[i] 31 Octobre 1977 – 19h - Gare de King's Cross – Le baiser du détraqueur

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'Le dé ' : 2

NEUTRE

Les cris de la foule s’étaient intensifiés et parmi eux Anselmus crut reconnaître une voix qui ressemblait à la sienne crier le même sortilège, comme un écho. Le sorcier tourna la tête vers les rails mais n’y distingua pas grand chose dans l’obscurité, au contraire de son sanglier qui s’empressait d’y courir, les défenses en avant. Le sortilège fut crié une seconde fois et le cerf d'argent qui apparut dissipa ses derniers doutes sur la présence de son aîné. Les regards des deux frères se croisèrent enfin et instantanément, le souvenir amoureux qu’il avait de Alizea se teinta de culpabilité. Son patronus s’évanouit. Il plongea dans un bain glacé et laissa retomber mollement le clochard au sol. « Fu-fuyez ! ». Son cri s’était transformé en soupir. Il s'éloigna du premier détraqueur, maintenant libre de se régaler de ses proies, pour mieux courir vers le second. « Alohomora ». Anselmus franchit le grillage qui menait aux rails en même temps qu’il souffla son sortilège. Il était en nage (et ce n’était pas à cause de sa petite course) lorsqu'il tendit la main vers son grand frère alors que le second détraqueur revenait déjà à l’assaut. « Il faut qu’on se tire - il entendit la lâcheté dans sa voix et ajouta - Ce n’est qu’une question de secondes avant que le Ministère arrive ! ». A moins que ? Les détraqueurs n’étaient-ils pas dans le camp du Ministère justement ?

Il relâcha la main de Randolf dès que celui-ci se fut retrouvé sur ses deux pieds et dirigea sa baguette sur l'infâme créature qu’il était trop tard pour fuir avec ses jambes. Le désespoir l’envahissait. Il tenta un souvenir vers son meilleur ami, leur fou-rire, sa tête dans le lustre d’un bar moldu ... mais avait plus envie de pleurer que de rire. « Spero Patronum ! ».

DETRAQUEUR 2 (30 - 10 = 20)

1, 2, 3 : - 10
4, 5, 6 : - 20

Seul un écran de fumée argenté apparaît et lui rappelle, dans son esprit embrumé, les phares d'une locomotive perdue dans le brouillard. Le détraqueur attend quelques secondes qu'il se dissipe puis le franchit.

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'Le dé ' : 3

NEUTRE

Randolf, le souffle coupé, vit son cerf repousser vaillamment le détraqueur qui semblait l'avoir prit pour cible. Concentré sur son souvenir, source inépuisable de magie pour son patronus. Le regard de l'aîné croisa celui de son cadet et pendant une seconde, il cru qu'il allait l'abandonner sur les rails. L'idée pernicieuse s'était faufilée dans son esprit galvanisé par l'adrénaline. Randolf n'hésita pourtant pas à se saisir de la main tendue d'Anselmus pour se relever et faire face au monstre encagoulé. La phrase du jeune trentenaire glissa dans ses oreilles et lui provoqua un frisson qui se mit à dévaler son dos. « Pars Anselmus » répondit l'aîné car il sentait que le plus jeune ne se sentait pas particulièrement à l'aise à l'idée de perdre son âme ce soir, « je reste au moins jusqu'à ce que les aurors arrivent... S'ils arrivent ». Il avait soupiré la fin de la phrase. Il avait l'impression qu'ils se retrouveraient seuls face à ces créatures, et il ne semblait pas y avoir beaucoup de sorciers ce soir. Randolf déglutit, car il venait de voir une femme transplaner, et un autre sorcier un peu plus loin. Si son frère partait, il risquait d'être réellement mort à la fin de la soirée. Pour autant, il ne formula rien de tout cela à voix haute. Spudmore n'était pas connu pour dévoiler ses inquiétudes ni ses sentiments et d'ailleurs, il n'était pas particulièrement connu pour son courage non plus. Mais il ne pourrait se regarder dans le miroir en sachant que des gens sans défense seraient morts parce qu'il avait été trop lâche pour lever sa baguette face à un détraqueur. Il ne jugeait pourtant pas son frère. A dire vrai, il se sentirait soulagé s'il partait, non pas parce qu'il le gênait, mais davantage parce qu'il ne saurait supporter la vision d'un gardien d'Azkaban lui aspirant l'âme. Le détraqueur en face d'eux reçu une nouvelle salve d'attaque de la part du benjamin et l'aîné vînt prêter main forte à Anselmus en incantant à son tour le sortilège : « Spero Patronum ». Un train arriva en gare à ce moment et un souffle les poussa vers la créature qui subissait l'assaut simultané des deux Spudmore.

