ϟ la fiche de recensement

NOM – Visconti PRENOMS - Claudia DATE DE NAISSANCE – 19/05/1948 AGE – 29 ans VILLE D'ORIGINE – née à Cagliari en Sardaigne, a vécu la majeure partie de sa vie à Rome. SANG – sang mêlé ANCIENNE MAISON A POUDLARD – n’a pas été à Poudlard ORIENTATION – neutre

Claudia fait partie de ces personnes qui s’émerveillent d’un rien. Souvent distraite, presque tête en l’air, l’Italienne se plaît à observer son environnement et à en souligner les détails qui réussissent à attirer son attention. Observateur et vif, le regard de la jeune femme est celui d’une personne froide et réservée aux premiers abords, mais ces réticences s’estompent dès les premiers signes d’une familiarité ou d’une confiance entre Claudia et la personne face à elle ; l’italienne se révèle alors comme une personne charmante, à l’écoute, intéressée et sérieuse.

La peinture est sa passion et est au centre de sa vie depuis son plus jeune âge. En véritable passionnée, Claudia est capable de parler d’Art pendant des heures si personne ne l’interrompt. Contrairement à ce que l’on pourrait penser d’une sorcière, l’italienne privilégie la peinture moldue à son équivalent sorcier. Elle voue une véritable adoration envers les peintres italiens de la Renaissance, une adoration teintée de convictions artistiques mais également chauvines. Parce que l’italienne est fière de ses racines et de son héritage culturel. Née en Sardaigne et ayant vécu la grande majorité de sa vie d’adulte à Rome, Claudia est le résultat de ce mélange, le croisement de toutes ces destinations uniques qui l’ont précédées.

Depuis qu’elle est arrivée en Angleterre, l’italienne est perdue et déboussolée. Avec toutes les difficultés liées à son statut d’immigrée, la jeune femme a réussi, après de nombreuses semaines de péripéties administratives et financières, à ouvrir une galerie d’art sur le chemin de traverse. L’établissement la comble de bonheur et si elle ne peut s’empêcher de penser avec amertume à son Italie natale, elle ne peut s’empêcher de voir d’un œil optimiste toutes les possibilités qui lui restent à accomplir dans son pays d’accueil.

VOTRE PATRONUS – Une huppe fasciée
VOTRE EPOUVANTARD – Son portrait peint par Picasso
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Raisin
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Flambios
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Potion d'Aiguise-Méninges
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Sa galerie d’art !
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Norbert Dragonneau
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Le sphinx
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – une odeur de vin italien et de madeleine

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - réponse

Quelques jours seulement avant l’ouverture de sa galerie, l’Italienne recevait dans ses murs la journaliste Rita Skeeter. L’idée était de donner une interview et d’ainsi faire de la publicité pour The Vermentino Gallery. Pour l’occasion, Claudia avait revêtit son plus bel accent. Peu à l’aise avec la langue de Shakespeare, elle comptait sur ses nombreuses heures perdues dans des cours d’anglais et sur l’indulgence de la journaliste. Autant dire qu’elle ne partait pas en favorite de ce face-à-face.  

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
L’italienne cligna doucement des yeux, imperturbable. Dans son esprit, ses méninges s’agitèrent à vive allure. Elle prenait le temps d’avoir réellement compris la question qu’on lui posa avant de tenter d’y répondre. La sorcière ne parvenait pas à comprendre tout le vocabulaire utiliser par Skeeter, mais elle put néanmoins se faire une vague idée de la réponse qu’attendait la journaliste. « J’ai une galerie d’art » , commença-t-elle en accompagnant ses mots d’un geste élégant de la main afin de souligner l’endroit dans lequel elles se trouvaient. « J’affiche des tableaux, je … prépare des expositions et vends des tableaux » . Son accent était à couper au couteau, mais sa phrase avait au moins le mérite d’être correcte sur le point grammatical. Si elle était arrivée à un tel résultat, c’était parce qu’elle s’était longuement entraînée devant le miroir de sa salle de bain.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Claudia tourna brièvement la tête sur ses côtés afin de constater qu’elles étaient bel et bien seules. Quel était le but de cette question ; cela intéressait vraiment les gens ? L’italienne resta quelques secondes, interdite, peu encline à l’idée de se dévoiler à l’Angleterre. « C’est passé » , dit-elle en levant une main par-dessus son épaule. « Je » , elle mit alors une main vers elle, comme pour souligner le fait qu’elle parle d’elle-même, « suis seule dans Londres. Je ne connaître personne ici » . Oh, elle avait bien eu des aventures en Italie, et certaines avaient même été plutôt riches, mais il s’agissait là de détails qu’elle réservait pour ses proches.

RITA : Quelle vie sentimentale tré-pi-dante ! commenta la journaliste en exagérant. On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
« Je ne suis pas venir à Poudlard » . Elle sourit ensuite, presque gênée de botter en touche à chacune des questions de l’anglaise. « Mais, euh … » , elle chercha ses mots quelques instants,  « j’étais à la école en Sardigna … plus petit que Poudlard. Pas de maison » . Les écoles en Italie étaient beaucoup plus modestes que la célèbre école de sorcellerie. En Sardaigne, une seule école s’occupait de toute l’île, ce qui correspondait à une classe d’environ trente élèves. « Après la école, j’être allée à Rome pour travailler. Je travaillais pour petits travails dans le musée et les restaurants. Euh, pas bien beaucoup l’argent donc je travaillais longtemps. A Rome, je protestais dans 1968 et je suis assise devant le Ministère de la Magie Italien. Après je rencontrais Signor Umberto et je travalais dans son galerie d’art. Quand il était vieux, il arrêtait me donnait sa galerie … » . Elle fit une pause pour reprendre son souffle. Face à elle, Rita se contentait d’écouter sans interrompre. Sûrement avait-elle la tête ailleurs, puisque sa plume à papote s’occupait de retranscrire les propos de l’italienne. « Mais quelqu’un avoir mis le feu à la ma galerie alors moi venir dans Londres … » .

