The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes
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Sujet: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Mer 24 Oct 2018 - 3:08
The Sweet Sweet Life of
The Dawlishes
Under co'
Parce qu'ils ne sont pas nés avec la cuillère en or ces enfants; Parce qu'ils sont terriblement chanceux de s'avoir l'un et l'autre UC UC Petit texte culculcool Johnnyboy et Floflo Bro&Sis UC UC UC UC UC UC UC UC
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé.
Pando
Dernière édition par John Dawlish le Lun 1 Avr 2019 - 4:47, édité 2 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Mer 24 Oct 2018 - 3:45
Le Départ de la Génitrice
Par John Dawlish – 8-9 ans
Ça devait faire maintenant près de 15 jours que maman – ce qualificatif me laissait à chaque fois un goût acide en bouche, mais c’était mieux qu’une gifle de la dite maman qui n’acceptait que de se faire appeler par un terme qu’elle ne méritait pas – était partie. Elle n’était toujours pas revenue et j’en étais bien heureux. L’homme qui me servait de géniteur quant à lui semblait au bord de la crise de nerfs. L’absence prolongée de sa conjointe ne semblait pas avoir déclenché quelconque instinct paternel en lui : les cents pas qu’il effectuait dans la pièce commune comme un animal en cage rendaient sa présence plus bruyante, mais tout aussi inutile. Contrairement à la matriarche, il n’était pas un être violent, simplement absent et dénué de toute compétence parentale et intérêt envers ses mioches. Il n’était pas un danger pour nous, bien qu’il fut une nuisance à mon avis : je peinais à voir Flora lui faire inlassablement les beaux yeux, jours après jours, dans l’espoir d’une quelconque marque d’affection qui ne venait jamais. Je tolérais donc sa présence, tant qu’il ne se serve pas dans nos minces réserves de nourriture. À mon avis, ma petite soeur et moi étions bien mieux sans eux, mais je savais que je devais en garder un pas trop loin pour éviter que les services sociaux nous ramassent et nous placent dans des familles différentes, Aldrich était de loin mon premier choix.
Celestia était partie et j’espérais ne plus jamais la revoir. Une partie de moi lui en voulait d’avoir vraisemblablement quitté sa famille, car je voyais bien que Flora commençait à se poser des questions, avec son regard toujours aussi pure et naïf, si caractéristique des enfants de son âge. Cependant, je savais que c’était mieux ainsi : notre mère était violente, intolérante, colérique et méchante, et bien qu’elle rapportait parfois des habits et de quoi manger, sa présence était malsaine. D’ailleurs, Flora commençait à rouspéter et je craignais qu’elle ne lève la main sur elle comme elle le faisait sur moi.
Je terminai de laver le chaudron dans lequel j’avais réchauffé la sauce tomate qui avait agrémenté nos pâtes, pour la cinquième journée cette semaine, et jetai un coup d’œil à ma gauche pour confirmer que mon géniteur dormait à point fermé sur le divan, une bouteille d’alcool fort trainant au sol. Je quittai enfin la pièce commune pour rejoindre sans un bruit notre chambre, où j’y avait bordé Flora une heure plus tôt.
