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MANGEMORT

Une adresse, perdue dans la campagne anglaise, c'était là où Razvan Vacaresco se rendait. Un beau soleil, des oiseaux chantants, de l'herbe verte. Le parfait paysage anglais. Quiconque avait vécu dans ces plaines y serait accoutumé, mais pour lui qui venait d'un pays aux forêts resplendissantes, c'était différent. Cette journée, par ailleurs, le sera tout autant. Les meurtres, depuis 1975, le roumain commençait à y être habitué. Enfin, pouvait-on réellement l'être avec un coeur si bon ? Probablement pas. Razvan faisait ce qu'on lui demandait sans rechigner comme un parfait petit soldat bien entraîné parce qu'il n'avait pas le choix, et qu'on le lui rappelait assez souvent. Trop souvent à son goût, en réalité. Que cela soit le meurtre d'un petit employé du Ministère qui n'avait pas eu la chance de naître avec un aïeul sorcier, ou bien que cela soit la destruction pure et complète d'un village moldu perdu en Écosse, les meurtres du roumain ne pouvaient guère plus se compter sur les doigts d'une main. Pourtant, il se souvenait de beaucoup de visages et se fustigeait d'en oublier certains. Comment pourrait-il vivre s'il oubliait les morts ? Comment pouvait-il supporter une telle infamie ? Le coeur noirci de notre homme se trouvait désormais pourri d'une nouvelle mission qu'on lui avait attribué. Le meurtre d'une femme et de quiconque se trouverait dans la maison, tant qu'à faire. Ne pas laisser de traces, lui avait-on si souvent répété, et plus encore maintenant qu'il devait assassiner quelqu'un. Il ne connaissait même pas son prénom, l'on avait pas trouvé bien utile de le lui fournir. Arrivé devant la maison, le roumain eut un long moment d'arrêt en entendant la voix d'un petit garçon.

Un rire défait s'échappa de ses lèvres alors qu'il s'adossait contre le mur, le visage ravagé par une culpabilité bien cachée sous un masque de fer, sur lequel était gravé un visage en larmes. Chaque mangemort avait un masque différent et le sien ressemblait bien aux débris qu'étaient maintenant ses remords. Il devait tuer quiconque serait dans la maison. Une femme donc, et un enfant. Peut-être y aurait-il également un père ? Razvan soupira en se disant que de l'aide n'aurait pas été de trop. S'il devait croiser la baguette avec deux sorciers, il ne donnait pas cher de sa peau. Le roumain jeta un sortilège pour avoir une idée de la distance qui le séparait de la femme et de son enfant. Ils étaient loin dans la maison, et nul signe de vie supplémentaire semblait être au rez-de-chaussé. Le roumain posa sa main sur la poignée de la porte et l'ouvrit délicatement, sans la faire grincer de manière admirable, pour se faufiler dans la maison. Elle avait un aspect étrange des années quarante, mais cela ne lui déplut pas plus que cela. Pour lui qui avait vécu la majorité de sa vie dans une maison de vingt ans de plus, c'était même plutôt moderne. Mais le mangemort n'était pas là pour admirer la décoration. Il s'avança doucement, et leva sa baguette au moment exact où les yeux du petit garçon se posaient sur son masque de fer : « Maman... ». Son doigt pointé sur sa silhouette ne fit pas vaciller son arme sorcière alors qu'il incantait : « Incarcerem ». Des cordes s'agrippèrent aux deux victimes de Razvan de manière violente pour les enserrer profondément et laisser leur marque. Ses sortilèges étaient toujours diablement bien réussis. Ses yeux sombres se portèrent naturellement, non pas sur la victime qu'il devait tuer et qui était sa mission, mais sur l'enfant, à peine plus jeune que sa propre fille sans doute. La vie qu'il allait lui enlever ne connaissait-elle pas ce destin pour sauver celle de son propre enfant ? Tuer ne plaisait pas au roumain, mais tuer des enfants, c'était pire que tout. Sa conscience se trouvait paralysée devant le geste qu'il devait faire, tant et si bien qu'il n'entendait même pas les cris de détresse de la sorcière. Ses pupilles avaient accroché celles étonnamment calmes du petit garçon comme si, figés ainsi, ils se parlaient silencieusement.
Razvan vit dans les yeux de l'enfant un amour de la vie qui ne désirait pas s'arrêter si brusquement. Pas comme cela, pas avec tant de violence. Qui était-il, lui, un homme de trente-deux ans, pour retirer la vie d'un petit garçon de même pas cinq ans ? Si sa baguette ne tremblait pas en visant son visage pour lui ôter brusquement la vie, sans souffrance, tout le corps du mangemort semblait le retenir de faire une chose pareille. Sa conscience pleurait dans son esprit qu'il lui suffisait d'effacer sa mémoire pour le garder en vie. Mais qu'arriverait-il si ses collègues l'apprenaient ? Qu'est-ce qu'ils lui feraient ? Bien pire. Le roumain lui faisait une faveur essayait-il de se convaincre vainement, alors pourquoi se bloquait-il ? Des pas précipités derrière lui l'arrachèrent pourtant de sa contemplation morbide pour se poser fugacement sur un visage qu'il connaissait assez pour l'avoir assez côtoyé. Médusé, Razvan faisait face à un Octavius Martens vraisemblablement fou de rage. Ou peut-être était-ce de la peur dans ses prunelles claires ? Sans doute était-ce un étrange mélange des deux.