4/6
DÉTRAQUEUR 2 = 20 -10 = 10 pts
1.2 | Un mince filet de lumière vient se mêler à celui du premier sortilège (-10). « Il va falloir qu'on travaille nos patronus... » maugréa-t-il d'un ton désobligeant.
LE RESTE | Un cerf vient faire fuir définitivement le détraqueur et Randolf soupire de soulagement, un de moins (-20 pts).

Les portes du trains derrière eux s'ouvrent pour laisser sortir plusieurs dizaine de moldus dans la gare. Randolf jette un regard horrifié à l'assistance, alors que le hall, déjà plein de moldus, s'emplit encore plus d'une foule incapable de voir le danger vers lequel elle s'avance...

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'Le dé ' : 2

COTÉ DU BIEN

Moran regarda Gardenia s'enfuir avec Aedhan avec le soulagement d'un père qui se sent délesté d'un poids. Si elle avait été toute seule, il n'aurait pas été dérangé qu'elle reste, parce qu'elle savait se défendre. Mais avec leur fils dans les bras, il préférait qu'il ne se trouve pas aux côtés de détraqueurs pendant trop longtemps. Leur pouvoir désolant le rendait malade alors qu'il avait presque vingt ans. Qu'en serait-il d'un petit garçon de même pas un an ? Il aperçut du coin de l'oeil un cerf et un sanglier charger une autre créature cagoulée et Moran se retourna vers le détraqueur qui lui avait saisit le bras. Comme d'une violente décharge, le jeune homme répondit immédiatement par le sortilège de défense : « Spero Patronum ! ».

4/6
DÉTRAQUEUR 3 (10 - 10 = 0)

2.3 | Un filet d'argent sort de la baguette de Moran. Le sortilège n'est pas très puissant, mais repousse assez la chose, qui sort de la gare King's Cross. Mais il y en a d'autres...
~~LE RESTE | La pie bavarde surgit de nouveau de sa baguette pour faire fuir le monstre. Mais il y en a d'autres...~~

Fatigué de l'effort émotionnel que lui demande la situation, Moran regarde, les bras ballants, un train entrer en gare pour relâcher son flot de passagers. « REMONTEZ DANS LE TRAIN ! » s'écria-t-il, mais personne ne pouvait l'entendre. Ses grands gestes ne servaient à rien, et il se fit violemment percuter par un homme qui fuyait.

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'Le dé ' : 2

NEUTRE

« Blödian ! ». L’insulte avait jailli des lèvres de Spud quand Randolf lui avait dit de partir sans lui. Il ne l’aurait jamais laissé tout seul … ne serait-ce que par fierté. Et sans doute pour une autre chose aussi qui l’avait forcé à lui tendre la main plus tôt. Il avait maintenant la sale impression, que faute de grandeur d’âme de son aîné, ils crèveraient comme deux abrutis. Le détraqueur revenait déjà à l’assaut lorsque un bruit affreusement aigu lui perça les tympans et l’obligea à visser ses mitaines sur ses oreilles. Il crut d’abord que ces sales créatures savaient hurler avant de se rendre compte que ce n’était rien d’autre que le son du train qui venait d’arriver en gare. Les wagons étaient pleins mais au moins ce nouveau buffet plus facile dissipa-t-il leur détraqueur. Anselmus leva sa baguette, prêt à bloquer magiquement les portes, mais agit trop tard. Un flux de moldus en panique jaillit entre les deux portes et lui fit perdre son frère de vue avant qu’il ne perde l’équilibre. Un moldu à l’allure d’un rugbyman lui déboita l’épaule et lui fit lâcher sa baguette. Le sorcier baissa la tête à temps pour voir un autre pied buter dans sa plus fidèle alliée, il tomba à son tour par terre et dut se protéger la tête de ses bras pour ne pas mourir piétiné. Il s’était abrité sous un banc le temps que la foule se dissipe et, maintenant dépourvu de baguette, aurait bien pu se mettre à pleurer … s’il ne l’avait pas aperçu quelques mètres plus loin, en train de rouler sous la cape d’un détraqueur. Plus malmené physiquement que mentalement au cours des dernières secondes, il eut au moins le temps de se reprendre avant que l’infâme créature ne dirige à nouveau tout son désespoir vers lui. Sa baguette lui vola entre les mains (au tour de son frère de lui sauver la vie ?) et il put la brandir à temps. « SPERO PATRONUM ! ».