by FRIMELDA
HJ:
*tousse* voici mes 5 lignes *tousse* Pardon, évidemment je me suis laissé emporté, j'ai voulus 'setter' ma vision de notre famille, qui d'ailleurs est soumise à ton approbation, alors pas de gêne. Petit recap: on vient du ghetto, donc je vois notre maison bien petite (une pièce qui est salon/cuisine, une chambre pour les pops et une chambre pour nous) pas super propre, mais pas insalubre non plus, il fait probablement froid l'hiver. C'est notre mère qui est sorcière et j'avais en tête que les enfants étaient plus ou moins au courant de ce fait. Genre, leur mère utilisait la magie contre les enfants pour les faire taire quand ils étaient jeunes (surtout John, parce Flora elle était très protégé par John, genre il allait la bercer des heures s'il fallait pour qu'elle cesse de pleurer). Il est possible que John remarque des choses étranges de temps à autre, mais il ne l'aime tellement pas et tente tellement de ne pas lui porter d'attention qu'il n'a jamais eu la conversation ' wow maman tu es un sorcière ou quoi?' ... Je voyais leur mère comme une folle, égocentrique, un peu drogué qui n'a pour cible d'attention que son conjoint, genre amour passionnel, trip d'alcool ensemble, peu de considération pour les mômes qui sont simplement des conséquences indésirable de leur passion... Partage moi ta vision des choses mon enfant et nous décrirons notre vie main dans la main
Dernière édition par John Dawlish le Lun 1 Avr 2019 - 5:27, édité 1 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Lun 29 Oct 2018 - 21:32
enfance
Dawlish 2.0
"L'enfance est pleine de désillusions" Bill Watterson
Les siestes et nuits de Flora Dawlish n’étaient pas aussi paisible que son visage rond d’enfant le laissait supposer. Ses paupières avaient beau être closes, un air calme avait beau s’imposer sur son visage, elle ne dormait pas bien. Elle rêvait toujours de la même chose sans pourtant être capable de s’en souvenir au réveil, et la petite fille s’éveillait souvent avec les joues mouillées de ses larmes salées. Elle venait d’ailleurs d’ouvrir les yeux sans bouger, ses iris posés sur le pied d’une chaise vide, et sale. Les mains sous son visage, elle essaya tant bien que mal les dernières traces de larmes de la nuit dernière. Flora entendit quelques bruits de pas étouffés, et sans doute fut-ce un incorrigible espoir d’enfant qui la fit se relever dans le lit pour fixer la porte dans l’encadrement de laquelle apparu son frère. Une déception intense parcouru le corps de la petite fille qui vouta ses épaules avant d’esquisser malgré tout un sourire. “J’ai faaaaaaaim” brailla-t-elle avant de s’étirer comme une limace.
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Flora Dawlish le Jeu 15 Nov 2018 - 20:55, édité 1 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Lun 5 Nov 2018 - 22:08
Le Départ de la Génitrice
Par John Dawlish – 8-9 ans
Alors que je tentais de refermer la porte en faisant le moins de bruit possible, j’entendis les draps se froisser et le lit craquer sous les mouvements de ma petite sœur, qui s’était mise à grouiller. J’entretins tout de même, quelques secondes supplémentaires, cet espoir naïf que Flora soit endormie et que je puisse enfin m’écraser dans mon lit comme une vieille grosse crêpe, mais le son de sa voix cristalline fit voler cet espoir en éclats. « T’as faim?! Mais Flora, on a mangé y’a même pas deux heures! » m’indignais-je, sans pour autant la gronder. Elle mangeait tout le temps cette gamine. Le sourire qui maquillait sa bouille trop souvent espiègle et ses grands yeux pleins d’étoiles me poussèrent à faire un inventaire mental de nos denrées, avant même qu’elle ne re-commende à manger. Je ne savais pas trop quoi lui proposer, mais je savais que je n’arrivais pas à lui refuser grand-chose. Nous avions encore quelques cannes de thon, de tomates et de poulet, mais je doutais que ces options conviennent à son estomac endormie. Il y avait une boite de céréales et un pot de flocons d’avoine pour le déjeuner, mais pas lait. Je me souvins alors qu’il y avait quelques biscuits au thé dans l’armoire de gauche et un léger sourire flotta sur mes lèvres. Je m’assis au bord de son lit et déposai une main rassurante sur son tibia, « Flora, il est 21h30, c’est pas encore l’heure du petit déjeuner…si je te donne un biscuit au thé et un verre d’eau tu veux bien dire à ton ventre d’arrêter de grogner? » demandais-je en lui chatouillant le bide.