(917)

ORDRE DU PHÉNIX

Le hasard fait mal les choses

Le dimanche. Jour de repos, jour du Seigneur. Le soleil rayonnait comme rarement en ce début de printemps : pas un nuage à l'horizon. C'était un week-end en famille pour les Martens bien que celle-ci fut particulièrement réduite puisqu'elle ne comptait plus que trois membres. L'après-midi, Diane et Octavius avaient emmenés Camille se promener pour qu'il puisse prendre l'air et se défouler. Du haut de ses quatre ans, le petit garçon avait de l'énergie à revendre. La petite famille rentra vers 16h30, à l'heure pour le goûter à base de thé et de muffins. Après cela, ils s'installèrent au salon pour faire du dessin — Camille avait définitivement la fibre artistique — pendant que les deux adultes parlaient de choses d'adulte autour d'une deuxième tasse de thé.
« Alors, tu as contacté la maison d'édition ? » demanda Diane, sérieuse.
« Pas encore. Mais je vais le faire. » répondit Octavius en souriant avant de porter sa tasse à ses lèvres.
« Tu as demandé à Wil les coordonnées au moins ? »
« Oui, ne t'inquiète pas. Je sais ce que j'ai à faire. »
« Qu'est-ce que tu attends alors ? Il faut bien que tu aies une source de revenu Octave. Je ne vais pas pouvoir éternellement t'aider financièrement. Tes économies sont limitées aussi. »
« Je sais je sais ! Fais moi juste confiance. Je n'ai juste pas envie de contacter l'éditeur alors que je n'ai pas encore fini le premier jet. »
Quel premier jet ? Il n'avait même pas commencé quoique ce soit de concret.
« Ça fait combien de temps que tu me dis ça ? Je sais que ça avance pas. Tu ne veux juste pas l'admettre. »
« Fais moi confiance, c'est tout. » s'agaça le jeune homme, cherchant à couper court à la conversation.
Octavius souffla un peu, ayant perdu son sourire. Il y eut un moment de silence assez gênant. C'était toujours comme ça, à chaque confrontation sur ce sujet. Cela faisait quelques mois que l'anthropomage, à défaut de revenus, vivait au crochet de sa sœur. Cette dernière, si elle avait bien voulu aider son cadet de bon cœur, commençait à perdre patience.
Il cherchait un moyen d'échapper à cette situation. Il balayait la pièce du regard rapidement. Son regard se posa sur Camille qui dessinait sagement.
« Je crois qu'au grenier, il y a notre vieux matériel de dessin... » dit-il finalement, changeant de sujet de façon ostentatoire en se levant. « Ça pourrait intéresser Camille. Je vais le chercher. »
« Octave -... »
« Je n'en ai pas pour longtemps. »
Il n'attendit pas la réponse de Diane en allant directement emprunter les escaliers pour monter au grenier. Une fois en haut dans le grenier, Octavius se mit à chercher ce fameux matériel à dessin. Sans se presser.

