacts, mais il lui arrive souvent de commenter des matchs des autres équipes. Le Quidditch, c’est toute sa vie ahah. Il faisait partie de l’équipe de Serdaigle lorsqu’il était à Poudlard, et c’est suite à une blessure qu’il a dû abandonner le balai pour les gradins. Au final, il adore ce qu’il fait.
Marcus prit un temps, pensif. Il se remémora rapidement les matchs auxquels il avait assisté avec son père. Le Quidditch, c’était leur truc à eux. De nature peu bavardes, ils n’étaient pas très communicatifs entre eux, si bien que lorsqu’ils dialoguaient ensemble, c’était pour parler Quidditch.
- C’est lui qui m’a fait aimer ça oui, et ça remonte à assez longtemps en fait. Et toi, d’où vient ta passion pour le Quidditch et ton envie de passer pro ?
Machinalement, il étendit ses jambes sur la table basse face à eux, prenant ses aises.
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