by FRIMELDA
Dernière édition par John Dawlish le Lun 1 Avr 2019 - 5:28, édité 1 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Jeu 15 Nov 2018 - 20:58
enfance
Dawlish 2.0
"L'enfance est pleine de désillusions" Bill Watterson
Flora, bien réveillée par l’appel lancé par son estomac en dernier recours, observait son frère avec une lueur d’adoration que l’on adressait qu’à ceux qui nous nourrissaient. La petite fille s’étira encore, se frotta les yeux comme s’il était l’heure pour elle de se lever pour attaquer sa journée. Seulement vingt et une heure trente ? Dans quel monde vivait-elle ? Un monde de princesses, de paillettes et tout rose, en plus. “Mais c’est dans longtemps le petit-dé…j-j-jeuuuné ?” articula-t-elle difficilement comme elle dû se concentrer pour faire sortir correctement la syllabe. La petite fille, en effet, avait pour l’instant quelques petits problèmes d’articulation. Mais elle n’eut pas le temps de penser à la proposition de son grand-frère, qui se mit à lui chatouiller le ventre ▬ et elle était très très chatouilleuse ! ▬ ce qui eut le don de la faire hurler de rire : “Arrêêêêêêêêteeeeee John ! J’ai faa- arrêêêêêteuh !” Et la voilà en train d’essayer de se défendre mollement contre son immature grand-frère qui, à n’en point douter, se trouvait drôle.
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Flora Dawlish le Ven 16 Nov 2018 - 18:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Jeu 15 Nov 2018 - 23:04
Le Départ de la Génitrice
Par John Dawlish – 8-9 ans
Les hurlements de rire de ma petite sœur était tellement haut perchés que j’en avais mal aux oreilles, mais jamais je n’aurais souhaité qu’elle cesse de rigoler. Ça me faisait tellement plaisir de la voir amusée, insouciante des difficultés de notre quotidien, des déceptions et des enjeux. Je ne voulais pas qu’elle ait à se soucier de tout ce que j’avais, moi à penser. Alors, je la chatouillai de plus belle. Elle gigotait dans tous les sens et son fou rire me gagna rapidement, je joignis donc le miens au siens. « Je vais arrêter que si tu acceptes de troquer le déjeuner pour le biscuit! » tentais-je sans cesser de la torturer. Je devais la convaincre de changer d'idée où nous aurions rien à nous mettre sur la dent à l'heure du petit déjeuner. Puis, j'entendis mon propre ventre lâcher un grognement. Peut-être que les pâtes à la sauce tomate n’étaient pas le repas le plus nourrissant après tout. « Je peux négocier pour deux ou trois biscuits, c’est ma dernière offre! » proposais-je à ma pauvre victime. Soudainement, le bruit d’une bouteille de verre qui tomba au sol raisonna dans l’appartement et je stoppai pour tendre l’oreille… est-ce que notre alcoolique de père s’était réveillé de son sommeil comateux? Je porta mon doigt à ma bouche en tentant de retenir mon rire « chuuuuuuuuut, tu crois qu’on a réveillé réveillé Aldrich ? » demandais-je malicieusement. Lorsque le bruit de ses ronflements vint chatouiller mes oreilles, je pouffai de rire.
by FRIMELDA
Dernière édition par John Dawlish le Lun 1 Avr 2019 - 5:29, édité 1 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Ven 16 Nov 2018 - 18:07
enfance
Dawlish 2.0
"L'enfance est pleine de désillusions" Bill Watterson
Flora était, comme tous les enfants, une petite créature très enjouée et ayant à coeur de rire. Peut-être que son expression des sentiments cependant, était un peu plus excessive. Ses hurlements raisonnaient contre les murs de la chambre tandis qu’elle se tortillait comme un petit ver. “Naah !” se mit-elle à rire lorsqu’il lui proposa de troquer le petit-déjeuné contre les biscuits. Elle n’était pas folle non plus ! Eh oh ! Lorsque, cependant, John lui proposa un troisième biscuit, c’en fut trop pour la petite vorace qu’elle était et elle écarquilla les yeux en considérant son offre. “Mmh. Je sais pas” répondit-elle, parce qu’elle avait la vague impression que c’était une arnaque, “mais tu en prends autant que moi ? J’ai un euh… une proposition à te proposer aussi !” s’écria-t-elle en se grattant la tête, mélangeant ses mots : “deux pour moi et un pour toi !”. Mais le bruit de la bouteille qui roule interrompit ses petits calculs et elle s’aplatit sur le lit comme un chat qui guette sa proie : “CHUUUUUUUT” fit-elle en mettant un doigt devant sa bouche, “je crois qu’on la très réveillé !”.