En bas, la jeune maman soupirait avant se rapprocher de son fils pour se mettre à dessiner avec lui en lui parlant. Elle lui montrait alors comment dessiner un poisson quand soudain le petit garçon attirait son attention par un « Maman... ». Interpellée, Diane leva son regard et vit son doigt pointer vers une silhouette capée de noire, portant un masque. Aussitôt, elle se releva tout en ayant le réflexe d'amener son enfant contre elle pour le protéger.
« Qui êtes vous ?! » demanda-t-elle d'une forte voix en cherchant du regard sa baguette qui n'était pas à sa portée, posée sur un meuble à quelques mètres.
Bien sûr, elle n'eut pas le temps de s'en saisir que l'inconnu encapuchonné lança un sort sur elle et Camille que des cordes les prirent violemment au piège, écorchant leur peau. Diane essaya, avec panique, de s'en défaire en gémissant sous l'effort ! Mais rien n'y faisait ! En face, l'homme restait statique à les regarder. Le petit garçon, lui, était calmé par la peur.

En haut, tandis qu'il cherchait toujours ce fichu matériel à dessin, Octavius entendit du bruit provenir du salon. Des bruits qui l'alertèrent directement que quelque chose clochait ! Que sa famille était en danger. Sans nullement réfléchir, il sortit aussitôt du grenier avec précipitation et dévala les escaliers aussi vite que possible. Très vite, il débarqua en trombe, sa baguette déjà en main. Il découvrit alors Diane et Camille enserrés dans des cordes avec la première qui se débattait face à un homme tout de noir vêtu avec un masque. Un mangemort.
La colère. Voilà ce qui apparut instantanément dans le regard d'Octavius.
Possédé par cette colère et l'adrénaline, il ne laissa pas le loisir au mangemort d'esquisser un seul geste une fois qu'il l'eut vu. Sa priorité : défaire ses proches de ces cordes.
« Stupéfix ! » incanta-t-il en direction de l'ennemi.

(Attaque : 5/6)
1 - 3 - 4 - 5 - 6 : Le sortilège fusa droit en direction du Mangemort à une grande vitesse.
2 : Dans son impulsivité, Octavius manqua sa cible de quelques bons centimètres. Le sort heurta le mur, faisant tomber quelques cadres en un grand fracas.

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Dernière édition par Octavius Martens le Jeu 23 Mai 2019 - 2:46, édité 1 fois

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'le dé ' : 2

MANGEMORT

Dans les yeux du petit garçon que Razvan regardait attentivement, le roumain essayait de trouver une raison de ne pas le toucher, de ne pas l'assassiner juste avant de tuer sa mère. Il essayait de se convaincre - ou plutôt essayait-il de se faire agir car il en était présentement incapable - de l'achever d'une mort rapide pour ne pas laisser l'occasion à d'autres de l'achever dans d'atroces souffrances. Un garçon si jeune et plus particulièrement une personne innocente, ne méritait pas cela. Un soupir devant son désarroi, et il décala sa baguette pour viser la femme avant que des pas ne se fassent entendre derrière lui. Le roumain se retourna d'un coup, les yeux grands ouverts sous son masque en larme, pour constater qu'en face de lui, se tenait son ami, Octavius Martens. Ce dernier ne pu le voir comme son masque cachait parfaitement non seulement son visage mais aussi ses cheveux, comme ses traits durs d'homme de l'Est s'étaient décomposés devant son apparition soudaine. Son nouvel adversaire ne passa pas par quatre chemins pour envoyer un sortilège qu'il rata d'une telle manière qu'il en vînt à se demander, pendant un court instant, s'il ne l'avait pas fait exprès. Si Razvan avait pu, et s'il n'avait pas eu un accent si fort, il aurait probablement fait une remarque au garçon pour lui signifier d'aller prendre des cours pour apprendre à viser. Mais il ne pouvait pas le faire sous peine de se compromettre. Non seulement le médicomage ne désirait pas que son ami apprenne son allégeance dérangeante au Seigneur des Ténèbres, mais il ne désirait pas non plus perdre une amitié qui lui était si chère. Car il n'avait pas beaucoup d'amis, peinait à se lier avec des gens dont il ne comprenait pas les coutumes ni les habitudes. Ceux qu'il avait se comptaient sur les doigts d'une main tout au plus. Les autres étaient des collègues de travail à l'hôpital, ou des collègues de travail funestes. La deuxième catégorie était probablement la plus dérangeante des deux.
Mais le roumain n'avait pas le temps de s’épancher sur ses bons sentiments. Aussi réagit-il en une demi-seconde devant l'échec fulgurant d'Octavius en incantant : « Expulso ! ».