DETRAQUEUR 2 (10 - 10 = 0)

1, 2, 3 : - 10
4, 5, 6 : - 20

Son écran de fumée, à son plus grand étonnement, suffit à faire fuir la bête des ténèbres qui disparaît vers le ciel sans étoile. A bout de souffle et d'espoir, Ansel se laisse de nouveau tomber sur le dos et aperçoit un autre écran de fumée en train de se dissiper quelques mètres plus loin avant de fermer les yeux. Alors quoi ? Ils ne sont plus que trois sorciers contre combien de détraqueurs encore ?

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'Le dé ' : 1

COTÉ DU BIEN

Les ordres tombent enfin au Ministère ! La brigade de police magique apparaît et encercle largement le périmètre pour lancer des maléfices antitransplanage avant de prêter main forte aux sorcières et sorciers présent(e)s. Votre personnage ne peut donc plus s'échapper par voie magique. Les aurors ont également été appelés avec la mission, en plus de protéger, de repérer puis interroger les mangemorts présents. Vous pouvez comme vous l'entendez jouer l'intervention de la brigade, puis des aurors. Si les sorciers qui jouent ces métiers viennent poster, c'est encore plus super, sinon vive le pnj.

Les ordres étaient donnés, ses subordonnés se préparaient à intervenir et partaient tous du Bureau prenant tout de même soin de sceller leurs dossiers confidentiels. Quiconque profitant de la panique générale pouvait venir et jeter un œil sur les précieuses informations que possédaient les aurors. Raven savait pertinemment où elle devait aller. La vision de Moran une baguette à la main ne lui quittait plus l’esprit. Elle devait le retrouver et le protéger. Sitôt dehors, elle transplana en même temps que ses collègues.
A son atterrissage, l’auror trouva la Gare encore plus remplie que d’habitude. Pourquoi fallait-il que ce genre de choses arrive au milieu d’autant de monde ? La présence de tous ces moldus n’arrangeait en rien les choses, mais tant pis. Son devoir était de veiller à la sécurité de tous, quoi qu’en dise Bartemius. La présence ou non de Patronus n’était évidemment pas négligeable et la sorcière allait faire en sorte que les ordres donnés soient respectés, qu’ils lui plaisent ou non.
Elle prit le temps d’une microseconde pour baliser le terrain qui s’offrait à elle, visualisant les personnes présentes, mais surtout l’emplacement des différents Détraqueurs. Il n’en restait visiblement plus que trois sur les cinq annoncés au Ministère. Tant mieux. Une de ces créatures hideuses (1) s’approchait de manière bien trop rapide d’un moldu d’âge mur au chapeau melon qui descendait du train, visiblement intrigué par tout ce qui se passait autour de lui. Raven n’hésita pas une seule seconde et dirigea sa baguette vers le gardien d’Azkaban.

– Spero Patronum !

(Sort offensif : 6/6… Utile de lancer le dé ou pas ? J’éditerai au besoin, dites-moi)
Son aigle royal se forma majestueusement au bout de sa baguette et battit violemment des ailes pour tenter de faire fuir le Détraqueur qui s’éloigna de quelques bons mètres. Il n’était pas parti pour autant.
– Restez dans le train ! tonna-t-elle au pauvre monsieur qui ne comprenait vraiment à ce qu'il se passait mais qui, trop apeuré par le charisme indéniable de la femme en face d'elle, exécuta son ordre en fit marche arrière.
Une personne la percuta alors dans son dos et elle se retourna aussitôt. Moran Un sentiment de soulagement s’empara d’elle.
– Reste près de moi ! cria la sous-cheffe à son filleul pour couvrir le bruit de la foule avant de se tourner en quête d’un nouvel assaillant, baguette pointée vers l’avant. Ces créatures allaient vite voir qui dominait la situation ici.