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Flora Dawlish le Jeu 29 Nov 2018 - 12:55, édité 1 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Ven 23 Nov 2018 - 16:42
Le Départ de la Génitrice
Par John Dawlish – 8-9 ans
Comme elle était mignonne cette petite. Elle me pompait parfois une quantité d’énergie incroyable, mais ses petits yeux brillants et son rire communicatif m’avait à tous les coups. « T’es vraiment une gloutonne! » lui murmurais-je à la blague. « Marché conclu, t’en auras deux et moi qu’un, de toute manière je n’ai pas faim moi! » menti-t-je soutenu par un grondement sonore émit par mon estomac qui protestait contre cette affirmation. J’avais faim, comme j’avais toujours un peu faim depuis aussi loin que je pouvais m’en rappelé. Mais j’avais bien vite appris que la satiété n’allait pas faire partie de mon quotidien et que je devrais faire avec. J’espérais que ma petite sœur n’ait pas entendu le son de mon ventre, car je n’avais pas envie de manger deux biscuits pour lui faire plaisir, notre génitrice était partie depuis un long moment déjà, et elle avait tous les défauts du monde, mais parfois, elle nous ramenait de quoi mangé. La sachant absente, je devais faire plus attention à nos réserves. « T’as entendu? Il fait des énormes ronflements… je crois qu’il est déjà rendormi le gaillard ! » Lançais-je pour maquiller la réalité. J’allai chercher la boîte de biscuits et revint à pas de loup prendre place aux côtés de son petit corps. « Tiens » lui dis-je en lui tendant un premier biscuit.
by FRIMELDA
Dernière édition par John Dawlish le Lun 1 Avr 2019 - 5:29, édité 2 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Jeu 29 Nov 2018 - 13:04
enfance
Dawlish 2.0
"L'enfance est pleine de désillusions" Bill Watterson
Flora considérait son frère comme la main qui la nourrissait, comme le chef à la maison, comme le protecteur et le seul à l'aimer. Leur père ne faisait que boire et dormir, mais elle n'avait pas vu assez de monde dans sa vie pour comprendre que ce n'était pas normal. Elle se rappelait difficilement de lui avant cet état, tout comme sa mère qu'elle considérait de plus en plus comme une étrangère qui passait de temps en temps. La petite fille ne se posait pas la question de ce qui était bien, et de ce qui était mal, elle se posait juste la question de savoir si son frère allait rester avec elle toute la journée. La petite fille lui tira la langue lorsqu'il la traita de gloutonne. "Haan il dort beaucoup pas vrai ? Qu'il dort beaucoup ?" se répéta-t-elle en faisant les yeux ronds. Elle bâilla un grand coup à son tour, "moi aussi je veux dormir tout pareil !". John s'éloigna pour aller chercher la boîte de gâteau et elle se pencha du lit pour être sûre de ne pas le perdre du regard. "Merciiiii" répondit-elle en accompagna son remerciement de postillons à cause de ses dents un peu de travers. Elle croqua derechef dans le met tant attendu avec une joie de vivre certaine. "On fait quoi demain ?" demanda-t-elle la bouche pleine.