Sortilège d'attaque : 5/6

2 > Déconcentré par le gamin qui le pousse brusquement, le sortilège heurte le plafond et non pas sa victime, faisant tomber brusquement un lustre entre les deux adversaires que la vie avait décidé d'opposer.

LE RESTE > Le sortilège est correctement incanté et se dirige droit sur Octavius.

Razvan n'attendit pas de voir s'il était capable de contrer le sort. Il ne devait surtout pas s'éterniser ici. Le roumain donc poussa le gamin par terre, non seulement pour le mettre à l'abri mais également pour pouvoir l'enjamber et se saisir du bras de la soeur d'Octavius et la sortir d'ici. Razvan aurait pu transplaner si la trentenaire n'avait pas opposé autant de résistance. Dans le feu de l'action et devant sa réticence, il était incapable de penser à un endroit où il pourrait l'emmener pour la tuer paisiblement. Aussi la tira-t-il brusquement par le bras pour l'emmener dans la pièce d'à côté, tout en la positionnant devant lui pour qu'elle se situe entre l'anthropomage et lui. Octavius osera-t-il le viser malgré la présence de sa soeur entre eux ?

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'le dé ' : 1

ORDRE DU PHÉNIX

Le hasard fait mal les choses

D'un geste impulsif et tempétueux, Octavius lança un stupéfix qui contourna largement sa cible. Est-ce qu'il avait pris la peine de viser, même ? Il agissait, il ne réfléchissait pas. A côté, Camille, complètement apeuré se mit à pleurer, appelant sa maman. Mais l'anthropomage n'eut même pas le temps de ressentir un petit pincement au cœur que son adversaire répliquait déjà à coup d'expulso. Faisant fonctionner ses réflexes, il tenta une esquive...

1 - 2 : Octavius se décala juste à temps pour esquiver l'impact du sortilège lancé par le mangemort. Ce tour de main lui permit de gagner de précieuses secondes sur ce dernier qui emmenait Diane, qui se débattait de toutes ses forces, dans une autre pièce : la cuisine dînatoire, laissant un Camille pleurant dans le salon. Rapidement, d'un diffindo, il coupa les cordes qui retenaient le petit garçon prisonnier.
« Camille, vas en haut ! Allez allez ! »
Aussitôt, l'enfant s'exécuta et alla se mettre à l'abris tandis qu'Octavius courrait jusqu'à la pièce voisine. Il vit le mangemort planté au milieu, ne sachant où aller.

3 - 4 : Octavius, réagissant un peu trop tard, tomba à cause du sortilège lancé par le mangemort. Mais il se releva assez prestement pour voir où se rendait son adversaire avec une Diane enragée qui ne se laissait pas faire aussi facilement. Très rapidement, il défit Camille de ses chaîne à coup de diffindo.
« Monte ! » ordonna-t-il à l'enfant.
« Tonton... » geignit le garçon.
« Fais ce que je te dis ! » répéta l'anthropomage, d'un ton plus autoritaire.
Il se rendit aussitôt dans la pièce d'à côté tandis que Camille finit par obtempérer en pleurant. Il fit alors face au Mangemort et sa sœur prisonnière.

5 - 6 : Octavius n'eut absolument pas le temps de réagir ! Le sort le propulsa violemment contre le placard de l'escalier. Un peu sonné, il ne perdit néanmoins pas de temps pour se relever malgré la douleur dans sa colonne vertébrale et ses coudes à cause de l'impact. Néanmoins, il ne put voir où le mangemort emmenait Diane. D'un pas pressé, il revint dans le salon, chercha du regard autour de lui, vit que la porte menant à la buanderie était fermée. Il conclut rapidement qu'ils étaient dans la cuisine dînatoire. Il ne put pas prendre le temps de libérer Camille de ses cordes : chaque seconde comptait. Il se rendit rapidement dans la pièce voisine où il vit Diane et l'homme encapuchonné. ( - 1 AU PROCHAIN )

Très vite, il remarqua qu'il était confronté à un problème qui n'allait pas lui faciliter la tâche. Ce lâche de mangemort avait placé Diane entre eux. Cela rendait le fait de le viser lui au lieu d'elle beaucoup plus compliqué. Le viser directement représentait alors trop de risque. Il se mit à réfléchir très rapidement en parcourant la pièce du regard. Incroyablement rapidement, il eut une idée. D'un geste très rapide, il pointa sa baguette vers un vase sur le buffet juste à côté et incanta : « Opugno ! ».