Etat des Détraqueurs:

NEUTRE

Randolf, qui n'avait jamais été un homme cru ni vulgaire, accueillit l'insulte de son frère par un regard noir sans s'offusquer à voix haute néanmoins. Il n'était pas étonnant de constater que le plus libre était également celui au langage plus fleuri. Le crissement sur les rails du train qui freinait brusquement arracha une grimace au sorcier alors qu'il regardait avec horreur les gens se déverser des wagons, droit dans la gueule du loup. Il ne fallu guère que quelques secondes pour que bringuebalés à droite et à gauche, les deux Spudmore soient séparés : « Anselmus ? » s'écria néanmoins l'aîné en voyant son frère disparaître derrière une personne pour ne pas réapparaître derrière. Lui même entraîné par le mouvement de la foule, il avait le tournis à force de se retourner, baguette levée dans la crainte de faire face à un monstre encapuchonné. Un hurlement strident ne le fit pas se retourner alors qu'un patronus, un rapace apparaissait finalement beaucoup plus loin. Ce n'était pas celui d'Anselmus et il chercha un sanglier ou un autre mur de lumière. Finalement, ce dernier apparu devant un détraqueur qui recula et s'enfuit. Randolf poussa impitoyablement les moldus qui se trouvaient autour de lui pour se rapprocher de son frère : « On dirait que les autorités sont là » fit-il en pointant du doigt plusieurs patronus qui apparaissent autour d'eux, « elle tient toujours ta proposition de fuite ? ». Randolf aurait bien voulu transplaner dans la seconde suivante, mais lorsqu'il essaya, ça ne marchait pas. « Je n'arrive pas à transplaner... » grommela-t-il, « ils ont dû jeter un sortilège anti-transplanage... ». Le fabricant de balais faillit ajouter la même injure qu'Anselmus mais se retient en voyant un détraqueur (3) s'approcher d'eux : « SPERO PATRONUM ».
4/6
détraqueur 4 : 50 - 20 = 30

~~1.3 | Un mur de lumière jaillit de la baguette de l'aîné Spudmore.~~
LE RESTE | Son cerf se matérialise de nouveau pour charger le gardien d'Azkaban.

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'Le dé ' : 5

COTÉ DU BIEN

Moran n'avait pas l'esprit à regarder quels étaient les nouveaux sorciers arrivants, et qui formait tel ou tel patronus. Si le sortilège avait toujours enchanté le jeune homme, jamais à cet instant il n'avait autant désiré ne pas avoir à en produire un. Il y avait de plus en plus de personnes dans la gare, et les détraqueurs semblaient toujours aussi présents pour leur pomper l'âme. Baguette en main, l'écossais marchait vite en regardant partout autour de lui, et fini naturellement par heurter quelqu'un. Raven. Le poids dans son coeur s'évapora et il soupira de soulagement alors qu'à son tour, il levait sa baguette en direction du monstre encapuchonné : « Spero Patronum ! ».

Détraqueur 1 : 25 - 10 = 15

1.5 | Un filet de lumière s'échappe de l'arme de Moran mais rien de bien folichon (-10)
LE RESTE | Sa pie bavarde se forme et s'envole vers le gardien d'Azkaban. (-20)

« Qu'est-ce qui se passe ? » cria-t-il à l'égard de sa marraine, qui devait en savoir plus que lui - en tout cas l'espérait-il - « qui a lâché des détraqueurs ici ? ».

Le membre 'Moran J. Powell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Le dé ' : 5

» 31 Octobre 1977 – 19h - CODE ROUGE– Metro de Londres et King Cross (le baiser du détraqueur)
» [i] 31 Octobre 1977 – 19h - Le métro de Londres – Le baiser du détraqueur
» Septembre 1977 | Cours n°1 : les Inferi (Terminé le 29 Octobre 2019)
» Vingt heures dix-sept, et le train entre en gare | CLOS
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[i] 31 Octobre 1977 – 19h - Gare de King's Cross – Le baiser du détraqueur

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