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Flora Dawlish le Sam 8 Déc 2018 - 21:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Lun 3 Déc 2018 - 3:51
Le Départ de la Génitrice
Par John Dawlish – 8-9 ans
« Oh oui, c’est une vraie marmotte ce monsieur! » m’exclamais-je pour faire briller ses beaux yeux, même si j’en avais déjà marre de parler du paternel. Je préférais oublier qu’il existait. Sans pouvoir me retenir j’exécutai un énorme bâillement, en réponse parfaite à celui de ma sœur et pria mentalement pour qu’elle dorme aussi dur que l’ivrogne dans le salon pour le reste de la nuit. J’étais en effet éreinté, fatigué, épuisé, j’avais vraiment envie de dormir, mais je savais que Flora n’était qu’une gamine et qu’on ne pouvait gérer ces petits comme on le voulait. Elle se levait encore vachement tôt, mais au moins, elle faisait des nuits plutôt complète depuis un moment, quelques cauchemars par-ci et par-là, mais rien comme avant, dans ses très jeunes années, à brailler toute la nuit, sans que personne à part moi tente de la calmer…disons que je ne savais pas trop quoi faire à cet époque. «Ohé! Qu’est-ce qu’on a dit au sujet de parler la bouche pleine ?» la grognais-je doucement en faisant mine de devoir me protéger le visage pour éviter les postillons biscuit de venir se coller sur mon front. « Alors demain c’est samedi, donc je n’ai pas d’école et tu n’as pas besoin d’aller chez Madame Barbara…tu aimerais faire quelque chose en particulier? » lui dis-je en réfléchissant. Madame Barbara était une grosse femme dans la cinquantaine qui semblait avoir eu 12 enfants et qui était bien gentille. Bon, elle était un peu sévère, mais c’était une bonne personne et elle, contrairement à certains parents, veillait activement à la sécurité de ses gosses. Elle m’a surpris à lui piquer un énorme jambon directement dans son frigo – j’étais inexpérimenté à ce moment et j’avais tellement faim – il y peut-être 3 ans, et en me courant après elle a bien vu l’état de ma demeure et celui de mes géniteurs. Bref, elle nous donne un coup de main de temps en temps et veille sur Flora quand je dois aller à l’école. J’apprécie beaucoup son aide, ça me permet de pouvoir bien suivre mes cours pour avoir un job et un salaire et un jour nous sortir de ce ghetto. « Il faudrait qu’on aille voler quelques trucs pour renflouer le garde-manger, mais ça peut aller à dimanche. » ajoutai-je en lui coulant un regard complice. J’avais décidé de ne pas cacher à ma sœur qu’on volait de la nourriture de temps en temps, c’était une enfant, certes, mais elle n’était pas stupide et je crois que c’est bien qu’elle aie l’heure juste. Et puis, qu’elle sache que ce n’est pas bien de voler, mais qu’on a pas d’autres choix en ce moment. C’était plutôt cool de voler avec ma sœur. Elle est tellement mignonne qu’elle fait un appât incroyable…les badauds n’y voient que du feu. D’ailleurs j’ai l’étrange impression que ma frangine aime bien se prêter au jeu…tant mieux, elle aurait bien pu décider de me faire des crises de moral ou de me dénoncer tout haut.
by FRIMELDA
Dernière édition par John Dawlish le Lun 1 Avr 2019 - 5:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Sam 8 Déc 2018 - 21:53
enfance
Dawlish 2.0
"L'enfance est pleine de désillusions" Bill Watterson
Flora acquiesca d'un air un peu absent à la réponse de son frère. Oui, leur père était une véritable marmotte, si bien que la petite fille le considérait davantage comme un meuble, que comme un homme. Elle se levait, il dormait, elle rentrait, il dormait après un interlude pendant lequel il avait bu. John, au moins, il lui parlait, la réconfortait, la faisait jouer, dormir, la nourrissait. Il était peut-être "seulement" son grand frère, Flora lui vouait la confiance absolue qui ne peut être, en général, que dirigée vers les parents. L'absence de leur mère pesait de plus en plus lourd sur son cœur. "Pardoooooooooon" marmonna-t-elle avant d'afficher un grand sourire. Sur ses dents, il restait des miettes de cookies. Il n'empêche que la petite fille voulait vraiment vraiment savoir ce qu'ils allaient faire demain. Rêver d'aventures allait l'aider à s'endormir et elle commençait à avoir sommeil. Sans doute que mâcher son biscuit la rendait somnolente. Tel l'ourse, une fois l'estomac plein, elle peut hiberner. "Je veux qu'on parte à l'aventure !" s'exclama-t-elle une fois qu'elle eut avalé tout rond sa bouchée. Elle accompagna sa phrase d'un poing vengeur dans le ciel, "on pourrait aller au parc t'en dis quooooi ?" demanda-t-elle les yeux plein d'espoirs. Mais la réflexion de John, allait au delà de ses rêves et elle se mit à taper frénétiquement dans ses mains : "Oh oui oui allons voler des choses John ce sera trop cool ! Comme la dernière fois où le monsieur a failli nous attraper mais qu'on a courru courru encore ! on fera ça, dis ?". Le pauvre garçon avait réveillé le Kraken.