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Claudia tourna son poignet vers elle afin d’observer l’heure. Elle avait l’impression de passer un entretien d’embauche, sauf que là, la personne qu’elle devait convaincre, c’était les anglais ! « M’occuper de la ma galerie ici … apprendre à peinture encore et pourquoi pas enseigner histoire de la peinture à Poudlard … » . L’Angleterre était la terre de tous les possibles pour la jeune femme. Elle n’avait pas su accomplir tous ses objectifs en Italie, elle se devait de sauter sur l’occasion. Son avenir l’effrayait quelque peu, mais elle voulait avoir le contrôle de son destin, alors, elle s’activait pour obtenir ce qu’elle désirait.  

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Claudia plissa les yeux en regardant Skeeter avec une mine légèrement surprise. Elle grimaça par la suite en ressetant un léger pincement au cœur. En Italie, ses convictions lui avaient couté sa boutique, et c’est à cause de ses idées bien placées pro-moldus qu’elle se retrouvait ici, en Angleterre. Mais là, dans un pays qu’elle ne connaissait pas, les choses étaient différentes. Elle ne pouvait pas s’afficher publiquement comme ça, sur un coup de tête et pour les besoins d’une interview à paraître dans un journal qu’elle ne lirait même pas. « Euh … je suis ici pour le art » dit-elle avec précaution, « Le art des sorciers et le art des non-sorciers. La politique n’intéresse pas à moi » .

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
L’italienne fixa Rita, ne comprenant pas tout de suite l’intérêt de la question dans ce genre d’entretien. La journaliste haussa les épaules ; elle n’en avait rien à faire et s’était contentée de lire sa fiche. « Euh » , commença-t-elle pour temporiser quelques secondes, prenant un temps non négligeable de réflexion. « Je pense que je demande une discussion avec des peintres italiens morts … eux ont avoir beaucoup à me apprendre. Je demander aussi à voyager un peu dans le passé … Ah ! » . Son visage s’illumina lorsque l’idée lui traversa l’esprit : « Et je demander de voyage dans les peintures ! » confia alors Claudia avec un sourire enfantin.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Oui #Serdaigle Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui #samedi-serpencendre

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Citation :

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AUTRE :
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Nuit italienne d’Octobre. Au-dessus du quartier magique de la capitale, une épaisse fumée grise s’échappait du centre-ville pour rejoindre les cieux. Dans son sillon, elle laissait une simple mais agressive odeur de brûlé et le retentissement incessant d’une alarme persistante. En dessous, aux côtés des flammes, des dizaines de sorciers s’agitaient pour éteindre l’incendie à grands coups de sortilèges. De part et d’autre de la rue, on pestait en italien. Les passants s’étaient amassés là pour assister, impuissants, au festin des flammes. La foule était contenue loin de l’incendie par des sorciers du Ministère de la Magie italien, trop occupés à rembarrer curieux et journalistes pour observer le spectacle derrière eux.

Dans un froissement d’air, Claudia Visconti apparut. Elle avait transplané aussitôt après avoir entendu les premières rumeurs. L’expression sur son visage fondit alors que sous ses yeux, une partie du bâtiment s’écroulait. C’était sa galerie d’art. La jeune femme tomba sur les genoux alors que ses yeux s’humidifièrent. Une seconde plus tard, des perles salées ruisselaient le long de ses joues, transformant ses yeux taupes d’ordinaires si éclatants en de vulgaires globes fébriles. Sur leur passage, les larmes de la sorcière laissaient derrière elles des joues noircies par l’écoulement de son maquillage. Claudia était désarmée alors que devant elle, des années de travail et des dizaines d’œuvres d’art. Elle se mit à frapper son poing contre les pavés froids de Rome, au même moment où les premières gouttes de ses pleurs s’écrasaient contre le sol. Elle n’était pas spécialement attristée pour sa galerie ; l’assurance aurait couvert les dégâts et lui aurait trouvé une nouvelle galerie. Non, elle était dévastée parce qu’elle pensait à toutes les œuvres qui disparaissaient. Brûler une œuvre d’art, c’était brûler le monde.

Alors son regard se mit à parcourir la foule d’inconnus. Ce ne pouvait pas être un accident, et le coupable était forcément là à contempler l’effet de son œuvre sur la sorcière. L’incendiaire faisait sans aucun doute parti des sorciers qui l’avaient à de nombreuses reprises menacée. Les ennemis de l’italienne avaient été de plus en plus nombreux ces derniers mois, et bon nombre de sorciers voyaient d’un mauvais œil toute la considération qu’elle portait à l’art moldu au détriment de l’art sorcier. Le coupable était forcément là. Si son regard se voulait perçant et enquêteur, Claudia ne remarqua personne.

Les jours qui suivirent furent tout aussi agités pour l’italienne qui dut revoir toutes ses perspectives d’avenir. L’Italie, sa chère et douce Italie, n’était plus qu’un terrain de chasse où elle se sentait proie. Elle devait fuir, ne serait-ce que quelque temps histoire que les choses se calment.

Faut-il seulement te souhaiter la bienvenue ?
(re)Bienvenue à la maison !