ϟ la fiche de recensement

NOM - Bishop PRENOMS - Meredith DATE DE NAISSANCE - 11 novembre 1952 AGE - 25 ans VILLE D'ORIGINE - Oxford SANG - Sang-mêlé ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Poufsouffle ORIENTATION - Neutre

Meredith est une sorcière atypique. Comme tout le monde, elle est passée par Poudlard. Elle a validé ses 7 années au sein de la maison Poufsouffle, elle s'est lancée dans le monde professionnel. Mais contrairement à beaucoup, Meredith n'a pas de grandes ambitions pour elle-même, et elle ne cherche pas à en avoir. Son objectif principal est de vivre, ou plutôt, de survivre. Pourquoi me demanderez-vous? Eh bien, c'est principalement à cause de sa maladresse chronique. La jeune sorcière est la plus empotée des empotées, la reine de la casse, l'impératrice de la destruction. Depuis toute petite, sa grande joie et ses petits doigts n'ont cessés de provoquer des malheurs autour d'elle. Elle ne le fait pas exprès, bien sûr, mais tout ce qu'elle touche finit très souvent par partir en fumée ou par se casser. Certains la décrivent comme un génie (avant de prendre leurs distances pour ne pas être touchés), d'autres la trouve simplement très gênante et évitent de la fréquenter. Cette maladresse, Meredith a tenté de la contrôler, de la soumettre, mais sans jamais y parvenir. Elle a alors pris la décision de l'accepter et de vivre avec. Elle maîtrise Reparo comme personne et est la reine des excuses. Elle est toujours accompagnée de son sourire sans faille, et d'une curiosité qu'elle n'arrive pas à cacher quand il s'agit de découvrir la vie des personnes autour d'elle. Meredith n'espère pas accomplir grand chose de sa vie, mais elle adore vivre par procuration et écouter les histoires des autres sorciers et sorcières. Écouter les récits des autres lui permet de vivre des aventures avec une distance de sécurité, nécessaire pour se protéger elle-même, mais aussi pour ne pas causer la destruction d'autrui.

Cependant, ces dernières années, la jeune sorcière commence en avoir marre de devoir se protéger de tout. Une de ses dernières résolutions? Vivre comme elle l'entend, affronter les conséquences et réparer les pots après qu'ils soient cassés. Tout en espérant ne pas être virée.

VOTRE PATRONUS - Chat rubigineux
VOTRE EPOUVANTARD - Des billes, les objets ronds en général
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Barbe à Papa
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Orchideus
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Potion de Babillage
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Magasin de robes d'occasion
VOTRE SORCIÈRE CÉLÈBRE PRÉFÉRÉE – Daisy Dodderidge
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Le Billywig
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Un mélange de matcha et de vanille

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Meredith est très influençable. Surtout lorsqu'il s'agit de mauvaises idées qui ont 80% de chances de mal finir. Parfois, l'excitation d'un plan foireux lui fait oublier son bon sens. Elle préfère sans nul doute les remords aux regrets.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?

*Rigole nerveusement* J'ai essayé d'être balayeuse sur le Chemin de Traverse les premiers mois qui ont suivi ma sortie de Poudlard, mais les gens n'arrêtaient pas de se prendre les pieds dans mon balai et j'ai été rapidement remerciée. Je travaille aujourd'hui comme serveuse au salon de thé de Sainte-Mangouste, depuis quelques mois déjà! Je vous avoue que c'est mon record. Jusqu'ici, je n'ai brisé qu'une centaine de tasses et ébouillanté qu'une quinzaine de clients. Ma supérieure est très patiente avec moi, c'est grâce à sa gentillesse que je peux survivre aujourd'hui. Avant d'en arriver là, j'avais essayé tous les petits boulots possibles et imaginables: nettoyeuse de cheminée au Ministère (on m'a virée parce que la poudre se répandait dans tout le Hall après mon passage), apprentie chez un vendeur de potions (les fioles y étaient beaucoup trop fragiles), j'ai aussi essayé de lancer mon "Agence à tout faire", mais aucun de mes projets de vie n'avaient aboutis jusqu'ici. Je suis très reconnaissante de pouvoir travailler dans ce salon de thé, et de pouvoir apporter un peu de bonne humeur aux personnes qui y passent une heure ou deux. Je fais tout mon possible pour satisfaire mes clients. J'aime particulièrement écouter leurs histoires et me perdre dans leurs vies parfois trépidantes. Je me considère comme une serveuse, mais aussi comme une confidente, une oreille attentive malgré mes doigts maladroits.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?

Pa... parler d'amour? Moi j'aime le thé et c'est déjà très bien comme ça! Je n'arrive déjà pas à me gérer moi-même, comment voulez-vous que j'envisage de gérer une relation? Non, non, non. J'ai des maux de tête rien qu'à y penser. Il est vrai qu'il m'arrive de rêvasser lorsque je vois un couple arriver dans le salon, commander une grande tasse pour deux... Partager le même biscuit... Voir les mots-doux provoquer des sourires sincères... Oui, non... Hum. Très peu pour moi tout ça. Mais arrêtez de me regarder avec cet air là! Je suis très très très heureuse comme je suis. Je suis une personne de très bonne compagnie. On ne s'ennuie jamais avec moi, je peux vous l'assurer!

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !

Trépidante, trépidante, comme vous y allez! Eh bien... Vous avez eu un aperçu de mes années post-Poudlard, dites-vous que mes années à Poudlard n'étaient pas très différentes et mon enfance... Idem. J'ai toujours eu cette réputation de fille "gentille", avec la fin du mot qui se perd un peu dans la gorge et qui se transforme en interrogation. Autant vous dire que je n'ai jamais eu beaucoup d'amis. Il faut dire qu'il n'arrivait que des malheurs à ceux qui restaient trop longtemps avec moi, ou alors ils se fatiguaient, je suppose. J'ai très vite appris à être heureuse seule et à ne pas prendre trop à cœur les critiques des personnes que je côtoie. Ma mère est une sorcière, du genre très occupée. Elle part toujours en voyage, je la vois très peu. Elle ne m'a jamais beaucoup apprécie, je crois. Mon père par contre, est un moldu qui travaille dans le secteur touristique à Oxford. Il est toujours très patient avec moi, et a appris à me gérer, moi et mes catastrophes. Il s'est d'ailleurs battu pour que je ne sois pas interdite d'accès au Campus d'Oxford, après un léger accident de skate, vous savez, la planche moldue là! Difficile à gérer dans une foule...


RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.

Je vais pas vous mentir. Avec une vie comme la mienne, je n'espère pas découvrir les propriétés du sang de Dragon ou mener une révolution pour changer le monde. Ma seule ambition du moment, c'est de continuer ma petite vie tranquille dans le salon de thé de Sainte-Mangouste. Ne pas me faire virer dans les mois à venir et qui sait, survivre quelques années de plus?


RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.

C'est par mes clients que j'entends les nouvelles de la situation au jour le jour. Personnellement, je n'ose même pas m'imaginer en train de faire de la magie noire. La magie blanche est déjà assez dangereuse comme ça! Et je trouve que le noir est salissant (surtout depuis mon passage dans les cheminées du Ministère). Je préfère le blanc. Mais si on me demandait de réellement choisir un camp, je me définirais plutôt neutre. Je préfère regarder les sorciers et sorcières impliqués et passionnés par leur cause et les encourager de loin. Si j'avais le choix, je préfère être spectatrice de toute ces histoires...

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?

Oh! Question difficile... Je pense à tellement de choses et à si peu de choses en même temps! Un chat sans griffes? Un monde sans billes? Des tasses en porcelaines incassables? Je ne sais pas. Sans doute ces trois trucs-là.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  C'est mon 1er personnage! Où avez vous connu le forum ?  Grâce à une personne qui sait bien le vendre. Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : lundi-lutin de cornouailles

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

— Pour une raison ou pour une autre (maladie, accident magique ou autre), vous devez passer un court séjour à Ste-Mangouste. Pourquoi ? Que vous arrive-t-il une fois à l'hôpital ? Décrivez votre aventure au cours d'un RP.

Nom d'une crotte d'hippogriffe! Les grands yeux noisettes de Meredith s'ouvrirent d'un coup, paniqués. Fixant le plafond avec une intensité qui aurait sans doute pu le faire fondre, la jeune sorcière essayait de retrouver ses esprits. Tout d'abord: Où était-elle? Tout ensuite: Pourquoi était-elle là? Tout enfin: Pourquoi se sentait-elle si paniquée? Aïe. Le mal de tête. Horrible. C'était comme si une centaine de lutins de Cornouailles ivres dansaient dans sa boîte crânienne. Ses deux mains tremblantes se posèrent sur les côtés de sa tête. Hm. Rien ne semblait bouger à l'intérieur, les lutins étaient donc fictifs: première bonne nouvelle. Elle tourna légèrement la tête vers la droite et aperçu derrière l'encadrement de la porte ouverte ce qui ressemblait à un couloir. Plusieurs silhouettes pressées passèrent devant sa chambre sans s'y arrêter. Mais où était-elle bon sang?

— AH! Tu es réveillée! S'exclama soudainement une voix sur sa gauche.

Surprise, Meredith tourna brusquement sa tête de 180°, et sentit un craquement inquiétant dans son cou. La douleur vive qui en résultat lui fit presque oublier la fête des lutins dans sa tête alors qu'elle devina la silhouette de son père à son chevet. Celui-ci avait visiblement passé la nuit ici, à attendre qu'elle se réveille. Ses cheveux noirs étaient en bataille et de la salive se laissait deviner aux coins de sa bouche. La brunette tenta de s'assoir, en grimaçant comme l'animal blessé qu'elle était. Ses pensées étaient plus confuses que d'ordinaire. Le regard perdu, elle lorgna par dessus son père pour avoir une idée de la pièce dans laquelle elle était. Après quelques longues secondes de blanc mental, la noise tomba: Une chambre de Sainte Mangouste. Elle ne put réprimer un long soupire en songeant un "Encore?" qui ne franchit pas ses lèvres. Son père venait de se lever et de s'approcher d'elle. Sans délicatesse aucune — Le pauvre homme semblait encore en état de choc —, il prit le visage de sa fille entre ses mains et verrouilla son regard sur le sien.

— On est bien d'accord que cet .... incident restera entre nous? Si ta mère apprend que tu as encore... Enfin bref, si ta mère l'apprend, ça va encore prendre des proportions ridicules!

Sous l'effet de son regard sérieux, Meredith ne put que cligner que des yeux pour acquiescer. Satisfait, le paternel relâcha la pression et repositionna les couvertures du lit en marmonnant des phrases de style "C'est la troisième fois ce mois-ci" ou "Que le Seigneur lui vienne en aide". Reprenant peu à peu ses esprits, la sorcière sentit les événements de la veille lui revenir en mémoire à travers quelques flashs qui en disaient longs: Salon de thé - Nouveau client - Tapis Magique. Aïe. Ok. Pas besoin d'en savoir plus. Se recouchant sur l'oreiller, elle soupira en découvrant une nouvelle douleur, au niveau de son coccyx cette fois-ci. Elle ne parvint qu'à formuler qu'une seule phrase:

— Est-ce que j'ai été virée?

Bienvenue parmi nous Bishop