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Flora Dawlish le Sam 16 Fév 2019 - 17:25, édité 1 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Mar 15 Jan 2019 - 23:36
Le Départ de la Génitrice
Par John Dawlish – 8-9 ans
Oups. Je regardais ma petite sœur s’égosiller et caqueter à n’en plus finir sur ses rêves d’aventure cleptomane et je réalisa à quel point j’avais merdé. Oh pas merdé en lui apprenant à voler, bien sûr que non, elle devait apprendre à survivre la petite. Mais merdé en abordant un tel sujet à une heure aussi tardive alors que mon rêve le plus fou était qu’elle ferme enfin ses jolis petits yeux pour que je puisse fermer les miens. « Oui on pourrait aller au parc en mâtiné, comme ça on sera en plein dans l’heure de pointe pour faire nos emplettes. » dis-je même si la perspective d’aller au parc ne m’enchantait pas plus qu’il le fallait. Oh j’aimais bien me balancer avec Flora, ou même grimper un peu partout sur les modules, mais je n’appréciais guère les regards interloqués des mamans responsables qui réalisaient, au bout d’un moment, que nous étions sans supervision parentale. Un jour, une de celle-ci a même poussé l’audace jusqu’à aviser un responsable des forces de l’ordre on a dû courir très vite. Ce jour-là, j’ai cru qu’on m’enlèverait Flora. Par chance qu’on est de bons coureurs. « C’était peut-être excitant, et on a été chanceux de pas se faire pincer…mais c’est mieux quand on a pas à courir ok Flo? » lui dis-je en commençant à m’inquiéter que son nouvel intérêt pour le danger mène à de graves conséquences. Je pris donc doucement, mais fermement, son poignet et de ma main libre lui teint le menton pour m’assurer de son attention, « il faut absolument éviter d’attirer l’attention Flora. Tu sais ce qui pourrais arriver si on se fait prendre, on en a déjà parlé ». Je n’eus pas le cœur de lui rappeler que la police souhaiterait inévitablement parler à nos parents et se rendrait compte qu’on a un père alcoolique et un mère fantôme. Ils nous arracheraient à notre maison et on serait très certainement séparés, définitivement. Je n’aimais pas pensé à cette éventualité.