1 - 3 - 4 - 5 - 6 : Le vase fusa en direction du mangemort. Il percuta l'épaule de ce dernier en se cassant en mille éclats de verre et en l'aspergeant dos. Les fleurs qu'il contenait tombait également au sol. Heureusement pour l'homme, l'eau avait un peu amorti le choc. Mais il fut tout de même un peu surpris, le faisant baisser sa garde. Juste assez longtemps pour qu'Octavius n'attrape sa sœur pour l'emmener près de lui et défaire les cordes qui l'attachaient.
« Monte avec Camille, je m'occupe de lui ! Tu sais où l'emmener. »
Diane, n'hésita que l'espace d'une seconde avant d'acquiescer. Mais... le mangemort allait-il reprendre assez rapidement ses esprits pour s'emparer de nouveau de son otage ?

2 (- 4) : Le vase se retrouva propulsé, non pas contre sa cible, mais contre le mur, passant devant la tête du mangemort sans la toucher !

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Dernière édition par Octavius Martens le Jeu 23 Mai 2019 - 22:07, édité 1 fois

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'le dé ' : 1, 2

MANGEMORT

Razvan ne s'attendit pas à ce qu'Octavius ait de si bons réflexes. Mais il n'eut pas le temps de paraître perplexe. Il vit son ami demander au petit garçon de partir, et il en fut profondément soulagé au fond de lui. Après tout, il n'était venu que pour la mère. Pas pour lui, ni pour l'anthropomage. Malheureusement pour lui, on lui avait demandé de faire au plus vite. De ce fait, il ne connaissait pas la maison et ne savait pas comment trouver la paix. Il lui paraissait maintenant évident qu'il ne l'aurait pas tant que le jeune homme serait en état de faire fonctionner sa baguette... Ou pas. Le roumain ne s'attendit pas à voir un vase voler et il s'étonna de sa course, puisqu'il finit contre le mur. Étonné qu'il ne sache pas viser à ce point, il se demanda si Octavius s'était déjà battu en duel. Utilisant l'épaule de celle qui devait être sa soeur, il allait viser directement son ami avant de changer d'avis. Le but n'était pas de le tuer, mais bien de le ralentir, aussi pointa-t-il les pieds de l'Anglais tout en s'écriant : « Defodio ! ».

Sortilège d'attaque : 5/6

5 > Le sortilège est difficile et mal incanté. Aussi provoque-t-il simplement une fumée âcre et terreuse qui se propage dans toute la petite maison. Razvan, tout comme Diane s'étouffent, tous les deux étant les plus proches de l'échec de son incantation.

1.2.3 > Le sortilège est une réussite partielle. Il se dirige droit sur les pieds d'Octavius et touche le sol en provoquant une énorme fissure dans le sol. Ce dernier tremble et le roumain affermit sa poigne contre le cou de Diane Martens en la tirant vers lui. Derrière eux, une porte qui, il l'espérait, allait les conduire dehors. Se battre dans une maison n'est pas le terrain le plus idéal et le mangemort n'aime pas partir avec des désavantages pareils.

4.6 > Le sortilège est magnifiquement bien incanté et se dirige vers le sol. En le touchant, un vrombissement énorme se fait entendre en même temps que la pièce dans laquelle ils se trouvent tous les trois semble se couper en deux, séparant d'un mètre ou deux Diane et Razvan d'Octavius en face d'eux. Agacé par les injures qu'il entend sortir de la bouche de la femme, le roumain lui lance un silencio pour avoir la paix. Ce qui se passe, ne concerne qu'Octavius et lui.

SI LE SORTILÈGE EST UNE RÉUSSITE TOTALE

4 ▬ La fissure gigantesque n'est pas la seule chose provoquée par le sortilège. Des vases tombent en même temps que des photos, et le sol tremble. Dans son déséquilibre, Razvan donne un violent coup de coude dans le nez de Diane Martens qui s'effondre devant lui, au bord du ravin.

LE RESTE ▬ Rien de particulier ne se passe.

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'le dé ' : 6, 2

ORDRE DU PHÉNIX

Le hasard fait mal les choses

Putain ! Octavius visa à côté ! Comment pouvait-il être nul à ce point ? Manifestement, cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas combattu en duel. Il devait être un peu rouillé. Soudain, le mangemort jeta un sortilège qui fit trembler le sol et tous les murs de la maison. Les cadres, les objets... Tout tombait alors que le sol se fissura en deux, séparant Octavius de son adversaire et Diane d'un ou deux mètres. L'anthropomage, face à cette secousse, eut du mal à se trouver un équilibre et dut s'accrocher au mur le plus proche de lui. Quand le mouvement cessa, il lâcha le mur et lança un coup d'œil au ravin créé. Il constituait un obstacle mine de rien assez conséquent avec lequel il allait devoir moyenner. Il lui fallait vraiment une idée lumineuse. Son objectif était de sauver Diane. De l'éloigner de lui.
« Everte Statum ! » incanta-t-il soudain dès qu'il eut l'idée.

1 - 2 - 3 - 6 : Le sort fila en direction du mangemort. Si ce dernier ne parvenait pas à le contrer, il allait être expulsé violemment contre le mur.

5 : Quelque chose d'étrange se produisit ! (voir résultat sur le deuxième dé)
PAIR : Rien ne se passa. Rien ne jaillit de la baguette d'Octavius. Absolument RIEN ! Comment était-ce possible ?
IMPAIR : A une vitesse et une puissance hallucinantes, le sort fusa en direction du mangemort qui ne put le contrer (ou difficilement ?). Il fut projeter très violemment contre le mur.

4 : Jamais deux sans trois comme on disait. Octavius, de nouveau, visa mal sa cible.

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Dernière édition par Octavius Martens le Jeu 23 Mai 2019 - 23:47, édité 1 fois

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'le dé ' : 1, 6

MANGEMORT

Razvan avait l'étrange impression que son avantage dans ce duel n'allait pas durer bien longtemps. Son sortilège était certes astucieux mais ne contiendrait pas longtemps l'ingénieux Octavius Martens, qui en avait vu d'autres. Cela dit, cela lui permettait de se reculer lentement vers la porte qui se trouvait derrière lui. De toute façon, l'adrénaline faisait disparaître tout scrupule de la tête du roumain, qui partait du principe que s'il fallait qu'il fasse tomber un mur pour sortir, il le ferait. Et la facture de l'Anglais doublerait pour les travaux de rénovation de sa petite demeure bien anglaise. En réalité, c'était assez ingrat de la part du médicomage de détruire ainsi sa maison alors que le jeune homme n'avait pas fait de même lorsqu'il avait dormi chez lui. Il lui avait bien cassé un verre ou deux (ou dix...) mais ça se réparait vite. Un ravin dans une maison, c'était une autre paire de manche. Il ne savait pas très bien quel était le but précis du jeune homme. Ses sortilèges n'étaient pas particulièrement surprenants, et ne lui permettraient pas de lâcher cette femme. En tout cas, c'est ce qu'il pensa jusqu'à ce qu'il entende l'incantation du jeune homme. Immédiatement, Razvan leva sa baguette devant lui et son otage pour s'écrier : « Protego maxima ! ».

SORTILÈGE DE DÉFENSE : 4/6

1.2 ▬ C'est un échec complet. Le sortilège de l'Anglais est si rapide que Razvan le voit à peine et son sortilège n'est pas encore complètement incanté qu'il se reçoit l'attaque en pleine tête et traverse la pièce. La chance semble avoir tourné de manière tout à fait désagréable pour le roumain qui tousse, le souffle coupé. La rage commence à monter.

3.4.6 ▬ Réussite partielle. Le bouclier est correct mais n'est pas assez puissant et Razvan ainsi que son otage doivent reculer de quelques pas sous la force du choc.

5 ▬ Réussite totale. Le Protego du roumain est puissant et renvoie le sortilège à son propriétaire. Le sort de défense dure quelques secondes encore avant de disparaître dans un nuage de poussière devant eux.