by FRIMELDA
Dernière édition par John Dawlish le Lun 1 Avr 2019 - 5:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Sam 16 Fév 2019 - 17:28
enfance
Dawlish 2.0
"L'enfance est pleine de désillusions" Bill Watterson
Flora bien entendu, était trop jeune pour remarquer que la perspective de sortir n'enchantait pas son frère. Elle était focalisée sur ses propres envies et besoins et pensait candidement que son frère avait naturellement les mêmes. C'était faux. « En matinée ? On dormira pas alors ? » s'ennuya-t-elle de l'idée de son frère. C'est que la petite fille aimait bien son confort et roupiller était quelque chose qu'elle aimait tout particulièrement. Mais il revînt sur ce qu'elle venait de dire, et elle rougit. John avait presque interdit d'aller dans le parc depuis lors... Elle comprenait bien pourquoi - ou presque bien, c'était un peu flou dans sa tête pauvre enfant - mais elle adoraaaait le parc ! Elle pouvait courir et sauter partout partout. La maison était trop étroite pour ce genre de considérations. « Oui oui » marmonna-t-elle légèrement en attrapant les mains de son frère pour les retourner et être sûre qu'il n'avait pas de cookie caché entre les doigts. Elle les reposa en passant sa langue sur sa bouche. « Mais on se fait jamais prendre John ! » plaida-t-elle pitoyablement son envie d'être coursée par les "grands méchants habillés en bleu". Ils courraient tous les deux assez vite, et connaissaient suffisamment la ville pour savoir qu'ils pourraient s'en sortir quoiqu'il arrive ! Puis ensemble, le monde était faible et tout les rendait plus forts ! Non ? Flora retomba dans ses draps et se mit à faire des bruits bizarres avec sa bouche, comme si cela allait l'aider à s'endormir alors que pas du tout. « T'es pas fatigué pas vrai ? » lui demanda la petite fille dont les yeux grands ouverts fixaient le plafond. Elle voulait tellement jouer, c'était absolument terrible.
(c) DΛNDELION
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Sujet: Re: The greatest - and only - gift our parents ever gave us was each other | The Dawlishes Lun 1 Avr 2019 - 5:18
Le Départ de la Génitrice
Par John Dawlish – 8-9 ans
Oh mon Dieu seigneur, Flora je t’en prie cesse avec toutes tes questions j’ai terriblement envie et besoin de dormir. Justement, dormir. Ma sœur elle incorrigible, même pour une gamine. Il lui prend ces bulles, où elle n’est pas couchable le soir – évidemment elle choisit les soirées où je suis le plus éreinté – et après, elle ose grommeler le matin quand c’est l’heure de se lever. La semaine, c’était problématique, car je devais être à l’heure à l’école, pour éviter d’attirer l’attention des adultes, et je devais la laisser chez madame Barbara, pas question de me plier à ses caprices de dormeuse et de la laisser sous la ‘supervision’ de l’autre ivrogne. Par chance demain c’était dimanche, je pourrais bien la laisser roupiller une peu, tant qu’on soit au marché pour midi, plus y’a de monde, moins on a de chance de se faire pincer. « Tu sais quoi, c’est vraiment ton jour de chance ! Alors demain, au réveil, c’est toi qui décide si on reste au lit ou si on va au parc. La seule condition est qu’on aille au marché à midi! T’achètes? » proposais-je en sachant très bien qu’il ne servait à rien de discuter sur les plans du lendemain, car elle aurait un million de questions et de volontés divergentes dont elle oublierait complètement la teneur dès son réveil. Les petites mains de ma sœur prirent les miennes et une douce chaleur me gagna : peu important qu’elle puisse être agaçante, je l’aimais tellement. « On se fait jamais prendre, parce qu’on est futés! Tu sais ce que ça veut dire être futés Flora? » lui demandais-je en lui donnant un petit coup avec son index sur le bout du nez, « ça veut dire qu’on est intelligents et qu’on prend des précautions. Faire exprès de faire la course avec les monsieurs en bleu, c’est pas intelligent. » terminais-je en sentant la fatigue me gagner et la logique de mes arguments faiblir. À mon grand bonheur, elle s’étendit dans son lit, de son propre chef, miracle ! « Je suis é-pui-sé Flo, et toi aussi ! » lui confirmais-je avant de remonter sa couette sur son petit corps agité. « Aller, plus vite on s’endort, plus longtemps on va dormir!!! » terminais-je en feignant l’excitation, ou le défi, en espérant que son jeune cerveau l’interprète comme un concours ou un jeu. Je me laissai tomber lourdement sur le matelas défoncé de mon lit et tenta de garder l’œil ouvert jusqu’à ce qu’elle s’endorme enfin. Je n’aimais pas dormir lorsqu’elle était éveillé…personne ne savait ce qui pouvait se passer dans sa p’tite tête.
by FRIMELDA
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