SI LE SORTILÈGE EST RATÉ

Sortilège d'attaque : 5/6 (-1 pour avoir été touché par le sortilège)

3.6 ▬ « Expulso » s'exclame-t-il en direction de Diane Martens. Il espère qu'elle tombe dans le ravin pour que sa mission soit accomplie et qu'il puisse s'enfuir d'ici le plus vite possible... Malheureusement, le choc précédent à la tête lui donne mal au crâne et son sortilège ne produit que quelques fumées noirâtres tout au plus. Il se relève difficilement, baguette pointée autant sur la sorcière que sur le sorcier.

1.2.5 ▬ Razvan se relève difficilement, les joues rouges sous son masque en fer, et pointe sa baguette sur la sorcière : « Accio ». La pauvre femme est propulsée vers lui et le roumain raffermit sa prise en l'entraînant derrière lui. Il donne un violent coup de pied dans la porte qui s'ouvre sur une arrière cour qu'il n'a pas le temps d'admirer pour ses jolies fleurs. Le soleil du printemps heurte son masque en pleurs autant que le visage fatigué de Diane Martens.

4 ▬ En colère, le roumain ne prend même pas la peine de réfléchir et s'exclame : « Expulso » en direction de Diane Martens. Il espère qu'elle tombe dans le ravin pour que sa mission soit accomplie et qu'il puisse s'enfuir d'ici le plus vite possible... En tout cas, son sortilège est parfait et si Octavius ne trouve pas le courage de la protéger, elle risque de faire une violente chute de plusieurs mètres dans un ravin fortement accidenté.

SI LE SORTILÈGE EST AU MOINS UNE RÉUSSITE PARTIELLE

Sortilège d'attaque : 5/6

5 ▬ « Atakunto ! ». Hélas, le sortilège rate de quelques centimètres Octavius et envoie valser une table basse contre le mur derrière eux. Des éclats de bois explosent en tout sens alors qu'il recule en tenant fermement la nuque de la sorcière que le jeune homme en face de lui essaie désespérément de protéger...

LE RESTE ▬ « Atakunto ! ». Réussite totale, le sortilège est parfaitement exécuté et se dirige brutalement vers Octavius.

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'le dé ' : 3, 1

ORDRE DU PHÉNIX

Le hasard fait mal les choses

Octavius ne comptait absolument pas laisser tomber l'affaire. Le mangemort avait réveillé le dragon qui était en lui. Il parvint à lancer correctement son dernier sort qui sembla efficace : son adversaire eut du mal à le contrer. Ce dernier enchaîna avec une nouvelle attaque. Aucun répit n'était permis. Le sort fusa à grande vitesse droit en direction de l'anthropomage qui se préparait déjà à contrer l'attaque : « Protego ! »

(Défense : 5 / 6)
1 - 2 - 3 - 4 : Le bouclier fut très efficace et parfaitement maîtrisé. Vraisemblablement, il était meilleur en sortilège de défense que son adversaire et cela allait peut-être se révéler être un atout de taille.
5 : Octavius parvint à produire un bouclier mais alors que le sort le percutait de plein fouet, il perdit un peu l'équilibre sur ses deux jambes et vacilla un peu avant de réussir à se repositionner.
6 : Trop tard ! Il fut trop lent ! Le sortilège du mangemort le percuta. Il fut expulsé à quelques mètres et ne put plus bouger pendant quelques secondes ! Des secondes qui auraient pu être fatales. Grimaçant de douleur, Octavius se releva difficilement dès qu'il le put. Non. Il n'allait pas abandonner.

Il devait tenter de désarmer l'adversaire. Sans baguette, il n'avait plus d'avantage. Sans baguette, un sorcier occidentale était bien souvent vulnérable. Octavius l'avait appris à ses dépends lors de ses voyages. « Experlliarmus ! »
(Attaque : 5 / 6 - 1 pt de dégât si échec )
~~1 - 2 - 4 - 5 - 6 : Le sort fusa droit en direction du mangemort.~~
3 (- 6) : Octavius ne maîtrisa pas très bien son geste. Le sort fut assez mal lancé et se révéla inefficace.

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Dernière édition par Octavius Martens le Ven 24 Mai 2019 - 2:03, édité 1 fois

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'le dé ' : 4, 3

Sujet: Re: Le hasard fait mal les choses | CLOS

» Le hasard fait bien les choses... || Kierán ||
» Le hasard fait bien les choses [Basil]
» COURS n°3 : Le hasard fait-il bien les choses ? TERMINE
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